La souveraineté alimentaire. Une expérience de résistance des paysannes d’Inzá Tierradento, Colombie
p. 419-427
Note de l’éditeur
Référence : Morales, Alix. “La souveraineté alimentaire. Une expérience de résistance des paysannes d’Inzá Tierradento, Colombie” in Christine Verschuur, Genre, changements agraires et alimentation, Genève, Cahiers Genre et Développement, n°8, Genève, Paris : EFI/AFED, L'Harmattan, 2012, pp. 419-427, DOI : 10.4000/books.iheid.5302 – Acheter le .pdf chapitre éditeur.
Texte intégral
Un peuple sera capable de résister à la pire des guerres et aux conditions les plus extrêmes s’il a la capacité de produire et de transformer ses aliments
Comité des femmes de l’association paysanne d’Inza Tierradento
Le début de notre histoire
1En avril 2001, nous nous sommes réunies, nous, un groupe de paysannes, dans la communauté de San Isidro. Nous étions en effet préoccupées de ne voir que des plantations de café, et de n’avoir ni tomate, ni oignon ni même une poule pour nourrir nos familles. Alors que nous attendions que les autres femmes arrivent, doña Gladys, une femme d’âge mûr, aux cheveux noirs et aux grands yeux, a dit à son mari, don Lorenzo :
Tiens, le déjeuner est prêt. Quand les enfants arriveront de l’école, tu leur donneras le goûter, et ensuite tu les aideras à faire leurs devoirs. Prends bien soin d’eux. Je serai à la salle de réunion municipale avec les autres femmes, nous voulons discuter de la manière dont nous pouvons produire notre propre nourriture, et ne pas avoir à tout acheter dans les magasins.
2Il est ironique de manquer de nourriture dans une région paysanne. Nous nous sommes donc interrogées sur ce que nous pouvions faire localement, nous, paysannes. Comment nous élever contre les politiques imposées par le système capitaliste, qui mettent en péril notre mode de vie et notre souveraineté alimentaire ? Pour répondre à cette question, il est important de nous replacer, tous et toutes, dans le contexte.
Inzá Tierradento
3Inzá est un petit territoire, éloigné de la ville et oublié par l’État colombien. Il se situe dans la région de Tierradento, au nord-ouest du département du Cauca. Sa population est de 29 000 habitants, indigènes et paysans. Le territoire s’étend sur 700 kilomètres carrés, dont 70 % sont des páramos1 et des forêts andines.
4Notre économie est agricole et repose essentiellement sur le café. Nous produisons peu de cultures vivrières, car la production de café est prioritaire et que nous n’avons qu’un accès limité à la terre. De ce fait, nos familles vivent à 95 % dans des minifundios de moins de 3 hectares.
5La propriété de la terre est loin d’être le seul problème des paysans de la commune. Le droit à la santé reste lettre morte, comme en témoignent la faible accessibilité aux services médicaux et les taux élevés de dénutrition chez les enfants mais aussi chez les adultes. La situation est d’autant plus grave que les systèmes d’assainissement de base sont déficients (eau potable et égouts), ces déficiences étant à l’origine d’autres problèmes de santé publique comme les maladies gastro-intestinales et les maladies de peau.
6Dans le secteur éducatif, les difficultés sont alarmantes. On peut signaler en particulier la mauvaise qualité de l’éducation, l’absentéisme des professeurs et l’abandon scolaire, conséquence de l’entrée précoce des enfants, garçons et filles, dans la vie active, et des difficultés d’accès à l’enseignement supérieur.
7En outre, nous sommes confrontées à un grave problème social, que traduisent les taux élevés de violence intrafamiliale et de violence de genre, qui menacent directement la vie et l’intégrité des femmes de la commune.
8Il faut également clarifier une chose : Inzá est un territoire dans lequel l’organisation sociale a connu de grands progrès. La majeure partie de la population est organisée en groupes, selon son identité ou ses convictions. Les indigènes sont regroupés dans l’association de conseillers municipaux indigènes Juan Tama, les paysans et paysannes dans l’association paysanne d’Inzá Tierradento (ACIT), et, au sein de celle-ci, les paysannes se retrouvent dans le Comité des femmes. Le comité des femmes compte en moyenne 350 membres, et celles-ci bénéficient, aux niveaux régional et national, d’une large reconnaissance de leur capacité de rassemblement et de mobilisation sociale.
