I. Obsolescence et histoire économique
p. 175-184
Texte intégral
1Comment parler de l’obsolescence en histoire économique ? C’est là un sujet tabou, et on est très mal vu si l’on prononce le mot (les jeunes et les moins jeunes ne supportent pas l’idée d’obsolescence). Or en histoire économique – qui est une histoire technique, difficile, coûteuse en temps – les chances d’obsolescence rapide sont nombreuses, les travaux sont vite « déclassés », inutilisables (que lit-on des livres de 1950 ? de 1970 ?), mais on ne s’en rend pas compte, on imite les méthodes des maîtres, on obéit à leurs « modèles », on se montre docile. L’histoire économique est en crise1 : prendre conscience des modalités de l’obsolescence est une nécessité, si l’on cherche à assurer une certaine durée de vie à ses travaux2. Il est sans doute imprudent d’évoquer de tels problèmes, on risque fort d’être mal compris3 : nous voudrions cependant étudier les sources de l’obsolescence et ses conséquences et proposer quelques moyens pour se protéger au moins temporairement de l’obsolescence : mais nous sommes assez sceptique sur l’efficacité de ces moyens4.
I. SOURCES
2On est bien gêné dès qu’on cherche à raisonner sur l’obsolescence pour une discipline donnée, on voit bien des sources générales, mais il n’est pas convenable d’en parler, on paraît viser tel ou tel. Pourtant on peut prudemment évoquer ces sources.
3Première source : la théorie économique que contient les travaux d’histoire et qui est souvent vieillissante, insuffisante, déclassée : il y a une forte mortalité des théories économiques et l’historien qui imprudemment veut se lier à telle ou telle théorie, se trouve rapidement déclassé (presque tous les travaux qui s’appuyaient sur l’économie marxiste sont pratiquement tombés dans l’oubli, ou ne sont utilisables que difficilement, et seulement pour les « documents » qu’ils analysent).
4Deuxième source : la politisation liée à ces théories économiques, qui étaient le support de doctrines politiques partisanes : bourgeoisie, capitalisme, colonialisme, profits, lutte des classes, on usait abondamment de mots vagues, on manipulait les documents, on trichait parfois sur les « faits » et pour certaines périodes, comme la Révolution, on n’avait plus qu’une histoire « idéologique » à la place d’une histoire de l’économie.
5Troisième source : l’absence de connaissance de l’entreprise, industrielle, commerciale ou financière ; on ne s’intéresse pas à l’entrepreneur, à ses choix, à sa vision des choses, on ignore sa liberté de jeu, on néglige l’ingénieur. De fait l’ignorance de la vie réelle est grande chez l’historien, il se barricade trop souvent derrière ses livres, ses boîtes de fiches.
6Quatrième source : l’ignorance des mutations récentes de la théorie économique depuis 30 ans : on s’intéresse aujourd’hui à la psychologie de l’investisseur, aux investissements immatériels, aux choses invisibles, au clandestin, à l’esprit spéculatif, à la thésaurisation : la théorie économique est beaucoup plus souple (la psychologie boursière a fait de grands progrès), on raisonne sur l’incertain, on ne croit plus beaucoup aux lois économiques, on comprend mieux l’indétermination des choses.
7Cinquième source : l’histoire économique laisse en friche des secteurs qui se prêtent mal aux « modèles », aux analyses déterministes : la monnaie, la bourse, la fiscalité, le droit des sociétés, le consommateur (et l’ayant droit : l’actionnaire, le rentier, le retraité). L’absence de curiosité des historiens pour ces secteurs à la marge est chose étonnante : et elle diminue souvent la valeur des travaux, et abrège la durée des belles synthèses.
II. FACTEURS D’AGGRAVATION
8On doit souligner certains facteurs qui accélèrent cette obsolescence et affaiblissent la discipline : on ne s’en rend pas toujours bien compte.
9Premier facteur : le goût des abstractions, des idées générales (dès le lycée on impose en histoire des idées générales, Jean Guitton s’en moquait déjà), la manie des modèles (empruntés aux sociologues et aux économistes, et qui sont fort mal adaptés à l’analyse du passé, qui sont artificiels, réducteurs et souvent médiocres).
10Deuxième facteur : l’habitude de l’histoire résumée, lissée, aseptisée, chère aux historiens doctrinaires qui raisonnent en causes et en conséquences : l’histoire résumée, quels que soient les talents de l’historien, est souvent rapidement obsolète.
