Les séminaires d’initiation
p. 353-359
Texte intégral
1Comment initier des administrateurs, des ingénieurs aux méthodes historiques ? La question n’est pas aisée à traiter, nous n’avons qu’un seul précédent1... Pourtant cette initiative serait des plus rentables : car ces ingénieurs, ces administrateurs possèdent un capital de connaissances, de savoir technique, une expérience de la vie qui seuls permettent d’aborder certains problèmes qu’esquive souvent l’historien « professionnel ». Les Comités d’histoire des ministères devraient développer cette formule, qui permettrait d’accroître leur vivier de chercheurs et d’accumuler des travaux de haute qualité2. Mais les difficultés de mise au point ne sont pas négligeables, et il n’est pas aisé de raisonner en ces domaines de « pédagogie » d’adultes3. Nous voudrions prudemment donner quelques éléments de réflexion et préciser quelques règles du jeu.
I. Nécessité des séminaires d’initiation
2Pour développer un secteur de recherche il paraît nécessaire de créer des séminaires d’initiation à la recherche historique pour des ingénieurs, des administrateurs âgés qui ont une expérience technique, un savoir et qui ne savent comment exploiter ce capital de connaissances. Or il n’est pas possible d’utiliser les formules habituelles universitaires qui sont souvent coûteuses en temps, peu adaptées aux besoins de ces auditeurs de 55-65 ans et qui concernent avant tout des « exercices universitaires », c’est-à-dire la rédaction de mémoires ou de thèses4. Mais comment peut-on former un historien « non professionnel » ? C’est là un problème délicat, qui mérite attention.
3Il faut bien comprendre ce que peut apporter à l’histoire – et à l’histoire « technique » qu’on va développer – un administrateur ou un ingénieur qui a une carrière derrière lui :
il travaille pour le plaisir, le moteur de sa recherche est le plaisir sous ses différentes formes (la libido sciendi, le plaisir de la quête, le plaisir de mettre en doute, de construire, de « produire »5) ;
il a un capital de connaissances techniques, un savoir pratique qu’il souhaite exploiter et qui peut ouvrir de nouvelles voies à l’histoire (ce n’est guère qu’un ingénieur de l’armement qui peut faire l’histoire de la conception des systèmes d’armes depuis 30 ans) ;
il a quelque chose à transmettre à ses successeurs, il s’intéresse à l’histoire de sa maison et il est souvent poussé dans ces recherches par l’esprit de corps6 ;
il a un sens de la durée, une expérience du temps vécu, de la fuite du temps, des « récurrences », des « crises », des mutations, qui lui permettent de mieux comprendre les documents et les évolutions des systèmes (l’historien universitaire n’a pas souvent cette conscience aiguë du temps qu’apporte l’action)7 ;
il a une expérience de la vie, des hommes qui est irremplaçable pour comprendre le jeu des intérêts, des idées, des passions : cette intelligence concrète des affaires peut être précieuse pour l’histoire, toujours menacée par l’abstraction et les constructions doctrinaires8.
4Mais sa situation n’est pas toujours confortable :
il a des méthodes de réflexion, d’exposition qui ne sont pas celles de l’historien, ce qui peut créer des malentendus9 : il y a nécessairement des adaptations, des compromis ;
il a, par force, une conception assez floue des exigences du métier d’historien, des méthodes du travail historique (c’est surtout vrai de l’ingénieur), et parfois même il a des préjugés (qui remontent à l’histoire telle qu’est enseignée au lycée)10 ;
il est souvent désorienté dès qu’il faut collecter les documents, rédiger un travail.
5Il faut donc l’aider à exploiter ce capital de connaissances, le préparer à investir dans l’histoire (il faut des plans de travail à 5 ou 7 ans) et lui donner des méthodes de travail au cours de ces séminaires d’initiation, dont la pédagogie est nécessairement très particulière.
