L'étude géographique des villes
Le site de São Paulo
p. 111-119
Texte intégral
1Pierre Monbeig a souligné dès le début de son séjour au Brésil, la rareté des études de géographie urbaine sur ce pays, hormis celle concernant la capitale Rio de Janeiro à propos de laquelle existaient les articles géographiques de Pierre Deffontaines, Philippe Arbos (ainsi que sur Petropolis), Preston James et Otto Quelle. Mais au total peu d'études de géographie urbaine sur l'ensemble du pays, alors qu'au même moment, dans les pays où la géographie moderne se structurait, celle-ci figurait en bonne place.
2Vivant le rythme quotidien de la croissance de São Paulo, Pierre Monbeig devait démontrer rapidement son intérêt pour les questions urbaines et proposait, dès le début des années 40, aux étudiants brésiliens une méthode pour réaliser les monographies de villes1. Celle-ci reprenait les approches classiques de la géographie des villes : le point de départ devait en être le cadre naturel, le site et la situation ; l'analyse se poursuivait par l'étude de l'évolution urbaine, spatiale, historique et démographique et devait déboucher sur une typologie dynamique des quartiers et une analyse de la fonction des villes, de leur rôle économique. Parmi les méthodes à mettre en œuvre par la géographie urbaine, Pierre Monbeig rappellait constamment la nécessité de la représentation cartographique, de l'utilisation et de la comparaison des cartes topographiques, géologiques, des plans cadastraux et soulignait l'importance de l'étude des réseaux urbains.
3Cette conception de l'étude géographique des villes a été mise en application dans sa thèse complémentaire sur la croissance de São Paulo2, ville dans laquelle il avait vécu durant douze années et sur laquelle il n'a cessé de publier3. Dans ses travaux, il met en évidence les points forts de l'évolution urbaine pauliste de la fin du xixe siècle jusque dans les années 1940 et dissèque les origines du phénomène de métropolisation, qui deviendra un des thèmes majeurs de la géographie urbaine brésilienne des années 1970. Cette ville des hauts plateaux tropicaux, limitée au nord par la Serra da Cantareira et au sud par les escarpements de la Serra do Mar dont le démarrage a été assez lent (20 000 habitants au milieu du xixe siècle) doit sa croissance extraordinaire à l'expansion du marché du café qui la fit passer du rôle de « capitale des fazendeiros » à celui de « capitale des industriels ».
4Il compara souvent São Paulo aux villes nord-américaines4. Son rythme de croissance peut être en effet mis en parallèle, avec quelque décalage dans le temps, à celui de Chicago. Celle-ci est devenue une ville millionnaire peu après 1880, São Paulo vers 1930 et son taux de croissance se maintint à un rythme de plus de 4 % jusqu'à nos jours, tandis qu'il ne cessait de baisser à Chicago. Le processus de métropolisation qui s'accélère dans les villes nord-américaines entre 1920 et 1940, commence à apparaitre à São Paulo à la fin des années cinquante.
5Un développement industriel basé dans sa phase initiale sur la transformation des produits d'une riche région agricole rapproche encore les exemples de Chicago et de São Paulo, ainsi que l'importance considérable des migrants dans la croissance des deux villes. « La distribution géographique inégale des nationalités est un trait qui rapproche São Paulo des cités américaines. Les données du recensement de 1934 ont montré que la population de la capitale comprenait 28 % d'étrangers, au premier rangs desquels se plaçaient les Italiens (29 %), les Portugais (27 %), les Espagnols (11 %), les Allemands (4 %)... » (page 77). De la même manière à Chicago en 1920, on comptait près d'un tiers d'immigrants se répartissant de la manière suivante : 17 % de Polonais, 14 % d'Allemands, 12,7 % de Russes, 7,4 % d'Italiens, 7,3 % de Suédois, 7 % d'Irlandais... avec une distribution locale très marquée dans les interstices laissés libres dans le tissu urbain et avec des degrés d'assimilation contrastés... Au total une vie urbaine souvent désintégrée, désordonnée dans des quartiers détériorés5.
6Pierre Monbeig traite également des "éléments ethniques" et remarque la séparation géographique des ouvriers de races différentes. Il note à ce propos que " la discrimination raciale se déguise souvent sous le couvert d'une différenciation sociale et que chaque classe prenant de plus en plus conscience de soi, l'opposition des races risque de devenir plus aiguë" (p 82).
