Chapitre premier. Les mécanismes auto-correcteurs de l’inflation de croissance
p. 333-340
Texte intégral
1On peut relever en Amérique du Sud plusieurs mécanismes spécifiques pour expliquer la formation de tensions déflationnistes compensatrices, accompagnant l’augmentation du taux d’investissement.
- Les détours de production dans l’industrie et le commerce sont souvent raccourcis et la période de maturation des investissements est rapide.
- Le réinvestissement des profits et l’épargne des classes supérieures de revenus permettent de réduire la demande globale.
- La réalisation d’économies internes et externes d’échelle facilite un accroissement rapide des capacités de production et une plus grande diffusion des effets de polarisation dans les centres industriels.
- L’existence de seuils inflationnistes, plus éloignés que dans les pays industrialisés, atténue les risques de l’inflation.
§ 1. Détours de production et période de maturation des investissements
2En Amérique du Sud, les secteurs à plus forte croissance sont encore, aujourd’hui les industries de transformation. Or, dans ces entreprises, la période de mutation des investissements est courte, aussi les capitaux empruntés sont rapidement remboursés et disponibles pour d’autres emplois. Mais surtout les immobilisations nouvelles et l’accroissement de l’équipement existant permettent très rapidement d’accroître la capacité de production et d’amortir ce matériel en quelques années. Deux circonstances récentes, issues du climat inflationniste, ont renforcé cette tendance.
3Tout d’abord, les capitalistes étrangers, par crainte de l’instabilité politique des républiques sud-américaines, ont recherché des placements tels que leurs fonds puissent être rapidement libérés, au détriment de placements parfois plus lucratifs, mais supposant de longues immobilisations.
4Mais également les détenteurs nationaux de capitaux ont préféré le même type de placement, par crainte de l’instabilité monétaire.
5La rentabilité des investissements dans les industries de biens de consommation et la faible durée de l’immobilisation des capitaux constituent une source importante de résistance à la propagation des tensions inflationnistes dans ce secteur. En effet, bien que les méthodes de financement des industries de transformation soient très malsaines, l’accroissement induit de la production permet de compenser, en partie, l’augmentation des revenus distribués. Dans certaines industries nouvelles, on constate que la production double en quelques années, aussi la production par tête d’ouvrier dans ces entreprises est très supérieure aux dépenses engagées pour accroître la capacité de production.
6Il est évident cependant que les industries lourdes, le bâtiment, les plantations ou les réseaux de transport et d’énergie, immobilisent une grande partie du capital existant et comportent de nombreux détours de production qui augmentent les décalages entre les périodes de production et les périodes de revenu. La croissance de la production d’acier, la mise en exploitation d’un nouveau réseau ferroviaire ou l’exploitation de plantations de caféiers exigent l’utilisation de produits et services intermédiaires et ne livrent leurs produits au consommateur final qu’après de longs délais. Il faut immobiliser des capitaux, sans accroître pour autant la production, pendant plusieurs années, avant qu’un ensemble sidérurgique ne soit construit et ne puisse livrer ses produits aux industries de transformation.
7Cependant, on constate également dans ces secteurs une tendance au raccourcissement de la période de maturation des investissements, étant donné la pénurie de capitaux disponibles. La rapidité du développement de certains centres industriels, dans un pays neuf, conduit d’ailleurs à accélérer la réalisation de certains travaux d’infrastructure. Lorsqu’un nouveau centre urbain, représentant un marché de consommation important, est créé, il est évident que, pour inciter les industries de biens de consommation à s’implanter dans cette zone, les travaux d’infrastructure doivent être réalisés dans les délais les plus brefs. L’accroissement de production dans les activités d’infrastructure sera très rapide, puisqu’elles rencontrent un marché, assurant immédiatement leur pleine utilisation.
