Ingérence économique : quelques repères bibliographique
p. 143-151
Texte intégral
1La mondialisation de l’économie est une tendance inéluctable dont les forces agissent aussi bien sur les économies nationales que sur notre vie quotidienne. R. Reich, secrétaire au Travail du gouvernement de Bill Clinton, analyse les composantes de cette évolution et les transformations sociales qui en résultent. Il conclut sur la nécessité pour les nations de changer leur rôle économique. Ces dernières, si elles veulent continuer de procurer un niveau de vie élevé à tous leurs citoyens, doivent modifier leur stratégie économique ; “le rôle économique d’une nation n’est pas d’accroître la capacité à faire des profits des firmes arborant son drapeau, ou d’augmenter les avoirs de ses citoyens à l’étranger ; il est d’améliorer le niveau de vie de ses membres en augmentant la valeur de leur contribution à l’économie mondiale”.1
2Dans ce nouvel environnement qu’est “l’économie mondialisée”, la tendance la plus significative est que les “firmes traditionnelles” sont peu à peu remplacées par des “réseaux mondiaux d’entreprises” qui ne participent qu’indirectement à la richesse d’une nation. La prospérité économique future dépendra de la capacité de chaque nation à donner à ses membres les moyens intellectuels d’innover et les infrastructures permettant de relier les cerveaux entre eux et avec le reste de la planète.
3Toutefois, les considérations de R. Reich concernent une minorité de nations ; celles qui ont les moyens humains, techniques et financiers de prendre les mesures appropriées pour s’adapter aux contraintes de “l’économie mondialisée”. Cette marge d’action est en effet réservée aux pays développés car les conditions nécessaires pour développer une production à haute valeur ajoutée exigent de lourds investissements ; mais qu’en est-il des pays en développement qui eux sont soumis à un modèle de développement mal adapté à leurs besoins, à des contraintes budgétaires et structurelles telles qu’elles leur laissent de moins en moins la possibilité d’agir de façon autonome et d’appréhender sur des bases saines les défis de l’économie mondiale esquissés par R. Reich ?
4Comme nous l’avons vu, la conséquence principale de cette mondialisation est que les décisions relatives au développement économique sont de plus en plus subordonnées aux exigences des “réseaux mondiaux d’entreprises”. Les acteurs qui ont le pouvoir de s’exprimer et de décider au niveau international supplantent en principe les acteurs nationaux. Les institutions financières internationales nées des accords de Bretton-Woods, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale participent donc à la même logique que ces “réseaux mondiaux d’entreprises”. En effet, l’objectif central de toutes les actions du FMI et de la Banque mondiale est, sous le couvert du rétablissement de la balance des paiements pour l’un et du développement économique pour l’autre, l’expansion du commerce international. Comme le souligne l’Hériteau, cette expansion “s’inscrit dans une philosophie économique selon laquelle les échanges commerciaux, loin d’être à l’origine des problèmes économiques, en sont au contraire la situation sine qua non, le seul moyen d’arriver à un bien-être généralisé dans le Monde”.
5Cette vision du monde, véhiculée par les institutions de Bretton-Woods, et les moyens mis en œuvre pour la promouvoir, à savoir les politiques d’ajustement structurel, sont au centre des préoccupations des économistes du développement.
6L’analyse du FMI de M.-F. L’Hériteau, maître de conférence en sciences économiques à l’Université de Paris I, a le mérite de démystifier le discours et le modèle économique des institutions de Bretton-Woods et ainsi de contribuer à mieux identifier ce que les économistes perçoivent en terme d’échecs ou de coûts des programmes d’ajustement.
