Le corps et la raison ou la pensée a-t-elle un sexe ?
p. 231-239
Texte intégral
1La pensée a-t-elle un sexe ? Après un siècle de combat égalitariste, la question revient en force parmi celles-là mêmes qui l’avaient évacuée, non sans peine, quelques décennies plus tôt : les féministes, davantage mobilisées aujourd’hui par le thème de la différence que par celui de l’égalité.
2Après avoir été identifiée, malgré elle, aux recherches sur les femmes, la recherche féministe revendique clairement depuis quelques années une approche épistémologique distincte, qui implique un soupçon préalable sur le savoir et la pensée valorisés par notre culture : celui de leur « neutralité » en termes de sexes. Cette première question en implique deux autres qui, bien que de manière souvent implicite, traversent la réflexion féministe récente : y a-t-il un mode de pensée féminin ? L’ordre des questions n’est pas fortuit : à la première, il semble se dégager une réponse plus unanime qu’à la seconde. Un grand nombre de chercheuses de disciplines diverses, - histoire, sociologie, philosophie, psychanalyse notamment - s’accordent en effet à reconnaître une forte sexuation de nos modes de pensée, en particulier dans les impératifs d’objectivité et de rationalité, volontiers qualifiés aujourd’hui de critères épistémologiques « mâles ». L’affirmation - consécutive à la première - d’un mode de connaissance féminin suscite en revanche plus de divergences quant à sa définition. L’invisibilité des femmes dans l’Histoire et la Science rend problématique, il est vrai, l’assurance d’une spécificité féminine de la pensée, dont les traces historiques et documentaires sont si rares. Ainsi est-ce plutôt la masculinité de la pensée occidentale qui suscite l’intérêt des chercheuses, masculinité particulièrement affirmée, selon elles, dans la pensée des Lumières, dont les règles épistémologiques ont encore cours aujourd’hui. Et de toutes les preuves à l’appui, l’impératif de rationalité est reconnu quasi-unanimement par la critique féministe comme la marque distinctive de l’androcentrisme de nos modes de pensée... réputés « neutres ».
Le sexe de la Raison
3Sans doute est-ce là le dernier avatar de la pensée des Lumières, qui s’est elle-même efforcée sans relâche de sexuer, au profit des hommes, la rationalité - mieux : la Raison. Pour éclairer le débat actuel sur les modes de pensée masculin et féminin, il n’est pas inutile peut-être de rappeler comment les philosophes des xviie et xviiie siècles ont eux-mêmes accompli cette sexuation. Les deux dichotomies sur lesquelles ils se sont fondés n’ont en effet nullement perdu de leur actualité, puisqu’il s’agit d’une part de la dualité entre le corps et l’esprit, d’autre part du rapport entre l’homme et la nature.
4Dès le xviie siècle, nombreuses sont les théories philosophiques et scientifiques qui, s’interrogeant sur les rapports du corps et de l’esprit, ont questionné simultanément les différences entre les sexes. Mais il semble régner dans cette difficile question la même loi que dans le phénomène de la génération, à savoir que les certitudes - les « preuves » - ne sont jamais que du côté des femmes. Des arguments les plus simplistes (« comme le corps de la femme est faible, l’esprit est faible aussi ») aux théories les plus sophistiquées (sur la qualité des « fibres » cérébrales, la quantité de certains « fluides » ou la solidité de certains « canaux »), la plupart des théories de l’époque trouvent en effet chez la femme, et non chez l’homme, les causes de la supériorité mentale de ce dernier. Si rien ne semble pouvoir prouver chez lui l’indépendance de l’esprit par rapport au corps, et de la raison par rapport aux sens, tout semble motiver en revanche l’affirmation chez la femme d’une soumission particulière de son esprit à sa corporéité, soumission qui équivaut sans ambiguïté à un handicap dans l’exercice plein et entier des facultés intellectuelles.
5Ainsi, pour justifier la capacité de l’homme à « pénétrer les vérités un peu difficiles à découvrir » c’est la délicatesse des fibres du cerveau féminin qui fournira l’essentiel de l’argumentation (Malebranche). Ou pour confirmer l’esprit masculin dans sa rigueur et son objectivité, c’est au « beau sexe » que revient l’honneur de l’explication, par son âme « qui suit la délicatesse du tempérament : de là ces sentiments vifs, plutôt fondés sur la passion que sur la raison ». (La Mettrie).