8Il faut noter d’ailleurs que, si les investissements de lancement précèdent souvent le marché111 dans les pays insuffisamment mis en valeur, par contre, en Amérique du Sud, on constate que les deux phénomènes sont presque simultanés. La création de nouvelles voies de communication suppose déjà une semi-articulation des régions à desservir et leur exploitation exerce un effet de multiplication considérable dans les activités motrices. Aussi les investissements de base, dans cette hypothèse, permettent d’atteindre rapidement des rendements croissants. Cependant, la croissance de ces activités est freinée par certaines rigidités institutionnelles, en particulier par les difficultés d’exploitation du secteur public.
9L’organisation de la distribution peut également sembler une cause d’allongement de la période de maturation des investissements, puisqu’elle constitue un « détour » de production. En réalité l’hypertrophie commerciale, en Amérique du Sud, est caractérisée par de nombreux circuits de distribution, mais ce sont souvent des circuits courts. La commercialisation des produits augmente leur coût pour le consommateur, parce que les profits commerciaux sont très élevés, mais les périodes de production ne sont pas sensiblement allongées. Il est vrai, cependant, que les pratiques commerciales des entreprises et des commerçants contribuent à accroître le décalage entre la production et la livraison du produit au consommateur, dans la mesure où la rétention des stocks diminue le volume des biens et services disponibles.
§ 2. Réinvestissement des profits et réduction de la demande globale
10L’insécurité monétaire et politique, la croissance des économies sud-américaines, ainsi qu’une amélioration relative des méthodes de contrôle fiscal ont eu pour conséquence d’accroître les marges d’autofinancement dans l’industrie et d’autres secteurs de la production112. Bien que l’autofinancement ait suscité de fortes distorsions sectorielles et accru le cloisonnement de certains secteurs, ce qui a contribué à la formation de tensions inflationnistes de mutation, il est évident que cette forme de financement permet de réduire la pression de la demande.
11Les dépenses de consommation des classes élevées de revenu, rémunérées par des profits, intérêts ou dividendes, n’augmentent plus proportionnellement à l’augmentation du revenu, lorsque certains seuils sont dépassés. La crainte d’un prélèvement fiscal incite alors les particuliers à réinvestir une part de leurs revenus. Mais, il est évident que la stabilisation des dépenses de consommation des particuliers a beaucoup moins de répercussions que lorsqu’il s’agit des entreprises.
12On constate cependant que deux circonstances favorisent la stabilisation des dépenses improductives des entreprises, et les incitent à réinvestir leurs profits dans l’entreprise.
- Tout d’abord l’aggravation des dispositions fiscales, relatives aux dividendes distribués, incite les entreprises nationales à éviter tout bénéfice fiscal. Cette incitation est encore plus forte pour les firmes étrangères, car la manipulation du taux de change de sortie et les restrictions quantitatives appliquées aux capitaux et intérêts rapatriés augmentent la tendance à l’autofinancement.
- En second lieu, la pénurie de capital et la structure oligopolistique de l’industrie expliquent que la croissance des firmes soit subordonnée à leur capacité d’autofinancement.
13Le réinvestissement des profits réduit doublement l’ampleur de l’écart inflationniste. D’un côté une proportion importante des profits exceptionnels d’inflation est stérilisée, puisqu’elle n’est pas affectée à des dépenses de consommation. D’un autre côté, l’augmentation de la capacité financière des firmes est un facteur de concentration des exploitations et permet de maintenir une politique d’investissement continue.
§ 3. Économies internes et externes et accroissements des capacités de production
14La réalisation d’économies internes et externes d’échelle, permettant d’étendre rapidement les capacités de production et de réduire les prix de revient, constitue l’un des mécanismes auto correcteurs principaux de l’inflation de croissance.
15La notion « d’économies internes d’échelle » est classique, il s’agit des compressions de prix de revient que peut réaliser une entreprise, grâce à un effort de modernisation et d’extension. Tout effort d’investissement, permettant d’accroître les dimensions de la firme, d’améliorer les méthodes de production, suscite donc la formation de mécanismes auto correcteurs de l’inflation. En effet, lorsque l’exploitation entre dans une phase de coûts décroissants, elle peut accroître massivement son volume de production et réduire ainsi les tensions inflationnistes du secteur.