7Le FMI, au-delà de son action sur le rééquilibrage des balances de paiement, joue en effet un rôle essentiel dans “l’entreprise de normalisation des structures économiques et sociales” des pays qui recourent à ses services. Cette entreprise de normalisation est le fruit du rapport de force qui est à l’œuvre au niveau mondial : le but de la normalisation est de rendre conformes les pays en développement aux impératifs de fonctionnement de l’économie mondiale dont les règles sont fixées par les pays du Nord. Toutefois, le soutien accordé par les acteurs de l’économie mondiale aux normes économiques du FMI et à ses politiques d’ajustement n’est pas seulement le résultat d’un rapport de force, il est également le fruit de la croyance que la “rationalité économique” défendue par le FMI va dans le “bon sens” et correspond à un besoin.
8“De là découle, comme le souligne M.-F. L’Hériteau, une double caractérisation du rôle du FMI...” En effet, le Fonds joue à la fois un rôle de “professeur” : il enseigne aux pays en développement la “meilleure façon de marcher”, et un rôle de “gendarme” dans la mesure où les normes économiques, définies par les pays du Nord, sont imposées à des pays pour lesquels la rationalité économique prônée par le FMI est avant tout une conception extérieure à leur histoire.
9Ce rôle coercitif des institutions de Bretton-Woods est très critiqué du fait que ces dernières, au nom de la stabilisation économique, “s’ingèrent” de plus en plus dans les situations politiques nationales et participent à une opération d’homogénéisation “des critères de fonctionnement économique et social” qui nie les spécificités de chaque pays.2
10M.-F. L’Hériteau en mettant en évidence les priorités doctrinales du FMI et le rôle qu’il joue sur la scène internationale nous aide à comprendre sa puissance et en même temps les limites de son action.
11L’incapacité de ce modèle de développement fondé sur une approche néo-classique et monétariste de sortir les pays en développement d’une crise économique profonde et durable a mené les économistes du développement à analyser les impacts des politiques d’ajustement structurel sur les économies nationales et à chercher des solutions.
Critique des institutions de Bretton-Woods
12Les programmes d’ajustement structurel lancés par le FMI et la Banque mondiale dans les années 1980 sont une réponse aux problèmes économiques auxquels sont confrontés les pays en développement à partir de 1974. La flambée des prix de l’énergie et des matières premières, la détérioration des termes de l’échange, la hausse des taux d’intérêt et la crise de la dette à partir de 1982 ont fait que les interventions des sœurs jumelles de Bretton-Woods se sont multipliées dans les pays en développement. Leur moyen d’action privilégié est la conditionnante qui permet à la Banque mondiale et au FMI d’imposer leurs conditions aux pays qui sollicitent des prêts dans le cadre des programmes d’ajustement structurel ; le but de ces programmes est de rééquilibrer à court terme la balance des paiements et de modifier à moyen terme les structures et les comportements d’un pays afin de l’adapter à une plus grande ouverture sur le marché mondial.
Le coût social des programmes d’ajustement structurel
13La principale critique qu’on adresse aux programmes d’ajustement structurel est leur coût social. En effet, comme le souligne G. Blardone, “les effets les plus largement répandus et les plus contestés des programmes du FMI sont certainement ceux qui concernent la répartition des revenus entre les différentes couches de la population”. Il faut d’ailleurs préciser que ces programmes n’ont pas seulement des conséquences négatives sur la répartition des revenus, mais également sur le niveau de vie, l’emploi, la santé l’éducation, le logement.
14Malgré ces effets négatifs, “aucun Etat, aucune organisation internationale, ne nie la nécessité de l’ajustement structurel...”3 Le point sur lequel se différencient les économistes du développement porte sur le degré de responsabilité des institutions de Bretton-Woods.
15Ainsi le FMI affirme que la répartition des coûts de l’ajustement structurel entre les différentes couches de la population n’est pas une question qui relève de sa compétence mais du choix politique et de la souveraineté des Etats membres de l’institution.