Qu’est-ce que la souveraineté alimentaire pour les paysannes ?
9Dans ce contexte, nous avons commencé à discuter, au sein du comité de femmes, de la signification, pour chacune d’entre nous, de la notion de la souveraineté alimentaire. Doña Lucinda, dirigeante du comité des femmes, a dit très justement :
Tout ce que nous faisons ici a pour but de défendre notre territoire et nos produits. En entretenant la terre, en produisant et en consommant notre production, nous menons des actions de souveraineté alimentaire, nous opposons une résistance aux produits industrialisés qui contiennent tant de produits chimiques, nous maintenons nos familles unies, et l’organisation progresse ; ici, nous, les femmes, sommes importantes parce que nous faisons ce que nous faisons.
10Nous avons intégré ces idées à notre réflexion, ce qui a permis à notre mouvement de résistance de comprendre et de discuter de la souveraineté alimentaire telle que proposée par la Vía Campesina. Selon cette vision, la souveraineté alimentaire est définie comme « le droit des peuples à définir de manière autonome leur politique alimentaire et agraire ; la nécessité de s’assurer que la demande interne d’aliments est satisfaite par la production nationale ; ainsi que le rôle prépondérant que jouent les paysans et paysannes dans la production des aliments ». À la différence de la sécurité alimentaire, ce concept va au-delà de la simple nécessité de garantir un accès physique et économique à des aliments en quantités suffisantes, sûrs et nutritifs, pour répondre aux besoins et aux préférences alimentaires, afin de mener une vie active et saine (FAO 1996).
11Le concept de souveraineté alimentaire repose sur quatre piliers fondamentaux (Vía Campesina) :
le droit à l’alimentation et l’accès aux ressources productives ;
la promotion d’une production agro-écologique ;
la promotion et la protection des marchés locaux ;
un changement dans les règles du jeu du marché international.
12Nous nous reconnaissons dans cette proposition, car elle s’oppose aux accords commerciaux actuellement en vigueur, accords qui sont basés sur les théories néolibérales et selon lesquels les aliments sont considérés comme des marchandises créatrices de revenus. Mais au-delà, il s’agit d’une proposition promue par des organisations sociales qui proposent une vision alternative orientée vers le principe de l’agro-écologie, bien différente de celle des gouvernements de la région.
L’expérience de résistance des paysannes d’Inzá
13Comme l’approche de la souveraineté alimentaire touche de nombreux domaines, elle nous a permis d’agir, nous, paysannes, pour la défense de la production vivrière, pour un retour aux produits indigènes (les semences, les savoirs, les saveurs), et pour un travail de mémoire qui nous permette de retrouver notre identité et notre territoire. Nous avons donc commencé par un travail de formation-sensibilisation, en abordant la question de la souveraineté alimentaire à partir de notre propre contexte. Nous avons développé une approche méthodologique qui rend compte de notre réalité sociale et qui prend en compte les facteurs économiques, culturels, politiques, ainsi que l’indispensable approche de genre.
14Nous avons développé ce mouvement par le biais d’écoles de formation, d’ateliers de renforcement de compétences, dans des espaces tels les jardins potagers, les cuisines, les restaurants scolaires et les lieux de travail. Nous avons développé progressivement ces activités, à mesure que nous avons gagné en compétence, en nous basant sur différentes expériences, en faisant des recherches et en échangeant avec d’autres organisations nationales et internationales.
15Nous pensons que, pour les femmes, le chemin de la dignité implique que chacun et chacune écoute notre voix, que l’on respecte l’autonomie de nos organisations, que l’on tisse des relations honnêtes, bienveillantes, équitables et respectueuses, basées sur la liberté et le soutien mutuel… Alors que les gouvernements et l’État travaillent pour les intérêts des plus riches, nous, les paysannes indigènes, noires, travailleuses au foyer, ouvrières, enseignantes, techniciennes, employées, nous toutes, allons continuer à travailler et à marcher pas à pas vers la dignité. (Comité de Femmes de l’ACIT et du Collectif Féministe Projet Pasos 2008, 38) […]
Nos activités
16Toutes les activités mises en place dans le cadre de la stratégie de souveraineté alimentaire nous conduisent à résister localement, et à défendre nos systèmes de production. Le fait que ces activités soient liées aux semences et aux récoltes nous permet de défendre – sur la base de notre identité paysanne – la seule alternative qui nous permette d’avoir des aliments en tout temps, qui nous permette de survivre en temps de guerres, de blocus et de famines. Ces activités sont les suivantes :
La construction de potagers
17Les potagers, individuels ou collectifs, sont des espaces dans lesquels toute une variété de produits est cultivée, tant pour l’alimentation des familles que pour le marché local. Ce sont également des espaces politiques de rencontre, de partage des savoirs, des rêves, et de construction des réseaux de solidarité.