16La notion « d’économies externes », plus récente dans l’analyse économique113, correspond aux économies d’échelle qui résultent d’une articulation du marché et d’effets de polarisation exercés par les industries motrices. Or ces améliorations ne se limitent pas, comme dans le premier cas, aux effets directs et indirects suscités par une réduction des prix de revient et à leur propagation de secteur à secteur. En réalité, les économies réalisées, grâce à l’adoption d’une échelle plus grande de production, sont indépendantes d’une décision autonome de l'entrepreneur114 et donc extérieures à l’entreprise ; de plus, les économies externes ne profitent pas nécessairement aux secteurs qui en permettent la réalisation115. En particulier, le développement de certains secteurs (infrastructure) permet aux autres secteurs, par la voie des échanges inter industriels, de bénéficier d’économies externes massives, alors que les coûts des industries motrices sont croissants.
17Pour expliquer l’effet déflationniste des économies externes, il convient d’en préciser d’une part les conditions de formation et d’autre part, les mécanismes de propagation.
A. Création des économies externes
18La formation d’économies externes suppose la réalisation d’investissements importants dans des secteurs à forte capacité d’intégration, où la structure du capital est en général indivisible. Ce sont ces secteurs qui permettent de faire éclater la rigidité du marché et de promouvoir de nouveaux types d’organisation. Les économies externes peuvent résulter de la croissance de deux types d’activité.
19Dans, un premier cas, l’implantation de firmes étrangères ou l’accroissement des échanges avec l’étranger permet d’importer des facteurs de production et des méthodes de production qui sont une source d’économies externes pour les industries utilisatrices. Dans cette situation, la réalisation d’économies externes peut être obtenue à un moindre prix, par le commerce international, que si ces activités étaient créées de toute pièce, en utilisant les facteurs de production nationaux116. Mais ce cas ne s’applique plus à la situation de toutes les économies sud-américaines, car certains de ces pays ont dépassé la phase de démarrage de la croissance117, et, d’autre part, il est de nombreux secteurs où le commerce international ne peut pas promouvoir la croissance, en particulier lorsque ceux-ci sont orientés vers le marché domestique. Si l’on prend, par exemple, le cas des industries sidérurgiques, il est évident que le montant des capitaux nécessaires sera aussi important et indivisible si cette région est entièrement nouvelle ou s’il existe déjà quelques industries de transformation, utilisant de l’acier importé. Mais, dans ce dernier cas, les économies externes seront plus importantes pour les industries utilisatrices, qui peuvent brusquement accroître leur capacité de production, que dans le premier cas où les entreprises doivent d’abord prospecter leur marché, avant de procéder au choix d’une capacité de production importante.
20Dans un second type de situation, les économies externes sont liées à la réalisation de blocs d’investissement dans des activités d’infrastructure internes ; tel est le cas, par exemple, des voies de transport et du secteur énergétique. Tandis que le commerce international ne permet pas de réduire le montant minimum des capitaux nécessaires à la mise en exploitation d’un réseau de transports, dans le cas de l’énergie, à l’inverse, l’effet d’articulation du marché, dû à l’exploitation de nouvelles sources d’énergie, est réduit par la concurrence des combustibles importés. C’est pourquoi les économies externes des industries utilisatrices d’énergie seront plus faibles que celles résultant d’une amélioration des voies de transport, étant donné que la pénurie d’énergie peut être en partie résorbée par l’utilisation de combustibles importés ou l’incorporation à l’exploitation des sources propres d’énergie118.
21Il faut noter que la formation des économies externes est souvent réduite, dans les économies sud-américaines, par la présence de nombreux obstacles institutionnels. En particulier, la juxtaposition de structures économiques différentes explique que, dans certains cas, la création de nouveaux services de base ou la création d’industries motrices ne modifie la structure industrielle qu’après de longs décalages et ne dégage pas d’économies externes appréciables. Il convient de distinguer, à cet égard, deux cas.
