Chapitre VI.
Les obstacles
p. 69-77
Texte intégral
1L’histoire économique et financière n’est pas facile : souvent l’historien n’a pas d’expérience pratique de la vie, il ignore l’entreprise, il manque d’outils de travail, il ne possède pas toujours les connaissances techniques nécessaires, les orientations de la discipline ne sont pas claires, les esprits sont souvent divisés : ce sont là des obstacles non négligeables. Mais il en est d’autres tout aussi redoutables, qui tiennent à certaines habitudes, à certaines coutumes de pensée ; en général on préfère ne pas en parler, ce n’est pas « convenable » : mais on touche à des ressorts importants du jeu de l’historien et à sa « sphère de liberté ». Il est peut-être imprudent d’évoquer ces difficultés : mais on ne doit pas dissimuler certaines servitudes du métier1. Évoquons brièvement ces obstacles de principe, leurs conséquences et les règles du jeu qu’il pourrait adopter2.
I. OBSTACLES
2L’analyste est quelque peu embarrassé : comment montrer ces obstacles, qui sont le plus souvent occultés, dissimulés avec les meilleurs prétextes du monde ?
3Premier obstacle : la volonté d’imiter, l’habitude de vivre à louage sont fort dangereuses3 ; la personnalité de l’historien ne se développe pas, on perd le goût de la liberté, on reste dépendant souvent fort longtemps (on est « l’élève d’X », le bon sujet « qui arrivera un jour à l’Institut si... ») : on doit être conscient de ce risque.
4Deuxième obstacle : l’adhésion à une doctrine, à des théories politiques ou économiques, aux idées d’un clan ou d’une chapelle : on fait de l’histoire engagée4 ou de l’histoire partiale, l’adhésion finit par fausser le jugement, entrave la liberté, on donne des « interprétations » non fondées, on s’encombre de préjugés, de préventions qui accélèrent l’obsolescence des travaux ; cette déviation « idéologique » est fréquente en histoire économique et financière5, c’est la source d’erreurs nombreuses.
5Troisième obstacle : le risque d’une spécialisation trop étroite, encouragée par les règles du jeu universitaires, on finit par être « l’expert reconnu de... », « celui qui sait tout sur... »6, par vivre dans une « bulle » ; refuser la spécialisation est souvent une nécessité, car on ne sait plus poser les bonnes questions, on n’a plus aucune distance à son sujet, on finit même par dire des « sottises » ; on est trop sûr de soi, de son savoir, on glisse facilement à l’endormissement, à la médiocrité. C’est un piège qu’il faut déceler très tôt : on doit faire effort pour ne pas se laisser enfermer dans un cercle trop étroit, pour prendre les problèmes par le haut, pour ne pas être l’homme d’une seule curiosité7.
6Quatrième obstacle : la volonté de tout expliquer : on croit naïvement qu’on peut expliquer, saisir les causes et les conséquences, comprendre ce qui s’est passé réellement : or on vit avec des « explications » illusoires, des « certitudes » médiocres ; on peut certes poser de « bonnes questions », mais par force on ne peut avoir que des réponses incertaines, partielles, douteuses, provisoires, on vit nécessairement dans un monde de probables8. On doit bien saisir les risques de ce déterminisme illusoire, qui est très fréquent en histoire économique ; croire qu’on puisse expliquer est la source de belles erreurs, comme disait Étienne Gilson, il faut se mettre en état de comprendre avant de commenter, et on n’en finit jamais de se mettre « en état de comprendre ».