L’intelligence du corps
6L’esprit féminin n’est pas explicitement nié ; c’est son indépendance du corps qui est contestée, indépendance qui constitue précisément la condition de la raison en tant que faculté d’abstraction, de généralité, d’objectivité. « Tempérament », imagination, sensibilité, sentimentalisme : autant « d’idées confuses » selon Malebranche, que « celles venues de nos sens et de l’imagination (...) que nous avons par la dépendance où nous sommes de notre corps » et qui empêchent « la véritable intelligence des choses qui dépendent de la raison ». Contemporain de La recherche de la vérité, le Traité de la jalousie d’Antoine Courtin révèle le fin mot de toutes ces théories : la femme « doit être comme immobile d’elle-même ; elle ne doit se mouvoir que par l’esprit de son mari (...) ; et que le mari ne méprise point la femme, parce qu’elle lui est sujette, puisqu’elle est son corps ». (Je souligne)
7La dualité humaine du corps et de l’esprit finit par se partager entre l’homme et la femme. Au siècle suivant, dans le sillage de Rousseau, ce sera un lieu commun parmi les médecins et les moralistes d’affirmer la nécessité pour les femmes d’abandonner aux hommes les efforts de l’esprit. « La nature a assez fait pour elles ; ce serait un attentat contre elle, de flétrir les dons précieux qu’elles lui doivent », assure le médecin Pierre Roussel, « par les travaux dangereux d’une étude suivie ». La division de l’esprit et du corps n’est plus seulement décrite, mais prescrite : le premier revient à l’homme, en nature et en droit.
8Seule inconséquence de cette partition : titulaires de l’esprit, les hommes ne conservent pas moins, simultanément, la suprématie physique. Car le partage entre les sexes du corps et de l’esprit se double d’un antagonisme passif/actif fortement tributaire, une fois de plus, du modèle de la génération. Du corps, l’homme conserve en effet sa potentialité active, tandis que l’on concède à l’esprit de la femme des qualités passives, ainsi qu’en témoignent toutes les descriptions de son mode de pensée propre. La femme est « plus susceptible d’ébranlements, de tentations fines » (Le Cat) ; au contraire de l’homme dont le cerveau « participe de la fermeté de tous les solides », elle est sujette à « des préjugés, des superstitions dont la forte empreinte peut à peine s’effacer » (La Mettrie). La femme enfin « reçoit plutôt des impressions qu’elle ne crée des pensées ; elle a plutôt une finesse de tact, une pénétration rapide des convenances qu’une suite d’idées enchaînées, qu’un tissu serré de raison » (Virey). Et « la raison étant éloignée de tous ces modes affectifs, et de la facilité avec laquelle son sexe délicat en subit l’influence », conclut le vénérable médecin du roi de Prusse, Gcorges-Ernst Stahl, « on ne saurait chercher cette raison ailleurs que dans le but final du sexe féminin - en un mot dans la génération ». (Je souligne)
9« Ebranlements », « impressions », « empreinte », « pénétration », « influence subie » : l’esprit féminin, s’il subsiste, « reçoit plutôt qu’il ne crée ». Cet a priori de la passivité féminine, en claire analogie avec le rôle qui leur est imparti dans l’acte sexuel, limite les facultés mentales des femmes aux réactions passives du corps et limite ce corps à une obéissance passive aux lois naturelles. L’esprit féminin se contente en effet de suivre les injonctions - sensations, « impressions » - du corps, et le corps les injonctions - destination, « but final » - prescrites par la nature. Et de cette nature, l’homme du xviiie siècle se sent également le maître incontesté : deuxième étape du processus de masculinisation de la Raison.
De l’Autre à l’Objet
10Si dans la tradition des Lumières, la femme est identifiée à son corps, une tradition beaucoup plus ancienne encore identifie la nature à la femme. Dans leur rapport à l’homme, l’une et l’autre ont suscité depuis l’Antiquité les mêmes attentes, les mêmes désirs, les mêmes soupçons, les mêmes craintes face à leur commun mystère, leurs communes exubérance, insatiabilité, indomptabilité - et fécondité bien sûr. On sait toutefois combien le rapport de l’homme à la nature s’est modifié dès la Renaissance pour rendre l’homme de plus en plus confiant à son égard, jusqu’à le convaincre d’une possible domination. Force est de constater que dans cette évolution, l’analogie se poursuit entre la nature et la femme.
11Dans son rapport à l’homme, la femme va occuper en effet la même position que la nature : non plus celle de l’Autre, mais celle d’objet. Objet d’étude, d’analyse, de domination : elle retrouve la place que lui avait donnée Aristote dans le fameux couple de la forme et de la matière, par son inertie même, par celte passivité qu’on lui prête doublement, elle a son corps d’une part, son corps à la nature d’autre part. Et c’est ainsi que l’homme se trouve investi, à l’inverse, du rôle de sujet, détenteur, et agent de la culture : soit celui qui maîtrise, ordonne, informe enfin l’objet-matière que sont devenues la femme et la nature.
