Annexe no I. Évolution de la production industrielle du Brésil de 1914 à 1962
p. 327-335
Texte intégral
1L’analyse sur longue période de l’évolution de la production industrielle soulève une double série de difficultés méthodologiques liées à la définition statistique du produit industriel et au choix d’une unité d’évaluation homogène.
Section 1. — Définition du produit industriel
2Les sources statistiques dont on dispose ne sont pas d’égale valeur et ne couvrent pas toujours le même champ d’activités. Il convient donc de définir ce dernier avec le plus de rigueur possible et de vérifier l’écart qui le sépare des autres champs retenus par telles ou telles évaluations auxquelles on peut être amené à se référer.
3Parmi les sources statistiques, les résultats des recensements industriels (1920, 1940, 1950 et 1960) doivent être privilégiés parce qu’ils sont les plus complets et que toutes les autres évaluations s’y réfèrent directement ou indirectement. Aussi leur empruntons-nous la définition de la valeur du produit industriel utilisée pour toute notre analyse, à savoir celle de toutes les marchandises produites par les établissements industriels au cours de l’année du recensement, quelle que soit leur destination : ventes, transferts à d’autres établissements de la même entreprise, cession gratuite ou mise en stocks1. Cette valeur est calculée hors taxes, c’est-à-dire déduction faite de l’impôt de consommation et de la taxe sur la production effective des mines2.
4Pour bien des raisons, et notamment pour pouvoir situer l’industrie dans la formation du produit intérieur brut, il eût été préférable d’utiliser le concept de valeur ajoutée qui est d’ailleurs fourni par les divers recensements sous la dénomination de « valor do transformaçao industrial ».
5Des raisons pratiques ne nous ont pas permis de le faire :
Nous ne disposons pas du recensement de 1920, mais simplement d’un rappel de ses principaux résultats parmi lesquels ne figure que la valeur de la production industrielle.
Les évaluations que nous utilisons entre les dates de recensement ne portent pas sur la valeur ajoutée mais sur la valeur de la production. Le choix de ce dernier concept présente cependant moins d’inconvénients qu’on pourrait le penser de prime abord pour retracer la croissance de l’industrie brésilienne. La valeur ajoutée permet d’éliminer des doubles emplois qui deviennent importants avec l’intégration des unités industrielles, ce qui n’advient, nous le verrons, qu’au cours de la dernière décennie. Or précisément, à partir de 1947, avec la naissance de la comptabilité nationale, l’on connaît la valeur ajoutée, ce qui permet éventuellement de corriger la première évaluation et de mesurer la contribution de l’industrie à la formation du produit. Sur l’ensemble de la période, on ne peut donc utiliser que la valeur de la production pour obtenir une évaluation homogène de la croissance.
6Que couvre-t-elle exactement ? Aux termes des recensements industriels, toutes les activités d’extraction, valorisation et transformation réalisées dans les établissements des sociétés privées, publiques et d’économie mixte. Ne sont donc exclus que les travaux publics directement réalisés par l’administration, la chasse, la pêche et la valorisation des produits primaires effectuée dans les établissements agricoles3.
7Toujours du seul point de vue statistiques, toutes ces activités ne sont pas considérées comme homogènes ; les recensements distinguent parmi elles :
les industries extractives4 ;
la construction civile et les services industriels d’utilité publique (production, transport et distribution d’électricité, de gaz et d’eau) ;
les industries de transformation, elles-mêmes scindées en dix-huit branches5.
8Ce dernier groupe, qui représente plus de 90 % de la valeur totale, a souvent été retenu seul, soit par les recensements (celui de 1920 et provisoirement celui de 1960), soit par les évaluations chronologiques (celle de R. C. Simonsen par exemple). Quelques hypothèses ont dû être élaborées pour parer à ces lacunes, mais aucune ne porte sur des chiffres assez importants pour risquer d’altérer les grandes lignes de l’évolution. On a réuni dans le tableau no 98 les principaux résultats des quatre recensements en soulignant les chiffres qu’ils ne fournissent pas et que nous avons dû reconstituer.