II. Principes
6Ces séminaires ont pour but de mettre l’accent sur la méthode, l’apprentissage des règles et non de transmettre des connaissances : il faut apprendre à réfléchir, à poser des questions, et des questions importantes. Or la plupart des ouvrages de méthode, de réflexions sur la méthode historique ne sont pas adaptés pour des historiens « non professionnels »11 : comment mettre Marc Bloch ou Ricœur dans les mains d’un ingénieur de 60 ans ? On risquerait fort des erreurs d’aiguillage ou d’interprétation, des gaspillages de temps12. Aussi faut-il mettre en place des séminaires d’initiation à la recherche historique pour administrateurs ou ingénieurs, correspondant à une pédagogie propre : on a affaire à des auditeurs possédant une grande expérience, capables de saisir vite, de réfléchir par eux-mêmes, et qui demandent des conseils concrets : comment choisir un sujet ? comment mener une recherche ? comment rédiger un article, faire une communication ? On ne peut travailler avec eux comme avec un public d’étudiants : il faut leur expliquer habilement les règles du jeu.
7Quels principes peut-on appliquer ?
il faut des séminaires de 12 personnes au plus ;
les séances devraient être de 3-4 heures, suivies d’un déjeuner13 ;
il devrait suffire de 2 ou 3 séries de trois séances sur deux semaines ; il faut ajouter en plus les visites d’institutions (archives, bibliothèques) et le temps de rédaction des « mémoires » ;
dans ces séances il faut donner des documents ou fiches de méthode pour laisser une trace (par exemple une fiche sur « comment publier un texte ? ») ;
en principe, il y a un seul maître de séminaire de façon à avoir une référence commune (la diversité des intervenants peut être source de confusion) ;
il serait souhaitable de demander, à la fin du séminaire, la rédaction en deux mois d’un mémoire de 20 pages sur un sujet « technique » choisi avec le directeur de séminaire, qui serait corrigé en groupe, mais cela suppose une certaine disponibilité des auditeurs ; en fait c’est en menant une petite recherche qu’on saisit bien les difficultés pratiques du travail historique ;
on doit laisser la plus grande liberté, certes, mais le maître de séminaire doit inciter l’auditeur à bâtir lui-même un programme de travail pour les 4 ou 5 années à venir en fonction de son expérience, de ses goûts, de son capital de connaissances, et lui donner les conseils nécessaires pour mettre en chantier ce programme, faire les investissements préalables : le séminaire déborde ici sur l’orientation de la recherche (notamment en fonction des objectifs du Comité d’histoire qui l’organise).
8On voit l’ambition de ce programme : c’est, en gros, au départ un module de formation de 25-30 heures (hors visites, conseils et mémoires, mais y compris les discussions), soit sept matinées. Mais sur quoi doit porter cette initiation ? On voit fort bien les grands chapitres :
une fresque de l’évolution récente de l’histoire ;
les incertitudes et les problèmes de méthode de l’histoire aujourd’hui ;
les principes de l’histoire technique qu’on veut développer : les objectifs, le questionnement ;
les sources de cette histoire et leurs limites ;
les règles du jeu historique (le choix du sujet, les méthodes de travail) ;
les applications (comment rédiger, comment publier).
9C’est là le schéma le plus simple14 : mais il est clair que les deux derniers chapitres sont les plus neufs pour les auditeurs, car ils sont souvent, par leur métier antérieur, habitués à d’autres méthodes de raisonnement et de travail, parfois ils n’aiment guère dépouiller patiemment les sources, ils s’attachent au jeu des idées, ils préfèrent des constructions hardies et arbitraires. Il faut donc fixer des règles précises, à ras de terre, adaptées aux nécessités de l’histoire « technique » qu’on entend développer.
III. Application
10On se heurte bien évidemment à un certain nombre de difficultés, qui sont plus ou moins faciles à résoudre : l’efficacité du séminaire en dépend.
11Première difficulté : il faut trouver un bon directeur ou maître de séminaire15, qui ait des dons pédagogiques certains et une doctrine sûre, qui sache entraîner, convaincre, passionner même, qui soit capable de donner le goût de poser de bonnes questions et de « produire » ; le maître de séminaire – comme dans toute pédagogie d’adultes – doit avoir des talents de diplomate, de la souplesse, du zèle, car ces administrateurs ou ingénieur âgés ne sont pas toujours un public facile (on ne peut leur dire n’importe quoi).