7Cinquième obstacle : l’esprit de système, qui est une attitude banale en histoire économique, où l’on cherche à bâtir arbitrairement des systèmes pour « démontrer », à construire des modèles qui permettent de saisir les realia, à mesurer ce qui n’est pas mesurable, même aujourd’hui, à sacrifier à un pseudo-scientisme (il n’existe pas de lois en histoire, on n’est pas dans une science exacte)9. Or l’esprit de système – souvent lié à des partis pris idéologiques – est une menace réelle pour un chercheur, comme dit Claude Bernard, « les systèmes tendent à asservir l’esprit (...), il faut chercher à briser les entraves des systèmes philosophiques et scientifiques ». On doit chercher au contraire à montrer un esprit souple, flexible, capable de saisir le complexe, le douteux, l’indéterminé, le ténu, le par-dessous des choses, d’explorer ce qui échappe au regard – ce qui nécessite une certaine capacité d’intuition, une sensibilité, une justesse d’esprit fort éloignées de l’esprit de système. Et Bergson commentant Claude Bernard10 insistait : « Ne prétendons pas rétrécir la réalité à la mesure de nos idées, alors que c’est à nos idées de se modeler, agrandies, sur la réalité » ; en histoire de l’entreprise, en histoire financière, c’est un précepte que l’on ne doit pas oublier.
II. CONSÉQUENCES
8Cherchons à tirer quelques conséquences de ces risques que rencontre l’historien.
9Première conséquence : on voit que les obstacles tiennent plus au gouvernement de la pensée, à la vision de l’histoire qu’à des obstacles proprement techniques, dues à la difficulté d’explorer tel secteur, au manque de connaissances spéciales ; ce qui limite la valeur, la durée les travaux, c’est avant tout la croyance en un déterminisme fâcheux, a conviction qu’on détient un savoir assuré, certain, alors que toute connaissance est mouvante, douteuse, provisoire. « Si quis autem se existimat scire aliquid, nondum cognovit quemadmodum oportet eum scire. Si quelqu’un croit connaître quelque chose, il ne connaît pas encore la manière de connaître » : cette petite phrase de saint Paul11 que nous avons déjà citée) mérite d’être méditée et peut-être plus encore en histoire de l’économie, où l’on croit trop facilement être assuré de sa « manière de connaître ». Mettre en doute sa vision des choses, son savoir – et même son capital de savoir – est une nécessité et les jurys de thèse le rappellent souvent : « Votre vision est bien étroite, on n’a pas de perspectives d’ouverture, vous dites des choses auxquelles vous croyez, que vous jugez certaines, mais vous ne dites comment on pourrait, à bon droit, les mettre en doute, vous n’avez pas le recul par rapport à votre système, on sent trop un esprit rigide ». Et le manque d’expérience de la vie pratique ajoute encore à cette rigidité : on ne sait pas mettre en doute.
10Deuxième conséquence : on se heurte à un problème de formation ; on ne sait pas comment former au doute, au probabilisme12, on ne peut guère apprendre à prendre les problèmes par le haut, à avoir du recul par rapport à ce qu’on croit ; c’est là un problème de formation philosophique, de morale de l’historien13, et trop peu de personnes sont aptes à une pratique systématique du doute (on aura toujours un certain pourcentage d’historiens qui croient que « l’inférieur porte le supérieur », qui nient plus ou moins le rôle des personnalités, qui sont persuadés qu’il y a des causes certaines en histoire...).
11Troisième conséquence : l’histoire économique est une discipline lourde qui vit sur des traditions, des coutumes solides, presque des rituels : elle ne modifie guère ses méthodes, sinon de façon insensible (il est très possible qu’en 2050 elle vive encore « à l’identique », surtout s’il y a une régression de la place de l’histoire dans le corps social)14. Certes cette rigidité apparente n’exclut pas les tensions, les conflits de doctrines, de générations, de chapelles : mais le risque est grand pour un historien d’être réduit à n’être qu’un pion dans ce système qui, par certains côtés, paraît assez oppressif15. Quand on commence une recherche, on doit avoir conscience qu’on risque fort – en observant la coutume, en suivant les habitudes « déterministes », en faisant « comme les autres » – de donner des produits à faible durée de vie (il suffit d’observer dans son secteur le taux de mortalité des travaux sur 20 ou 30 ans : combien d’ouvrages de 1970, de 1980 continuons-nous à utiliser ?). On doit donc chercher à prendre ses distances, à trouver ses propres repères16, à chercher la voie où l’on obtiendra le plaisir maximum ; c’est un calcul fort compliqué, tout dépend de la capacité d’invention de l’historien, de son indépendance, de sa volonté d’être libre, d’échapper aux voleurs de temps et aux voleurs de moi17.