7Tout comme il démontre sa préoccupation pour les questions sociales, il aborde les grands problèmes de l'urbanisme pauliste toujours d'actualité : l'aménagement nécessaire des rivières pour lutter contre les inondations et l'ouverture difficile des avenues pour décongestionner le centre.
8Ces différentes observations sur la croissance de São Paulo durant la première moitié du xxème siècle l'ont conduit à mettre en évidence quatre aspects principaux du développement urbain brésilien qui préfigurent les grands défis qui se posent aujourd'hui aux aménageurs et gestionnaires des villes :
9• Un phénomène de croissance ultra-rapide qui allait s'imposer comme une caractéristique majeure du développement urbain latino-américain. En 1935, les paulistes se vantaient que l'on construisait dans leur ville une maison par heure... Il en résulte des villes sauvages, indomptées, perpétuellement jeunes et pourtant jamais saines...
10• la complémentarité entre le développement de la ville tentaculaire et le développement des marges pionnières, la ville étant le produit des conditions géographiques locales et régionales, le fruit de l'organisation régionale. « La métropole pauliste enchevêtre fonctions commerciales et fonctions industrielles, tandis que ses besoins croissants reculent les limites de son influence » (page 85). Un réseau urbain se met en place, structuré par les lignes de chemin de fer. Les migrants affluent vers les villes pionnières où l'on offre des lots à bon marché. Pierre Monbeig, avec l'exemple de Marilia (voir à ce propos le texte d'Hervé Théry ci-dessus), analysa de façon précise l'origine et les modalités de la croissance des villes de la frange pionnière dont le dynamisme répercute celui de la capitale6.
11• l'américanisation des grandes villes brésiliennes.
12Pierre Monbeig s'est trouvé présent à Sào Paulo à un moment-clé de la transformation de cette ville qui, de bourg de services, est passée au rang de capitale régionale, puis de métropole nationale en un demi-siècle tandis que le pays, parallèlement, passait du Brésil colonial portugais aux affinités traditionnelles avec l'Europe à un mode de vie influencé par la civilisation nord-américaine (nouvelles manières de consommer, d'habiter et de spéculer). La fièvre des constructions et de la spéculation ressemble à celle des États Unis et l'apparition de la figure du grileiro, tant dans les villes que dans les campagnes, rappelle les méthodes des gangs7 des grandes villes nord américaines.
13Dans le même temps, Pierre Monbeig a assisté à la montée en puissance d'une classe moyenne fortement teintée de nationalisme économique et, bien plus nombreuse, fait-il remarquer, à São Paulo qu'à Bahia ou à Recife... Villes de tous les trafics, de toutes les consommations, dominées par les banques, jeunes et jamais saines...
14• les racines du développement inégal
15Dans la primauté naissante de São Paulo et son développement industriel vertigineux durant la guerre Pierre Monbeig a distingué très tôt les travers d'un modèle de développement économique qui exclut la grande majorité de la population et contribue à l'aggravation des inégalités régionales. Quelle est la recette du développement harmonieux ?
16Par ailleurs, dans un article sur « Les villes d'Afrique Equatoriale »8, écrit pour une revue du patronnat brésilien en 1951, Pierre Monbeig soulignait l'importance de l'exode rural. Il note l'apparition de grandes villes en Afrique noire et entrevoit déjà la gravité des problèmes posés par la croissance urbaine accelérée. Son regard attentif de géographe, posé sur la société africaine et ses coutumes, lui fait percevoir les obstacles culturels au développement, notamment le rôle économique des femmes important mais non valorisé, le poids des institutions et de la tradition coloniales qui sont des entraves. Pour Pierre Monbeig, la responsabilité de la race blanche est engagée dans la résolution des problèmes de développement qui se posent à l'Afrique. Etude qui se situe à un moment où la géographie française tourne la page de la géographie coloniale pour affirmer la problématique de la géographie tropicale.
17La contribution de Pierre Monbeig aux études urbaines est loin d'être négligeable, si il accompagne en cela l'évolution des grandes thématiques géographiques, il reste également très marqué par sa formation au sein de l'école française de géographie comme en témoigne cette présentation du site de São Paulo.
