La fracture alimentaire et agricole mondiale
p. 25-32
Note de l’éditeur
Référence : Mazoyer, Marcel, et Laurence Roudart. “La fracture alimentaire et agricole mondiale” in Christine Verschuur, Genre, changements agraires et alimentation, Genève, Cahiers Genre et Développement, n°8, Genève, Paris : EFI/AFED, L'Harmattan, 2012, pp. 25-32, DOI : 10.4000/books.iheid.5238 – Acheter le .pdf chapitre éditeur.
Texte intégral
1Les émeutes de la faim de 2007 et 2008, ainsi que les effets de la crise économique en cours qui ont fait basculer dans la sous-alimentation chronique plus de 200 millions de personnes supplémentaires, ont remis à l’ordre du jour la question de la faim dans le monde. Ces phénomènes ont fait suite à une très forte hausse des prix des denrées vivrières, la deuxième depuis la Seconde guerre mondiale, car une hausse analogue, plus forte encore, avait eu lieu au début des années 1970. Pour autant, ces évènements s’inscrivent dans un contexte de très forte baisse tendancielle, sur le long terme, des prix agricoles réels. Une baisse qui est elle-même à l’origine d’une bonne partie de la sous-alimentation massive, chronique, silencieuse, qui affecte depuis plusieurs décennies de 800 à 900 millions de personnes, parmi lesquelles une majorité d’agriculteurs.
2Or, si les ressources naturelles de la planète sont à l’évidence limitées et déjà largement utilisées, et si certaines techniques doivent être corrigées de leurs excès pour être durables, il reste que ces ressources naturelles et techniques sont suffisantes pour assurer une alimentation correcte de l’humanité, aujourd’hui avec près de 6 milliards de personnes, et aussi à l’horizon 2050 avec 9 milliards. La réalisation d’un tel objectif dépend donc fondamentalement de la capacité politique des humains à s’organiser pour rendre économiquement viable ce qui est écologiquement possible et techniquement réalisable.
3Dans cet article, nous ferons le point sur la fracture alimentaire et agricole mondiale, analyserons les causes de la pauvreté paysanne de masse, envisagerons des perspectives agricoles et alimentaires à l’horizon 2050, et présenterons des propositions d’action en vue de la réalisation du droit à l’alimentation.
La fracture alimentaire et agricole mondiale : état des lieux
Déséquilibres alimentaires
4Sur les près de 6,9 milliards d’humains qui peuplent la planète, moins de 2 milliards (la quasi totalité des habitants des pays développés et une minorité de ceux des pays en développement) disposent d’un revenu assez élevé pour ne pas se priver de nourriture. Au point que plusieurs centaines de millions d’entre eux sont en surpoids, voire souffrent d’obésité ou d’autres maladies dues à des excès alimentaires. Près de 2 milliards (dans les pays en développement principalement) disposent d’un revenu suffisant pour se nourrir convenablement sans plus. Mais environ 3 milliards, dans les pays en développement surtout, se privent plus ou moins de nourriture, faute d’un revenu suffisant.
5Parmi ces 3 milliards de personnes, environ 2 milliards souffrent de malnutrition, du fait de carences en minéraux ou en vitamines, qui provoquent des maladies très invalidantes, comme l’anémie par carence en fer, comme le goitre thyroïdien ou l’arriération mentale par carence en iode, comme la baisse des défenses immunitaires et les troubles de la vue pouvant aller jusqu’à la cécité par carence en vitamine A… Ajoutons que plus de 100 millions d’habitants des pays en développement sont obèses, principalement des citadins qui consomment trop d’aliments sucrés, gras, et manquent d’activité physique. Et, d’après les estimations publiées par la FAO, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde, autrement dit ayant faim presque tous les jours, qui était d’environ 900 millions en 1970, qui avait lentement baissé à 830 millions en 1996, et qui était remonté à 870 millions en 2006, est brusquement monté à plus de 1 milliard en 2008, du fait de l’explosion des prix alimentaires et de la crise. Il a de nouveau baissé à environ 925 millions en 2010, dont 578 millions en Asie, en Inde et en Chine principalement, 239 millions en Afrique subsaharienne, 53 millions en Amérique latine et Caraïbes, 37 millions Afrique du Nord et Proche-Orient, et 19 millions dans les pays développés. […]
6À quoi il faut ajouter que 9 millions de personnes meurent effectivement de faim chaque année. Notons aussi qu’une partie de la malnutrition dans les pays en développement provient non pas de rations alimentaires inadéquates, mais de mauvaises conditions de santé ou d’hygiène, elles-mêmes liées à la pauvreté (parasitoses intestinales, non accès à l’eau potable, absence d’installations sanitaires…).
