Chapitre XI.
Le rôle des personnalités
p. 113-121
Texte intégral
1On est bien gêné pour évoquer le rôle des personnalités : l’histoire économique tend, pour des raisons doctrinales, à délaisser cette histoire ; on préfère parler des contraintes de la conjoncture ou de l’investissement ou des crises financières, on ne s’intéresse guère aux personnalités « créatrices », on ne cherche pas à saisir leur psychologie, leurs modes de raisonnement, leur vision du monde. Il est très difficile de faire l’histoire des personnalités, les archives privées ont très souvent été détruites, on n’a pas toujours les bonnes sources : mais il est nécessaire de développer cette histoire (si l’on fait un jour une histoire économique européenne1, on sera bien obligé d’insister sur le rôle des personnalités « créatrices »). Nous voudrions évoquer les obstacles, les objectifs, les sources et les règles du jeu qu’on devrait appliquer2.
I. OBSTACLES
2On ne sait trop pourquoi on méprise le rôle des personnalités, c’est un domaine souvent trop négligé en histoire économique : on veut faire de l’histoire de l’entreprise sans entrepreneurs, sans ingénieurs... On doit s’interroger sur les raisons de ce délaissement.
3Première raison : trop souvent on a une vision déterministe de l’économie, de l’entrepreneur, on croit que les mutations viennent de données, de contraintes objectives, on tend à minimiser le rôle des personnalités créatrices sous l’influence diffuse du marxisme et de la sociologie3.
4Deuxième raison : ce sont là des préjugés dont on n’a pas toujours conscience, ils remontent souvent aux années de formation et on se censure, plus ou moins confusément4, on néglige ce qui concerne le vécu des patrons, des ingénieurs, leurs méthodes de raisonnement5 ; on ne sait comment retracer les conflits de personnalités, montrer le jeu des passions et des intérêts : et l’historien qui n’a pas l’expérience pratique de l’entreprise, n’est pas toujours bien armé pour aborder ces questions délicates.
5Troisième raison : l’histoire des personnalités est très difficile, la pauvreté des sources est souvent considérable, on n’a pas toujours accès aux archives privées, et parfois il y a beaucoup de zones en grisaille, mal connues, dissimulées (que sait-on jamais d’un homme ? disait Alain) ; même aux archives orales, la personnalité interrogée est tentée de mentir par omission, de tricher : ce qui doit inciter l’historien à la plus grande prudence (on peut ainsi commettre bien des erreurs d’interprétation en dépouillant des archives privées, et ce qui est le plus important ne laisse souvent pas de traces).
6On comprend que l’historien soit souvent désorienté et qu’il préfère ne pas ouvrir ce dossier épineux (il est plus facile de parler du « patronat » ou des « banquiers » en général).
II. LES OBJECTIFS
7Saisir le rôle des personnalités – et notamment des personnalités « créatrices », qui ont innové, qui ont cherché à fonder quelque chose – n’est pas une entreprise simple ; on a des objectifs apparemment clairs :
on veut montrer la capacité créatrice de certains patrons ou ingénieurs, leur rôle dans les mutations économiques et techniques, dans la croissance de l’économie ;
on cherche à montrer aussi les tactiques de décideurs économiques, leurs méthodes de gestion de leur entreprise ou de leur banque, leurs manières de raisonner, de contourner les obstacles, également de se battre dans l’adversité, de lutter contre les conjonctures défavorables, les crises ;
on tente également de saisir le rôle des états-majors, des entourages (les collaborateurs ont aussi part aux succès et aux chutes), l’importance de ces minores qui servent le « patron » ;
on peut aussi marquer le rôle des projeteurs6, de ceux qui lancent des idées, qui sont parfois « au départ de quelque chose », qui mettent en œuvre des innovations techniques ou sociales, qui veulent changer les choses, fonder des « systèmes », et qui souvent sont tombés dans l’oubli7.
8On voit bien le caractère incertain, flou de ces objectifs (tout dépend du domaine de recherche et de la richesse des archives privées) ; une typologie des personnalités serait bien nécessaire : on a le capitaine d’industrie, l’entrepreneur « au tempérament sanguin » de Schumpeter, le financier, qui a une vision spéculative des choses, le banquier, qui a un horizon plus limité, l’ingénieur qui crée hardiment des « systèmes », qui vit dans l’avenir, l’inventeur qui souvent n’est pas reconnu8, et plus loin l’homme d’influence, l’éminence grise (par exemple dans les fédérations professionnelles)9, le projeteur qui veut transformer l’entreprise10 et parfois le corps social, le « technocrate » – celui qui défend l’intérêt général contre l’entreprise, qui exerce une tutelle plus ou moins lointaine11 – : mais c’est dans chaque secteur d’histoire qu’on doit tenter d’établir une typologie particulière12.