16Sur cette question de choix politique, T. Killick abonde dans le même sens que le FMI. L’objet de son livre porte sur les résultats des programmes d’ajustement structurel de la Banque mondiale à l’intérieur du processus à long terme du développement économique et des changements de structures intrinsèques à ce développement. Sa réflexion le mène donc à analyser les coûts sociaux de ces programmes. T. Killick reconnaît que les ajustements structurels aggravent la situation des pauvres. Il est cependant plus circonspect quant à une généralisation de l’adéquation entre ajustement structurel et paupérisation. Selon lui, “l’ajustement... représente un danger pour les pauvres de bien des façons : par la perte d’emplois, la réduction de subsides et services du gouvernement et le ralentissement de l’économie. Ce danger est encore renforcé par des considérations politiques.” En effet, T. Killick impute aux gouvernements la responsabilité d’aggraver les impacts déjà négatifs des ajustements structurels sur les plus pauvres. Dans ce sens, l’économiste ne remet pas en cause profondément les politiques menées par le FMI, il insiste plutôt sur la nécessité de prendre des mesures pour les pauvres. Sur ce plan, il rejoint les conclusions de l’étude menée par l’UNICEF en 1986.
17Cette étude réalisée par G.A. Cornia et J.R. Stewart a pour objet d’analyser les effets des politiques d’ajustements structurels et de la récession économique mondiale sur les groupes sociaux les plus pauvres d’une dizaine de pays. La conclusion de cette analyse est qu’il est urgent de se diriger vers un “ajustement à visage humain”. Cela signifie que “les incidences sur le plan de l’ajustement doivent faire partie intégrante de la politique d’ajustement dans son ensemble sans être traitées pour autant comme un élément supplémentaire de la protection”.
18Les implications de cette proposition sont importantes. Elles sous-entendent que le FMI et la Banque mondiale doivent revoir les modèles théoriques implicites qui fondent leur politique et les ouvrir à de nouvelles contraintes. La question est de savoir si les institutions de Bretton-Woods seront prêtes à engager de telles réformes.
19Les faits pourtant montrent qu’il est impossible d’appliquer un modèle unique à des pays qui présentent des économies nationales si différentes les unes des autres. Ainsi, T. Killick, conscient que les pays en développement sont très divers, affirme qu’il est impossible de faire une analyse valide pour tous ; en effet, “la composition de leurs importations et exportations, la dimension de leurs économies et la progression de leur développement, tous ces facteurs ont une influence majeure sur la nature de leurs problèmes d’ajustement et sur les ouvertures possibles. C’est pourquoi cet ouvrage se concentre sur les petits pays à faible revenu”.4
20L. Taylor fait le même constat que T. Killick. Toutefois, sa démarche est beaucoup plus critique que celle de son collègue. Son livre est une synthèse des résultats de dix-huit études conduites par le World Institute for Development Economics Research (WIDER) qui portent sur les programmes de stabilisation dans les pays en développement.
21Il ressort de ce travail de synthèse que les approches néoclassiques et monétaristes du FMI et de la Banque mondiale sont trop rigides et que la situation économique des pays en développement qui sont sous la tutelle de ces deux institutions continue souvent de se détériorer. En effet, “les études du WIDER par pays fournissent suffisamment d’évidences pour suggérer qu’il n’existe aucune théorie ou politique unifiée pouvant faciliter la solution des problèmes de stabilisation et d’ajustement. Des politiques variées comportant différentes approches combinées semblent avoir eu de bons résultats... Il ressort clairement des études par pays du WIDER qu’il est nécessaire, dans chaque situation nationale, d’agir dans le cadre de ses cacactéristiques spécifiques, qu’elles soient économiques ou sociales.”5
22Cette critique vigoureuse des institutions de Bretton-Woods démontre qu’une vision dogmatique et unilatérale de la réalité économique et sociale des pays en développement est une illusion.