7Et soulignons que, d’après le groupe de travail sur la faim du Projet du millénaire des Nations unies, 20 % des sous-alimentés vivent en milieu urbain, et 80 % en milieu rural. Parmi ceux-ci, 50 % appartiennent à des foyers de petits agriculteurs, 10 % à des familles d’éleveurs nomades, de pêcheurs ou d’exploitants de ressources forestières, et 20 % à des ménages d’ouvriers agricoles ou autres ruraux sans terre. Quelque 70 % des gens qui ont faim dans le monde appartiennent donc à des familles paysannes. Cette situation est paradoxale en apparence seulement.
Inégalités agricoles
8Malgré un exode rural massif à l’échelle du monde, les ruraux et les agriculteurs sont encore très nombreux : la population rurale s’élève à 3,4 milliards de personnes, soit un peu plus de 50 % de la population mondiale ; la population agricole totale (active et non active) se monte à 2,8 milliards de personnes, soit un peu plus de 40 % de cette même population mondiale ; quant à la population agricole active, elle compte 1,38 milliard de personnes, soit 42 % de la population active du monde (FAOSTAT).
9Or, pour ces 1,38 milliard de personnes, travaillant à plein-temps ou à temps partiel dans l’agriculture (soit l’équivalent d’environ 750 millions d’unités de travail agricole à plein-temps), on ne compte dans le monde que 28 millions de tracteurs, soit 2 % du nombre des actifs agricoles, et 250 millions d’animaux de travail, soit 18 % du nombre des actifs agricoles. Cela signifie qu’environ un milliard de paysans travaillent quasi exclusivement avec des outils manuels (bêche, houe, machette, faucille…) et ne peuvent guère cultiver plus de 1 hectare par travailleur. Parmi eux, la moitié à peu près utilise couramment des intrants efficaces (semences sélectionnées, engrais minéraux, pesticides), tandis que l’autre moitié, soit environ 500 millions de personnes, n’en utilisent pratiquement pas et ne peuvent donc guère produire plus de 1 tonne d’équivalent-céréales1 par hectare.
10Encore faut-il ajouter que dans de nombreux pays d’Amérique latine, du Sud de l’Afrique ou d’Europe de l’Est, beaucoup de paysans sont toujours privés de terre par de grands domaines de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’hectares. Disposant d’une superficie trop faible pour couvrir les besoins alimentaires de leurs familles, ils sont obligés d’aller chercher du travail au jour le jour dans les grands domaines, contre des salaires allant de 1 à 5 dollars la journée selon les pays, les saisons et les régions.
11Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que la pauvreté paysanne soit massive.
Les causes de la pauvreté paysanne de masse
12Au début du XXe siècle, l’écart de productivité du travail entre les agricultures les moins performantes du monde et les agricultures les plus performantes était relativement faible : il allait de 1 tonne d’équivalent-céréales par travailleur et par an en culture manuelle (1 hectare/travailleur x 1 tonne/hectare) à 10 tonnes en culture à traction animale mécanisée (10 hectares/travailleur x 1 tonne/hectare).
