Chapitre 12. Les Indiens dans la démocratisation mexicaine
p. 243-349
Texte intégral
1Dix pour cent d’Indiens (ou quinze) dans la population d’un pays branché sur les courants de la dynamique mondiale ; huit millions d’individus (ou douze) qui seront dix (ou quinze) au début du xxie siècle, et dont la démocratie mexicaine devra tenir compte, pour autant qu’une image nouvelle, et imprévisible, de la configuration socioculturelle nationale aura permis de voir cette masse diluée dans d’autres catégories sociales plus adéquates à la visée désirable. Voire ! Une masse d’hommes et de femmes qui se disperse dans les interstices de l’espace social ; certainement différenciée, et qui se différencie dans mille et un procès d’adaptation plus ou moins tactiques à des réseaux plus ou moins lâches ; des situations singulières, aucune d’entre elles ne permettant d’y repérer ce qui vaut pour la compréhension des autres, au-delà de la révélation des forces qui les conditionneraient toutes (et permettraient d’ordonner la spécificité des conditionnements comme une variation des conditions).
2A quoi bon reconnaître cette masse et lui attribuer un quelconque poids spécifique, puisqu’elle n’apparaît porteuse d’une force agissante que sur la scène théâtrale où se montrent les identités désirables et où le rappel à la réalité des enjeux qui comptent constitue la leçon que le citoyen spectateur aura à retenir ?
3Cette interrogation même ne saurait être aisément rejetée que pour autant qu’une certitude nouvelle imposerait ses vertus sécurisantes et garantirait le salut millénaire au terme d’une crise dont elle révélerait la transcendance en la dépassant. La dite certitude n’est rien moins qu’établie. Pas de millénaire en perspective et les messies se bousculent plutôt aux portillons, trop nombreux peut-être. L’incertitude domine donc et l’interrogation exposée ne sera pas facilement écartée. Mieux vaut continuer à faire avec et à relever ce qu’elle indique de pertinent : que la conjoncture mexicaine est marquée par l’urgence d’un ordonnancement politique, compatible avec les tendances actuelles de la modernité démocratique ; que cet ordonnancement ne saurait trouver d’assises suffisamment établies, dans le cumul d’expériences effectuées par les administrations révolutionnaires, pour que l’on en dérive les mesures propres à faire autre chose qu’exorciser la conflictivité potentielle des rapports inter-ethniques.
4L’objet de cette note est d’indiquer quelques unes des tendances manifestes qui, croyons-nous, illustrent ce dont la conjoncture nationale est porteuse sur le plan de la présence indienne dans le tissu social et culturel du Mexique d’aujourd’hui.
5C’est dire que l’on n’est pas en mesure de prétendre à l’élaboration d’un rapport circonstancié, de tenter ici une analyse spectrale capable de mettre en évidence la multiplicité des formes et des situations.
6Les Indiens du Mexique continuent d’augmenter en nombre ; ceci malgré des taux de mortalité supérieurs à la moyenne nationale dans les régions où la situations présente les trouve concentrés et que l’on appelle ici leurs régions d’origine ; ces dernières correspondent à peu près aux “régions de refuge” comme les a conceptualisées Gonzalo Aguirre Beltrán il y a trente ans. Il est donc probable que la révolution démographique qui est maintenant reconnue dans les études sur la dynamique récente de la population nationale et qui implique une réduction considérable du taux de reproduction de celle-ci n’a pas produit, ou pas encore, ses effets dans ces régions.
7Il est aussi vrai que la valse des chiffres révèle une incertitude considérable. L’Institut national indigéniste (INI) parle actuellement d’un “minimum irréductible permettant d’illustrer les conditions d’un univers plus vaste dont on ne peut préciser l’amplitude qui est significativement plus grande” : 7 millions d’Indiens mexicains, soit 9 % de la population recensée en 1990, si l’on applique le pourcentage de ceux qui en 1980 parlaient une langue indigène, un critère dont on reconnaît qu’il est insuffisant pour quantifier la population indienne aux plans sociaux et culturels. Quant aux chiffres qui sont lancés dans les débats publics, ils varient entre huit et douze, voire quinze, millions d’Indiens au Mexique. Donc une tendance globale à reconnaître que les Indiens sont aujourd’hui plus nombreux et qu’ils représentent une proportion plus importante que celle que, jusqu’à il y a peu, toutes les tendances politiques confondues s’accordaient à reconnaître. Ceci apparaît même dans le domaine des actions administratives et l’on annonce un accord entre l’Institut national de statistiques, le Conseil national de la population et 1’INI pour effectuer un calcul plus précis des Indiens et, grâce aux données de 1990 dont on attend toujours la diffusion détaillée, mettre ces chiffres en “corrélation rigoureuse” avec les indicateurs sociaux. Cela dans un pays où l’on annonçait récemment qu’il était moins peuplé que prévu, et surtout que ses grandes villes n’atteignaient pas les chiffres avancés dont on avait presque tendance soit à se vanter, soit à tirer argument pour chercher à obtenir les moyens d’action urgente et d’ampleur nouvelle.
