Remerciements
p. 373-374
Texte intégral
1Cet ouvrage est le résultat de plusieurs années de recherches menées en Colombie dans plusieurs zones rurales et dans la capitale, Bogota. J’ai entamé mes recherches doctorales en 2012 alors que débutaient les négociations de paix à la Havane entre la guérilla des FARC et le gouvernement colombien, et écrit une première version de ce travail fin 2016 au moment où un accord de paix était signé en Colombie [Allain, 2016]. Depuis, je n’ai cessé, à travers d’autres enquêtes et des échanges avec des ami·es et collègues colombien·nes, de suivre l’évolution des campagnes colombiennes et des luttes locales. Ce livre est issu d’un travail scientifique nourri de multiples conversations, débats, observations et échanges avec des actrices et acteurs de la vie politique et des organisations sociales colombiennes. L’exercice de l’écriture me pousse à m’exprimer au singulier, mais les résultats auxquels je suis parvenue portent la trace de ces nombreux échanges collectifs. Si nos cheminements de recherche sont personnels, ils ne sont jamais individuels. J’ai seulement eu le temps, la distance et le confort psychologique et matériel d’un poste de titulaire pour analyser des réflexions qui animent nombre de mes ami·es, collègues, compañeras et compañeros colombien·nes pris·es dans ces luttes au quotidien.
2Qu’il me soit permis de remercier celles et ceux qui ont fait partie de cette aventure humaine et professionnelle tout au long de ces années de recherche. J’ai bien évidemment une pensée pour le centre de recherche Émile Durkheim au sein duquel j’ai pu réaliser cette thèse ainsi que pour les différentes institutions qui m’ont accueillie lors de mes séjours de recherche, l’IEPRI au sein de l’université nationale de Colombie et l’Institut français des études andines (IFEA) à Bogota. Je pense aussi au soutien du réseau Noria Research qui m’a épaulée tout au long de mon travail doctoral. Un grand merci également à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL), au Centre de recherche et de documentation sur les Amériques (CREDA) que j’ai eu le bonheur de rejoindre, ainsi qu’aux collègues qui font vivre ces institutions pour m’avoir donné l’élan nécessaire pour publier cet ouvrage. Les Éditions de l’IHEAL et sa formidable équipe m’ont permis de donner une autre vie au manuscrit de thèse et leur accompagnement professionnel et amical a été précieux.
3Ce travail doit bien évidemment son existence aux femmes et aux hommes qui m’ont ouvert leur porte, m’ont fait partager leur quotidien de lutte et m’ont fait confiance. Ces personnes m’ont transmis bien plus que des données exploitables dans le cadre d’un travail de recherche, elles m’ont aussi beaucoup appris sur la volonté humaine et sur leur force de conviction. Je tiens tout particulièrement à remercier les membres des deux organisations au cœur de cet ouvrage, l’ACVC et les communautés de Jiguamiandó et de Curvaradó, ainsi que les militant·es de la Commission interecclésiale de justice et paix et les volontaires de PBI (Brigades de paix internationales) qui m’ont fait confiance. Je les remercie de m’avoir permis de les accompagner partout, d’avoir pu connaître leur travail et de m’avoir confié leurs doutes, leurs expériences, leurs joies et leurs engagements. Merci aussi à tous ces habitantes et habitants qui souvent, dans des conditions difficiles, m’ont reçue dans leur demeure avec un bon tinto. Leur courage et leur détermination, malgré toutes les douleurs et les blessures, m’ont donné la force pour affronter le climat tropical et toutes les difficultés de ces terrains. Je salue aussi mes ami·es bogotanais·es qui ont partagé avec moi la culture et la passion de leur ville. J’ai également été accueillie au sein de la famille Poveda, dont la gentillesse et la générosité m’ont été précieuses. Ce sont avant tout ces personnes qui m’ont ouvert les yeux sur la diversité de la Colombie et m’ont amenée à sortir des sentiers battus.
4Je remercie également toute ma famille, mes parents, mon frère et mes ami·es qui ont accompagné, chacun·e à leur manière, ces allers-retours des deux côtés de l’Atlantique. Enfin, un grand merci à Xavier, mon fidèle lecteur et relecteur, dont le soutien inconditionnel et affectueux me permet de poursuivre mes recherches.
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