1 Hroch, « Why Did They Win ? », p. 648.
2 Bucak, Mustafa Remzi, « Türkiye Cumhuriyeti Basvekili Sayin Inönü’ye Açik Mektup… Yahut Federasyon Neden Türkiye’de Tatbik Edilmesin », dans Bir Kürt Aydinindan Ismet Inönü’ye Mektup, pp. 43-102.
3 Voir notamment les slogans des activistes kurdes lors des Meetings de l’Est dans Besikçi, Ismail, Dogu Mitingleri’nin Analizi (1967), Ankara, Yurt Kitap-Yayin, 1992 (1967), pp. 24-25.
4 Nous reviendrons sur ces facteurs dans le chapitre V sur le passage à la phase C.
5 Ce point sera aussi analysé au chapitre V.
6 Hroch, « Nationalism and National Movements », p. 38.
7 Bucak, « Türkiye Cumhuriyeti Basvekili Sayin Inönü’ye Açik Mektup », pp. 43-102.
8 Article 39, al. 4 : « Il ne sera édicté aucune restriction contre le libre usage par tout ressortissant turc d’une langue quelconque, soit dans les relations privées ou de commerce, soit en matière de religion, de presse ou de publications de toute nature, soit dans les réunions publiques », et al. 5 : « Nonobstant l’existence de la langue officielle, des facilités appropriées seront données aux ressortissants turcs de langue autre que le turc, pour l’usage oral de leur langue devant les tribunaux. »
9 Bucak, « Türkiye Cumhuriyeti Basvekili Sayin Inönü’ye Açik Mektup », p. 54.
10 Lettre envoyée à Yusuf Azizoglu, dans Bir Kürt Aydinindan Ismet Inönü’ye Mektup, p. 18.
11 Ibid., p. 64.
12 Epozdemir, Sakir, TKDP Türkiye Kürdistan Demokrat Partisi.
13 Seul F. Bucak était membre d’un parti politique turc (Cumhuriyetçi Koylu Millet Partisi). Lors des élections de 1965, il a tenté de participer aux élections sur la liste du Parti de la justice (héritier du Parti démocrate, chassé du pouvoir en 1960). Devant le refus de ce dernier de l’inscrire sur sa liste, il s’est présenté en tant que candidat indépendant, mais n’a pas été élu. Çiçek, Kürt Tarihinin Gizli Kalmis Bir Sayfasi : 1960 Sivas Kampi, http://www.rizgari.com/modules.php?name=News&file=print&sid=6621 (consulté le 1er octobre 2008).
14 Discours de F. Bucak lors du congrès de la section de Diyarbakir du TIP en été 1964, dans Ekinci, Lice’den Paris’e, p. 526.
15 « Bername û Destur a Partiya Demoqrata Kurdistana Tirkîyê », dans Epozdemir, TKDP Türkiye Kürdistan Demokrat Partisi, pp. 101-112.
16 Ibid., p. 101.
17 Ibid.
18 Ibid.
19 La dernière décision prise par le Parlement ottoman avant son autodissolution, en janvier 1920, définissait les territoires ottomans non occupés jusqu’à la signature de l’armistice de Moudros (30 octobre 1918) comme les frontières nationales du futur Etat turc qui devrait être créé après la signature des traités de paix. Cependant, depuis la création de la République turque, cette notion signifie le respect de l’intégrité territoriale de la Turquie. La violation ou la simple remise en question de ce principe constitue un motif suffisant pour interdire un parti politique.
20 L’Islam sunnite comprend quatre écoles théologiques : les écoles chaféite, hanbalite, hanéfite et malékite.
21 En 1968, deux de ses membres kurdes, Mehmet Ali Aslan et Tarik Ziya Ekinci, occupaient respectivement les postes de secrétaire général et de président du parti.
22 Comme C. Yildirim, N. Kutlay, M. Anter, Yavuz Çamlibel ou Yilmaz Çamlibel.
23 Tels T. Z. Ekinci, Tahsin Ekinci, Kemal Burkay, Mehmet Ali Aslan, Mehdi Zana et Niyazi Tatlici (Niyazi Usta).
24 Notamment Rusen Aslan, Mumtaz Kotan, Orhan Kotan, Ibrahim Guçlu et Necmettin Buyukkaya.
25 Buyukkaya, Necmettin, Kalemimden Sayfalar (préparé par Buyukkaya, Serwan), Spanga, Apec-Tryck & Förlag, 1992.
26 Kotan, Mumtaz, Yenilginin Izdusumleri, Dortmund, Yunan Kurd Dostluk Dernegi Yayinlari, 2003, p. 444.
27 Kutlay, Anilarim, pp. 179-180.
28 Besikçi, Dogu Mitingleri’nin Analizi (1967) ; Zana, Mehdi, Bekle Diyarbakir, Istanbul, Doz Yayinlari, 1991.
29 Burkay, Anilar Belgeler, Cilt 1, p. 279.
30 Résolution adoptée lors du quatrième congrès du TIP, dans Arslan, Cim Karninda Nokta, pp. 140-141. Sur les Kurdes dans le TIP, voir également Burkay, Anilar Belgeler, Cilt 1 ; Zana, Bekle Diyarbakir ; Kutlay, Anilarim.