11Troisième facteur : la croyance en une vérité (l’histoire est la recherche de la vérité), le goût des certitudes : on veut faire une histoire des entreprises ou une histoire du crédit certaine, on sait ce qui s’est passé, on veut démontrer que..., expliquer que..., alors que la vie des entreprises, la vie financière est chose fluide, mobile, incertaine, opaque et qu’on ne dispose que de sources résiduelles, partielles, imparfaites : on ne peut dire que des choses douteuses, plus ou moins probables ; toute « certitude » est illusoire : comme dit M. Teste, « ce en quoi je sais, cela me rend ignorant, j’ignore en tant et pour autant que je sais ». En histoire économique on doit se méfier de son prétendu savoir : les choses sont indéterminées.
12Quatrième facteur : l’historien économique – quel que soit le secteur – n’est pas formé au doute, au probabilisme ; les bons maîtres croyaient à ce qu’ils affirmaient souvent bien légèrement (rappelons Labrousse ou Vilar, les avertissements de Morazé dans Trois essais sur histoire et culture n’avaient guère été entendus). Personne n’ose faire de l’histoire « probabiliste » (la première thèse a été soutenue en 2000).
13Cinquième facteur : ce qui frappe l’observateur, c’est l’absence de liens avec les autres disciplines économiques : psychologie économique, droit économique, sociologie économique, sciences de la gestion, histoire du droit, histoire des innovations, etc. ; l’histoire économique a vécu trop isolée, trop assurée d’elle-même, murée dans ses certitudes, son déterminisme.
14Sixième facteur : l’histoire économique n’a pas aujourd’hui de principes clairs ; depuis un demi-siècle aucun historien français n’a rédigé une Théorie de l’histoire économique (ni même une Initiation à cette histoire), et il y a certainement de bonnes raisons : on vit sur des traditions, des coutumes, des non-dits, on n’ose pas dire clairement les principes que l’on applique (il est probable que le marxisme diffus qui a marqué des générations d’historiens depuis 1945 explique cette opacité). Mais faute de principes clairs, bien des travaux glissent rapidement vers l’obsolescence.
III. CONSÉQUENCES
15Il faut avoir conscience des conséquences d’une telle situation.
16Première conséquence : la chute dans l’oubli, l’ouvrage n’est plus cité, il a perdu toute utilité (on a voulu appliquer les théories économiques de son temps et elles ont été rapidement dévaluées). Résistent à l’oubli – mais pour combien de temps ? – les livres qui publient des documents d’archives ou s’intéressent aux aspects techniques d’une question : ce qui – tous comptes faits – est chose assez rare (combien de livres de 1920, de 1950, de 1970 utilisons-nous encore cum fructu ?).
17Deuxième conséquence : on ne peut utiliser les livres anciens d’histoire économique qu’avec une grande prudence, caute legenda : on s’aperçoit que les documents ont été triés, ou mal lus, ou mal interprétés, avec des arrière-pensées politiques ou idéologiques (c’est la règle pour l’histoire révolutionnaire, mais aussi pour l’histoire économique du XVIIe siècle). Et le plus souvent on peut soupçonner l’absence de connaissances techniques (par exemple comptables ou juridiques : combien d’historiens savent ce qu’est une faillite ?), d’expérience de la vie (on fait de l’histoire de l’entreprise en ignorant tout de l’entreprise...) : c’était la supériorité d’un Bigo, banquier, Bouchary, commis d’agent de change, sur les historiens de leur temps, et un Labrousse ignorait la banque, la monnaie...
18Troisième conséquence : on s’aperçoit que bien des historiens négligent le détail technique des dossiers, les aspects techniques de la gestion de l’entreprise, ou des méthodes d’administration du « Mouvement des fonds » : on ne veut pas se colleter avec la réalité, on survole, on oublie de voir, on laisse de côté des archives importantes, on veut de la belle rhétorique (l’histoire de la monnaie en donne de beaux exemples : elle provoque le désintérêt, elle est jugée trop compliquée, trop difficile à comprendre). De façon générale on laisse de côté ce qui est « technique » – et qui est souvent le plus important (personne ne fait l’histoire du chèque ou de la dette inscrite).
19Quatrième conséquence : on a beaucoup de mal à faire le tri dans la masse des études obsolètes ou qui apportent peu, on est encombré de travaux hâtifs, superficiels, qui ne s’appuient pas sur des archives (l’affaire Law en donne de beaux exemples, Edgar Faure l’a bien montré : les sources d’archives les plus importantes n’étaient pas explorées, on n’avait pas une bonne chronologie, mais on avait beaucoup commenté, disserté, « raisonné »). Si bien que, quel que soit le sujet choisi, un doute général pèse sur les travaux antérieurs à 1970-1980 (l’usage massif de la photocopie et du microfilm à partir de ces années a souvent changé notablement les méthodes d’approche des historiens économistes) : et il est évident que bien des sujets doivent être redonnés, on doit réviser les travaux anciens, avec prudence certes, mais en montrant nettement que nombre d’entre eux sont obsolètes.