18Nous organisons aussi l’élevage du bétail ou des animaux de basse-cour comme les cochons, les poules, les lapins, les cochons d’Inde, etc., pour compléter notre alimentation en nous apportant les protéines nécessaires.
Les soins et la préservation des semences
19Auparavant, la sélection des semences était réalisée par les grands-pères et les grands-mères qui gardaient, préservaient et sélectionnaient dans leur récolte les meilleures graines, en fonction des circonstances. Aujourd’hui, nous sommes responsables de ces semences ; nous devons les conserver, les préserver, et récupérer celles que l’on croyait disparues. Doña Gladys Mulcue, dirigeante du comité de femmes, nous dit :
Quand je cultive, je garde les meilleures graines pour les replanter : le système pour conserver les semences est très simple ; j’ai l’habitude de toujours mettre les graines sélectionnées dans un pot ou un flacon fermé, et je les couvre avec de l’huile pour empêcher les mites de tomber dessus. Depuis toute petite, j’ai vu ma mère et ma grand-mère faire comme ça. Ce sont elles qui m’ont donné des semences indigènes, de très bonne qualité, qui donnent des récoltes abondantes.
La transformation des produits
20Modifier les habitudes alimentaires, se les réapproprier ou les préserver malgré la pression des médias en faveur de la commercialisation de produits transformés est une tâche ardue, à laquelle se consacre le comité des femmes. On entend souvent les femmes dire :
La variété des cultures que nous produisons, ainsi que les diverses façons de les utiliser, nous permettent de nourrir nos familles sans problème, car nous connaissons de nombreuses manières de préparer les tartes, le pain, les desserts, la « natilla »2, les soupes, les salades, les jus, les crèmes, etc. Certaines personnes disent connaître entre 40 et 50 recettes de cuisine différentes.
La formation ou le renforcement de compétences
21Pour les femmes, produire sa nourriture est quelque chose de naturel ; c’est une activité quotidienne qui fait partie de leur identité paysanne. Mais avoir conscience de l’importance des systèmes de production, de la gestion des semences, des sols, des ressources naturelles et des méthodes de transformation des aliments revêt également une valeur politique importante. Cette valeur est ancrée dans notre identité de paysannes, une identité que nous avons acquise et renforcée au sein de l’ACIT et du comité de femmes, au cours des différents temps de formation qui nous ont permis d’en prendre conscience.
22Les formations ont été organisées de manière exhaustive et réciproque, sur la base de techniques et de pratiques transmises par certaines femmes ou compañeros déjà formés. À partir des histoires de vies de nos grands-pères et grands-mères, nous avons pu retrouver des savoirs et des coutumes pertinentes et qui ont une valeur significative pour le comité de femmes. C’est pour cela que certaines d’entre elles disent :
Dans le comité, j’ai pu partager ce que je sais… J’ai transmis beaucoup de connaissances, auxquelles j’accordais peu d’importance auparavant. C’est une bonne chose de connaître des choses que l’on peut partager. J’ai aussi appris des techniques, des recettes et des astuces de production pour préparer des engrais organiques et des façons de semer. (Lucinda Cuchimba, groupe de femmes du Bajo Belen, Comité de Femmes d’Inzá, 2008).
Les événements visant à rendre visibles ces actions
23Nous avons réalisé des campagnes en faveur de la souveraineté alimentaire de 2004 à 2005 ; au cours de ces campagnes, nous avons mis en place des espaces de formation sur le TLC (le Traité de libre-échange), sur l’ALCA (la Zone de libre-échange des Amériques), sur les plantes transgéniques, sur les valeurs nutritionnelles de nos produits indigènes, etc. Nous avons aussi réalisé des ateliers pratiques de préparation d’aliments et de sélection et conservation des semences.