12Le retour aux textes des xviie et xviiie siècles met en évidence un processus important de la masculinisation de la Raison. La sexuation des rapports entre corps et esprit d’une part, entre l’homme et la nature d’autre part, s’opère par une définition préalable de la femme comme corps et comme nature, davantage que par une attribution à l’homme de l’esprit et de la culture. Certes, le résultat est le même. Mais s’il me paraît important de le souligner, c’est parce qu’on retrouve les mêmes associations, dramatiquement innocentées, dans certaines perspectives actuelles d’épistémologie féministe. Celles-ci seraient-elles acquises à la partition affirmée par les philosophes quelques siècles plus tôt ? Le fait est que la rationalité est à nouveau déclarée masculine... pour des raisons assez proches de celles pour lesquelles les « Lumières » avaient privé les femmes de raison.
Le procès du mâle
13L’épithète de « mâle », qui dans la littérature féministe anglo-saxonne désigne fréquemment la pensée héritée des Lumières, recouvre en fait plusieurs critiques distinctes : celle non seulement d’une pensée mâle mais masculine, androcentriste, sexiste et virile. Le problème surgit de la confusion de ces différents « biais » dans le seul vocable de « mâle », qui renvoie quant à lui à une détermination de sexe (biologique) et non de genre (social). Sont ainsi considérés comme mâles non seulement les modes de pensée qui relèveraient d’une nature de l’homme, mais également les modes de pensée reflétant l’expérience sociale des hommes (pensée non plus mâle, mais masculine), les modes de pensée déterminés par la position de l’homme comme sujet principal, voire unique du discours (pensée androcentriste), les modes de pensée discriminant les femmes (pensée sexiste), les modes de pensée, enfin, qui trahissent, renforcent ou perpétuent des valeurs propres aux hommes (pensée que j’appellerai « virile »). Ainsi y a-t-il lieu de relativiser d’ores et déjà l’affirmation d’un mode de pensée mâle dans la mesure où cette dénomination inclut des critères sociaux, épistémologiques, idéologiques, voire politiques.
14Bien souvent, cependant, ces distinctions importent guère, le but des théoriciennes étant moins de prouver l’essence mâle de certains modes de pensée que leur connivence, dans leurs effets comme dans leurs causes, avec le genre masculin. De plus, cet usage du terme mâle s’admet d’autant mieux dans la littérature anglo-saxonne, qui donne à ce mot un sens moins restrictif qu’une simple appartenance biologique. Plus problématique en revanche s’avère la confusion dans les critiques (fort développées aujourd’hui, et pas seulement par les féministes) de la rationalité. Reprenant à leur compte bon nombre d’arguments de la philosophie post-moderne, des chercheuses féministes mettent en effet en cause le mode de pensée masculin à la fois sur ses a priori, son opérationnalité, et ses résultats, pour lui opposer quelques perspectives « féminines » qui ne manquent pas de nous rappeler quelque chose.
Le retour à la nature
15Linéaire, monolithique, valorisant l’observation et le (dé)montrable, la rationalité aurait été inventée en « analogie » avec l’anatomie masculine : organe sexuel visible, et unique, par opposition à une sexualité féminine invisible et multi-centrée, impliquant, par analogie également, un mode de pensée acceptant la diversité et la contradiction (Irigaray). Dans le même registre, de par leurs rythmes biologiques (cycliques) ou leurs activités propres (rouet), les femmes fonctionneraient, à l’inverse de la logique linéaire et rationnelle, en « spirale », sur un mode circulaire, réflectif et associatif (Daly, French). Plus radicalement encore, la rationalité répondrait à une impulsion masculine de séparer, de diviser, de discriminer et, en dernier ressort, de dominer (Leland), impulsion vérifiable dans les nombreuses dichotomies dont la pensée masculine est encombrée. De conserve avec les post-modernes, les féministes reprochent en effet à la pensée héritée des Lumières de distinguer comme des absolus les notions de sujet et d’objet, d’Un et d’Autre, de corps et d’esprit, de raison et d’intuition (ou raison et émotion, ou encore raison et désir). Critique épistémologique d’abord : ces dualismes sont faux et inopérants, leurs termes n’étant pas des absolus de la réalité, mais de pures constructions abstraites. Critique féministe ensuite : dans ces dualismes, les femmes sont toujours du côté disqualifié par la rationalité (reproche de sexisme) ou toujours du côté de l’objet (reproche d’androcentrisme). Argument qui n’exclut pas de revenir parfois à ces dichotomies pour affirmer que la rationalité est contraire au mode de pensée féminin, basé quant à lui sur l’émotion, le sentiment, l’intuition, la subjectivité (Echols, Gilligan).