Le site de São Paulo
18De quelque direction que l’on vienne en se dirigeant vers São Paulo, l’arrivée est toujours une surprise. Rien n’annonce l’approche d’une grande ville au voyageur qui traverse des contrées montagneuses, plus ou moins déboisées et peu peuplées. « Dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, c’est presque un désert autour de la ville », mis à part quelques médiocres villages ou misérables hameaux, écrit M. Caio Prado Jr9. Pour qui monde de Santos, il faut traverser une quarantaine de kilomètres en pleine Serra do Mar, sans rien voir au bord de la route que de rares auberges. Si l’on vient de Rio de Janeiro, une fois passée la gare de Mogi das Cruzes, à 50 km de São Paulo, le train roule dans une campagne pelée, dépourvue de charme. Arrive-t-on par la route de Curitiba ou par l’une de celles qui viennent de l’intérieur de l’État, à partir de petites villes comme Sorocaba, Itu ou Jundiaí, sur des parcours de 100 à 50 km., on ne traverse encore que des montagnes à peu près inhabitées. Pas de grand fleuve et ses trains de navires ; pas de mines, par de terres fertiles, pas de peuplement dense. Saint-Hilaire notait, voici plus d’un siècle, qu’on ne devinait l’approche d’une ville qu’au trafic routier plus actif. Il n’y a toujours rien d’autre qui avertisse le voyageur du terme de son voyage10.
19São Paulo est une ville de hauts plateaux tropicaux. Plus exactement elle est installée dans un bassin ouvert au coeur des hautes terres archéennes du Brésil tropical atlantique. De tous côtés, les bosses et les pitons ferment l’horizon. Au Nord, la Serra da Cantareira, à 1 000 m. et même davantage, limite sévèrement le cadre urbain. Vers l’ouest, le solide pico do Jaragua, la montagne chère au coeur des Paulistes, semble barrer la route vers Campinas. Vers le Sus, la topographie confuse de la Serra do Mar grimpe doucement jusqu’à 850 et 900 m. C’est seulement vers l’Est que la vallée du Tietê ouvre une voie plus large : né sur le revers de la Serra do Mar, il s’est dégagé des granits et des gneiss en amont de Mogi das Cruzes, coulant paresseusement à 725 m, dans les argiles et les sables, en direction Est-Ouest. Immédiatement en aval de São Paulo, à Barueri, le fleuve s’infléchit vers le Nord-Ouest, coupant les roches anciennes dans une étroite vallée aux aspects pittoresques. C’est le bassin du Tietê dans les dépôts meubles d’âge tertiaires, dans le cadre montagneux des vieux massifs, qui porte la capitale pauliste.
20Les éléments du site urbain sont simples : la plaine alluviale du Tietê, augmentée de celles de ses affluents de gauche, les collines d’argile et de sable. Les prairies inondées entrecoupées de buissons dans les « varzeas », des savanes avec quelques petits arbres et quelques bosquets dans les têtes des ravins, s’opposaient jadis aux forêts du cadre montagneux. Le déboisement a été tel que le contraste entre les versants boisés et le bassin ouvert s’est bien atténué : tout est également pelé, exception faite des réserves forestières du massif de la Cantareira qui conservent une note fraîche et pittoresque.
21Montons d’abord sur la rive droite du fleuve dans le quartier de Sant’Ana (ou Santana). Entre 770 et 805 m., les points ne manquent pas d’où l’on peut saisir une vue d’ensemble de l’appareil urbain. Ce qui frappe d’abord, ce sont les "varzeas", les plaines marécageuses du Tietê et de ses affluent, le Tamanduatei et le Pinheiros. A 720 m, les varzeas restent encore encombrées par les méandres des rivières, par les bras abandonnés facilement reconnaissables aux croissants que dessine la végétation arbustive, par de petits lacs qui parsèment la plaine. Avant la poussée urbaine moderne, les varzeas étaient périodiquement inondées et encore maintenant il n’est pas rare qu’en février ou en mars les eaux du Tietê ne les submergent. Large de 1.500 à 2.000m, la varzea du Tietê séparait radicalement les collines des deux rives. De nos jours, ï isolement de la rive droite est moins grand mais quatre avenues seulement assurent la liaison : la route du Limão, l’avenue Rudge, l’avenue de la Cantareira avec le Grand Pont, et l’avenue Cotching. Cet isolement a retardé le développement des quartiers adossés à la Cantareira qui s’étirent sporadiquement sur près de 20 km, depuis Guaurlhos jusqu’à Piqueri.