Révolutions agricoles
13Depuis lors, au cours de la seconde moitié du XXe siècle et dans les pays développés principalement, un nombre toujours plus réduit d’exploitations familiales a réussi, avec l’appui de politiques publiques favorables, à franchir toutes les étapes de la révolution agricole contemporaine : tous les dix ans, la puissance des tracteurs et la superficie maximale cultivable par un travailleur ont presque doublé, pour dépasser aujourd’hui 200 hectares par travailleur en culture céréalière ; tous les dix ans, grâce aux semences sélectionnées, aux engrais minéraux et aux pesticides, le rendement maximum a augmenté de plus de 1 tonne par hectare, pour dépasser actuellement 10 tonnes par hectare dans certaines régions. C’est ainsi que les agriculteurs les mieux équipés et les plus productifs du monde peuvent aujourd’hui produire de l’ordre de 2000 tonnes d’équivalent-céréales par travailleur et par an : plus de 200 hectares/travailleur x plus de 10 tonnes/hectare (Mazoyer et Roudart 2002 ; 2008).
14À partir des années 1960, dans des pays en développement d’Asie principalement (Inde, Indonésie, Corée, Taïwan…), les agriculteurs qui en avaient les moyens, et qui furent là aussi soutenus par des politiques publiques, se sont lancés dans la révolution verte, une variante de la révolution agricole contemporaine généralement dépourvue de grande motorisation-mécanisation. Grâce aux semences sélectionnées à haut rendement potentiel, aux engrais minéraux et aux pesticides, le rendement du riz, qui dépassait rarement 2 tonnes à l’hectare il y a cinquante ans, peut avoisiner aujourd’hui 10 tonnes en une seule récolte. Et la production par hectare et par an peut même approcher les 20 ou 30 tonnes quand les aménagements hydrauliques permettent de faire 2 ou 3 récoltes dans l’année.
15De plus, à partir du milieu des années 1970, des investisseurs de toutes sortes (entrepreneurs, grands propriétaires, firmes agro-alimentaires, fonds d’investissement…) ont tiré parti de l’expérience acquise en matière de révolution agricole contemporaine et de révolution verte par les agriculteurs familiaux du Nord et du Sud, et des hauts prix agricoles du moment, pour délocaliser la révolution agricole contemporaine dans de grands domaines agricoles, de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’hectares, en Amérique latine (Argentine, Brésil…), en Afrique (Afrique du Sud, Zimbabwe…) et en Asie (Philippines, Indonésie…). Enfin, depuis les années 1990, de tels investisseurs s’engagent aussi dans la modernisation rapide d’anciens grands domaines d’État ou collectifs en Europe centrale et orientale (Ukraine, Russie…).
16Ces développements successifs sont très impressionnants, mais ils n’ont pas concerné de vastes régions enclavées ou accidentées d’Afrique subsaharienne, d’Asie centrale et d’Amérique latine, non plus que, dans les régions concernées, de nombreux agriculteurs trop pauvres pour accéder aux moyens de production correspondants. En définitive, des centaines de millions de paysans sont restés à l’écart de ces développements, et l’écart de productivité brute du travail entre les agricultures du monde a été multiplié par 200 : il va aujourd’hui de 1 tonne d’équivalent-céréales par travailleur et par an (pour plusieurs centaines de millions d’agriculteurs travaillant toujours en culture manuelle sans intrant efficace), à 2000 tonnes (pour moins d’un million d’agriculteurs utilisant les machines les plus puissantes et les intrants les plus efficaces).
La forte baisse tendancielle des prix agricoles réels
17Dans les pays où ces révolutions ont le plus progressé, les gains de productivité agricole ont largement dépassé ceux des autres secteurs économiques, de sorte que les coûts de production et les prix réels des denrées agricoles ont très fortement baissé. Ainsi, dans les pays développés, les prix réels des produits de base (céréales, oléoprotéagineux, viandes, lait…) ont été divisés par trois à quatre au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Et aujourd’hui, les coûts de production du blé par exemple sont de l’ordre de 100 à 150 dollars la tonne en Australie, au Canada, aux États-Unis, et de 150 à 250 dollars la tonne en Europe de l’Ouest.