12Deuxième difficulté : il faut essayer de combattre les fausses conceptions de l’histoire qui ont cours, les préjugés fréquents des auditeurs (surtout quand ils aiment l’histoire), qui tiennent à des motifs idéologiques ou politiques (par exemple l’histoire donne des « leçons », l’historien « enseigne la vérité », il faut raisonner en « causes » et « conséquences ») ; ces problèmes de philosophie de l’histoire ne sont pas négligeables. On doit apprendre aux auditeurs à poser les bonnes questions et à se méfier de tout esprit doctrinaire.
13Troisième difficulté : il faut que le maître de séminaire soit conscient de la difficulté à bien définir l’histoire technique (histoire administrative, histoire psychologique, histoire de l’institution) qu’il cherche à mettre en œuvre ; les objectifs nécessairement sont flous, les méthodes incertaines ; il faut en convaincre les auditeurs, c’est le sens même du séminaire, et l’intérêt de la recherche (l’histoire n’est pas chose lisse, mécanique, certaine, c’est quelque chose qui se crée, qui vit sur de l’indéterminé, au mieux sur du probable) : mais les auditeurs ont une expérience de la vie qui leur permet de comprendre ces principes (ils sont souvent moins doctrinaires que des étudiants).
14Quatrième difficulté : il faut tenir compte de la personnalité des auditeurs, qui ont souvent une carrière derrière eux, qui sont inquiets de leur retraite (ils sont très sensibles à l’écoulement du temps) et qui ont parfois quelque peine à bâtir des « projets de travail » pour cinq ou dix ans ; il faut exciter en eux le besoin de transmettre, de produire et bien « personnaliser » le conseil.
15Cinquième difficulté : les règles du jeu propres à l’histoire sont souvent floues, incertaines, il faut bien les expliquer : par exemple il faut insister sur tout ce qui est rédaction, sur la nécessité de donner des preuves, des notes, des « pièces justificatives » – alors que l’auditeur a souvent tendance à esquisser des résumés, des synthèses comme il l’a fait dans sa vie professionnelle ; de la même façon il faut apprendre à être honnête, impartial, à instruire à charge et à décharge, expliquer la nécessité de conclure ; très souvent des esprits érudits ne savent pas rédiger un article ou faire une communication, l’initiation doit être très concrète, détailler les règles du jeu16.
16De fait, c’est sans doute à la troisième « promotion » que l’on pourra optimiser le système en fonction des difficultés rencontrées.
IV. Règles de bon usage
17Il faut être très prudent pour monter un tel système de formation : ce n’est pas le nombre d’heures d’initiation qui compte, mais la qualité et la sûreté des interventions du maître de séminaire. Aussi croyons-nous devoir donner quelques conseils pour la direction de ce séminaire.
18Première règle : il faut étudier les besoins, les attentes, la psychologie des auditeurs : or un administrateur, un juriste n’ont pas les mêmes réflexes qu’un ingénieur (plus sensible aux problèmes de méthode). Il faut s’adapter au terrain (comme pour toute pédagogie d’adultes).
19Deuxième règle : on ne doit pas dépasser 12 auditeurs et il faut avoir des gens motivés, qui finissent par former une « équipe », ou avoir une sorte d’esprit d’équipe.
20Troisième règle : il faut bien chercher à faire comprendre que la recherche historique ne doit pas seulement apporter du plaisir, mais qu’on doit produire et transmettre son capital de connaissances pratiques aux successeurs, c’est presque un devoir d’état : on ne peut laisser enfouis les talents de la parabole. Mais on doit aussi encourager à écrire des souvenirs, ce qui est une autre forme de transmission d’un capital17.