IV. COMMENT FORMER ?
20Peut-on aborder la question de l’obsolescence en termes de formation ? La réponse n’est pas facile, car le jeune historien déteste qu’on lui parle de l’obsolescence, de la nullité finale du jeu, il a besoin de croire à la durée de ses travaux. Mais on peut tenter de faire quelques propositions et de suggérer quelques moyens pour faire face à l’obsolescence.
21Premier moyen : l’historien économiste doit avoir une conscience plus poussée de l’évolution des doctrines économiques, des mutations récentes, par exemple de la microéconomie, des sciences de la gestion ou des théories des mathématiques financières ; les fondements doctrinaux de l’histoire économique changent nécessairement.
22Deuxième moyen : on devrait élaborer :
- des guides du chercheur par sous-discipline : histoire financière, histoire bancaire, histoire monétaire, histoire de l’entreprise, histoire fiscale, histoire des investissements, histoire du commerce extérieur, etc. ; ces guides permettent d’affiner le regard, de montrer des sources inexploitées ;
- un guide du lecteur en théorie économique, adapté aux besoins de l’historien, permettant de saisir les mutations des doctrines, de comprendre leurs incertitudes, leurs limites ;
- des séminaires de formation sur les principes de l’histoire des entreprises ou de l’histoire du crédit ou de l’histoire fiscale, incitant à un examen critique, par secteur, des principes et des conventions dont l’historien se sert depuis trente ans...
23Troisième moyen : on peut aller plus loin dans la formation :
- pour les historiens non professionnels, ingénieurs, banquiers ou administrateurs, on peut organiser des stages d’initiation aux méthodes d’érudition, aux principes de l’histoire, en appliquant des règles de la formation professionnelle (des modules de 30 ou 40 heures, avec un « mémoire » d’application) : trop souvent on n’ose pas rappeler les règles de l’érudition et de l’histoire positive aux historiens non professionnels, ce qui provoque une obsolescence rapide de leurs travaux ;
- pour les jeunes historiens, on ne dispose que de moyens faibles, d’efficacité incertaine :
• stages en entreprise ;
• stages historiques européens pour « relativiser » leur vision de l’histoire ;
• travaux dans d’autres secteurs d’histoire (histoire de la spiritualité ou histoire littéraire) pour les habituer à d’autres méthodes, pour assouplir leur esprit ;
• participation à des séminaires de politique économique ou de théorie économique ou d’histoire des doctrines économiques dans les Facultés de droit, afin de comprendre la manière de raisonner des économistes ; - pour les historiens plus âgés, après le doctorat, on peut suggérer quelques moyens, mais ils sont coûteux en temps ;
• faire des travaux de théorie économique ou de politique économique actuelle même sur des points mineurs, publiés dans des revues d’économie ;
• faire des séjours à l’étranger et des travaux sur l’économie actuelle d’un pays étranger ;
• s’intéresser à certaines disciplines neuves, comme la sociologie économique, ou le droit économique, ou la psychologie économique, qui sont en pleine croissance.
24On peut encore recommander :
- la participation à des guides du chercheur ou à des inventaires d’archives d’entreprises, ce qui peut parfois changer le regard ;
- la participation à la collecte d’archives orales, qui permettent d’avoir des contacts directs avec des acteurs du système, de mesurer l’imprécision, l’incertitude de la mémoire, de découvrir les ressorts psychologiques, les passions de ceux qui « décident » – ce qui change souvent la lecture des documents écrits ;
- la rédaction d’essais sur la théorie de l’histoire ou le faire de l’historien, ce qui permet de mieux saisir les préjugés, les conventions et de remonter aux principes (qu’est-ce qu’une histoire à naître en histoire économique ? Comment innover en histoire bancaire ?) ;
25Quatrième moyen : on peut aussi, à certain âge, diriger un séminaire sur les principia rationis de sa spécialité (histoire monétaire ou histoire de l’investissement) ; un tel séminaire oblige à réfléchir, à lire les ouvrages de théorie, à être prudent dans ses propos, il permet souvent de changer sa vision des choses.
V. COMMENT SE PROTÉGER DE L’OBSOLESCENCE ?
26Croire qu’on puisse se protéger de l’obsolescence est une rêverie : tout travail tombera in pulverem. Mais on peut tenter du moins de retarder la date du déclassement, d’obtenir une certaine durée de vie minimale, ce qui exige bien des soins. Que peut-on conseiller ? On a quelque mal à donner des conseils, car l’obsolescence est refusée (on a du mal à accepter que tant d’heures de travail seront réduites à néant, on surestime toujours la valeur et la durée de son œuvre). Tentons cependant de rappeler quelques règles du jeu.
