Militer contre les violences d’État au Brésil
De la dictature à la démocratie, de la rue aux institutions
Au croisement d’une sociologie des mouvements sociaux et de l’action publique, Kim Aumonier interroge la continuité des violences d’État au Brésil depuis la dictature civico-militaire (1964-1985). L’ouvrage étudie la production du discours politique des militant·es des mouvements de la mémoire, la vérité et la justice, qui établissent une continuité entre les violences policières actuelles au Brésil et l’impunité garantie par l’État après la dictature.
En s’appuyant sur une enquête de terrai...
Éditeur : Éditions de l’IHEAL
Lieu d’édition : Aubervilliers
Publication sur OpenEdition Books : 6 décembre 2023
ISBN numérique : 978-2-37154-158-0
DOI : 10.4000/books.iheal.11642
Collection : Chrysalides | 21
Année d’édition : 2023
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-37154-157-3
Nombre de pages : 170
Marie Laure Geoffray
PréfaceAu croisement d’une sociologie des mouvements sociaux et de l’action publique, Kim Aumonier interroge la continuité des violences d’État au Brésil depuis la dictature civico-militaire (1964-1985). L’ouvrage étudie la production du discours politique des militant·es des mouvements de la mémoire, la vérité et la justice, qui établissent une continuité entre les violences policières actuelles au Brésil et l’impunité garantie par l’État après la dictature.
En s’appuyant sur une enquête de terrain et d’entretiens inédits avec des actrices et acteurs institutionnel·les et des militant·es, l’autrice analyse comment un instrument de la justice transitionnelle, la Commission de la vérité, est investi pour traiter les problèmes de la démocratie brésilienne, tout en servant au rapprochement de deux mouvements. Au prisme du cas brésilien, c’est le thème des violences d’État déployées dans nos sociétés et de leur continuité historique qui confère toute sa portée à ce sujet d’étude.
Kim Aumonier est diplômée du master de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL, université Sorbonne Nouvelle). Elle s’est spécialisée sur la justice transitionnelle en Amérique latine avant de travailler pour des organisations de protection de civil·es ou de défenseur·euses des droits humains en France, au Guatemala et au Soudan du Sud. Elle est désormais chargée de projet au sein d’une association française qui lutte contre les crimes économiques.
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