8Cette tendance à parler de plus d’Indiens que jamais dans l’espace géographique national tel qu’il existe aujourd’hui, semble aussi aller dans le sens d’un appel à ce que la société ne s’en remette plus au tant aux ressources de l’administration centrale pour assurer les transformations imposées par le projet d’intégration nationale de la démocratie mexicaine.
9Et de plus, si les Indiens sont en nombre croissant, on les trouve partout. Dans près de 30 % des municipes du pays, ils représentent au moins 30 % de la population locale, dans près de 20 % ils en forment même plus de 70 %.
10Certains indiquent même qu’aucun municipe du pays n’est aujourd’hui sans Indien. Quoi qu’il en soit, et si près de 90 % de la population indienne recensée en 1980 était alors concentrée dans les onze États du Sud est et du Centre-Sud de la fédération mexicaine ; de nombreuses observations ont fait état de l’accélération des flux migratoires en direction des villes ainsi que des régions du Nord et de la frontière des États-Unis. Ils sont donc à la fois beaucoup plus nombreux dans les zones rurales d’un pays dont le taux d’urbanisation s’est accéléré dans le courant des trois dernières décennies, mais ils sont aussi plus nombreux dans les villes, les petites, les moyennes et les grandes ; trois cent mille Indiens à Mexico en 1980 et l’on parle aujourd’hui d’un chiffre qui serait de l’ordre du million. Donc, des migrations dont les amplitudes et les rythmes se sont modifiés et certainement diversifiés, dessinant de nouvelles routes, visant de nouveaux ports, s’inscrivant sur de plus vastes dimensions spatiales et tendant à exprimer les effets plus ou moins directs des crises diverses au travers desquelles se réaménage le tissu mexicain. Les analyses récentes font apparaître qu’à ce propos on semble bien assister à la généralisation de ce qui sur un plan plus local et dans des observations plus fragmentaires, était indiqué par les observateurs de terrain il y a déjà vingt ou trente ans. Une part considérable des Indiens est en circulation sur les grands axes de ce réseau qui s’est fait plus serré et qui draine des mouvements de population plus amples.
11De plus, au sud à la frontière avec le Guatemala et le Belize, comme au nord à la frontière avec les États-Unis, les Indiens participent aux circuits frontaliers, qui se situent dans des milieux socioculturels particulièrement dynamiques et qui se prêtent à l’expérimentation d’alternatives institutionnelles ainsi qu’à l’ajustement des stratégies relationnelles ; des milieux dont l’altérité est la vieille donne qui conditionne la coexistence au quotidien et auxquels convient particulièrement qu’on y voie d’actifs bouillons de culture.
12A cet ordre de grandeur, et à quelques unes des implications énoncées, on ne saurait manquer de reconnaître qu’il s’agit de considérations fort générales et proprement sérielles. Disons que précisément, c’est de cela qu’il s’agit, d’une façon de chercher à prendre la mesure d’une partie de la population nationale qui, richement dotée de la gloire d’un passé révolu et des enchantements esthétiques supposés garantir d’appréciables dispositions ésotériques, ne se voit longtemps reconnaître son existence sociale que sous l’image d’une marginalité plus ou moins rapidement transitoire, donc insignifiante. Or, et bien qu’ici on en simplifie ce qui est dit sur la distribution et la dynamique de cette population, cette approche caractérise les porte-parole du secteur de l’administration publique chargé de déployer les actions de politique sociale, dont le Programme national de solidarité (Pronasol) concentre les fonds destinés à affronter une des conséquences du modèle de croissance des dernières décennies. 41,3 millions de pauvres en 1987 (dont 17,3 millions étaient considérés dans un état d’extrême pauvreté), alors que le Mexique d’avant 1982 n’en comptait qu’une trentaine de millions, un chiffre à peu près stable pendant les vingt ans précédents au cours desquels la population avait pourtant doublé. Donc, en termes absolus, un quart de pauvres en plus au terme de la phase marquée par la crise financière, et surtout la constatation que, même en période de croissance, les mesures prises et les dynamiques réelles qu’elles ont appuyées se révèlent impropres à un quelconque impact sur une population pauvre qui apparaît irréductible.
