Conclusion
p. 135-144
Texte intégral
Politiques migratoires, identités et réseaux
1Ce travail a cherché à analyser les effets du décalage entre des politiques migratoires nationales et des dynamiques de réseaux sociaux de migrants ; le Mexique et les États-Unis comme tant de pays d’immigration et de transit renforcent leurs frontières face aux flux migratoires des pays du Sud, tandis que les migrants du Guatemala rural continuent de partir, comme des millions d’habitants des pays du sud, vers les pays du Nord pour tenter d’accomplir un avenir déjà imaginé. Les migrants ne perçoivent pas les frontières physiques ou symboliques comme des limites infranchissables mais comme des obstacles qu’ils doivent contourner, et la clandestinité devient alors la condition sine qua non pour entrer, vivre et travailler dans les pays d’immigration quand on ne peut prétendre le faire légalement [Alonso, 2004]. Les politiques migratoires échouent parce que les décideurs politiques ont une vision asociologique des mouvements humains, refusant de considérer la migration comme un processus social dynamique lié à des modèles plus vastes de transformation sociale [Zenteno, 2002 ; Castles, 2004].
2Les mesures de lutte contre la migration vulnérabilisent les migrants mais renforcent leurs réseaux migratoires : pour réussir leur mobilité dans des conditions difficiles les acteurs doivent compter sur des liens forts capables de leur assurer les ressources nécessaires pour partir, demeurer et revenir. En d’autres termes, les politiques migratoires contribuent à renforcer le lien social entre le migrant et ses « alliés » parce qu’elles créent une situation où les migrants dépendent directement de la manière dont ils mobilisent et entretiennent les liens sociaux qui leur permettent de déjouer les contraintes à la migration mais aussi d’être relativement moins vulnérables dans la vie des économies souterraines. Qu’est-ce qu’un lien fort ? C’est un lien de capital social anti-utilitaire qui unit des acteurs dans une relation de réciprocité, de confiance et de performance au sein d’un réseau [Caillé, 2005]. Les liens forts sont des liens structurants avant, pendant et après la mobilité ; les liens faibles sont des liens contextuels et utilitaires qui n’ont pas cet effet proprement structurant mais qui peuvent le devenir. Ces dynamiques de mobilité fondent un type de relation condensé dans la formule « le lien migratoire » : un lien de confiance qui fonctionne par la force des liens forts et qui génère la structure sociale en réseau permettant l’action collective dans la difficulté qu’est la migration internationale. Si la situation de clandestinité est synonyme de dangers et de vulnérabilité, la relation entre migrants d’un même réseau doit être synonyme de confiance et de soutien mutuel. Bien entendu, les acteurs ont besoin à la fois de liens forts et de liens faibles dans la migration : sans les liens forts les liens faibles ne sont rien, sans les liens faibles les liens forts ne peuvent rien.
3Le lien migratoire contribue à accélérer le processus migratoire dans sa causalité accumulative et dans l’institutionnalisation des réseaux migratoires, corroborant ce qu’ont identifié un grand nombre de chercheurs : les réseaux sont les moteurs véritables de la dynamique migratoire et c’est dans ces réseaux, en fonction de leurs codes, de leurs normes et des représentations qu’ils définissent, qu’agissent les acteurs [Guilmoto, Sandron, 2000 ; Zenteno, 2002 ; Massey, Durand, Malone, 2003]. Le réseau de migrants que nous avons mis à jour ici reflète une structure flexible et adaptative sur laquelle repose la migration, formée des liens migratoires entre les acteurs ; c’est un mode d’action collective qui procure les soutiens matériels et immatériels nécessaires tout en permettant le maintien du lien social entre les membres du réseau. Les enfants d’Aniceto ne vivront peut-être pas leurs vieux jours aux États-Unis, mais il est certain que d’ici une ou deux générations, par le dynamisme des réseaux leurs descendants le feront et rien, ni les frontières, ni les politiques dissuasives ou répressives, ni les dangers, ni l’attachement à Peña Roja, ne pourra empêcher ce processus.
4Notre époque voit s’élever des frontières multiples face aux flux migratoires de l’ère globale pour empêcher les hommes et les femmes d’autres régions et d’autres cultures d’immigrer. Ce durcissement des frontières trouve son origine en grande partie dans des peurs identitaires de se faire envahir, de voir son pays se transformer par de nouveaux arrivants. L’identité est un processus qui se génère dans les interactions avec l’altérité, et qui renforce ou redéfinit les frontières de distinction entre les groupes sociaux [Barth, 1999]. La migration, par nature, est la rencontre de mondes différents, c’est la confrontation entre l’identité et l’altérité, somme toute les premiers « autres », ce sont tous ceux et celles qui ont émigré de quelque part pour immigrer ailleurs, et qui sont subitement devenus des « étrangers » et peu à peu des « autochtones ».