9L’ensemble industries extractives, construction civile et services publics industriels représente 10,4 % du total en 1939 et 9,7 % en 1949. Compte tenu de l’évolution industrielle que nous analysons dans les chapitres 3 et 4, il semble que Ton puisse retenir un pourcentage de 10 % en 1919 et de 9 % en 1959. Parallèlement à la croissance des industries de transformation au cours de la Première Guerre mondiale, l’électrification et l’urbanisation ont connu un développement rapide ; il en est allé de même pour l’extraction de certains matériaux et minerais destinés soit à la consommation interne, soit à l’exportation. Néanmoins, un examen détaillé de leur production, exprimée en unités physiques, autour des années 20, permet de penser que leur part dans le produit industriel total n’a pas dépassé 10 %. La réduction à 9 % de cette contribution en 1960 s’appuie sur la comparaison des indices d’activité des industries intéressées entre 1949 et 19596. On peut observer en effet qu’à un accroissement de 135 % des industries de transformation ne correspond qu’une augmentation de 104 % de la construction civile qui représente les 2/3 du groupe 3 et de 98 % de l’activité électrique représentative des services industriels publics. Par ailleurs, la valeur du produit des industries extractives que donne le recensement croît moins vite que celle des industries de transformation. Au total, une diminution de 0,7 % de la part de ces industries ne semble donc pas irréaliste.
10Cet ensemble de données constitue les points d’appui de notre évaluation7. D’autres renseignements nous permettront de les relier chronologiquement, mais il convient au préalable de choisir une unité de compte homogène qui rende la comparaison possible d’un bout a l’autre de la période.
Section 2. — L’unité d’évaluation
11C’est de son choix et de son application que naissent les plus grandes incertitudes. De 1900 à 1962, la valeur de la monnaie brésilienne (mil-reis jusqu’en 1942, cruzeiros depuis) a évidemment varié. Le choix d’une valeur monétaire unique sur une aussi longue période entraîne une inévitable marge d’erreur tenant à l’hétérogénéité des indices de prix et surtout à leur impossibilité de refléter les transformations structurelles de l’économie brésilienne8. Bien conscient de ces déformations, nous avons néanmoins choisi le cruzeiro 1939 comme unité de compte, et ce pour plusieurs motifs :
La valeur de la production industrielle de cette année-là est bien connue grâce au recensement industriel ;
Aucune tendance inflationniste ou déflationniste importante n’altère les prix au cours de cette période ;
Toutes les branches de production constitutives de la croissance industrielle des décennies suivantes n’existent pas encore, mais les plus importantes d’entre elles (ciment, métallurgie, sidérurgie, pétrole...) ont déjà fait leur apparition.
12A partir de là un indice de déflation a été construit pour la période postérieure à 1939 seulement9. Il s’appuie sur une confrontation des principaux indices de prix élaborés au cours de la période et parmi lesquels nous avons retenu :
De 1939 à 1949, l’indice des prix de gros construit par la Fundaçâo Getulio Vargas10 et que confirme dans ses grandes lignes celui du coût de la vie établi sur la base des enquêtes du D.E.E. de Sâo Paulo ;
De 1949 à 1960, l’indice des prix industriels, lui aussi élaboré par la Fundaçâo Getulio Vargas11.
13L’application de ce déflatteur12, y compris celui qu’utilise implicitement R. C. Simonsen pour la période antérieure à 1939, donne les valeurs suivantes de la production industrielle à chaque recensement :
1919 | 8,9 milliards de cruzeiros 1939 |
1939 | 17,5 — — |
1949 | 33,0 — — |
1959 | 90,2 — — |
14Malgré toutes les précautions prises, on se doute bien que de telles évaluations risquent d’être fortement altérées par la non-homogénéité des indices de prix. Nous les avons donc reprises en les complétant année par année au moyen des indices du produit industriel réel et en les confrontant aux évaluations plus limitées qui ont pu être faites par d’autres auteurs.
Section 3. — Reconstitution de l’évolution de la production industrielle
15Outre les recensements déjà cités, des enquêtes industrielles moins espacées dans le temps sont conduites par les pouvoirs publics13 ou par des associations privées14. C’est sur la base de leurs résultats que sont construits les indices ou les évaluations dont nous allons nous servir pour compléter et vérifier les données déflattées.
16Deux périodes doivent être distinguées :
17— Avant 1939, toute notre évaluation repose sur celle que R. C. Simonsen a élaborée à partir des statistiques industrielles de l’Etat de Sâo Paulo, de celles de l’impôt sur la consommation des produits industriels et, à titre d’étalonnage, de l’évolution des salaires industriels calculée par l’I.A.P.I. Effectuée en cruzeiros courants, cette évaluation a été déflattée, sur la base du pouvoir d’achat de la monnaie en 1914, au moyen de l’indice du coût de la vie publié par le Ministère des Finances. Quelle en est la valeur ? Nous ne disposons pas d’informations suffisantes pour la juger, mais Romulo Almeida15 signale qu’elle est probablement inférieure à la réalité, car aussi bien les statistiques industrielles de l’Etat de Sâo Paulo que celles de l’impôt sur la consommation sont incomplètes16. Cette évaluation reste néanmoins la seule tentative sérieuse qui ait été faite pour mesurer la croissance industrielle sur longue période17. Nous l’avons donc utilisée sous forme indiciaire mais en l’appliquant aux résultats du recensement de 1939 que R. C. Simonsen ne connaissait pas lors de son étude. La sous-évaluation est ainsi partiellement corrigée au moyen d’une hypothèse qui ne devrait pas trop fausser le trend, à savoir que les industries extractives, la construction et les services publics industriels non retenus par R. C. Simonsen évoluent selon les mêmes rythmes que les industries de transformation.