III. LES SOURCES
9Comment étudier le rôle des personnalités ? La pauvreté des sources est souvent singulière, mais on doit tenter de reculer les limites :
les archives familiales sont souvent riches : on retrouve des correspondances, des rapports, des carnets, des souvenirs (souvent biaisés, partiels), des journaux intimes (qui permettent de bien connaître la part « invisible » de la personnalité)13 ;
les archives de l’entreprise peuvent donner des correspondances, des rapports, des procès-verbaux de conseil d’administration14, des notes, des projets ou des esquisses de « programme » : mais en général les archives des patrons et de leurs entourages sont mal protégées...
les archives orales, quand on peut encore les collecter15, peuvent être riches, si la personnalité joue le jeu (un interviewé, inspecteur général des Finances, disait prudemment : « Moi, je ne réponds qu’aux questions qu’on me pose » : il oubliait de dire, ce qui était fâcheux)16 ;
on peut retrouver aussi des écrits, des discours publiés, des interventions dans des congrès17, utiliser des souvenirs de collaborateurs – c’est une source précieuse – ou d’autres témoins, parfois recourir à la presse professionnelle.
10On ne possède, sauf hasard heureux, que des indications fragmentaires, souvent d’intérêt médiocre, qui ne laissent entrevoir que des facettes de la personnalité ; quand on tombe sur un beau document – un journal intime par exemple –, il est nécessaire de le publier18.
11Cette pauvreté apparente des sources a des conséquences :
on ne sait que des choses très partielles : il y a tout ce qu’on ne sait pas, les années « en grisaille », le quotidien, et sur les années de formation, de création, de lutte – celles qui intéressent par construction le plus l’historien – on ne possède souvent que des traces médiocres ;
on a bien du mal à préciser le rôle exact, les réseaux de relations, d’amitiés, les idées maîtresses, la perception de l’avenir, la volonté de créer, d’aller plus loin : en règle générale, on ne saisit, pour ce qui est important, que des choses douteuses, incertaines, et on peut commettre des erreurs d’interprétation, faute de bien connaître le milieu, les habitudes, les coutumes de l’époque, même pour des périodes récentes19 ;
on peut à bon droit, hésiter à donner des conseils, car ce sont chaque fois des cas particuliers : ce qui explique sans doute la rareté des travaux de méthode, des notes d’orientation (comment étudier un maître de forges ? un banquier ? comment faire la biographie d’un ingénieur qui a inventé quelque chose ou diffusé une invention ?). Pourtant de telles notes qui donneraient des repères, des conseils de prudence, seraient bien nécessaires et épargneraient bien des tâtonnements aux chercheurs20.
IV. CONSÉQUENCES
12On doit être bien conscient des conséquences.
13Première conséquence : plus on étudie le rôle des personnalités – les praecipui comme les minores21 –, plus on met en doute les grands systèmes explicatifs, plus on se tient à l’écart des principes déterministes ou sociologiques ; on est dans un monde « probabiliste », on manie du plus ou moins probable22.
14Deuxième conséquence : l’expérience de la vie active, de l’entreprise, du contrôle, montre concrètement le rôle des personnalités ; on le voit bien dans les chutes d’entreprise (les « affaires » récentes, Crédit Lyonnais, Vivendi, ont marqué ce rôle des personnalités « créatrices » qui ont une « vision des choses » véritable, mais finissent par se montrer déraisonnables).
15Troisième conséquence : on n’a le plus souvent – sauf journal intime, et encore – que des fragmenta, des choses douteuses, on ne peut dire que des choses « probables » ; on doit même se défier des préjugés favorables à telle ou telle personnalité créatrice « qu’on aime bien », on doit bien marquer les zones d’ombre, ce qu’on ne peut savoir, ce qu’on ne pourra savoir – sinon on risque de faire de l’histoire naïve, pleine de bons sentiments23 : se défier de soi-même est une nécessité, mais l’érudition permet souvent de retrouver de belles pièces...
16Quatrième conséquence : on devrait réfléchir systématiquement au rôle des personnalités, chercher à définir le mécanisme de leur influence, à montrer le jeu de leur liberté créatrice : nous n’avons pas encore les bases doctrinales nécessaires (et la doctrine économique, jusqu’à une date récente, omet trop souvent le rôle des personnalités)24 : c’est une lacune non négligeable de la réflexion historique et les jeunes chercheurs sont souvent désorientés25.
V. RÈGLES DU JEU
17Peut-on donner quelques conseils de bon usage ?