23L’analyse de G. Blardone sur le FMI débouche également sur la nécessité de se démarquer des théories totalisantes afin de “retrouver les réalités et les véritables besoins des hommes”. Pour ce faire, il propose une démarche “qui se doit d’être inductive c’est-à-dire partir des réalités, notamment des comportements et des structures de l’activité économique et sociale ; itérative, c’est-à-dire procédant par paliers successifs ; pluridimensionnelle, c’est-à-dire prenant en compte tous les aspects de la réalité et pas seulement les aspects économiques et financiers”.6
24Cette démarche globale de G. Blardone est certainement une des voies à suivre pour permettre aux pays en développement de sortir de leur situation économique, sociale et politique insupportable. Cependant, il serait judicieux de compléter cette démarche par une analyse qui “montre comment se fait l’articulation entre développement social, politique et économique”.
25Dans les années 1970, F.-H. Cardoso et E. Faletto s’étaient déjà penchés sur cette problématique ; ils avaient élaboré une théorie, “la théorie de la dépendance”. Cette théorie “vise à expliquer les interrelations des classes sociales et des Nations- Etats au niveau international et au niveau national” ; plus précisément, elle fournit les outils méthodologiques pour analyser comment le capitalisme engendre des situations concrètes de dépendance dans les pays en développement.
26Ces “situations de dépendance” ne sont pas seulement le résultat de forces externes, elles tirent également leur origine des convergences d’intérêts entre les acteurs dominants d’un pays donné et les acteurs internationaux. Comme le relèvent les auteurs, “la domination externe, dans les situations de dépendance nationale... signifie souvent une ‘intériorisation des intérêts étrangers’”.7
27Cette théorie garde toute sa pertinence lorsqu’elle est appliquée aux réalités actuelles. En effet, les concepts qui y sont formulés sont à même de nous faire comprendre les “échecs” et les “réussites” des politiques d’ajustement conduites par le FMI et la Banque mondiale.
28L’ouvrage collectif de P. Mosley, J. Harrigan et J. Toye traite justement des relations de pouvoir entre la Banque mondiale et les pays en développement pendant les années 1980. Les auteurs examinent également les implications du changement de politique intervenu au début de la décennie précédente, à savoir l’introduction des prêts d’ajustement structurel et des conditions qu’ils comportent, aussi bien au niveau des pays bénéficiaires qu’au niveau de la Banque mondiale.
29Il ressort de cette analyse que les gouvernements des pays en développement ont mis au point des stratégies pour contrer les programmes d’ajustement structurel. En conséquence, les idées chères aux économistes “néo-classiques”, dont la principale est la réduction de l’intervention gouvernementale dans l’économie, se sont imposées d’une façon limitée, et ce malgré le souhait de la Banque mondiale. Ainsi, ce qui caractérise les relations entre la Banque et les pays en développement est ce que les auteurs appellent le bargaining process.
30Toutefois, il ne faut pas se leurrer, les auteurs constatent que le bilan des réformes entreprises par la Banque mondiale est mitigé : les résultats des réformes ont été positifs particulièrement sur les comptes extérieurs, mais leur impact sur la croissance et les investissements étrangers, conditions sine qua non pour que les pays en développement sortent de leur marasme économique, ont été insignifiants.
31La Banque mondiale est la plus puissante banque du monde ; elle est également, comme le souligne Z. Laïdi dans sa passionnante enquête, “le détenteur d’un fantastique monopole intellectuel sur le développement”. Faut-il dès lors la considérer comme l’institution ultime de l’Histoire, celle qui va façonner le “Dernier Homme” ?
32J. Toye examine les “nouvelles théories” apparues au début des années 1990 et s’interroge sur la pertinence de la théorie “néo-classique” face aux bouleversements politiques et économiques qui sont survenus ces dernières années.
33La parution du livre de F. Fukuyama The End of History and the Last Man en 1992 a déclenché un vif débat aussi bien chez les intellectuels que dans le grand public. J. Toye, en confrontant la théorie de F. Fukuyama – il n’y a plus d’alternative au libéralisme économique et démocratique – avec celles du développement, met en évidence les lacunes et l’invalidité de la théorie défendue par l’ancien fonctionnaire au Département d’Etat américain.