24Nous avons organisé des événements politiques d’échanges de savoirs et de saveurs, des foires agro-alimentaires, des échanges de semences, tout cela avec la participation des paysannes indigènes d’Inzá et d’autres communes de la région.[…]
En guise de conclusion
25La stratégie de souveraineté alimentaire qui a été développée par les paysannes a constitué la base à partir de laquelle s’est mis en place le processus politique organisationnel de l’association paysanne d’Inzá Tierradento, ACIT.
26Grâce aux multiples activités que nous avons réalisées, nous avons désormais réussi à obtenir des changements au sein des espaces privés. Nous nous sommes positionnées en tant que mères et compañeras, en faisant de notre travail un travail politique, de dialogue et de négociation, de discussion permanente et de reproduction des savoirs. La division du travail s’est améliorée, dans le sens où nos fils et filles, ainsi que nos conjoints, nous aident maintenant dans les tâches domestiques. La conquête de ces espaces au sein de nos foyers fait écho au développement de nos actions communautaires et sociales à divers niveaux. Nous revendiquons le rôle que les femmes jouent dans le monde rural, nous renforçons notre identité et nous créons des liens directs avec notre territoire. Cela nous a aussi permis de construire des propositions politiques de résistance locale, avec une incidence aux niveaux régional et national. Notre résistance s’est centrée sur les thèmes du respect des ressources naturelles, de la sauvegarde des semences et des produits indigènes, et elle a ouvert de vastes espaces de discussion sur ces sujets.
27Par notre capacité à rassembler, nous avons également apporté un autre élément prouvant la capacité de leadership des paysannes. Lorsque nous réalisons des événements au niveau municipal ou régional, la participation des femmes est importante et active, et n’importe quelle femme de base a la capacité de s’exprimer sur les thèmes étudiés.
28Durant ces dix années de travail, le comité de femmes a organisé cinq événements importants, auxquels ont participé, chaque fois, plus de 1 500 femmes. Des campagnes de formation et des expériences communautaires ou régionales traitant des thèmes qui intéressent les femmes ont précédé ces événements. Chacune de ces campagnes s’est conclue par une action ou un événement politique. Ces manifestations ont permis aux participants, paysans et paysannes, de bénéficier d’un réel apprentissage.
29C’est grâce à la formation sur les droits que la stratégie de souveraineté alimentaire nous a permis, à nous les femmes, de nous transformer en sujets politiques ayant une capacité de discernement. Cela qui nous a permis d’analyser les politiques de l’État et les programmes sociaux nationaux mis en œuvre par la commune, qui sont souvent utilisés pour obtenir des voix et maintenir en place un gouvernement populiste qui ne se préoccupe pas de la population rurale du pays. C’est grâce au concept de souveraineté alimentaire que le comité des femmes a réussi à exercer une influence sur les espaces politiques de décision, en intégrant les comités locaux de surveillance3 et de suivi, les comités d’action communale et la coordination des programmes sociaux. Chacun de ces espaces permet d’avoir un impact sur les décisions locales et communautaires ; les femmes interviennent dans ces espaces et y exercent une influence, parce qu’elles connaissent leurs droits et reconnaissent leurs violations. Pour les paysannes, l’objectif n’est pas d’occuper des postes de pouvoir au niveau local. Il s’agit clairement d’un mouvement social de lutte pour la défense de leurs droits, de leur territoire, et de leur droit à y rester (Morales 2009). […]
Lutte contre l’insécurité alimentaire :
les femmes de Ndoff relèvent le défi
Famara Diédhiou, Assane Gueye et Nalla Mbaye
Ndoff est un village situé dans la communauté rurale de Loul Sésséne dans le bassin arachidier du Sénégal, région de Fatick. Dans ce village, comme dans beaucoup d’autres villages de la zone, la riziculture, activité essentiellement féminine et venant en complément de la culture de rente dont elle pallie les fluctuations, avait quasiment disparu du fait de la forte salinisation des terres. En effet, avec la remontée de la langue salée, les terres étaient devenues impropres à la riziculture du fait de l’inadaptation des nouvelles variétés aux sols salés et de la sous-utilisation des variétés traditionnelles de riz. Cette situation avait entraîné une réduction drastique de la production de riz, engendrant une dépendance alimentaire permanente pour les populations dont il est l’aliment de base.
Pour lutter contre le mal, l’Union des groupements de Ndoff (UGN), composée en majorité de femmes, s’est décidée à inverser la tendance.