22Lorsque la création de nouveaux services de base rencontre des besoins préexistants119, les économies externes sont importantes et immédiates. Pour des entreprises déjà existantes, il devient possible d’accroître massivement la capacité de production. Dans le cas, par exemple, des grandes exploitations agricoles, l’ouverture d’une nouvelle voie ferrée permet d’accroître brusquement le volume des ventes, dans la mesure où les marchandises non commercialisées peuvent être écoulées sur le marché. Pour des entreprises nouvelles, l’aménagement du marché constitue une amélioration des conditions de localisation et donc un facteur d’attraction.
23Lorsqu’il s’agit de mettre en valeur un secteur et une région où le marché n’existe pas encore, il faut anticiper les perspectives de la demande120 et la formation d’économie externes est moins rapide. Il s’agit cependant, dans ce cas, d’un problème essentiel de planification et l’on peut se demander s’il n’est pas préférable d’attendre que les besoins soient créés et qu’une semi-articulation du marché puisse faciliter la mise en exploitation des nouveaux services de base. Lorsqu’une région est encore très arriérée, les économies externes créées par l’aménagement des services de base ne suffisent pas toujours à rendre le marché attractif pour les entrepreneurs.
B. Propagation des économies externes
24L’atténuation de l’écart inflationniste, dans les secteurs à forte croissance, et du déséquilibre entre l’offre et la demande globale dépend, non seulement de l’ampleur des économies externes, mais également de leur forme de propagation. La diffusion des économies externes peut emprunter deux voies principales. D’une part, la propagation verticale aux divers échelons du processus de production. D’autre part, la propagation horizontale ou latérale pour l’ensemble des secteurs.
Propagation verticale des économies externes
25La diffusion verticale des économies externes correspond aux effets de polarisation industrielle. Il s’agit d’abord des possibilités de compression des prix de revient, dans un groupe d’industries interdépendantes, dues à la croissance d’activités motrices, qui jusqu’alors constituaient le goulot d’étranglement, le plus important du secteur.
26Ce mécanisme correspond à un « effet d’approvisionnement » qui permet aux industries utilisatrices de profiter d’économies d’échelle. Ces économies d’ailleurs ne se limitent pas au fait que les industries, handicapées par la pénurie de transport, d’énergie, de biens capitaux ou d’acier, pourront s’approvisionner plus amplement et à un moindre coût, et diminuer par conséquent leurs prix de revient unitaire.
27En effet, même si les services de base sont onéreux, leur création suscite, dans l’ensemble des industries dépendantes, une tendance à l’extension des capacités de production, grâce à de meilleures combinaisons de facteurs et à l’adoption de nouveaux procédés de fabrication. Ces économies externes se propagent souvent après d’importants décalages dans le temps, car elles supposent que les innovations et les investissements induits aient déjà porté leurs fruits. Les tensions inflationnistes sectorielles et régionales sont cependant beaucoup moins importantes à ce second stade, car la productivité des entreprises est plus élevée.
Propagation horizontale des économies externes
28Cette autre forme de propagation des économies externes suppose déjà un certain degré d’intégration du marché. Ces économies d’échelle sont liées à l’extension des perspectives d’investissement et à la création de nouveaux débouchés pour les industries qui se trouvent situées en amont du circuit de production121. Les économies externes sont transmises de l’industrie client à l’industrie fournisseur122. Il s’agit, au fond, d’une autre présentation de la loi des débouchés de J.-B. Say. L’accroissement de la production ne résulte plus comme dans le cas antérieur du caractère indivisible de l’investissement et de l’épargne, mais de l’indivisibilité et de la complémentarité de la demande123. Cependant, pour certains auteurs124, la propagation verticale des économies externes est beaucoup moins développée, dans les pays à faible niveau de développement, que la propagation horizontale.
§ 4. L’existence de seuils inflationnistes plus éloignée
29La rupture de l’équilibre se produit lorsque les tensions inflationnistes, jusqu’alors localisées et contenues par des zones de résistance, se propagent librement125. On remarque, en Amérique du Sud, que, dans les périodes de croissance rapide, les tensions inflationnistes se sont rarement transformées en un processus cumulatif de hausse. Il semble donc que les seuils inflationnistes sont d’autant plus éloignés que la croissance est plus forte. Un plan audacieux d’investissement risque beaucoup moins de mener à une hyperinflation qu’une crise prolongée du commerce extérieur, une politique sociale démagogique ou le déficit massif du budget de fonctionnement de l’État.
