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Homogénéisation culturelle et identités plurielles

p. 116-125


Texte intégral

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Dessin : Miroslav Marsalek

1Jamais la technologie des communications n’a été aussi perfectionnée et le phénomène en est à ses balbutiements. Déjà l’on nous promet des technologies nouvelles, plus interactives, alliant informatique et télévision, ainsi qu’une multiplication des chaînes. S’interroger sur le rôle des images dans la « mondialisation culturelle » implique l’analyse de divers domaines afin de saisir au mieux la révolution qu’impliquent ces nouvelles technologies et ses conséquences sur la société. Pour une meilleure compréhension de l’article de Marie-Dominique Perrot, il faut distinguer clairement le support (l’infrastructure des télécommunications), le contenu (le type d’information véhiculée) et le public (par qui et comment l’information est reçue). S’il est vrai que les communications sont maintenant facilitées au niveau mondial, on est encore bien loin, fort heureusement, d’une « mondialisation culturelle ». Des signes avant-coureurs nous permettent de la craindre, mais une forte résistance s’organise ; le respect et la défense des diversités culturelles restent bien vivaces.

2Des progrès technologiques spectaculaires ont marqué le monde des télécommunications au cours de ces dernières années. La réception d’émissions de télévision, qui se faisait par ondes dans le passé, est maintenant rendue possible par câbles (permettant les chaînes codées à réception payante) ou par satellite (afin de capter en direct des émissions du monde entier). Ces évolutions, en particulier la convergence croissante des télécommunications, 117 de l’informatique et de l’audiovisuel, favorisent une société universelle et inter communicante, et en devient même le symbole. La normalisation est en marche : normalisation des matériels, mais aussi des échanges d’information, les transactions financières, l’émergence d’une économie mondiale. Cependant, la pénétration des télécommunications est très inégale dans le monde et certains pays souffrent d’une absence presque totale d’infrastructures modernes de télécommunication.

Communication à sens unique ou interactivité ?

3Les réseaux de télécommunication permettent de faire circuler des informations par l’image, le son et l’écrit, que l’utilisateur capte chez lui grâce à la télévision ou à Internet et, bientôt en Europe, à la télévision numérique. La télévision est le premier outil auquel nous pensons quand nous évoquons le rôle des images. Ce média immédiat nous permet d’être reliés en temps réel à l’ensemble du monde ; on en accepte la temporalité, les raccourcis, les ellipses, les longueurs. La télévision, c’est aussi l’image directe et planétaire qui, grâce aux satellites, nous arrive de l’autre bout du monde, sans nous permettre le recul nécessaire pour restituer les événements dans leur contexte, sans donner non plus le temps nécessaire à l’analyse. En 1986, au niveau mondial, on comptait 145 postes pour mille habitants, mais ce chiffre cache des disparités flagrantes : 783 postes pour mille habitants en Amérique du Nord, 362 en Europe, 145 en Amérique latine et Caraïbes, 48 en Asie et 27 en Afrique1.

4Le développement des technologies numériques, qui permet de multiplier le nombre de canaux, va révolutionner la télévision traditionnelle. La France pourrait ainsi passer de 3 à 500 chaînes. Aux Etats-Unis, la TV numérique (Direct TV), lancée en automne 1994, s’est déjà glissée dans un million de ménages et propose 150 chaînes numériques. Direct TV est le véritable premier test commercial en grandeur réelle de la télévision numérique. Pour 700 dollars, les Américains peuvent acquérir une petite antenne et un décodeur afin de recevoir les 150 chaînes promises. Elles offrent un premier aperçu des télévisions de demain : verrouillage pour les enfants des programmes violents ou érotiques (et déverrouillage pour les parents !), option de doublage ou sous-titrage des films, facturation immédiate pour les chaînes payantes. Les dizaines de millions d’Américains qui habitent loin des villes sont les premiers visés par Direct TV, auxquels s’ajoutent tous ceux qui veulent toujours plus de programmes. Selon les responsables de la nouvelle télévision, 10 millions d’abonnés sont attendus d’ici l’an 20002. En Europe, les principaux groupes de télévision s’apprêtent à suivre. Canal Plus, qui compte près de 6 millions d’abonnés en France et à l’étranger, a annoncé le lancement de 20 nouvelles chaînes numériques. Au total, un millier de chaînes devraient occuper le ciel européen avant la fin du siècle.