16Fréquemment invoqués, le rôle maternel des femmes ou sa seule potentialité permettent à vrai dire d’opposer à l’hégémonie de la Raison les arguments les plus divers. Par la responsabilité des enfants, les femmes seraient quotidiennement confrontées au non rationnel, à l’imprévisible, à l’irrégulier (Ruddick) ; leur mode de pensée inclurait, au contraire de la raison qui l’exclut, une forte conscience du corps et de la nature (Griffin). L’expérience biologique, enfin, distancie à double titre le mode de pensée féminin de la rationalité. D’une part en tant qu’expérience féminine, elle est forcément exclue des modes de pensée dominants, ceux-ci étant basés sur une expérience cognitive masculine (Harding et Hintikka). D’autre part - non sans contradiction avec l’argument précédent - la rationalité présenterait le défaut épistémologique majeur de nier l’expérience biologique en tant que telle (masculine ou féminine) comme l’un des déterminants essentiels de la pensée. D’où une série de calamités frappant notre monde, toutes imputables à cette ignorance du biologique par le mode de pensée rationnel : l’égoïsme, la compétitivité, l’agressivité, au lieu de l’esprit de communauté et de coopération (Jaggar).
17Que ressort-il de ce procès ? Une partition bien connue. La rationalité est mâle, parce que les femmes sont irrationnelles. Masculine, parce que l’expérience des femmes la contredit quotidiennement. Androcentriste, parce qu’elle exclut les modes de pensée féminins, enracinés quant à eux dans une expérience biologique. Virile, parce qu’elle bafoue des valeurs féminines telles que le respect et la proximité de la nature. Sexiste enfin, parce qu’elle opère des dualités qui disqualifient la pensée féminine fondée sur l’intuition, le sentiment, la subjectivité.
18Autant de critiques qui omettent de prendre en compte la part considérable de rationalité qu’exigent - et que présentent effectivement - les tâches traditionnellement « féminines », de même que le souci de la nature - également « féminin » nous dit-on - en tant que rationalisation par excellence des comportements et des ressources. Autant de critiques qui font mine d’oublier, à l’inverse, l’irrationnel à l’œuvre dans la science réputée « mâle », et plus encore dans les arts, domaine où les hommes ne se sont pourtant jamais sentis, sauf erreur, particulièrement déplacés. Autant de critiques qui prêtent à la rationalité même ce qui relève de sa monopolisation par les hommes. Autant de critiques qui imputent le sexisme des dualismes aux dualismes eux-mêmes, et non à leur sexuation. Autant de critiques enfin qui opposent à une annexion, sociale et culturelle, de l’esprit par les hommes, une « réalité féminine » liée une fois de plus au corps, et tributaire de la nature.
Pour le dualisme
19Dans cet incroyable retour aux déterminations imposées par les Lumières à la féminité, le plus gênant n’est pas l’évidence d’un recul historique. La re-masculinisation de la rationalité par l’épistémologie féministe présente deux inconvénients distincts selon les théories. Les premières, qu’il faut bien qualifier d’essentialistes, redistribuent ni plus ni moins les vieilles dualités en termes de sexes. Les deuxièmes, proches de la pensée post-moderne, remettent en cause les dualités mêmes pour affirmer l’arbitraire - et potentiellement le sexisme - de leurs distinctions. L’utilité épistémologique des dualités entre corps et esprit, culture et nature, raison et émotion ne me paraît pourtant pas anéantie par leur usage abusif dans la différenciation des sexes. Deux conditions sont certes préalables à leur maintien, pour ne pas retomber dans les mêmes travers. Admettre premièrement ces distinctions comme des polarités virtuelles, l’abstraction même dont on les accuse étant leur utilité principale, et non leur défaut ; récuser ensuite et la sexuation et la hiérarchie des termes de ces dualités, pour les identifier comme des antagonismes propres à l’individu humain. Loin de fixer hommes et femmes dans des catégories étanches et immuables, la force de dualités virtuelles, non sexuées, et non hiérarchisées, est précisément de rendre compte de l’humain comme un champ de tensions, d’adaptations et de réajustements permanents. Tensions qui n’invalident nullement, en tant qu’outils de pensée, les polarités entre corps et esprit, raison et affect, subjectivité et objectivité, nature et culture, mais qui invalident en revanche, par
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Auteur
Journaliste, docteur ès lettres, lic. ès sciences politiques de l’Université de Genève.
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