Chapitre XV.
Conseils aux jeunes historiens
p. 163-172
Texte intégral
1Que peut-on dire à un jeune chercheur qui a envie de faire de l’histoire économique ou financière ? On ne doit pas lui dissimuler les difficultés de la recherche, les servitudes du métier, mais on peut l’orienter sur la bonne cible, sur un sujet qui peut lui apporter du plaisir, élargir son esprit, lui permettre de briller. C’est une histoire qui exige, certes, quelques connaissances techniques, mais elle donne souvent beaucoup à celui qui l’entreprend1, il peut même être « à l’origine » de quelque chose, amorcer une histoire à naître. Tentons de donner quelques conseils « à ras de terre ».
I. COMMENT ACQUÉRIR UNE FORMATION GÉNÉRALE ?
2L’Université apporte une formation générale à l’historien, elle apprend les règles générales ; mais on doit en plus faire un certain nombre d’efforts personnels :
- on doit acquérir un capital de savoir sur la période choisie en lisant la littérature (une bonne lecture de Balzac peut aider beaucoup, elle permet de décoder les affaires, de saisir ce qu’est une faillite)2, en étudiant l’économie politique du temps (on peut lire Say, Courcelle-Seneuil, Arnauné, Colson cum fructu), en se constituant une petite bibliothèque de travaux d’histoire « classiques » (et de volumes de la Bibliothèque de la Pléiade) ;
- on ne peut négliger une certaine formation technique : avoir le sens du chiffre, de la statistique, des comptes financiers, des opérations de banque suppose une initiation qui peut être donnée à l’Université dans des séminaires spécialisés3 ;
- on doit acquérir des connaissances générales d’économie politique, posséder quelques manuels de microéconomie et de macroéconomie, de droit économique et de sociologie économique, se tenir au courant des mutations de l’économie et des innovations en théorie économique et en sciences de la gestion (elles sont rares)4 ; cet effort est rentable à moyen terme, on a chance de mieux décoder les documents, d’allonger son questionnaire.
II. COMMENT ACQUÉRIR UNE FORMATION SPÉCIALE ?
3Si l’on choisit un sujet de mémoire de DEA ou de thèse, on suit nécessairement un séminaire spécialisé qui apporte, en principe, les connaissances particulières sur l’état de la recherche, la manière de traiter le sujet, et qui devrait apprendre à penser par soi-même5. Mais on ne peut négliger d’autres voies.
- Des stages dans des entreprises ou des administrations économiques permettent d’apprendre beaucoup sur la vie des affaires, sur l’importance des relations humaines, sur la difficulté de bien réagir devant la conjoncture, les mutations du marché : ces stages peuvent changer le regard.
- Il est nécessaire de lire beaucoup sur les problèmes actuels dans le secteur choisi, de feuilleter les principales revues, de connaître les théories économiques particulières à son domaine (par exemple les théories actuelles de l’économie des assurances ou de l’économie bancaire), d’être au courant des débats principaux : le va-et-vient entre le présent et le passé est souvent plein d’enseignements, on peut prendre conscience de certains écarts, ou de certaines permanences, et ces lectures actuelles peuvent avoir une incidence sur la manière de traiter le sujet ; il faut avoir les yeux bien ouverts sur la vie aujourd’hui dans son secteur, en se gardant des pièges de l’anachronisme. On peut même, si on en a le courage, chercher à écrire des articles de théorie économique dans son domaine particulier, c’est un excellent moyen de formation (on saisit sur le vif les limites de tout système « explicatif »)6 :
– on doit se constituer un capital de connaissances techniques, en feuilletant et en achetant les ouvrages importants, manuels anciens, thèses, écrits de doctrine (si l’on fait de l’histoire de la métallurgie du XIXe siècle, il vaut mieux avoir sous la main un traité ancien de métallurgie) ; on doit se constituer une petite bibliothèque technique ou financière, c’est un investissement fort rentable7 (et on est amené ainsi à flâner chez les libraires spécialisés, ce qui peut être l’occasion de belles trouvailles) ;
– on doit recourir à des amis qui travaillent dans une entreprise, une banque, une administration, comme conseillers, parler avec eux des problèmes posés par son sujet ; ceux qui ont l’expérience de la vie pratique permettent de comprendre « de l’intérieur » le système qu’on étudie ; ils suggèrent des hypothèses de travail, des rapprochements, ils vous obligent à préciser votre pensée, à réfléchir sur le par-dessous des choses ;
– enfin, si l’on travaille sur le demi-siècle écoulé, on doit s’initier à la technique des archives orales8, qui peuvent être fort utiles quand on peut encore collecter des témoignages de décideurs ou d’anciens (la source orale peut modifier le questionnaire).