21Quatrième règle : le maître de séminaire a une activité de conseil pour « l’après-séminaire » : il doit conseiller ou orienter :
sur le choix des sujets à traiter pendant les cinq ou dix prochaines années ;
sur la voie à emprunter : thèse de doctorat, travaux du Comité, communications dans les colloques, rapports de « commission » (comme au CEA ou à la DGA), publications d’articles, de livres, rédaction de souvenirs, etc.
22Cinquième règle : l’effort que représente ce séminaire n’a de sens que s’il est répété 3, 4 années de suite, de façon à perfectionner la méthode d’initiation et à former un vivier de chercheurs pour 15 ou 20 ans, qui nourriront les colloques et les travaux du Comité (et qui peuvent aussi aider efficacement les travaux universitaires)18.
23Sixième règle : il faut (comme pour toute pédagogie d’adultes) reprendre un an après les auditeurs en séminaire court19 pour faire le point, répondre à leurs questions, saisir leurs difficultés, leur découragement parfois, et donner les bons conseils.
Conclusion
24Nous n’avons donné que quelques réflexions, mais les Comités d’histoire – chacun en ce qui le concerne – devraient mettre au point ces formules d’initiation qui sont l’investissement le plus rentable – et le moins coûteux. Quelles leçons peut-on en tirer ?
25Première leçon : dans chaque secteur d’histoire administrative ou d’histoire « technique » on possède un capital de connaissances, de savoir, d’expérience qui reste fâcheusement inexploité – alors que ces ingénieurs, ces administrateurs devraient produire de l’excellente histoire, s’ils étaient formés : il faut remédier à ce gaspillage étonnant.
26Deuxième leçon : les méthodes de cet enseignement devraient être mises rapidement au point (nous n’avons qu’un précédent, il faut en tirer les leçons) et une réflexion sur le contenu, les difficultés, les adaptations de cet enseignement devrait être rapidement entreprise20.
27Troisième leçon : on peut supposer que les « enseignés » pourront produire pendant au moins 10 ou 15 ans, c’est là un investissement extrêmement rentable : mais comme ils ont été sensibilisés aux exigences de l’histoire, ils peuvent être aussi incités à rédiger leurs souvenirs, à trier leurs archives personnelles21, à être interviewés pour la collecte des archives orales ; ce sont là des sujets qui doivent être abordés dans le séminaire : comment puis-je organiser mon capital de mémoire ? Que dois-je transmettre ?
28Quatrième leçon : l’effort doit être mené intelligemment sur 10 ou 20 ans par les Comités d’histoire : c’est le seul moyen de développer une discipline, de renouveler le questionnaire et d’accumuler des travaux de qualité dans certains secteurs délaissés par l’Université.
Notes de bas de page
1 L’Association pour l’histoire de l’électricité en 1983-1985 a organisé trois séminaires d’initiation pour ingénieurs, sous la direction de Fabienne Cardot, alors secrétaire scientifique de
2 Supra, p. 313.
3 En fait aucune réflexion d’ensemble n’a été menée sur l’historien « non professionnel », et notamment celui qui – notaire, administrateur, officier, magistrat ou ingénieur – veut entreprendre des recherches historiques après avoir achevé sa « carrière ».
4 La formule des conférences hebdomadaires – traditionnelle à l’École pratique des Hautes études et à l’École des Hautes études en sciences sociales – n’est guère adaptée aux besoins de ces jeunes retraités ; de plus, très fréquemment ils s’intéressent à des sujets pointus qui ne correspondent à aucune direction d’études ou qui ne sont enseignés nulle part (par exemple il n’existe pas en France d’enseignement d’histoire de la fiscalité au xixe et au xxe siècle, ni d’enseignement d’histoire de l’informatique, ni d’enseignement d’histoire de l’armement et des systèmes d’armes...).
5 Sur ces différentes formes du plaisir, cf. G. Thuillier et J. Tulard, Le métier d’historien, 1995, p. 46-50. Mais les jeunes retraités peuvent se passionner pour leurs recherches, leur plaisir peut être plus aigu que celui de l’universitaire.
6 Retrouver ses racines, comprendre le jeu des anciens, montrer la complexité d’un métier, d’une technique, la permanence des situations, des réflexes : l’esprit de corps qui joue un tel rôle dans la vie administrative explique fort bien ces motivations.