III. RÈGLES D’USAGE
12Donnons quelques conseils pour contourner les obstacles, pour définir son jeu et régler sa conduite.
13Première règle : quand on commence un livre, on doit bien définir les principes qu’on veut appliquer, et poser quelques interrogations :
que veux-je montrer ? atteindre ?
que puis-je puiser en moi-même, tirer de moi-même ? que puis-je attendre de ce jeu ?
quel doute « raisonnable » puis-je avoir sur ce que je crois, sur ce que je fais ?
quelle est ma marge de manœuvre ?
quelles sont les limites de mes efforts ?
14Ce sont là des questions qu’il faut se poser à nouveau six mois après le début de la recherche ; elles permettent de prendre quelque distance avec son travail.
15Deuxième règle : j’ai une quaestio à traiter : quelles précautions dois-je prendre ? quelles règles prudentielles dois-je appliquer ? On voit bien la nécessité d’investissements préalables (l’analyse de la demande, le dénombrement des sources), le choix d’un niveau d’érudition, de méthodes de travail : on ne doit prendre que des risques « raisonnables » (je ne peux aller voir les documents italiens ou autrichiens, mais peut-être cela n’a-t-il pas grande importance...). On a ainsi une sorte de « tableau de bord », on sait où l’on peut aller et quelles sont les limites du jeu.
16Troisième règle : on doit se tenir au courant :
de la théorie économique du secteur choisi et de ses variations depuis 195018 ;
des pratiques actuelles dans son domaine : on doit interroger si possible les administrateurs, les banquiers, les assureurs ou les décideurs pour comprendre les manières de raisonner, saisir les pratiques réelles (par exemple celles d’un commissaire aux comptes, d’un directeur financier)19, les novations (par exemple pour les « prix d’ordre » ou le calcul des investissements) : le présent enseigne, mais il faut être très vigilant sur le risque d’anachronisme.
17On finit par tirer de la théorie et de la pratique (telle qu’on peut la percevoir de l’extérieur) une grille de questions souvent neuves (par exemple sur la capacité d’auto-financement, sur le capital immatériel, sur l’organisation du « capital social »)20, qui permet de lire autrement les dossiers, de serrer au plus la réalité (comme dit Bergson, il faut « suivre la réalité concrète dans toutes ses sinuosités »). C’est une erreur de croire qu’il faut simplifier ; au contraire on doit sans cesse compliquer les choses (c’est une question de mesure)21.
18Quatrième règle : on doit être capable d’apprendre à lire à son lecteur : « Le critique, disait Sainte-Beuve, est un homme qui sait lire et apprend à lire aux autres » ; il en est tout de même pour l’historien, qui aime à « faire lire », à faire voir ; il ne suffit pas de saisir et de se mettre en état de comprendre, on doit être capable de mettre l’autre en état de saisir et de comprendre, ce qui est souvent très difficile quand il s’agit de matières très techniques ; apprendre à lire, comme dit Sainte-Beuve, est un métier très particulier22. On peut se montrer trop autoritaire (« Voici ce que je veux dire, et comme j’explique le passé ») : c’est une attitude de régent ; on peut, à l’inverse, laisser le lecteur libre de choisir son interprétation23, on lui présente une vision souple, probabiliste des choses (« Ceci peut s’interpréter de telle façon, mais il y a aussi deux autres manières d’interpréter tout aussi probables »). Or le souci de la liberté du lecteur (ou de l’auditeur) est généralement fort étranger à l’historien, qui est volontiers dominateur, sûr de ses « connaissances » et trop peu enclin à douter de son savoir24. On doit être vigilant pour combattre cette pente dangereuse.