34J. Toye pose un regard très critique sur l’approche néo-classique ; il lui reproche principalement sa conception simpliste du rôle de l’Etat. Les faits montrent pourtant que l’Etat peut jouer un rôle important dans le développement économique ; les économies performantes de Taïwan et de la Corée du Sud l’illustrent de la meilleure façon. Toutefois, J. Toye sait pertinemment qu’il est absurde de croire que n’importe quelle intervention de l’Etat dans l’économie est bénéfique ; c’est pourquoi il réhabilite Keynes dont l’idée essentielle était qu’une intervention intelligente de l’Etat peut améliorer les performances économiques.
Bibliographie
Des DOI sont automatiquement ajoutés aux références bibliographiques par Bilbo, l’outil d’annotation bibliographique d’OpenEdition. Ces références bibliographiques peuvent être téléchargées dans les formats APA, Chicago et MLA.
Format
- APA
- Chicago
- MLA
REICH, R., “L’Économie Mondialisée”, Dunod, Paris, 1993.
L’HERITEAU, M.-F., “Le Fonds Monétaire International et les Pays du Tiers-monde”, P.U.F, Paris, 1986, p. 285.
BLARDONE, G., “Le Fonds Monétaire International : l’ajustement et les coûts de l’homme”, Les Éditions de l’Épargne, Paris, 1990, p. 153.
KILLICK, T., “The Adaptive Economy : Adjustment Policies in Small, Low-Income Countries”, The World Bank, Washington D.C., 1993.
10.1596/0-8213-2125-0 :CORNIA, G.A.; STEWART J.R., L’ajustement à visage humain, Paris, Economica, 1986, p. 2.
TAYLOR, L, “Varieties of Stabilization Experience Towards Sensible Macroeconomics in the Third World”, Clarendon Press, Oxford, 1991.
CARDOSO, F.-H., FALETTO, E., “Dépendance et Développement en Amérique Latine”, P.U.F, Paris, 1978, p. 19.
MOSLEY, P., HARRIGAN, J., TOYE, J., “Aid and Power: The World Bank & Policy-based Lending” (Volume 1), Routledge, London, 1991.
LAÏDI, Z., “Enquête sur la Banque Mondiale”, Fayard, Paris, 1989, p. 11.
TOYE, J., “Dilemmas Development” (Second Edition), Blackwell, Oxford (UK) and Cambridge (USA), 1993.
FUKUYAMA, F., “The End of History and the Last Man”, Hamish Hamilton, London, 1992.
Notes de bas de page
1 Reich, R, L’Economie mondialisée, Paris, Dunod, 1993, p.284.
2 L’Hériteau, M.-F., Le FMI et les Pays du Tiers-Monde, Paris, PUF, 1986, p. 285.
3 Blardone, G., Le FMI, Paris, Ed. de l’Epargne, 1989, p. 18.
4 Killick, T., The Adaptive Economy, Washington D.C., The World Bank, 1993, p. XI (Preface).
5 Taylor, L., Varieties of stabilization experience, Oxford, Oxford University Press, 1991.
6 Blardone, G., op. cit., p. 162.
7 Cardoso, F.-H., Faletto, E., Dépendance et développement en Amérique Latine, Paris, PUF, 1978, p. 17.
Auteur
Licencié en sciences politiques, Genève
Le texte seul est utilisable sous licence Creative Commons - Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International - CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Côté jardin, côté cour
Anthropologie de la maison africaine
Laurent Monnier et Yvan Droz (dir.)
2004
La santé au risque du marché
Incertitudes à l’aube du XXIe siècle
Jean-Daniel Rainhorn et Mary-Josée Burnier (dir.)
2001
Monnayer les pouvoirs
Espaces, mécanismes et représentations de la corruption
Giorgio Blundo (dir.)
2000
Pratiques de la dissidence économique
Réseaux rebelles et créativité sociale
Yvonne Preiswerk et Fabrizio Sabelli (dir.)
1998
L’économie à la recherche du développement
Crise d’une théorie, violence d’une pratique
Christian Comeliau (dir.)
1996