5Internet est un « cyber-espace » fonctionnant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, « habité » par des millions de gens répartis dans 146 pays. Le modem, qui relie directement n’importe quel ordinateur au réseau téléphonique, permet d’envoyer un fax, d’avoir accès au réseau Internet en entretenant une correspondance électronique (e-mail) ou en ayant accès au World Wide Web. En 1992, les Etats-Unis étaient largement en tête avec 591’000 ordinateurs reliés (65 % du total), suivis principalement par les autres pays de l’OCDE. Quelques pays en développement tels l’Afrique du Sud Taiwan, le Brésil, Singapour, le Mexique, etc. étaient déjà branchés sur Internet à ce moment-là3. Internet est devenu un réseau de réseaux, sur lequel des milliers d’ordinateurs sont interconnectés. Un monde virtuel, composé de messageries, de banques de données, de forums de discussion. La puissance des modems est pour l’instant limitée, les sons et les images sont d’assez piètre qualité. Mais la rapidité du développement de ces techniques laisse supposer une amélioration de leur réception dans les années à venir. On estime qu’en l’an 2000 il y aura environ 300 millions d’utilisateurs d’Internet et que le temps passé devant un écran d’ordinateur sera supérieur, dans les pays développés, à celui passé devant la télévision.

6Il est nécessaire de distinguer ces moyens de communication pour pouvoir situer le rôle de son utilisateur. La télévision (il en est de même pour les télévisions numériques) situe le spectateur dans un rôle de consommateur, passif, qui subit les images et les informations. Il peut zapper pour éviter l’ennui, mais n’a aucune possibilité d’entrer en dialogue avec quelque partenaire que ce soit ; s’il a raté une information, pas moyen de revenir en arrière afin de la rattraper. Il en va tout autrement des nouvelles techniques de communication passant par les nombreux nœuds du réseau Internet, par lesquelles chacun peut rechercher des informations, créer un site afin d’alimenter le réseau, participer aux forums de discussion. Comme le souligne Pierre Lévy, « la radio et la télévision [...] ne forment pas un espace de communication vivant et universel [...]. Il est vrai que la télévision prolonge nos sens, mais c’est en nous privant d’interaction sensori-motrice : nos yeux et nos oreilles sont commandés par d’autres ». Or, quand les réseaux informatiques se connectent entre eux, en y ajoutant la télévision, un nouveau milieu de communication émerge, le cyber-espace. Et Pierre Lévy d’ajouter : « dans le cyber-espace, chacun est potentiellement émetteur et récepteur dans un milieu qualitativement différencié, non figé, explorable, où tous communiquent avec tous »4.

7Ainsi, à la différence de la télévision dont le flux des émissions, des productions de fiction ou des informations est sous contrôle principalement occidental, plus le cyber-espace s’étend, plus il devient « universel », du moins dans ses potentialités. Nous avons déjà évoqué les limites de sa large diffusion. Comme le dit Marie-Dominique Perrot, « La mondialisation culturelle « ramasse en temps réel » toute la réalité terrestre en une sphère, enserrée dans un filet de réseaux, alors que le monde consistait jusqu’alors en un ensemble de lieux, séparés par l’espace et le temps. » Si ce postulat me semble pertinent en ce qui concerne le développement des technologies de communication passant par Internet, il ne me semble pas correspondre à la réalité de la télévision.

