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Partie 2 – Introduction

p. 117-118


Texte intégral

1Les pages qui suivent vont délaisser l’Amérique du Sud, que nous retrouverons dans les débats de la troisième partie. Pour l’heure, il s’agit de mettre à plat les difficultés et les perspectives qui se présentent à ceux qui enquêtent sur le rôle politique de l’information environnementale, en prenant du recul par rapport aux contes précédemment évoqués. Après un bref rappel, au chapitre v, des évolutions contemporaines de cette information et des diverses fonctions qu’elle remplit sous les effets conjoints de la globalisation, du néolibéralisme et des mutations de la démocratie libérale, le chapitre vi fera le point sur les notions et méthodes utiles pour analyser les rapports entre information environnementale et pouvoir, en insistant sur les doutes, les incertitudes et les approximations des démarches couramment utilisées. Le chapitre vii, enfin, réfléchira aux contributions possibles de la géographie à ces analyses, en commençant par une relecture critique des acquis de la discipline. Sans en faire une panacée, il s’agira de montrer en quoi les approches spatiales de l’information environnementale sont particulièrement adaptées aux lectures politiques de ses enjeux.

2Entre piques à des travaux stimulants mais dont je m’attacherai à montrer certaines limites, propositions de plusieurs cadres d’analyse et proposition d’alliances disciplinaires pour mieux cerner l’objet de cette enquête, cette seconde partie va dessiner un programme bien plus ample que ce qu’il sera possible de démontrer et de débattre dans les pages de ce livre. J’espère par cela souligner l’ampleur et la pertinence des questions qui touchent à cet objet, l’information environnementale, quelque peu négligé par les sciences sociales.

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