18Mais les coûts de production sont bien plus faibles encore dans les grands domaines modernisés de certains pays en développement ou en transition. Là en effet, les niveaux de productivité sont aussi élevés que dans les exploitations familiales les mieux situées et les plus équipées d’Amérique du Nord et d’Europe, tandis que les salaires ne dépassent pas quelques dizaines de dollars par mois, les prix des machines et des intrants fabriqués sur place sont relativement bas, les charges fiscales et foncières sont souvent très faibles et les monnaies locales éventuellement sous-évaluées. Ainsi, dans ce genre d’entreprises agricoles en Argentine ou en Ukraine par exemple, les coûts de production du blé s’établissent entre 50 et 100 dollars la tonne : les coûts les plus bas du monde, qui défient toute concurrence.
19Au fil de ces grandes transformations agricoles, les pays développés ont dégagé des excédents exportables en quantités croissantes, à des prix décroissants. Certains pays de révolution verte (Thaïlande, Vietnam…) et ceux comportant des grands domaines modernisés sont aussi devenus exportateurs, mais dans des conditions bien différentes : la pauvreté limitant les débouchés intérieurs, la sous-alimentation y est toujours très répandue.
Des prix internationaux inférieurs aux coûts de production de la majorité des agriculteurs
20Pour autant, les marchés internationaux de denrées vivrières de base ne concernent qu’une petite partie de la production mondiale : environ 10 % en volume tous produits confondus, 15 % pour les céréales, 27 % pour le sucre, 5 % pour les légumes… Or, sur ces marchés, approvisionnés par moins de 15 %, 27 % ou 5 % des producteurs les plus compétitifs, les prix internationaux s’établissent au cours des longues périodes d’excédents croissants à prix décroissants à des niveaux très inférieurs aux prix de revient de la très grande majorité des agriculteurs du monde (plus de 85 %, 73 % ou 95 % selon le cas). Pour les céréales par exemple, dont le volume d’échange international est d’environ 15 % de la production mondiale, le prix international tendanciel s’établit actuellement autour de 100 dollars la tonne, soit de quoi couvrir les coûts de production d’environ 15 % seulement des céréales récoltées dans le monde. Ce prix est même inférieur aux coûts de production de la plupart des agriculteurs américains et européens, qui ne pourraient pas continuer à exporter et approvisionner leurs marchés intérieurs s’ils ne recevaient pas les uns et les autres des aides publiques très importantes leur permettant de compenser la différence entre leurs coûts de production et le prix international, ce qui contribue d’ailleurs aussi à maintenir ce prix à bas niveau. A fortiori, ce prix est très inférieur aux coûts de production des centaines de millions de paysans produisant autour d’une tonne de céréales par an, coûts que l’on peut estimer à 365 dollars la tonne si l’on admet l’idée que leur revenu doit être d’au moins 1 dollar par jour.
Longues périodes de baisse, et courtes périodes d’explosion, des prix internationaux
21De plus, les prix sur les marchés internationaux de denrées vivrières de base sont très fluctuants, à court et à long terme. Les longues périodes de baisse des prix poussent à la cessation d’activité des dizaines de millions de paysans pauvres et découragent la production de ceux qui restent ; la production ne suit plus la consommation qui continue d’augmenter régulièrement. En 1971 et en 2006, par exemple, les stocks de céréales étaient tombés, avant la nouvelle récolte, à moins de 60 jours de consommation. Craignant la rupture des stocks, les grandes firmes de commerce des grains précipitèrent leurs achats et il s’ensuivit une très forte hausse des prix internationaux, qui fut encore amplifiée par l’afflux de capitaux spéculatifs jouant la hausse des cours, qui ont triplé en quelques semaines. Mais, dès que des spéculateurs voulant réaliser leurs gains ne peuvent revendre plus cher qu’il n’ont payé, les revendeurs se précipitent et les cours s’effondrent plus vite encore qu’ils n’étaient montés.