13Et c’est dans cette moitié pauvre du Mexique que l’on situe l’ensemble de la population indigène. Et ce sont les zones où l’on observe que l’“extrême pauvreté” correspond aux conditions d’existence de l’immense majorité de ses habitants. Elles englobent l’ensemble des zones de refuge, c’est-à-dire celles dont sont originaires ces Indiens qui maintenant en exportent leur excédent démographique à un rythme croissant (rappelons que “l’extrême pauvreté” caractérise la situation de ceux dont les moyens d’existence ne leur permettent de satisfaire que moins de 40 % de ce que l’on reconnaît comme un niveau minimum de bien-être). Et si plus de 80 % des Indiens se trouvent dans les zones rurales de ces régions les plus pauvres, on met ainsi en évidence une pauvreté rurale où la proportion des Indiens est beaucoup plus élevée dans ces régions, ce qui remet en question, et on le fait, l’efficacité de soixante dix ans de pragmatisme institutionnel ayant débouché sur cette situation.
14Il convient ici de relever une petite phrase du programme national de développement des peuples indigènes (1991-1994 INI) : “On pose l’hypothèse que le milieu rural présente une tendance à son “indigénisation” ; jusqu’en 1980, le taux d’émigration de la population non indigène y a été supérieur et plus accéléré. Le recensement de 1990 permettra de la confirmer, ce qui permet d’affirmer que la population indigène est une composante centrale du Mexique rural”.
15L’annonce est prudente, mais ce n’est pas un de ces énoncés par lesquels certains hauts fonctionnaires amplifient l’univers de leur responsabilité pour en négocier les augmentations en ressources et en budget. C’est une invitation à réviser les pratiques prisées par des porteurs du projet d’émancipation révolutionnaire et à prendre la mesure de ce qui s’est produit et constitue le champ possible de nouvelles pratiques ; ceci, d’autant que le temps presse et que, l’accumulation passée du passif ayant montré ses effets impitoyables sur les populations, on prévoit que l’on ne saurait trop miser sur ce passé pour y puiser ce que le présent impose.
16Comme si, les pratiques institutionnelles de la Révolution mexicaine ayant fait la preuve de leurs limites face aux défis posés par les tensions sur le tissu social qu’elles ont tramées, et la crise financière ayant montré le caractère irrémédiable de ces limites, on indiquait que la vitesse des processus de la recomposition sociale a mis en évidence la rigidité schizoïde de l’administration et la perte d’emprise sur les éléments même du tissage.
17C’est donc dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, une donnée qui atteint à des degrés variables près de la moitié de la population nationale et dont les tendances actuelles sont explicitement reconnues comme associées à la dynamique des changements contemporains, que les consultants du Pronasol définissent les objectifs permettant de “promouvoir le libre développement des cultures indigènes ainsi que la correction des inégalités qui le freinent ou l’inhibent” : justice, développement économique productif, santé et bien-être, promotion du patrimoine culturel.
18Et à l’instar des masses de jeunes qui défient la police des grandes concentrations urbaines, à l’instar aussi des paysans des régions semi-désertiques du nord dont la condition défie la compétence des programmateurs, on reconnaît dans la population indienne une dynamique dont la démographie n’a pas été maîtrisée, dont l’impact social est inassimilable au moyen des pratiques administratives éprouvées, dont le potentiel culturel est à prendre en compte pour autant que l’on reconnaît l’échec relatif des politiques culturelles qui ont précédé et surtout leurs limites.
19Ouverte, moderne, solidaire et démocratique, la société mexicaine est appelée à faire de ces qualificatifs, qui ont ici aussi le poids d’impératifs universels, les éléments conducteurs d’un aggiornamento qui prenne aussi en compte l’ampleur de sa zone d’ombre et n’entretienne plus tant les espoirs ancrés dans les effets d’illusion engendrés par tant d’années d’éblouissement révolutionnaire. Comme si le potentiel dynamique déployé par ce que la Révolution a longtemps permis d’agencer et de contenir dans les limites d’une image prometteuse de l’avenir, révélait que son énergie disponible n’est pas à la mesure des enjeux auxquels il faut répondre sans tarder.
20Pour bien des raisons, le Mexique n’est pas le Pérou ; il n’est pas non plus le Guatemala et l’état présent de ces deux configurations nationales ne saurait tenir lieu d’épouvantails pour baliser une image quelconque du Mexique probable. Mais ce sont des réalités qui plus est, sont proches. On sait que le choléra viendra bientôt du Pérou et les réfugiés de la guerre ethnique du Guatemala sont déjà au Mexique.