30Pour déclencher un processus cumulatif de hausse en Amérique du Sud, il faut que l’écart inflationniste net soit très important. Les résistances aux tensions inflationnistes ne sont éliminées que lorsque les flux monétaires, distribués dans des secteurs économiques prépondérants, sont très supérieurs aux accroissements de revenu dans des périodes d’expansion. De même, et surtout, les déséquilibres inflationnistes sont amplifiés lorsque les zones les plus actives de localisation des tensions inflationnistes sont des secteurs improductifs, à faible capacité d’intégration. La distribution de revenu dans les classes sociales qui ont la plus forte propension marginale à consommer (inflation salariale) ou celles qui placent leur épargne dans les emplois les plus spéculatifs (inflation de profit dans les plantations) est toujours un facteur d’aggravation de l’inflation, parce que les mécanismes auto correcteurs ne peuvent pas jouer. De même, lorsque les secteurs les plus prospères sont des activités qui ne contribuent pas à l’accroissement des biens disponibles ni à l’intégration du marché, les tensions inflationnistes qui se sont formées dans ces entreprises sont transmises et amplifiées sur l’ensemble du marché national. Dans tous ces cas, nous constaterons que la force d’accélération du processus inflationniste est provoquée par l’amplitude de tensions inflationnistes de mutation.
Notes de bas de page
111 F. Perroux, Trois outils d’analyse, op. cit., p. 43.
« L’investissement, en termes généraux, précède le marché au lieu de le suivre, provoqué par la demande extérieure et la stratégie extérieure de puissantes firmes, il n’engendre pas automatiquement des séries d’investissements et d’épargne, à l’intérieur d’un pays sous-développé. »
112 Cf. tableau 46 ci-dessus, Moyens de financement des investissements au Brésil et en France.
113 On doit cependant rappeler que cette notion avait déjà été utilisée par A. Marshall, Principles of Economics, 8e édit., p. 265 et 614.
« We may divide the economies arising from an increase in the scale of production of any kind of goods, into two classes — firstly those dependent on general development of the industry ; and, secondly, those dependent on the ressources of the individual house of business engaged in it, on their organisation and the efficiency of their management. We may call the former « external economies » and the latter « internal economies ». » Cf. O. de Bulhoes, O reexame dos conceitos de producto social o de economia externa, Mélanges Gudin, op. cit. Texte cité p. 105.
114 J.R. Boudeville, Contribution à l’étude des pôles de croissance, op. cit., p. 23.
115 Marcus Fleming, As economias externas e a doutrina do desenvolvimento equilibrado, R.B.E., Junho 1955, p. 40, op. cit.
116 Rosenstein-Rodan, Notes on the theory of the « big push », Rapport au Congrès de Rio, août 1957, op. cit.
« International trade undoubtedly reduces the range of the « minimum push » required… International trade does much to reduce the danger of monopolies — it also effectively reduces the size of the « minimum quantum » of investment — but it does not dispense with the need of a big push. »
117 W. Rostow, The take off into a self sustained growth, E.J., 1956, op. cit.
118 Nurkse, Comment on the paper by Rosenstein-Rodan, Congrès de Rio, op. cit.
L’auteur affirme cependant que tout service de base, énergie ou transport, est soustrait à la concurrence internationale (cf. « The basic services such as power and transport cannot be imported. In the overhead sector therefore, international trade cannot reduce the minimum size of the big push ») ; il nous semble cependant que la situation du secteur énergétique ne peut pas être assimilée à celle des transports à cet égard.
119 M. Fleming, As economias externas, op. cit., p. 50.
120 Nurkse, Comment… op. cit.
121 J.R. Boudeville, Contribution à l’étude des pôles de développement, op. cit., p. 24.
122 M. Fleming, As economias…, op. cit., p. 51.
123 Rosenstein-Rodan, Notes on…, op. cit.
124 M. Fleming, As economias…, op. cit., p. 57.
125 La France et l’inflation, Études et Conjoncture, op. cit.
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