8Dernier chef-d’œuvre de l’ère numérique, le virtuel, qui va projeter l’homme dans un nouvel univers. Le virtuel, dans sa définition étroite, repose sur un concept simple : celui de l’immersion. Celle-ci se décompose à son tour en deux manières, physique et psychologique. L’immersion physique se produit grâce à un casque que l’on met sur la tête, des gants que l’on porte aux mains et qui sont reliés à une image en mouvement. Entrer dans le monde du virtuel, c’est s’immerger dans un monde d’images qui appartient à la réalité puisqu’il est créé par l’homme, et aussi à l’irréalité puisqu’il est le résultat d’un travail colossal de l’ordinateur sur une série de chiffres. Ecouter dans le noir une pièce de théâtre à la radio est un début d’immersion dans le monde virtuel. Le virtuel repose sur un support précis, l’image de synthèse en trois dimensions (3D), animée en temps réel. Une image sur laquelle modifications et interactions sont possibles en temps réel, image dans laquelle on peut s’immerger, sur laquelle on peut naviguer5.

Les nouveaux maîtres du monde

9Il est temps de nous intéresser aux flux d’informations et d’images qui circulent sur les supports décrits ci-dessus. Ces flux « culturels » sont à sens unique, partent des pays industrialisés (principalement des Etats-Unis) et inondent la planète d’images, de mots, de valeurs morales, de codes politiques. Le marché de l’information est le quasi-monopole de quatre agences : Associated Press et United Press (Etats-Unis), Reuter (Grande-Bretagne) et France-Presse. Toutes les radios, toutes les chaînes de télévision, tous les journaux du monde sont abonnés à ces agences. 65 % des informations mondiales partent des Etats-Unis6. Il en est de même pour les exportations de films de fiction ; en 1990 plus de 40 % des revenus de la production audiovisuelle américaine provenaient de l’exportation. Un débouché considérable, supérieur aux entrées dans les salles de cinéma sur sol américain ou à la location de vidéos, qui est devenu nécessaire pour ne pas dire vital. Le temps où les Américains parvenaient à vendre des programmes déjà amortis est révolu7. Partout à travers le monde, les produits culturels et d’informations en provenance des Etats-Unis continuent d’inonder les systèmes audiovisuels, les écrans de télévisions, les réseaux de données informatiques, les circuits de transmission par câble ou par satellite, au point que certains Etats ouest-européens commencent à se poser des questions sur leur souveraineté culturelle. Mais peut-on vraiment parler de « culture » en analysant ce flot d’images, d’informations et d’émissions produites et diffusées avec le - bientôt seul - souci d’être rentables et amorties ?

10Cette course internationale à la haute technologie façonne une économie globale dépendante des réseaux de communication. Et la croissance rapide, au cours de ces dernières décennies, de l’industrie de l’information et de la culture a suivi le modèle de développement industriel qui l’a précédée, du moins pour ce qui concerne la consolidation et la consécration du nouveau pouvoir. Télévision, cinéma, câble, édition, presse, banque de données et logiciel se combinent au sein de géantes unités d’affaires que possèdent une poignée de firmes.

11La compétition commerciale est farouche pour détenir le vrai pouvoir : le contrôle de l’information. Rupert Murdoch, propriétaire de l’empire News Corp., Ted Turner, patron de la chaîne d’information CNN, Gerald Lewin PDG de Time Warner et Bill Gates, créateur de Microsoft, « Les nouveaux maîtres du monde »8, règnent sans partage sur la télévision, l’informatique, le téléphone et la vidéo, en un mot, ils contrôlent le multimédia de demain. Car, si les réseaux numériques sont censés dégager des montagnes de profit, ils offrent aussi le pouvoir absolu. Même les Etats sont sur la corde raide, car en reliant tous les foyers, les « nouveaux maîtres du monde » foulent aux pieds les frontières. Les démocraties occidentales, tétanisées par l’effet du numérique sur la croissance, s’abandonnent en ouvrant largement leurs marchés. Les dictatures arabes ou asiatiques choisissent la méthode forte : les paraboles permettant de recevoir les programmes par satellites sont interdites et arrachées manu militari du toit des immeubles. Et, comme l’affirmait Ignacio Ramonet dans un éditorial du Monde diplomatique : « la communication, en soi, ne constitue pas un progrès social. Et encore moins quand elle est contrôlée par les grandes firmes commerciales de multimédia »9.