21Les administrateurs révolutionnaires ont fait preuve d’une capacité certaine à contenir le niveau de la violence qui se montrait dans l’espace social des rapports inter-ethniques. On tend à reconnaître maintenant l’épuisement de cette capacité face aux défis de la situation présente et l’on montre une société convoquée à reconnaître la présence indienne sur son territoire, à instituer des espaces pour ces présences, puisque les institutions de la Révolution ne sauraient plus durablement en assurer l’improbable contention dans les réduits de l’invisibilité. Pour leur part, les populations indigènes des très diverses régions du Mexique auront à faire montre de leur côté de l’intelligence des conditions où la reconnaissance de leurs droits constituerait l’un des signes de la capacité des Mexicains à contribuer aux innovations d’une démocratie.
22Rappelons que la condition sociale des groupes indigènes du Mexique, à l’instar de ceux des régions andines, est celle d’une très ancienne paysannerie dont John Womack1 montrait récemment qu’elle représente deux cents générations d’expérience déployée sur près de cinq millénaires ; une expérience longue d’actions et de décisions collectives confrontées sans cesse aux risques de l’alliance, et à ses dividendes, aux alternatives intéressantes de la transaction commerciale, et à ses menaces. Une longue histoire, donc, d’échanges et de compromis où les changements imposés se combinent avec des modifications décidées, une considérable succession répétitive d’adaptations dont les sédimentations sont constitutives d’une tradition.
23Ce rappel de la condition paysanne des groupes indigènes méso-américains n’est pas présenté ici dans la seule intention de revendiquer la contribution nécessaire de l’approche ethnologique à la compréhension des tendances de la conjoncture mexicaine d’aujourd’hui. C’est d’abord parce qu’il réclamait un effort propre de la part de ses compatriotes pour configurer l’ordonnancement démocratique des actions politiques que Guillermo Bonfil Batalla, mort récemment, insistait pour mettre en évidence une "matrice culturelle méso-américaine" et un Mexique profond : “Depuis l’indépendance, l’État mexicain a prétendu se donner pour tâche la création d’une nation dont on constatait l’inexistence puisqu’elle ne s’exprimait pas dans une société uniforme. La croissance démesurée de l’appareil étatique est due sans doute, en grande partie, à l’effort d’accomplissement de cette tâche. Un État qui respecterait l’autonomie culturelle des sociétés historiques qui le constituent, qui se contenterait d’assurer leur coexistence et s’occuperait des affaires générales qui dépassent le cadre de chacune d’entre elles, serait sûrement un État moins étendu et aux fonctions moins diverses, mais à la fois plus solide et plus efficace. Une fois de plus, la pierre de touche est la démocratie et ce qu’elle doit signifier pour les Mexicains. Un pouvoir hautement centralisé et omniprésent implique que c’est à l’État qu’il revient de créer la nation et que celle-ci se fera d’après un modèle élaboré et imposé d’en haut au reste de la société. La reconnaissance du pluralisme, l’acceptation d’un projet pluriel, implique la décentralisation réelle du pouvoir : une décentralisation sociale des décisions et non pas une décentralisation territoriale de l’administration2”. Une réforme constitutionnelle impliquant la reconnaissance des droits culturels des peuples indigènes est votée en juillet 1991 par la chambre des députés. "La nation mexicaine a une composition plu-riculturelle fondée à l’origine sur ses peuples indigènes. La loi protégera et promouvra le développement de leurs langues, de leurs cultures, de leurs us et coutumes, de leurs ressources et de leurs formes spécifiques d’organisation sociale et garantira à leurs membres l’accès effectif à la juridiction de l’État. Dans les jugements et les procédures agraires dont ils seront partie, on tiendra compte de leurs pratiques et coutumes juridiques dans les termes établis par la loi". Le débat provoqué dans le public par cette initiative présidentielle et organisé par la Commission nationale de justice pour les peuples indigènes a suscité des interventions soulignant le peu de poids de la réforme juridique proposée et ses insuffisances. La procédure législative, elle, a montré l’intérêt réduit des députés et de la classe politique pour une réforme jugée secondaire dans le cadre du grand réaménagement des lois et des mesures administratives requis pour assurer la continuité d’un nouveau dynamisme économique et social. D’autres réformes juridiques et administratives, en particulier celles qui touchent aux procédures judiciaires, ont été effectuées ; on en annonce de nouvelles qui devront assurer en droit la participation indienne aux affaires locales et régionales. Cela se produit d’ailleurs dans plusieurs pays d’Amérique latine et 1992 devrait en montrer la dimension continentale.
24Mais il semble que les représentants des groupes indiens du Mexique ne sauraient tarder plus pour parvenir à la reconnaissance juridique de formes d’autodétermination compatibles avec les formes de participation citoyenne d’une république démocratique.
Notes de bas de page
Auteur
Chercheur au Centre de recherches et d’études anthropologiques et sociales (CIESAS), Mexico
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