18Première règle : on doit, pour chaque sujet qu’on traite, poser clairement la question des personnalités, en distinguant avec soin les praecipui, les minores, les minimi (mais comme dit l’abbé Bremond, la « poussière » des minimi « restera toujours rebelle aux résurrections de l’histoire »), et chaque fois que l’on peut, on cherchera le moyen de montrer le rôle des personnalités créatrices, des « entourages », des minores, ce qui suppose des affouillements, des approfondissements successifs ; en aucun cas on ne doit faire de l’histoire des entreprises sans entrepreneurs26, de l’histoire de la banque sans banquiers27.
19Deuxième règle : on cherchera à publier les correspondances, les rapports, les carnets ou journaux intimes des personnalités : publier les documenta est une nécessité, et on voit qu’aujourd’hui on commence à publier en les commentant des entretiens faits lors de collectes d’archives orales28.
20Troisième règle : on doit demeurer prudent, il faut :
expliquer nettement les limites de l’exercice ;
évaluer ce qu’on ne peut savoir, ce que l’on soupçonne « sans preuves » ;
évoquer aussi les parties « en grisaille » ou noires des personnalités, ne pas hésiter à en dire du mal et au besoin rappeler le côté tyrannique, parfois « pathologique », de certains « créateurs »29.
21Quatrième règle : on doit éviter de surévaluer le rôle des personnalités, comme on pourrait être tenté de le faire : on doit tenir une juste balance, et rester dans une juste mesure : il est difficile – l’expérience le montre pour aujourd’hui – d’évaluer le rôle exact d’une personnalité, souvent piégée par des habitudes, des traditions, des intérêts, des résistances, mais ce n’est pas une raison pour la passer sous silence (il serait dangereux de faire de l’histoire de l’électricité en oubliant le rôle d’un Ernest Mercier).
CONCLUSION
22Cherchons à tirer quelques leçons de ces quelques observations fort incomplètes.
23Première leçon : il est nécessaire de rétablir le rôle des personnalités en histoire de l’économie, et pas seulement celui des personnalités « qui ont réussi » (l’histoire d’un maître de forges qui a fait banqueroute peut être aussi très instructive).
24Deuxième leçon : cette histoire du rôle des personnalités accroit le taux de probabilisme30, on n’a guère que des documents insuffisants, partiels, biaisés, douteux, on ne peut dire souvent que des choses incertaines, peu fiables ; mais ce n’est pas une raison pour gommer le rôle des personnalités créatrices.
25Troisième leçon : dans chaque secteur d’histoire économique on devrait engager une réflexion doctrinale sur le rôle des personnalités, tenter d’améliorer le questionnaire de l’historien, établir une typologie, travailler sur des exempla, repérer les limites en utilisant les archives orales, en publiant des journaux intimes.
Notes de bas de page
1 Infra, p. 185.
2 Nous ne donnons qu’une esquisse. Nous avons insisté sur le rôle des personnalités en histoire bureaucratique dans Pour une histoire de la bureaucratie en France, 1999, p. 219- 228 et rappelé le caractère « probabiliste » de l’histoire des personnalités, L’historien et le probabilisme, 2002, p. 105-111.
3 On doit rappeler cependant de grandes enquêtes « biographiques » sur le patronat sous le Second Empire : mais il s’agissait d’un défrichement rapide. Les travaux sur les « capitaines d’industrie », les grands ingénieurs demeurent encore rares. Et l’on a pu faire une grande Histoire de l’électricité sans insister sur le rôle des personnalités créatrices...
4 On veut réduire une personnalité à un « produit social », on nie la liberté créatrice.
5 Quand on rencontre de belles pièces, des journaux intimes, on ne les publie pas.
6 Sur les projeteurs et leur importance en histoire bureaucratique (mais là l’histoire bureaucratique est fort liée à l’histoire économique et financière), on lira « Pour une histoire des projeteurs » dans Pour une histoire de la bureaucratie, ouv. cité, p. 229-235. Si l’on faisait une histoire de l’imaginaire économique (et bureaucratique), on aurait grand intérêt à lancer des travaux sur les « projeteurs ».
7 Un bon exemple de projeteur « qui a des malheurs » est donné par Duvillard (cf. Le premier actuaire de France, Emmanuel Duvillard, 1755-1832, 1997) : mais nous avons conservé la plus grande partie de ses papiers.
8 Donnons comme exemple le docteur Roth, ce médecin de l’ambassade d’Autriche à Paris, qui a inventé en 1842 une des premières machines à calculer (l’additionneur Roth), qui les a produites en série, et dont le nom est bien oublié (cf. « La première machine à calculer au XIXe siècle : l’additionneur automate du Dr Roth », Revue administrative, 1997, p. 267- 271).
9 Rappelons un Robert Pinot, qu’étudia jadis André François-Poncet.
10 Le projeteur peut être aussi ingénieur, maître de forges (un bel exemple est donné par Émile Martin, dont nous possédons les Carnets, qui avait établi en 1847 un programme social pour son entreprise et l’avait en partie réalisé, cf. Les ouvriers des forges nivernaises au XIXe siècle..., 2002, p. 145-159 et supra, p. 75, note 20).