12Les stratégies des multinationales consistent à définir de nouveaux marchés, de nouvelles clientèles et de nouveaux outils. L’élément original, c’est que ces stratégies empiètent sur des domaines qui, jusqu’à présent, étaient sous le contrôle direct des Etats. La propriété des médias est de plus en plus concentrée en quelques mains, contrôlée par un petit nombre qui a le pouvoir de s’adresser à un nombre croissant de citoyens à travers la planète. Comme le souligne Eduardo Galeano, « la dictature de la parole unique et de l’image unique, bien plus dévastatrice que celle du parti unique, impose partout un même mode de vie, et décerne le titre de citoyen exemplaire à celui qui est consommateur docile, spectateur passif, fabriqué en série, à l’échelle planétaire, selon un modèle proposé par la télévision commerciale américaine »10.

Homogénéisation culturelle, nuance !

13La question est maintenant de savoir quel pouvoir d’homogénéisation des idées et de la culture ces nouvelles technologies exercent sur les populations. Marie-Dominique Perrot le relève : « La télévision constitue l’outil moderne majeur de la transformation au quotidien du regard en le familiarisant avec la mondialisation culturelle et en l’y conformant. » On ne peut contredire une telle affirmation après la démonstration que nous venons de tenter, devant le développement des communications au niveau mondial et la concentration du pouvoir de l’information. Cependant un certain nombre de nuances doivent être apportées. Tout d’abord, chaque individu est unique et les informations qu’il recevra le renverront à des territoires personnels qui lui sont propres - sa formation, ses intérêts, ses convictions, ses rêves, ses utopies - ou à des territoires collectifs - sa tradition, sa religion, sa famille, son groupe, son ethnie. La subjectivité contemporaine, du moins en Occident, malgré l’homogénéisation culturelle dont elle fait l’objet, reste pluraliste et hétérogène. A un niveau global, cette mondialisation se traduit certes par une homogénéisation des modes de comportement, mais s’accompagne aussi d’une prolifération de toutes sortes d’identités qui revêtent des formes diversifiées : nationalisme, retour à la tradition, intégrisme religieux, valeur ethnique. Il est vrai que l’essor d’Internet crée une nouvelle inégalité entre les « inforiches » et les « infopauvres ». Non seulement au Nord, dans les pays développés, où seule une minorité dispose d’un ordinateur personnel, mais surtout au Sud, où le manque d’équipements minimaux marginalise des millions de personnes. Près d’un habitant sur deux dans le monde est encore à deux heures de voiture du poste téléphonique le plus proche - 641 millions de gens sont reliés au téléphone, sur une population de 5 milliards11 Mais Internet, comme outil de communication, offre également des possibilités à différents groupements politiques, associatifs, religieux ou nationalistes de créer des sites reflétant une diversité culturelle, par la langue utilisée ou par les propos tenus.

14Ainsi, les prises de position des groupes audiovisuels et de télécommunication, avec leur cortège de chaînes et de nouveaux réseaux, sont en train de redessiner la carte du monde. Marie-Dominique Perrot souligne que « fondée sur la notion de réseaux planétaires, la logique de la mondialisation culturelle se traduit par une transgression systématique et valorisée des frontières « classiques », qui conduit à une déterritorialisation généralisée : plus de centres ni de périphéries, rien que des nœuds assurant connections et flux à la vitesse de la lumière ». Cela est vrai à l’intérieur d’un système, à l’intérieur du réseau Internet, par exemple. Lorsqu’on « surfe » sur le net, passant d’un site à l’autre par les connections, on arrive sur certains sites sans même en connaître la « nationalité ». Mais peut-on vraiment dire que le réseau Internet est mondial ? Il couvre de sa toile une grande partie de la terre, c’est vrai, mais certaines zones sont encore totalement marginalisées et l’accès à Internet demeure le fait d’une minorité dans les régions qui sont connectées. Le phénomène renforce et accentue le privilège de ceux qui ont accès au système, donc à l’information, et marginalise les autres, créant au contraire une nouvelle logique de la notion de centre et de périphérie.