Migration, xénophobie et droits de l’homme
5L’immigration, pour reprendre le titre de l’ouvrage de François Héran, est d’ores et déjà le « destin » des pays du Nord, car elle seule permettra de pallier les effets du vieillissement de la population des pays développés et de leur faible taux de natalité en assurant le maintien d’une population active [Boquet 2006 ; Héran, 2007]1. À cela, s’ajoutent les effets de l’économie néolibérale dans les pays du Sud qui transforment les économies traditionnelles, faisant de la migration l’ultime issue viable pour ces populations comme on l’a déjà vu au Mexique après le NAFTA [Sandoval, 2000 ; Cosío Zavala, 2004 ; Verduzco, 2006] et comme on le verra en Amérique centrale avec le nouveau traité de libre-échange CAFTA signé avec les États-Unis et entré en vigueur en 2006 [Lungo, 2007]. L’idéologie néolibérale telle qu’elle apparaît aujourd’hui dans nombre de démocraties se heurte à un paradoxe : elle ouvre les frontières aux capitaux, aux marchandises, aux informations et aux migrants qualifiés, mais prétend les fermer aux migrants non-qualifiés par une négation des dynamiques sociales transnationales qu’elle a largement contribué à engendrer et qu’elle perpétue. Cette contradiction renforce insidieusement les sentiments nationalistes ou racistes qui ont conduit, hier comme aujourd’hui, aux dérives les plus graves du genre humain. Lorsque, dans ses lois et dans son discours, l’État distingue clairement l’étranger clandestin du national légal, il divise la société entre les citoyens qui font partie de la communauté imaginée qu’est la nation [Anderson ; 2002] et les non-citoyens qui ne peuvent pas en faire partie mais qui vivront néanmoins sur le territoire national. Lorsque les lois et les discours entretiennent la division entre une population native et majoritaire opposée à une population étrangère et différente, il excite les élans xénophobes de haine raciale en faisant croire à l’essentialisme d’une identité nationale qui serait menacée par les étrangers de l’intérieur [Bustamante, 2002]. Poussée à son terme, cette logique dont Samuel Huntington [2005] est un des défenseurs les plus célèbres, sous-entend qu’il existerait des cultures compatibles avec qui l’on peut cohabiter, et d’autres qu’il faut assimiler ou à défaut, rejeter derrière une frontière et éradiquer du territoire ; telle est l’illusoire et socialement dangereuse mission du ministère de l’Identité nationale, de l’Immigration et du Co-développement créé par Nicolas Sarkozy au lendemain de son élection à la présidence de la République française.
6Pour le sociologue Ulrich Beck, ce raisonnement qui divise les hommes repose sur un rapport vertical à l’altérité où l’on dénie à autrui toute ressemblance, et donc toute égalité « afin de lui attribuer une place inférieure dans la hiérarchie pour qualifier ceux qui sont culturellement autres de “barbares” et les traiter comme tels » que ce soit en essayant de les convertir aux vraies valeurs de la société dominante ou en se préparant à réagir militairement à la menace que constituent « les autres » [Beck, 2006 : 104]. Dans son best-seller consacré au « péril hispanique » que représenteraient les latinos pour la société américaine, Samuel Huntington voudrait revenir à une Amérique anglo-saxonne dont il est nostalgique, mais c’est oublier que toutes les sociétés sont en perpétuel devenir, et qu’aujourd’hui les latinos transforment les États-Unis tout comme d’une autre manière les États-Unis ont transformé par l’impérialisme de leur puissance économique et culturelle tant de sociétés de par le monde : toutes les sociétés dans l’Histoire ont évolué les unes au contact des autres.