18— A partir de 1939, plusieurs évaluations entrent en compétition et des divergences apparaissent dans l’estimation des taux de croissance. La série que propose Romulo Almeida18, par exemple, rejoint bien en 1949 celle de la Comissâo Mista-Brasil-Estados Unidos, mais alors que la seconde décrit une croissance assez régulière sur toute la période, la première fait succéder une phase de stagnation (1944-1948) à une croissance très rapide durant le conflit mondial.
19Une fois de plus nous ne disposons pas d’éléments suffisants pour choisir en toute connaissance de cause entre les unes et les autres. Nous le faisons cependant parce que de toute manière la tendance générale n’est pas en cause puisque toutes les évaluations se rejoignent, en 1949 d’abord puis en 1959. L’évaluation utilisée est donc celle de la Comissâo mista prolongée après 1949 par l’indice du produit industriel de la Fundaçâo Getulio Vargas qu’a adoptée le Conselho Nacional de Economia dans sa synthèse récente de l’évolution économique du pays19. Seuls les chiffres provisoires des dernières années (1959-1960) ont été corrigés et prolongés20. La série ainsi obtenue fait l’objet du tableau 99.
20On peut observer qu’elle corrobore bien les évaluations obtenues par déflation des résultats des recensements industriels :
Tableau No 99. — Evolution adoptée de la valeur de la production industrielle de 1919 à 1962 (en milliards de Cr. 1939).
Méthode 1 | Méthode 2 | |
1939 | 17,5 | 17,5 |
1949 | 33,0 | 33,93 |
1959 | 90,2 | 91,40 |
1914 | 4,2.3 | 1939 | 17,49 | ||
1915 | 4,95 | 1940 | 18,36 | ||
1916 | 5,96 | 1941 | 20,29 | ||
1917 | 8,34 | 1942 | 19,59 | ||
1918 | 7,28 | 1943 | 21,86 | ||
1919 | 8,88 | 1944 | 22,74 | ||
1920 | 7,96 | 1945 | 23,96 | ||
1921 | 7,96 | 1946 | 27,98 | ||
1922 | 9,23 | 1947 | 29,21 | ||
1923 | 12,86 | 1948 | 32,00 | ||
1924 | 8,24 | 1949 | 33,93 | ||
1925 | 7,57 | 1950 | 37,95 | ||
1926 | 8,19 | 1951 | 42,15 | ||
1927 | 9,29 | 1952 | 44,95 | ||
1928 | 12,02 | 1953 | 46,87 | ||
1929 | 11,39 | 1954 | 50,90 | ||
1930 | 10,39 | 1955 | 53,52 | ||
1931 | 11,21 | 1956 | 60,51 | ||
1932 | 10,70 | 1957 | 67,51 | ||
1933 | 11,56 | 1958 | 79,75 | ||
1934 | 12,24 | 1959 | 91,40 | ||
1935. | 14,52 | 1960 | 96,54 | ||
1936 | 14,64 | 1961 | 107,16 | ||
1937 | 15,90 | 1962 | 112,52 | ||
1938 | 16.65 | 1963 |
Notes de bas de page
1 L’unité recensée est l’établissement caractérisé par sa principale production, lorsque plusieurs produits distincts sont issus d’une même unité, le recensement comptabilise autant d’établissements qu’il y a de produits distincts.
2 Cf. I.B.G.E., Conselho Nacional de Estatística, Brasil, Censo Industrial, Recenseamento geral do Brasil 1950, Rio-de-Janeiro, 1957, p. XXVIII.
3 Cette définition a subi quelques modifications d’un recensement à l’autre :
- Celui de 1920 exclut toutes les transformations de produits agricoles effectuées dans les établissements ruraux, y compris la production de sucre et sous-produits ;
- Celui de 1940 exclut les transformations de produits agricoles qui sont exécutées selon un processus manuel ou rudimentaire ;
- En 1950 le même principe est retenu, sauf pour les unités qui dépassent un certain volume de production (cf. Censo industrial, op. cit. p. XIX) ;
- Le recensement de 1960, enfin, utilise le critère de la localisation (agricole ou non) mais retient comme activité industrielle la production des usines de sucre et les scieries, même si elles appartiennent à un domaine agricole.