19Cinquième règle : on doit se poser la question brutale : que restera-t-il de mon travail en 2030 ? en 2050 ? Probablement peu de choses. « Mon travail sera encore lu dans 100 ans », affirmait un brillant docteur à son éditeur : mais si on veut être lu « dans 100 ans », il faut s’en donner les moyens, prendre quelques précautions pour allonger la durée de vie de son travail ; personne ne sait trop comment ralentir la chute dans l’oubli, il n’existe aucune règle précise (c’est sans doute plus une question d’intuition que d’ingénierie), mais on doit être conscient que « probablement » un recueil de documents risque d’être encore utilisé en 2050, que l’on peut éviter un déclassement rapide en choisissant un sujet fortement technique, une histoire « impossible » où l’on aura bien peu d’imitateurs ; si je fais une bonne histoire de la prime pure (soit le coût futur des risques) en matière d’assurances25 ou des prix d’ordre en matière de comptabilité industrielle, le travail a quelque chance d’être encore « utile » en 2020 ou 2030. Avant de choisir un créneau, on doit bien y réfléchir (nul n’est tenu de faire un livre, disait malicieusement Bergson...), il est nécessaire de bien évaluer la demande future.
CONCLUSION
20Tirons de ces observations quelques leçons.
21Première leçon : réfléchir sur les obstacles conduit à préciser ses buts de guerre, à fixer les règles du jeu ; la conduite d’un historien peut fortement varier suivant sa capacité manœuvrière, son aptitude à utiliser pleinement sa liberté.
22Deuxième leçon : un historien doit adopter quelques règles prudentielles, se méfier de ce qu’il croit savoir – et de ce que les autres croient savoir –. L’obstacle le plus dangereux dans une recherche est la surestimation de son prétendu savoir, l’incapacité à mettre en doute ses certitudes : mais les conseils que l’on peut donner sont rarement écoutés en ce domaine.
23Troisième leçon : si l’on était plus savant, plus hardi, on pourrait définir des méthodes optimales pour contourner les obstacles que nous avons décrits : mais on est dans un domaine où tout demeure flou, incertain, où l’on ne peut – même avec une bonne expérience du métier – trouva la via recta, on tâtonne, on hésite nécessairement.
Notes de bas de page
1 Que dire ? Que ne pas dire ? Dès qu’on évoque ce qui entrave la marche de l’historien, et parfois fausse son jugement, on est bien gêné, on doit insinuer plus qu’on ne dit, et on hésite toujours à donner un conseil (un professeur a scrupule de conseiller à un chercheur de « changer de sujet » quand il pressent l’échec « possible »).
2 Nous ne donnons qu’une esquisse, nous avons évoqué d’autres aspects, « La toxicité de l’histoire » dans L’histoire entre le rêve et la raison, 1998, p. 122-125, et « Être libre », ibidem, p. 528-534.
3 Ce sont des habitudes qui remontent aux années de formation, la pression du groupe est très forte. Les historiens « non professionnels » sont plus indépendants d’esprit, surtout dans les histoires très techniques.
4 Qui nous fera l’histoire de l’histoire engagée, sous toutes ses formes ? Si l’on faisait des archives orales de l’historien, on aurait de singulières surprises.
5 Dans les années 1960-1980, on ne pratiquait dans l’Université qu’une histoire économique très « engagée », les exceptions étaient rares.
6 Rien n’est plus dangereux que de croire – et de laisser croire – qu’on sait tout sur..., alors qu’on n’a, par force, qu’un savoir singulièrement réduit (les historiens non professionnels, administrateurs, notaires ou ingénieurs, ont souvent une conscience aigüe des limites de leur savoir).