7L’ère globale montre à chaque seconde que l’optique nationale est fausse et irréaliste. Toute identité étant de facto une construction sociale, l’identité nationale est peut-être celle qui est la plus minutieusement et artificiellement construite par chaque État [Noiriel, 2007] et c’est aussi une profonde « erreur carcérale » [Beck, 2006]2. Le droit, par exemple, a progressivement débordé l’État-nation tout au long du xxe siècle à partir du moment où les États modernes ont été amenés à adopter des lois comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui supprime la distinction entre nationaux et étrangers et autolimite une partie de leur souveraineté [Bustamante, 2002]. Le nationalisme méthodologique n’est plus valable en sciences sociales et pour comprendre la réalité du monde actuel, l’analyse doit se fonder sur les dynamiques à l’œuvre à l’échelle transnationale [Castles, 2005 ; Beck, 2006 ; Nye, Keohane, 1971 ; Smouts, 1998]. Somme toute, comme le dit le célèbre historien britannique Eric Hobsbawm, il faudrait inévitablement écrire l’histoire du monde comme celle d’un monde « qui ne peut plus être contenu sur le plan politique, économique, culturel ou même linguistique, dans les limites des “nations” et des “États-nations” tels qu’on les définissait habituellement [1992 : 351]. Les États peuvent, par leurs politiques, favoriser l’adhésion des migrants à une société nationale toujours renouvelée, ou au contraire criminaliser ces migrants en tant qu’« étrangers illégaux », les exclure de l’État-nation et de l’État de droit, et les pousser dans les économies souterraines. Plus grave, lorsque l’État désigne explicitement les populations à exclure, il excite et donne libre cours aux élans de haine dont les Minutemen, ces patrouilles civiles autoproclamées qui se donnent pour mission d’empêcher l’immigration clandestine hispanique par la frontière sud des États-Unis, ou les haïssables massacres massifs de clandestins mozambicains et zimbabwéens en Afrique du Sud, en sont déjà des manifestations palpables3.
8Dans le monde actuel, le migrant devient de plus en plus vulnérable au fur et à mesure qu’il s’éloigne de sa communauté d’origine [Bustamante, 2002]. Son statut de clandestin est produit et entretenu par les États eux-mêmes – le seul effet direct des politiques migratoires actuelles est de renforcer les économies souterraines et de pousser les acteurs à vivre dans la clandestinité où ils sont abusés et exploités, ce qui constitue des violations systématiques à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qu’affirme défendre la quasi-totalité des pays de destination, de transit et d’origine des migrants. Les pays du Nord élaborent des politiques qui tuent chaque année des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans le désert d’Arizona, au Mexique, dans le Sahara, en Méditerranée, aux États-Unis, en Italie, en France et ailleurs. Lorsque les États luttent contre l’immigration au nom de l’illusoire État-nation et des droits des nationaux, les sociétés couvent une désintégration sociale et humaine dont le remarquable film d’Alfonso Cuarón, Les fils de l’homme [2006] présente un scénario des plus apocalyptiques, un cri d’alarme.
« Vivre ensemble » : cosmopolitisme, réalisme transnational et gouvernance mondiale
9L’échelle globale oblige à adopter un point de vue plus ample, à concevoir les multiples côtés de la frontière, et que ce soit par réalisme, pragmatisme ou humanisme, l’unique solution de la migration internationale est de trouver un consensus à l’échelle du globe pour établir une gouvernance mondiale des migrations [Badie et al., 2008]. La Convention Internationale sur la Protection des Droits de Tous les Travailleurs Migrants et des Membres de leur Famille adoptée aux Nations unies le 18 décembre 1990 par cinquante-deux pays est un premier pas dans ce sens4. Reste qu’aucun pays du Nord ne l’a signée, et que le premier pays à l’avoir ratifiée – le Mexique – l’enfreint de manière scan daleuse sur son propre territoire comme on l’a vu dans les chapitres précédents. On ne peut tendre vers une gouvernance mondiale des migrations qu’en ayant compris et accepté le système d’interdépendances qui régit désormais le monde, qu’en définissant les enjeux de la gouvernance de manière conjointe entre pouvoirs publics, syndicats de salariés, employeurs, représentants de la société civile, et en se plaçant sous l’égide d’une institution globale comme les Nations unies. Chaque nation doit accepter qu’elle ne peut construire sa souveraineté dans l’ignorance de ses partenariats proches ou éloignés [Badie et al., 2008], et qu’elle doit être tenue pour responsable des effets des politiques nationales et internationales de ses gouvernements [Bustamante, 2002]. L’ouverture des frontières est un levier pour rompre avec l’irréalisme national, et il y a davantage à attendre de la liberté de circulation comme facteur de régulation économique, politique, culturel et démographique que d’une chasse indéfinie aux intrus, au motif d’une non-appartenance à la nation [Wihtol de Wenden, 1999]. Enfin, pour que la loi se fonde sur la réalité des sociétés et non sur leurs phantasmes, il est indispensable de mettre à profit les perspectives et les propositions que les chercheurs en sciences sociales apportent constamment à la société5.