III. COMMENT CHOISIR UN SUJET
4Nous avons, avec Jean Tulard, donné les conseils nécessaires dans La méthode en histoire (3e éd., 1993, p. 27-62)9. Mais on doit bien s’assurer :
- qu’il y a des archives suffisantes (il est trop risqué de choisir un sujet – par exemple une monographie d’entreprise – et de s’apercevoir de la médiocrité des archives, il faut faire avec soin une étude de faisabilité, et presqu’un avant-projet) ;
- que le sujet apportera quelque chose de neuf, que l’on n’entreprend pas la 10e thèse sur un sujet devenu banal (ce qui suppose qu’on soit au courant de la « production » récente) ; ce ne doit pas être la simple imitation du travail d’un autre ;
- qu’il apportera un certain plaisir (par exemple qu’il ne se réduise pas à l’élaboration et à l’exploitation de statistiques difficiles à commenter) ;
- qu’il ne provoquera pas de polémiques (vivre en paix est chose précieuse pour l’historien).
5Mais nous croyons devoir rappeler une règle nécessaire : il faut être ambitieux, c’est un devoir d’état (on se doit d’être ambitieux « pour soi, pour ses projets, pour sa discipline », on entend construire une œuvre)10. Et nous avons, avec Jean Tulard, donné ce conseil aux jeunes qui entrent dans la carrière11 : « Soyez ambitieux, voyez grand (quitte à réduire par la suite vos ambitions), prenez des sujets importants, n’écrivez pas un livre, mais bâtissez une œuvre, imaginez des programmes ». Il faut jurer de soi, ne pas se décourager devant les obstacles, les critiques des autres, la pression du groupe : c’est la source des belles innovations.
IV. QUELS SONT LES PRINCIPES DE LA RECHERCHE ?
6On peut avoir quelques scrupules à définir des principes de la recherche (nous avons donné quelques règles générales, avec Jean Tulard, dans La morale de l’historien12, notamment en ce qui concerne l’objectivité, l’impartialité, l’honnêteté, la clarté, la tolérance, le devoir d’érudition) ; mais un certain nombre de principes minimaux doivent être observés :
- on fait de l’histoire avec des documents, ce n’est pas un essai littéraire ou philosophique, un discours sur..., et on doit être très attentif à publier les documents si possible ;
- il faut réfléchir sur les limites de ce que l’on va dire : on veut montrer quelque chose, mais cela a-t-il un sens ? On doit faire les efforts préalables de réflexion sur les limites de ce qu’on croit pouvoir trouver ;
- on doit être bien conscient qu’on ne peut savoir qu’une partie minime des choses, qu’on reste nécessairement en deçà, ce qui incite à une certaine prudence : on ne peut dire n’importe quoi, on doit nuancer ce qu’on écrit, éviter les affirmations trop tranchées ;
- on doit garder les traditions de neutralité, d’impartialité, d’objectivité, éviter avec soin les « systèmes », les belles doctrines « qui expliquent tout » : l’histoire économique n’a rien à voir avec une BA de militant ou avec un engagement politique ou social, de droite comme de gauche ; il faut dépolitiser l’histoire économique (il y a eu trop d’excès dans les années 1950-1980) ;
- l’histoire ne peut donner de leçons, l’histoire n’enseigne rien, c’est une manipulation13 que de croire (ou de laisser croire) que l’histoire puisse donner des leçons pour le présent : comme dit Valéry, « l’histoire ne nous apprend que les historiens : s’ils ont du style, de l’esprit, du talent dans le métier de nous faire croire à des « causes » ou à des « lois » [...] C’est un art : rien de moins, ni rien de plus »14.
L’histoire économique, quand elle est bien pratiquée, n’est et ne peut être qu’un jeu, « rien de moins, ni rien de plus ».
V. COMMENT RÉDIGER ?
7Dans La méthode en histoire, nous avons, avec Jean Tulard, rappelé quelques principes généraux sur l’art de rédiger15. On doit observer quelques règles simples :
- on doit éviter les dissertations abstraites, les exposés doctrinaux, et chercher à saisir des réalités concrètes, le par-dessous des choses : c’est la vie ordinaire, les hommes avec leurs passions, leur volonté de pouvoir, leur capacité créatrice, leur goût de l’intrigue, leurs faiblesses que l’on doit montrer ;
- il faut éviter de laisser croire que tout est désormais clair, connu, évident : une grande part des choses d’autrefois est nécessairement inaccessible, on doit éviter de faire croire qu’on a atteint la vérité, on ne peut donner nécessairement que des choses douteuses, incertaines, « probables » ; la recherche est toujours provisoire, inachevée16 ;
- on doit faire attention au lecteur, chercher à l’intéresser, lui donner de beaux documents, lui livrer en annexe des pièces justificatives, des preuves qui soient lisibles ;
- on ne doit pas négliger le lecteur qui a une expérience pratique du sujet – administrateur, patron, banquier, assureur... – – et qui a nécessairement un autre regard sur votre travail ; au besoin on doit soumettre à un « praticien » son travail (avant de le publier), même s’il s’agit du XIXe siècle, et être attentif à ses réactions (et si nécessaire remanier le texte)17 ;
- on doit songer également au lecteur de 2030 ou 2050, chercher à bien lui montrer les limites de ce que l’on a entrepris, les possibilités de prolongements, les sources qui restent à défricher : plus le travail est neuf, plus on doit insister sur ces « orientations de recherche » qui peuvent intéresser en priorité l’historien de 2050 – notre successeur ;
- on doit chercher à dire les choses simplement, sans excès, de façon prudente : comme dit Valéry18, « un esprit est clair quand il ne croit pas comprendre ce qu’il ne comprend pas ». L’erreur est de vouloir laisser croire qu’on peut tout comprendre, tout « expliquer » : ce qui fait sourire souvent les gens de métier, qui ont l’expérience de l’entreprise ou de l’administration.