22Dans ces courtes périodes de très hauts prix, l’aide alimentaire se fait rare, les pays pauvres ont du mal à s’approvisionner, les sous-alimentés s’y font plus nombreux. D’un autre côté, les investisseurs et les producteurs compétitifs investissent massivement en terre et en matériel, et conquièrent les parts de marchés précédemment perdues par les paysans ruinés. Partant, en quelques années, les prix retombent à leur niveau antérieur, puis repartent à la baisse au rythme des investissements et des réductions de coûts des plus compétitifs.
23La courbe du prix réel du blé sur le marché de Chicago, qui sert de référence sur les marchés internationaux, illustre bien ce mode de fonctionnement : les longues périodes de baisse des prix (1949-1971, 1975-2006) alternent avec de courtes périodes de hauts prix (1972-1974, 2007-2008). Ajoutons que, au-delà de ces grandes fluctuations, les prix agricoles sont encore animés de fortes variations interannuelles ou saisonnières dues au fait que l’offre de produits agricoles est instable, parce que la réponse de la demande à une variation annuelle de prix est faible ou nulle, tandis que la réponse de l’offre est toujours excessive et en retard d’une saison ; sans compter les effets amplificateurs ou perturbateurs des variations de l’offre dues aux facteurs exogènes (accidents climatiques, biologiques, politiques…).
Blocage du développement et appauvrissement pour la majorité des agriculteurs
24Dans les pays de révolution agricole contemporaine et de révolution verte, la baisse des prix agricoles réels a entraîné une diminution importante du revenu des petites et moyennes exploitations qui n’avaient pas investi et progressé suffisamment en productivité pour en compenser les effets. Ainsi, dans les pays développés, plus des trois quarts des exploitations existant au début du XXe siècle ont disparu.
25De plus, dans les pays en développement, au fur et à mesure de la facilitation et de la baisse des coûts des transports, au fur et à mesure aussi de la libéralisation du commerce extérieur et des politiques agricoles, des couches toujours renouvelées de paysans travaillant en culture manuelle ont subi la concurrence de produits provenant d’autres pays. C’est ainsi que la baisse des prix n’a pas concerné seulement les denrées vivrières de base ; elle a aussi touché les cultures destinées à rapporter un revenu monétaire, qui ont été concurrencées soit par des cultures à bas coûts de production (coton par exemple), soit par des produits industriels de remplacement (caoutchouc synthétique contre hévéaculture, textiles synthétiques contre coton…).
26Confrontés à la baisse des prix de leurs produits, les paysans les moins productifs se sont retrouvés dans l’incapacité d’acheter des outils plus performants, et même des intrants efficaces : leur développement a donc été bloqué. La baisse des prix se poursuivant, leur revenu monétaire est devenu insuffisant pour, tout à la fois, renouveler leur outillage et acheter les quelques biens de consommation indispensables. Ils ont alors basculé dans la décapitalisation, la sous-consommation, y compris alimentaire, et l’endettement, puis dans l’exode vers les bidonvilles. À moins de se livrer à des cultures illégales (coca, pavot, chanvre…). […]
Source du chapitre : Du grain à moudre. Genre, développement rural et alimentation. (Dir.) C. Verschuur. 29-46. Collection Yvonne Preiswerk. Actes des colloques genre et développement. Berne : DDC-Commission nationale suisse pour l’UNESCO ; Genève : IHEID. 2011. Reproduit avec l’aimable autorisation de Encyclopædia Universalis.
Bibliographie
Mazoyer, M. et L. Roudart. 2002. Histoire des agricultures du monde. Paris : Éditions du Seuil.
Mazoyer, M. et L. Roudart. 2008. Histoire des agricultures. In Encyclopaedia universalis. Paris : Encyclopedia Universalis.
Notes de bas de page
1 L’équivalent-céréale est la quantité de denrée agricole considérée ayant la même valeur qu’une tonne de céréales.
Auteurs
Agronome, AgroParisTech et Université Paris XI, IEDES.
Agronome, Université libre de Bruxelles.
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