22La vallée du Tamanduatei, quoique submergée par les constructions, apparaît encore avec netteté dans la topographie pauliste. De loin, elle se repère facilement par la descente brutale des collines du côté oriental et le couloir qu’elle dessine entre le cœur de la cité et ses quartiers de l’Ouest, le Braz, entre 725 et 735 m, et plus haut, Mooca. A l’état naturel, la varzea du Tamanduatei n’était pas plus attirante que celle du Tietê ; moins large, elle n’empêchait pourtant pas le passage vers les lointaines collines de la Penha par la route de Rio. Avant de les atteindre, il fallait encore traverser des bourbiers et des marécages, infranchissables en cas de gros orages.
23Vers l'Ouest, une basse terrasse à quatre mètres au-dessus du lit du Tietê a été utilisée de bonne heure comme voie de passage (Avenida Agua Branca, rua da Lapa) ; elle aussi n’était pourtant pas à l’abri des inondations provoquées par les ruisseaux nés dans les collines. Plus loin encore, mais hors de la masse urbaine, la confluence du rio Pinheiros répète celle du Tamanduatei, avec une extension de la varzea.
24Le fleuve, les rivières et les varzeas apparaissent donc comme un élément essentiel du site pauliste : un élément répulsif, facteur d’isolement, obstacle pour l’urbaniste moderne mais qui, avec des conditions historiques différentes, a joué un rôle capital dans le choix de l’emplacement urbain. Les varzeas ont été un gage de sécurité dans les temps où le petit groupe européen avait beaucoup à redouter des tribus indiennes voisines. Et c’est encore cette sécurité que les collines de la rive gauche du Tietê offraient aux nouveaux venus.
25A Sant’Ana et tout autour (Guarulhos, villa Mazzei, Mandaqui, Casa Verde, Chora Menino, Freguzia do O), les argiles bigarrées et les sables ne forment qu une bande trop étroite pour que la poussée urbaine y ait trouvé assez d’espace. Les fondateurs qui venaient de Santos se sont arrêtés devant la varzea ; ils se gardèrent bien de s’installer au pied du massif de la Cantareira, qui constituait une menace plus qu’une protection. Ils se trouvèrent par contre tout à fait à leur aise sur les collines de la rive gauche, ayant leurs arrières assurés par le chemin de Santos déjà bien connu.
26Depuis Sumaré jusqu’au Paraiso, s’allonge un plateau qui, sur six kilomètres environ, s’écarte peu de la cote 815. Assez étroit, puisqu’il ne porte qu’une large avenue (Avenida Paulista), ce plateau marque la ligne de partage des eaux entre le Tieté et son affluent, le Pinheiros, qui, ici, court presque parallèlement. C’est un « espigão », une arête faitière. D’une terrasse construite au bord de l’avenue sur l’espigão, il est facile, en dépit du manteau de maisons qui recouvre le terrain, de reconstituer le site primitif. De larges ravins, profonds d’une trentaine de mètres entaillent les terrains meubles : argiles rouge foncé, rose clair, jaune, sables et graviers ont été violemment entaillés par les ruisseaux affluents du rio Tamanduatei ou du Tietê. Encore aujourd’hui, en plus d’un point, on voit leurs sillons profonds d’une trentaine de mètres, et parfois on découvre encore leurs fonds encombrés de sable. Après un gros orage, leur traversée n’est pas chose commode, la circulation des voitures et des tramways est interrompue et un alluvionnement intense vient alors encombrer les carrefours qui marquent les points où ces ravins atteignent les varzeas.
27Vers le Sud, c’est à dire en direction du rio Pinheiros, la pente d’abord brutale, est ensuite coupée par un ressaut très net avant d’atteindre les basses terrasses, puis la varzea. Le ravinement a été moins marqué sur ce versant que sur celui du Tietê. Là, le ruisseau Anhangabau et ses affluents ont découpé le plateau en éperons et en collines. Par les rues Vergueiro et da Liberdade, on descend du carrefour do Paraiso jusqu’à 750 m, au Pateo do Colegio, où les Européens élevèrent le premier édifice de São Paulo. Des rampes fort raides en dégringolent qui conduisent 25 m plus bas dans la plaine du Tamanduatei. Un second éperon correspond à l’avenue Brigadeiro Luiz Antonio, laissant sur sa gauche le morro dos Ingleszes qui surplombe les ravins d’Anhangabau. Plus à l’Ouest, d’autres grandes artères ont été établies sur les éperons entre Anhangabau et Pacaembu. Vers l’Est, une fois franchie la varzea du Tamanduatei, la topographie reste la même quoique, l’espigão étant moins élevé, ravinements et morcellements y sont moins accentués qu en pleine cité. Il faut aller jusqu’aux limites orientales de la ville pour retrouver, à la Penha, un bel escarpement d’une soixantaine de mètres au-dessus des méandres du Tietê.