La mobilisation des femmes
Pour l’UGN, il s’agissait, d’une part, de lutter contre le manque de semences adaptées à la zone et, d’autre part, de combattre la salinisation des terres. Leur stratégie a consisté à mobiliser à la fois les populations et les chercheurs dans un processus de collecte des variétés traditionnelles de riz, d’aménagements et de recherche participative avec l’appui de l’ONG Groupe de recherche et d’études environnementales (GREEN)-Sénégal.
L’UGN s’est chargée, en collaboration avec GREEN, de mobiliser les communautés autour de la reconstitution du capital semencier traditionnel. Elle a procédé à l’identification des groupements de femmes et des groupements de producteurs. Des enquêtes/diagnostics ont été conduits par le Centre national de recherche agricole (CNRA) et GREEN auprès des populations pour identifier les pratiques culturales traditionnelles de la vallée, les périodes et comportements des cultures, les variétés utilisées, la tenure foncière, les causes éventuelles de la dégradation des sols, etc.
L’étude a été faite par le biais d’outils de recherche participatifs (focus groupes et interviews semi-structurées de personnes-ressources, etc.). Elle a confirmé que les femmes étaient les actrices clés de la riziculture dans la zone, et donc, le développement des stratégies de relance a été conduit avec elles. L’UGN, en partenariat avec GREEN et le CNRA, a organisé des ateliers villageois de sensibilisation auprès de ses groupements membres pour expliquer les objectifs du projet, la nécessité de tous les détenteurs-trices de semences locales de se rapprocher du projet et les finalités qui sont de contribuer à la souveraineté alimentaire de la zone.
Diédhiou, F., A. Gueye et N. Mbaye. 2009. Lutte contre l’insécurité alimentaire : les femmes de Ndoff relèvent le défi. AGRIDAPE. Revue sur l’agriculture durable à faibles apports externes. 25(3) : 13.
Source du chapitre : Traduit de l’espagnol. Texte original : Soberanía alimentaria. Experiencia de resistencia de las mujeres campesinas de Inzá, Cauca, Colombia. In Du grain à moudre. Genre, développement rural et alimentation. (Dir.) C. Verschuur. 331-340. Actes des colloques genre et développement. Berne : DDC-Commission nationale suisse pour l’UNESCO ; Genève : IHEID. 2011.
Bibliographie
Comité de Mujeres de la ACIT y Colectivo Feminista Proyecto Pasos. 2008. Juntando Pasos hacia la Dignidad.
FAO. 1996. Informe de la Cumbre mundial sobre la alimentación. WFS 96/REP.
Morales, M. A. 2009. Mujeres campesinas, soberanía alimentaria e incidencia política desde Inzá Tierradentro Colombia : ¿ Un proceso de resistencia alterglobal o una opción de vida ?. Trabajo de investigación. IMAS 2008-2009. Genève : IHEID.
Vía Campesina. http://www.viacampesina.org/sp/
Notes de bas de page
1 Zones de montagne dans les régions tropicales, situées entre 3900 et 4600 m d’altitude (NdT)
2 Dessert à base de lait, de sucre et de cannelle (ressemblant à un flan ou à un pudding), préparé en Colombie lors des fêtes de Noël (NdT)
3 Comités de contrôle ou de surveillance ayant pour objectif de défendre les droits des citoyens. (NdT)
Le texte seul est utilisable sous licence Creative Commons - Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International - CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Genre, changements agraires et alimentation
Ce livre est cité par
- (2021) Quotidien politique. DOI: 10.3917/dec.pruvo.2021.01.0367
Ce chapitre est cité par
- Masson, Dominique. Paulos, Anabel. Beaulieu Bastien, Elsa. (2017) Struggling for food sovereignty in the World March of Women. The Journal of Peasant Studies, 44. DOI: 10.1080/03066150.2016.1187137
Genre, changements agraires et alimentation
Ce livre est diffusé en accès ouvert freemium. L’accès à la lecture en ligne est disponible. L’accès aux versions PDF et ePub est réservé aux bibliothèques l’ayant acquis. Vous pouvez vous connecter à votre bibliothèque à l’adresse suivante : https://0-freemium-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/oebooks
Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire à access[at]openedition.org
Référence numérique du chapitre
Format
Référence numérique du livre
Format
1 / 3