- on doit rester modéré, modeste, éviter de surestimer ce qu’on a pu trouver, garder une certaine distance à son travail (on ne peut explorer qu’un fragment de la réalité) ; par suite il convient de lisser ce qu’on a rédigé, d’apporter les nuances, les ménagements nécessaires, d’insinuer ses doutes, de ne donner ses résultats « qu’à titre provisoire » ; un travail est jugé à cet art des nuances19.
VI. CONSEILS AUX HISTORIENS « NON PROFESSIONNELS »
8Les historiens « non professionnels » qui travaillent pour leur plaisir – ingénieurs, banquiers, avocats, cadres d’entreprise – joueront à l’évidence un rôle de plus en plus grand en histoire économique et financière, car ils ont pour eux le savoir technique, l’expérience de la vie20 : quels conseils peut-on leur donner ? Les conseils que l’on dispense aux jeunes historiens « de métier » ne sont peut-être pas toujours adaptés à leurs besoins, à leurs attentes, car la pratique d’un métier les a habitués à des méthodes de raisonnement, d’exposition, qui ne sont pas toujours celles de l’historien (parfois ils sont habitués à affirmer brutalement leurs opinions, ils demandent qu’on les croie sur parole21, ils aiment l’histoire résumée, l’histoire certaine). Les règles du jeu que nous avons exposées dans La méthode en histoire et La morale de l’historien valent aussi pour les historiens « non professionnels » ; ils peuvent sans doute tirer parti de certains des conseils que nous venons d’esquisser pour les jeunes historiens, mais nous voudrions faire quelques mises en garde.
9Premier conseil : on doit multiplier les lectures préparatoires sur son sujet et autour de son sujet, avant de commencer sa recherche, et constituer un capital de connaissances ; ce sont des investissements préparatoires nécessaires.
10Deuxième conseil : on doit s’imprégner de la période choisie en lisant les romans, la presse (y compris les feuilletons et les annonces), en flânant à travers les souvenirs, les voyages, en maniant les manuels ou dictionnaires d’économie politique d’autrefois.
11Troisième conseil : on doit appliquer des règles positives (comme dans son propre métier) ;
- ne rien dire sans avoir le document, et le citer (on ne vous croit pas nécessairement)22 ;
- ne pas aller au-delà des documents que l’on possède, ne pas se livrer à son imagination (« Il pensait que..., il croyait que..., il était sûr de... ») ;
- être précis, citer et ne pas paraphraser (une bonne citation vaut mieux qu’un long raisonnement !) ;
- chercher à voir les choses « par le haut », ne pas se laisser piéger par ses fiches, trier avec soin ce qui est « le plus important » ;
- ne pas surestimer la valeur de ses travaux (ce qu’on fait a nécessairement une valeur limitée, partielle, provisoire)23.
12Ce sont là des règles usuelles, mais on les applique aussi dans les entreprises.
13Quatrième conseil : on doit, répétons-le, suivre des règles prudentielles24 ;
- ne pas vouloir aller trop vite au but : on ne doit pas ménager son temps, il faut travailler lentement, régulièrement, patiemment ;
- être prudent dans le faire et le conclure, ne pas se lancer dans des hypothèses « aventurées », brider son imagination ;
- ne pas confondre un travail d’histoire avec un essai philosophique ou sociologique (on doit s’en tenir à des règles strictes d’érudition), ni non plus avec un rapport d’audit (on n’a que des sources résiduelles, imparfaites) ;
- recourir à des amis universitaires ou chartistes pour relire son travail ;
- ne pas hésiter à publier des documents qui sont peu accessibles (en les commentant).
CONCLUSION
14Ces conseils sont tout de pratique – nous avons tiré parti d’une longue expérience de l’histoire (notre premier article est paru dans les Annales en 1955...). Mais peut-être convient-il de rappeler quelques règles générales qui permettent d’éviter certaines illusions et de régler sa conduite.