10Une gouvernance mondiale des migrations exige un nouveau regard sur soi, sur l’autre et sur un monde où tous les hommes vivent un système d’interdépendance qu’ils contribuent à densifier. Pour vivre en paix et pour vivre ensemble dans un monde global, il faut comprendre l’autre dans sa similitude et adopter l’optique cosmopolitique à laquelle nous invite le sociologue allemand Ulrich Beck :
« Un sens du monde, d’un monde sans frontières. Un regard quotidien, historiquement vrai, réflexif, un regard dialogique capable de percevoir des ambivalences au milieu de distinctions qui s’évanouissent et de contradictions culturelles. Un regard qui ne pointe pas seulement la “déchirure”, mais aussi la possibilité de créer sa propre vie, et notre façon à tous de vivre ensemble, dans une situation de mélange culturel » [Beck, 2006 : 13-14].
11Cette optique est fondamentalement idéaliste, mais elle est aussi, indubitablement, le réalisme nécessaire du monde global, et c’est à travers elle qu’il nous faut vivre, agir, analyser et légiférer. L’échelle cosmopolitique doit s’emparer de l’échelle nationale pour la critiquer, la modifier, et l’élargir dans l’idéal Kantien d’un État qui garantit la paix perpétuelle entre des altérités qui se comprennent mutuellement dans des sociétés où le migrant n’est plus un criminel qui refuse l’assimilation et la limite, mais « un artiste de la frontière qui la contourne, l’utilise, la pose et la franchit » [Beck, 2006 : 200]. La tâche du sociologue est de saisir et d’interpréter la réalité ; cette réalité est devenue cosmopolitique.
Élargissements de ce travail
12Le réseau migratoire des Mendez est particulièrement solide et accomplit chaque jour le processus migratoire en transcendant6 les frontières grâce aux liens de réciprocité entre les acteurs mobiles et non mobiles de la migration. Certains travaux auprès d’autres migrants confirmeront ces conclusions, d’autres s’en distingueront, telle est la dynamique des sociétés humaines qui évoluent dans l’espace et dans le temps. Ce travail de master ouvre de nouvelles perspectives et suscite de nouvelles questions pour une analyse à une échelle plus vaste sur les réseaux de migrants. La prochaine étape de cette recherche sera comparative, elle consistera à apprécier le fonctionnement d’autres réseaux de migrants d’Amérique centrale ; je serai certainement amené à rencontrer des réseaux de liens forts, ou de liens faibles, et pourquoi pas de degrés multiples qui peuvent exister entre ces deux polarités. J’aurai sans doute à revisiter, élargir ou préciser certaines définitions pour résoudre la nervure qui est derrière ces questionnements : en quoi la force ou la faiblesse d’un lien social est déterminante dans la migration internationale clandestine et dans la vie dans l’illégalité. C’est à cette tâche que je me consacrerai dans ma thèse de doctorat.
Notes de bas de page
1 « Notre solde démographique fondra comme neige au soleil et l’immigration deviendra l’unique facteur de croissance de notre population, comme c’est déjà le cas de nos voisins. Mieux vaut se préparer au brassage grandissant des natifs et des immigrés que de s’enferrer dans la dénégation, si volontariste soit-elle » [Héran, 2007 : 109].
2 L’identité nationale est une erreur carcérale « car rien n’oblige à séparer les hommes les uns des autres, à les organiser les uns contre les autres, pour qu’ils soient conscients d’eux-mêmes et puissent développer une action politique » [Beck, 2006 : 19].
3 Cf. « Anti-immigration groups find many volunteers : 40 anti-illegal immigration groups exist nationally » [Associated Press, 22.07.2005], « Emisora pide delatar a inmigrantes : “delata a una rata” » [Prensa Libre, 26.03.2007], « Enfrentan inmigrantes creciente ola de discriminación, abuso y xenofobia : ONU » [La Jornada, 19.12.2006], « Chasse aux étrangers en Afrique du Sud » [Le Figaro, 19.05.2008].
4 Voir la Convention et la liste des États signataires sur :
http://portal.unesco.org/shs/fr/ev.php-URL_ID=1513&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html (dernière consultation le 20.05.2008).
5 Parmi un grand nombre d’études qui proposent des mesures politiques concrètes on peut citer notamment : Badie et al., [2008], Bustamante [2002], Casillas [2006], Castles [2005], Castillo [2005], Cornelius [2007], Héran [2007], Massey, Espinoza [1997], Palma [2000], Sandoval [2000], Santibañez [2007], Verduzco [2006], Wihtol de Wenden [1999], Zenteno [2002].
6 Transcender : « dépasser en étant supérieur ou d’un autre ordre, se situer au-delà de », Le nouveau Petit Robert de la Langue Française [2007].
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