4 L’extraction de produits végétaux n’est plus retenue par le recensement de 1960.
5 A savoir : transformation des minerais non métalliques, métallurgie, mécanique, matériel électrique et de communication, matériel de transport, bois, mobilier, papier, caoutchouc, cuirs et peaux, chimie et pharmacie, textile, vêtements et chaussures, produits alimentaires, boissons, tabac, éditions et industries diverses. Le recensement de 1960 reventile d’ailleurs la branche chimie en 4 nouvelles branches : chimie, produits pharmaceutiques et médicaux, produits de parfumerie, savon, bougie et matières plastiques.
6 Les indices utilisés sont ceux que publie tous les mois la Fundaçao Getulio Vargas. cf. Conjuntura Economica.
7 Le recensement industriel de 1960 n’a pas encore été publié in extenso, nous n’avons donc pu utiliser que des documents provisoires parmi lesquels nous manquent les résultats concernant l’Etat de Rio de Janeiro. En 1949, sa production industrielle représentait 6 % de la valeur totale, compte tenu du développement de Volta Redonda et des industries métallurgiques qu’elle a suscitées dans ce même Etat, nous avons retenu 7 %.
8 Les difficultés auxquelles on se heurte pour déflatter correctement une série longue sont bien connues. Certains auteurs se sont même demandé si logiquement on pouvait se servir d’un indice global. Ce débat est évoqué par G. Demaria, Materiali per una logica del movimento economico, volume secundo, La Goliardica, Milan, 1955 (407), p. 230.
9 Pour la période antérieure, nous n’avons trouvé qu’un indice (base 100 en 1928) utilisé dans les travaux de la Missâo Cooke, mais sans aucun commentaire sur son origine et son contenu.
L’évolution de la production industrielle de 1914 à 1939 a donc été reconstituée (cf. section 3 du présent chapitre) sur la seule base des travaux de R.C. Simonsen.
10 Cf. Annuaire statistique de l’O.N.U., 1949-1950, tableau 146, p. 389.
11 Cf. Presidencia da Republica, Plano trienal de desenvolvimento economico e social, 1963-1965..., op. cit., p. 126.
12 Soit : 0,40 en 1919, 1 en 1939, 3,60 en 1949, 14 en 1959.
13 Il s’agit, pour les années anciennes notamment, des informations recueillies par l’administration fédérale :
- Servico de Estatística Economica e Financeira do Ministerio de Fazenda (S.E.E.F.) ;
- Servico de Estatística da Produção do Ministerio da Agricultura (S.E.P.) ;
- Servico de Estatística da Previdência e Trabalho do Ministerio do Trabalho, Industria e Commercio (S.E.P.T.),
ou, à l’intérieur de chaque Etat, par le Departamento Estadual de Estatística (D.E.E.). Très souvent, ces dernières sont les plus précises.
14 Cf. par exemple celles de l’Instituto de Aposentadoria e Pensoês dos Industriaros (I.A.P.I.), celles de la Federação das Industrias de Sâo Paulo (F.I.E.S.P.) ou enfin, et ce sont les plus connues, celles de la Fundação Getulio Vargas.
15 Cf. son étude critique de toutes les sources statistiques relatives à l'industrie, Estimativa do valor da produçâo industrial, Estudos Economicos, março 1950, no 1, p. 9 à 94.
16 Toujours selon R. Almeida, les statistiques fiscales sont relativement sûres si les critères sur lesquels elles reposent ont été correctement appliqués. Néanmoins, leur portée est limitée car certaines industries en sont exemptées.
17 Cf. R. Simonsen, A evoluçâo..., op. cit.
18 Cette évaluation est une synthèse des statistiques élaborées par les D.E.E. de Sâo Paulo, District Fédéral, Rio Grande do Sul et Minas Gerais, Etats dont la production industrielle représente 80 % environ du total. Elle termine une étude critique des évaluations de Joachman, de la F.I.E.S.P. et de la C.O.I.S.S.B.
19 Cf. Conselho Nacional de Economia, Exposiçâo geral da situaçâo economica do Brasil, 1960, Rio de Janeiro, 1961 (127 p.), p. 121.
20 En nous servant de l’évaluation fournie par Industria : balanço de vinte anos. Desenvolvimento e Conjuntura, 1961, no 7.
21 Evaluation très provisoire.
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