15Première règle : l’histoire économique est une histoire difficile, une histoire fortement technique qui exige de l’historien du zèle, du courage, de la capacité, de la prudence ; on ne fait pas innocemment de l’histoire économique, on doit avoir des buts de guerre et se donner les moyens de les atteindre.
16Deuxième règle : personne ne peut être assuré de bien mener son jeu, de faire de l’histoire « à longue durée de vie » : en histoire économique et financière l’obsolescence est rapide, il vaut mieux le savoir avant. On doit faire attention à ce qu’on écrit, ne pas se complaire dans les illusions, les systèmes, les vues idéologiques qui souvent altèrent la valeur des travaux, quelles que soient leurs qualités d’érudition et d’analyse.
17Troisième règle : c’est une histoire qui permet de traiter des choses importantes, qui concernent souvent des problèmes majeurs de la société : mais on doit être prudent, se garder de trop imiter, chercher à réfléchir par soi-même et trouver ses propres méthodes de travail si l’on veut laisser une trace.
Notes de bas de page
1 Rappelons que l’histoire économique n’a pas que l’enseignement ou la recherche pour débouchés : les entreprises, les administrations peuvent recruter aussi, pour leurs qualités d’esprit, leur sens critique, leur talent d’analyse de jeunes historiens.
2 La lecture de César Birotteau est nécessaire à qui veut comprendre « de l’intérieur » une faillite, tout comme celle des Illusions perdues...
3 Mieux vaut, quand on veut faire de l’histoire économique, avoir quelques lueurs sur la comptabilité et sur les questions fiscales...
4 Avoir sous la main le Samuelson (Économie, 16e édition, 2000) n’est pas toujours inutile, même si on travaille sur le XIXe siècle.
5 Sur la nécessité de penser par soi-même, qui est importante en histoire économique où la pression de groupe est très forte, cf. L’histoire entre le rêve et la raison, 1998, p. 507-514.
6 Par exemple celui qui fait de l’histoire monétaire a intérêt à écrire des articles de théorie monétaire sur les questions actuelles.
7 On ne lit pas de la même façon un livre qu’on feuillette en bibliothèque et un livre qu’on possède, qu’on a sous la main, qu’on peut lire à loisir (surtout quand il est très technique).
8 Cf. Florence Descamps, L’historien, l’archiviste et le magnétophone, 2001, qui est la somme sur le sujet. Il est bon de s’entraîner soi-même à collecter des archives orales.
9 Que sais-je, n° 2323.
10 Cf. L’histoire entre le rêve et la raison, ouv. cité, p. 382-390.
11 La morale de l’historien, 1995, p. 27. Être ambitieux est une qualité en histoire, où l’on a trop de gens qui se défient à l’excès d’eux-mêmes et veulent simplement imiter le modèle du « maître ».
12 Économica, 1995, p. 9-42.
13 Sur la manipulation en histoire, cf. Revue administrative, 1997, p. 701-706.
14 Propos me concernant, 1943.
15 La méthode..., ouv. cité, p. 97-111. Nous avons donné aussi quelques conseils sur la manière de rédiger un article, une note, de conclure, de vérifier, de faire une communication, dans L’histoire entre le rêve et la raison, ouv. cit., p. 732-787.
16 Sur l’inachèvement en histoire, cf. L’histoire entre le rêve et la raison, ouv. cité, p. 657-664.
17 Les observations d’un bon praticien, ses remarques sur le fond et la forme méritent réflexion ; s’il n’a pas « compris » tel passage ou telle « explication », c’est « probablement » parce qu’on n’a pas bien présenté les choses, qu’on a été peut-être un peu trop rapide. Un praticien réagit, en général, en bon sens et son scepticisme naturel le rend indulgent.
18 Cahiers, Bibliothèque de la Pléiade, t. II, p. 1374.
19 Sur l’art de nuancer, cf. L’histoire entre le rêve et la raison, ouv. cité, p. 606-615.
20 Supra, p. 160.
21 Ils s’étonnent qu’on puisse mettre leurs propos en doute, souvent ils ne se défient pas assez de leurs prédécesseurs, ils ne vérifient pas leurs dires.
22 La règle en histoire est que l’historien successeur doit pouvoir vérifier le document sur lequel est fondée une affirmation, c’est-à-dire qu’on doit donner la source précise. Si l’on s’appuie sur un document cité par un prédécesseur, même très érudit, que l’on n’a pas vu ou pu voir, il faut bien le préciser.
23 À un certain âge, quand on travaille pour le plaisir, on a naturellement tendance à surestimer son travail, à se croire l’expert de..., ce qui est toujours dangereux (on croit trop à ce qu’on dit).
24 Cf. supra, p. 99-106.
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