7 Comme disait l’abbé Bremond. Mais c’est difficile, quand on est jeune, de garder ce regard généraliste, de faire de l’histoire politique ou religieuse à côté de l’histoire économique, les autres sont surpris, inquiets...
8 Supra, p. 43.
9 Rappelons que l’absence d’expérimentation enlève tout caractère de « science » à l’histoire, et qu’en aucun cas elle ne peut accéder à la « vérité » (la recherche de la vérité relève de la métaphysique, on ne peut mélanger les ordres).
10 « La philosophie de Claude Bernard » (1913), dans La pensée et le mouvant, p. 237.
11 Première Épître aux Corinthiens, VIII, 2 (cf. L’histoire entre le rêve et la raison, ouv. cité, p. 416-423).
12 Cf. L’historien et le probabilisme, 2002, p. 155-160.
13 Prendre conscience de ses limites, c’est une technique qui suppose certaine discipline morale, certaine humilité et certaine indépendance d’esprit (cf. La morale de l’historien, avec Jean Tulard, 1995).
14 Sur cette régression possible, cf. Le marché de l’histoire, avec Jean Tulard, 1994, p. 108 et suiv.
15 Il serait important de décrire les multiples formes de pression du groupe : mais nous n’avons pas encore d’ethnographie de l’histoire économique (rappelons que l’habilitation tend à renforcer les pouvoirs des « patrons », et que les moyens de publication sont assez bien « contrôlés »).
16 Rappelons que le mot repère vient de rapatriare, revenir au pays, dans sa demeure...
17 Cf. « Etre soi », dans L’histoire entre le rêve et la raison, ouv. cité, p. 96-102.
18 Bien des travaux pèchent par l’insuffisance des connaissances en théorie économique et par méconnaissance des progrès récents dans ce domaine : il vaut mieux prendre l’avis d’un ami économiste.
19 Si j’ai à interpréter des statuts de société anonymes de 1830 ou 1890 je dois prendre l’avis d’un ami notaire, des bilans d’une banque, d’un ami comptable.
20 Un maître de forges, Émile Martin, écrivait en mars 1847 : « Organiser la communauté des ouvriers, leur assurer le bien-être, c’est leur donner santé et moralité. C’est le seul moyen de perfectionner la fabrique. Ayant complété le matériel nécessaire à la fabrication, c’est dans l’amélioraton physique et morale du personnel qu’est placé le véritable progrès de la fabrique » : il formulait ainsi la théorie de l’investissement social parallèle à l’investissement matériel.
21 Sur la nécessité de compliquer, cf. « Le devoir compliquer », Principes de l’histoire de la protection sociale, 2003, p. 71-77. Valéry notait : « L’on ne saurait être trop subtil et l’on ne saurait être trop simple. Trop subtil, parce que les choses l’exigent ; trop simple, parce que notre existence et nos actes le commandent » (Œuvres, t. II, p. 1404) : en histoire économique on doit parfois rechercher le subtil pour coller à la réalité, on use trop souvent d’instruments d’analyse très grossiers.
22 L’historien n’a pas souvent le souci de son lecteur, de son éducation ou de son initiation, cf. infra, p. 104-105.
23 Ainsi quand on publie un recueil de documents qui, dans son principe, laisse le lecteur libre de construire son interprétation : mais les contemporanéistes en histoire économique pratiquent très peu le recueil de documents (sur la théorie du recueil, cf. « Comment élaborer un recueil de documents ? », Bulletin d’histoire de la Sécurité sociale, n° 44, juillet 2001, p. 201- 208).
24 Même s’il a des doutes, il répugne à le montrer, il a plaisir à affirmer. L’obligation de faire des cours renforce cette tendance « autoritaire ».
25 Sur la « prime pure », cf. Encyclopédie de l’assurance, Économica, par F. Ewald et J.H. Lorenzi. 1998, p. 1065-1067, 1073-1082.
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