28Entre toutes ces collines, les fondateurs de São Paulo choisirent celles qui dominent d’une par le Tamanduatei, d’autre part les ravins d’Anhangabau. Nulle part l’escarpement au dessus des varzeas n’est aussi bien marqué et nulle part la sécurité ne paraît aussi bien assurée. Aussi est-ce sur cette petite pointe triangulaire que se fixa longtemps São Paulo, avec un mince pédoncule qui le rattachait à l’espigão de 815 m. Cependant, lorsque l’agglomération chercha à s’agrandir, le dispositif topographique cessa d’être un facteur favorable et apparut comme un obstacle. Les éperons voisins de la colline initiale fixèrent des routes au long desquelles des maisons se bâtirent ; chacun porta son quartier mais isolé des autres. Pour passer d’un axe de communication et d’un quartier à un autre, il fallait descendre dans une varzea, la traverser, et remonter un nouveau versant. De là une fragmentation de l’ensemble urbain, qui, de nos jours, pose de sérieux problèmes aux urbanistes.
29in La croissance de la ville de São Paulo, Institut et Revue de géographie alpine, Grenoble 1953, pp 6-10.
Notes de bas de page
1 « O estudo geográfico das cidades », Revista do arquivo Municipal, Sào Paulo, VII, vol. LXXIII, 1941, pp 5-38, plans. Transcrit dans le Boletim Geográfico, I, n°7 out. 1943, pp 7-29.
2 La croissance de la ville de São Paulo, tiré à part de la Revue de Géographie Alpine, Institut de Géographie Alpine, Grenoble, 1953, 94 p, 14 fig., photogr.
3 « La ville de Saint Paul », Revue de géographie de Lyon, XXV, n°4, Lyon, 1950.
« Geografia urbana », O Estado de São Paulo, 10/9/1950.
« Sào Paulo », L'information géographique, Paris, XVI, 1952, pp 32-34.
« São Paulo » Edition spéciale du quatrecentième anniversaire de la ville, O Estado de São Paulo, 25/1/1954.
« São Paulo, une métropole tropicale », Industrie, revue de l'industrie belge, Bruxelles, 1954, pp 740-749.
« Aspectos geográficos do crescimento da cidade de São Paulo », Boletim paulista de geografia, São Paulo, n°17, mar. 1954, pp 3-29. « Une géographie de la ville de São Paulo » (compte rendu) Cahiers d'Outre-Mer, Bordeaux, 1960, pp 104-109, 1 carte.
4 Mais en y mettant comme à son habitude des nuances, « toute américaine qu'elle soit par la rapidité de sa croissance, par sa nouvelle architecture, par sa bigarrure ethnique, la ville de Saint Paul a conservé un rythme européen » (p 82).
5 Selon les données de Maurice Halbawchs dans « Chicago, expérience ethnique », Annales Histoire Economique et Sociale, T. IV, 1932.,, dont Pierre Monbeig avait sûrement eu connaissance. Texte repris dans L'école de Chicago, Paris, Aubier Montaigne, 1984, pp 298-330.
6 « Algumas observaçôes sobre Marília, cidade pioniera », Revista do arquivo Municipal, vol LXXVIII, ano VII, Sào Paulo, 1941 pp 221-230. Et Anais do IX Congresso Brasileiro de geografia, Rio de Janeiro 1941.
7 « Gangs : groupes indéfinissables, presque insaisissables qui répondent, chez des êtres un peu perdus au besoin puissant de s'associer avec les buts les plus divers, des sociétés de jeu jusqu'aux bandes criminelles que se disputent le monopole de la contrebande », Maurice Halbawchs, "Chicago, expérience ethnique" (cf. note 5).
8 « Cidades da Africa equatorial », Anhembi, II, n°5, avril 1951, pp 213-226.
9 Caio Prado Junior, Nova contribuição para o estudo geografico da Cidade de S. Paulo ; Estudos Brasileiros, ano III, vol. 7, n° 19, 20, 21 ; 194 L. p. 195-221. Voir p. 195.
10 Auguste de Saint-Hilaire, Voyage dans les Provinces de Saint-Paul et de Sainte-Catherine. Paris, 1851, t. I, chap. V, P. 223.
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