Okavaneo ou la recherche d’un idéal… télévisuel

15Comment situer l’émission de Nicolas Hulot Okavango dans la multitude des nouveautés télévisuelles, d’une part, mais surtout dans les développements des nouvelles techniques de communication ? L’analyse de contenu de l’émission Okavango de Marie-Dominique Perrot, son analyse du vrai/faux et de la transformation du regard, sont extrêmement intéressantes et pertinentes, aussi ne nous y arrêterons-nous pas. Cependant, il nous semble important de distinguer plus clairement les différents outils de communication à disposition du public : la télévision classique ou d’autres types de moyens interactifs qui, de manière plus puissante encore que la télévision, auront un effet sur la diffusion d’une certaine culture. Les progrès technologiques rendent effectivement l’information manipulable à souhait. Alors que la télévision devrait avoir pour mission de fournir aux spectateurs des éléments d’analyse, elle les entraîne, au contraire, dans un périlleux glissement vers le spectacle et le faux. Désormais le goût de la fiction l’emporte sur la volonté de savoir, y compris pour les documentaires. Si une émission de télévision favorise la transformation du regard pour le téléspectateur, occidental en l’occurrence, nous serions plus nuancée quant à la capacité d’une émission comme Okavango d’influencer et de préparer le terrain à « la constitution d’une perspective mondialisante ». L’émission de Nicolas Hulot s’est mise au goût du jour, soit aux exigences de l’audimat, rythmée, sportive, pseudo-scientifique et technologique. En quoi Okavango est-elle fondamentalement différente des émissions de Cousteau diffusées pour la première fois il y a une quinzaine d’années ? Okavango est « relookée » et s’adapte aux nouvelles attentes des spectateurs, mais elle reste un produit à sens unique pour un public occidental.

16Ce qui est préoccupant, c’est la façon dont le concept de globalisation s’est imposé pour rendre compte de nouveaux scénarios de la communication internationale. Si la logique de la globalisation est une réalité empirique contemporaine, il n’en est pas moins vrai qu’elle constitue seulement une partie des logiques à l’œuvre dans l’espace international. Depuis les années 80, les tensions entre la pluralité culturelle et les forces uniformisantes ont révélé la complexité des réactions devant l’émergence d’un marché à l’échelle mondiale. Après deux décennies marquées par une vision déterministe des médias, on opère un retour à la valorisation de la diversité culturelle. On assiste également à une résistance face à la logique d’un marché économique mondial. Ironie du sort, la société civile émerge comme nouvel acteur institutionnel, comme contre-pouvoir à une logique dominante, et peut, grâce aux nouveaux moyens de communication, développer la diffusion d’autres valeurs.

Notes de bas de page

1 « Récepteurs de télévision, 1965-1986 », Rapport sur la communication dans le monde, unesco, 1990, p. 173.

2 Renaud de La Baume et Jean-Jérôme Bertolus, Les nouveaux maîtres du monde, Belfond, Paris, 1995, p. 25.

3 Yvonne Mignot-Lefebvre, « Technologies de communication et d’information au Sud : une mondialisation forcée », Revue Tiers-Monde, t. XXXV, n° 138, avril-juin 1994, p. 346.

4 Pierre Lévy, « L’Universel sans totalité », Magazine Littéraire, n° Hors série, « La passion des idées », 1996, pp. 116 à 119.

5 Renaud de La Baume et Jean-Jérôme Bertolus, Les nouveaux maîtres du monde, op. cit., p. 178.

6 Serge Latouche, L’occidentalisation du monde, La Découverte, Paris, 1989, p. 27

7 Renaud de La Baume et Jean-Jérôme Bertolus, op. cit., p. 140.

8 Renaud de La Baume et Jean-Jérôme Bertolus, Les nouveaux maîtres du monde, op. cit.

9 Ignacio Ramonet, « Changer d’ère, Internet, l’extase et l’effroi », Manière de voir, n° Hors série ; oct. 1996, p. 7.

10 Eduardo Galeano, « Vers une société de l’incommunication », Manière de voir, n° Hors série, oct. 1996, p. 78.

11 Renaud de La Baume et Jean-Jérôme Bertolus, op. cit., p. 96.

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