11 Notamment les ingénieurs des Mines et les ingénieurs des Ponts et Chaussées, placés à la tête de la direction des Mines, de la direction des Ponts et Chaussées, et de la direction des Chemins de fer, qui jouèrent un grand rôle dans la croissance de l’économie au XIXe siècle : mais personne ne fait la biographie d’un Legrand, d’un Franqueville...
12 On voit celles qu’on pourrrait établir pour l’histoire de la métallurgie ou l’histoire des assurances.
13 On possède ainsi le journal intime du maître de forges Georges Dufaud de 1829 à 1852 (cf. André Thuillier, Économie et société nivernaises au début du XIXe siècle, 1974, p. 257 et suiv.). Mais on n’ose envisager une publication d’une année ou deux de ce journal, ce qui serait très révélateur.
14 Il faut les décoder avec soin, ils sont en général censurés, lissés (Marcel Boiteux nous disait qu’il revoyait personnellement tous les comptes rendus du Conseil d’administration d’EDF...). On ne peut se fier à un procès-verbal, les contrôleurs le savent bien.
15 Cf. Florence Descamps, L’historien, l’archiviste et le magnétophone, 2001.
16 Il faut une certaine expérience de la vie pour interpréter les archives orales, pour éviter de les surestimer (faut-il rappeler qu’on n’interviewe jamais la femme – ce qui est regrettable – ni la secrétaire de la « personnalité » ?). Et plus la personne est importante, plus les dissimulations sont notables : la sincérité n’est qu’une rêverie, un « patron » ne peut s’empêcher de jouer un rôle, de tricher, même devant un magnétophone.
17 Songeons aux écrits d’un Ernest Mercier – même s’il avait d’excellents collaborateurs.
18 En histoire économique, on publie peu de journaux (et encore, il paraît que les Souvenirs du gouverneur Moreau ne donnent qu’une partie du manuscrit, conservé à la Banque de France).
19 Il est très difficile de comprendre, par exemple, les principes d’action, les réflexes de corps, les attitudes morales d’un inspecteur des finances ou d’un maître des requêtes au Conseil d’Etat en 1930 ; on peut commettre de graves contresens, notamment sur les engagements politiques (Pierre Laroque nous écrivait en 1989 qu’il ne connaissait pas avant 1940 au Conseil les opinions politiques de ses collègues : « A mon souvenir à l’époque les considérations politiques ne jouaient aucun rôle dans notre maison, et je serais incapable de vous dire comment on classait l’un ou l’autre de nos collègues ») ; les risques d’anachronisme sont considérables.
20 L’absence de réflexion, d’articles de doctrine sur le rôle des personnalités explique souvent les lacunes dans les travaux (mais en histoire de la bureaucratie, on connaît exactement les mêmes carences, la science administrative ignorant littéralement le rôle des personnalités – ce qui est étonnant, compte tenu du rôle des membres des grands corps dans ladite science).
21 Suivant la distinction de l’abbé Bremond en histoire de la spiritualité.
22 Cf. « L’histoire des personnalités », dans L’historien et le probabilisme, 2002, p. 105- 111.
23 C’est là un des grands reproches que l’on fait habituellement à l’histoire biographique, elle tend à se transformer tout naturellement en hagiographie. Mais cette déviation – fréquente, hélas, en histoire des entreprises – ne doit pas écarter des explorations sur les personnalités « créatrices ».
24 C’est une faiblesse qui mériterait réflexion ; or la psychologie des « patrons » est souvent fort compliquée (cf. J. Vauvilliers, Être patron, 1992).
25 Nous croyons que dans chaque secteur d’histoire économique et financière – banque, crédit, fiscalité, assurances, monnaie, houillères, métallurgie, textile, armement... – il serait important de faire des séminaires pour « évaluer » le rôle des personnalités créatrices, au besoin en faisant participer des « praticiens » en activité ou en retraite dudit secteur.
26 C’est une règle qui n’est pas toujours observée.
27 Même dans sa grande histoire de la Banque d’Indochine on sent que Marc Meuleau ne s’intéresse pas vraiment à ses banquiers, qui pourtant ne manquent pas de relief : l’entreprise, l’institutio, l’emporte sur la personne, ce qui est parfois dommage.
28 La littérature récente sur des « patrons » contemporains est abondante, mais de valeur très inégale.
29 Dès qu’on aborde l’histoire des personnalités, on est obligé de s’intéresser aux échecs, aux personnalités « qui n’ont pas réussi » et qui montrent pourtant des ressorts importants de l’économie (on n’a pas encore une bonne histoire des Pereire...).
30 Cf. L’historien et le probabilisme, ouv. cité, p. 105 et suiv.
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