31 Zana, Bekle Diyarbakir, pp. 87-88.
32 Le titre du communiqué montre bien le contexte et témoigne de l’esprit du groupe qu’il a provoqué : « Qui chasse qui ? Allez-y si vous en avez le courage ! » Beykoylu, Ali, « Koma Azadixwazen Kurdistan : “Hodri Meydan !” », BIR : Kovara lekolin û legerine, nº 5, 2006, pp. 197-204.
33 Besikçi, Dogu Mitingleri’nin Analizi (1967), pp. 20-56.
34 Kutlay, Anilarim, p. 177.
35 Zana, Bekle Diyarbakir, pp. 98-116.
36 Ibid., pp. 88 et 93.
37 Il s’agit d’« exercices militaires » organisés par l’armée turque dans différentes villes kurdes entre 1968 et 1973, dont le but était de se préparer à une éventuelle insurrection armée. Ils étaient en rapport avec l’insurrection kurde en Irak qui a débouché sur un accord d’autonomie avec Bagdad.
38 Bahoz, DDKO’nun Savunmasi, p. 172.
39 Kotan, Yenilginin Izdusumleri, p. 450.
40 Bozarslan, Dogu’nun Sorunlari, pp. 19-26.
41 Kotan, Yenilginin Izdusumleri, p. 455.
42 Sur la lettre ouverte envoyée au président de la République, voir Çamlibel, Kervan Yuruyor, pp. 285-286.
43 Bahoz, DDKO’nun Savunmasi, p. 172.
44 Nous avons décrit ces associations au chapitre III.
45 Çamlibel, Kervan Yuruyor ; Kotan, Yenilginin Izdusumleri, p. 448.
46 Kotan, Yenilginin Izdusumleri, p. 450.
47 Ibid., p. 454.
48 Pour plus d’informations sur ces bulletins, voir ibid., pp. 455-493.
49 Kutlay, Anilarim, p. 181.
50 L’un des événements les plus sombres du mouvement national kurde. Il n’est toujours pas élucidé et fait l’objet de plusieurs spéculations.
51 Voir les mémoires d’Osman Aydin, l’un des fondateurs du parti, dans Ceren, Kürt Tarihinde Bir Yaprak, p. 448, et de Necmettin Buyukkaya, un autre fondateur du parti, Buyukkaya, Kalemimden Sayfalar.
52 Buyukkaya, Serwan, Ilk Anlatim, Stockholm, Författares Bokmaskin, 2004, pp. 85-152 ; Buyukkaya, Kalemimden Sayfalar.
53 Discours de S. Kirmizitoprak lors du deuxième congrès du PDK-T, le 22 août 1970. Il deviendra le programme du parti. « Kürt Milliyetçiligi ve Partimizin Stratejisi », dans Buyukkaya, Ilk Anlatim, pp. 105-106. Cette définition s’inspire largement de celle de Staline, qui voit dans la nation « une communauté humaine stable, historiquement constituée, de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique, qui se traduit dans la communauté de culture ». Staline, J., Le marxisme et la question nationale et coloniale, Paris, Editions Sociales, 1949 (1913), p. 15.
54 « Kürt Milliyetçiligi ve Partimizin Stratejisi », p. 143.
55 Ibid., p. 112.
56 Ibid., p. 123.
57 Article 4 des statuts du parti, « T-KDP’nin Programi », dans Buyukkaya, Ilk Anlatim, pp. 149-152.
58 Article 3, ibid.
59 Article 4, ibid.
60 Buyukkaya, Ilk Anlatim, pp. 139-140.
61 Article 2 des statuts du parti, « T-KDP’nin Programi ».
62 « Kürt Milliyetçiligi ve Partimizin Stratejisi », p. 134.
63 Ibid., pp. 135-136.
64 Ibid., p. 137.
65 Article 5 des statuts du parti, « T-KDP’nin Programi ».
66 Pour se différencier du PKK d’Abdullah Öcalan, ce « Parti des travailleurs du Kurdistan » se désignait par les deux acronymes turc et kurde, KIP-PKK (Kurdistan Isçi Partisi-Partiya Karkeren Kurdistan).
67 « Programme du Parti démocrate du Kurdistan (irakien) », dans Vanly, Ismet Chériff, Le Kurdistan irakien, entité nationale : l’étude de la Révolution de 1961, Neuchâtel, Editions de la Baconnière, 1970, pp. 363-368.
68 « Le plan kurde pour l’autonomie du Kurdistan irakien, d’après le mémorandum du 25 avril 1963 », dans Vanly, Le Kurdistan irakien, entité nationale, pp. 369-373.
69 Epozdemir, TKDP Türkiye Kürdistan Demokrat Partisi.