27Premier principe : on doit chercher à se fixer, pour son usage personnel, quelques règles minimales :
- appliquer les règles d’érudition ;
- s’intéresser au détail technique des affaires, aller en profondeur ;
- savoir lire un compte, un bilan, avoir des connaissances en droit commercial, en droit des affaires ;
- publier systématiquement des documents (et aussi des recueils de documents) ;
- chercher à tenir l’ensemble et le détail, ce qui, par exemple en histoire des entreprises ou en histoire monétaire, n’est pas commode : on doit appliquer la règle de Pascal : « On veut montrer une chose générale, il faut donner la règle particulière ; mais si on veut montrer un cas particulier, il faudra commencer par la règle [générale] » :
c’est une bonne garantie contre une obsolescence rapide.
28Deuxième principe : on doit faire effort pour réfléchir à ce que l’on veut montrer :
- on doit prendre les problèmes par le haut, choisir des sujets neufs, non défrichés, à longue portée : on sera sans doute dépassé dans x années – ce qui est « raisonnable », et même souhaitable –, mais au moins on aura occupé le terrain un certain temps, on aura été un pionnier, et, si les Dieux veulent, on sera peut-être « au départ de quelque chose » ;
- on doit s’intéresser au mécanisme de création des histoires à naître, qui tôt ou tard se développeront (on le voit par exemple pour l’histoire de l’actuariat ou l’histoire des mathématiques financières ou l’histoire des tontines...) ;
- on doit s’attacher aux questions actuelles, fréquenter si possible des banquiers, des entrepreneurs, des administrateurs, éviter de rester enfermé dans sa « bulle » (on apprend beaucoup des conversations avec ceux qui sont tournés vers l’action). Troisième principe : si on veut aller plus loin, on peut chercher :
- à construire une œuvre, bâtir des projets sur 10 ou 15 ans : certes, quand on sera en fin de partie, une grande part de ce qu’on a écrit sera déjà obsolète, mais une autre aura – c’est un pari – une durée de vie plus longue, on a chance de laisser une trace ;
- à faire la théorie de l’histoire de son secteur (l’histoire du crédit ou l’histoire de la métallurgie), en tentant de dégager des principes, de donner des conseils ; c’est plus important que de multiplier les « communications » dans les colloques : on aura au moins tenté de transmettre une expérience, et ces essais ont une certaine durée (on a bien réédité, un siècle après, le Langlois et Seignobos...).
CONCLUSION
29Peut-on tirer quelques leçons de ces observations rapides ?
30Première leçon : la crise actuelle de l’histoire économique et de ses différents secteurs est chose durable : elle ne sait sur quels principes elle vit, à quelles conventions elle obéit ; elle utilise le chiffre sans réfléchir aux incertitudes des chiffres pour le passé, elle est prisonnière de certitudes, elle croit à une histoire déterministe : tôt ou tard une révision des principes s’imposera, sinon l’obsolescence des travaux s’accélérera.
31Deuxième leçon : on n’a que peu de moyens à proposer à l’historien pour échapper « provisoirement » à une obsolescence trop rapide : ceux que nous avons proposés sont partiels, d’une efficacité incertaine. Et il est peu vraisemblable que d’ici 10 ou 20 ans les historiens économistes tentent une révision générale de leurs principes ; le poids des « anciens », l’opacité de la coutume freinent toute tentative en ce sens (et les jeunes générations montrent un grand esprit de soumission).
32Troisième leçon : chaque historien, en ce qui le concerne, doit mener une réflexion sur l’obsolescence, bien préciser (dans son secteur particulier) les sources et les effets de l’obsolescence (il suffit d’analyser les « erreurs » de ses prédécesseurs qui sont « déclassés ») et chercher à se tirer au mieux de ce piège, par exemple en faisant de l’histoire très technique, ou en tentant d’accréditer une histoire à naître : mais ce sont là des paris et on doit être conscient des limites de son jeu.
Notes de bas de page
1 Sur cette crise, cf. « La crise de l’histoire économique aux XIXe et XXe siècles », Revue administrative, 1998, p. 773-780.
2 Sur la théorie des erreurs en histoire économique, supra, p. 79 ; or les erreurs accélèrent l’obsolescence, qui n’est le plus souvent qu’une « conséquence ».
3 On notera que nous ne disposons pas encore d’une bonne critique des « thèses » de Labrousse, dont les travaux sont obsolètes depuis 30 ans : mais personne n’ose dire les erreurs ostensibles qu’il a commises, car elles se répètent encore aujourd’hui.
4 Nous ne donnons qu’une esquisse. Sur la théorie générale de l’obsolescence, on se reportera à L’histoire entre le rêve et la raison, 1998, p. 145-160.
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