7 L’étudiant, le jeune doctorant manque très souvent de l’expérience de la vie, il ne sait pas décoder les documents, il vit sur des schémas abstraits (et la réforme de la thèse de doctorat a accentué cette tendance).
8 Il parait difficile de faire de l’histoire de la fiscalité si l’on n’a pas une pratique fiscale comme administrateur ou avocat, et nous avons toujours regretté que les historiens de la protection sociale n’aient pas assez souvent une pratique de l’action sociale (infra, p. 495, n. 1).
9 On le voit bien lors de la soutenance de thèses de doctorat.
10 Où l’on enseigne une histoire résumée, bardée de certitudes, où l’on raisonne en termes de « causes » et de « conséquences », où l’on use de mots flous comme « bourgeoisie », « ouvriers », « investissements ».
11 Nous avons essayé, avec Jean Tulard, de donner des conseils sur la méthode de travail et les exigences du métier, en songeant expressément aux historiens « non professionnels », qui travaillent pour le plaisir, mais par force ces conseils sont très généraux et ne peuvent guère satisfaire les besoins de telle ou telle discipline (La méthode en histoire, 3e éd., 1993, Le métier d’historien, 2e éd., 1995).
12 Rappelons que le plus souvent ils ont besoin de conseils pour des travaux concernant le xixe et le xxe siècle, et pour des histoires techniques : comment leur faire lire Paul Veyne ou Henri Marrou ?
13 Il faut laisser un temps important pour les discussions.
14 A l’Association pour l’histoire de l’électricité, le séminaire « à l’intention des ingénieurs désireux de transmettre leurs souvenirs d’électriciens et de faire, en s’appuyant sur l’expérience de leur vie professionnelle, une œuvre historique », fut organisé en 1983 par Fabienne Cardot. Le plan de ce séminaire comportait 10 thèmes : « 1. le métier d’historien aujourd’hui ; 2. initiation aux instruments de recherche en histoire contemporaine (avec visite des fichiers de la Bibliothèque nationale) ; 3. les sources d’une histoire de l’électricité ; 4. la méthode de travail historique ; 5. l’analyse du document ; 6. introduction aux problématiques en histoire de l’électricité ; 7. introduction à l’histoire des sciences et des techniques ; 8. la problématique en histoire économique et sociale ; 9. les différentes autres problématiques pour un historien de l’électricité ; 10. sujets et thèmes de recherche ». On voit que l’accent était mis sur les « problématiques » autant que sur l’acquisition des techniques : c’est un choix qui peut varier suivant les secteurs (F. Cardot voulait attirer l’attention des ingénieurs sur la diversité des points de vue « selon lesquels devra être abordée l’histoire de l’électricité : techniques, économie, enseignement et formation, histoire sociale, vie ouvrière, histoire de l’entreprise, architecture et art., histoire des mentalités consommations et vie quotidienne, histoire locale » ; en fait c’est un arbre de la demande qui était ainsi dressé, supra, p. 37).
15 Nous employons le mot de maître, car il est proche de l’expression maître de stage, car, comme dans un stage, il faut nouer des liens personnels avec les auditeurs.
16 Compte tenu de l’âge et de l’expérience des auditeurs, il faut leur parler des aspects moraux du métier (cf. G. Thuillier et J. Tulard, La morale de l’historien, 1995).
17 Cf. infra, p. 571.
18 Ces « anciens » peuvent aider à guider les travaux de jeunes étudiants en leur faisant part de leur expérience pratique (au Comité pour l’histoire économique et financière, un séminaire sur le Trésor a réuni, en 1994, de jeunes universitaires et des « anciens »).
19 Une matinée, ou plus, suivant les besoins.
20 Une réflexion devrait être menée dans chaque secteur sur ce que représente cet enseignement pour l’histoire de la protection sociale, l’histoire du corps préfectoral, l’histoire de la fiscalité ou l’histoire de l’informatique...
21 Infra, p. 577.
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