Table des matières
Florence Descamps et Laure Quenouëlle-Corre
Introduction- I. La crise financière avant la guerre
- II. L’emprunt ou l’impôt ? Quelles ressources pour financer la guerre longue ?
- III. Des institutions financières durablement déstabilisées
- IV. Improvisations, bricolages et innovations
- A. De nouveaux instruments financiers pour faire appel à l’épargne
- B. De nouveaux moyens de paiements
- C. De nouvelles tactiques pour séduire les épargnants et contribuables
- D. De nouveaux circuits de financement et de nouveaux outils
- E. L’entrée dans la modernité fiscale
L’impôt ou l’emprunt ? Les choix des trois belligérants, Grande-Bretagne, Russie, Allemagne
Marie-Claude Esposito
La Grande-Bretagne et le financement de la Première Guerre mondiale : l’inflation, enjeu des débats entre emprunt ou impôt- I. Les chanceliers de l’Échiquier et leur entourage
- II. Les recommandations du ministère des Finances pour financer la guerre
- A. Le budget de novembre 1914
- B. Le budget de mai 1915
- C. Le budget de septembre 1915
- D. Le budget d’avril 1916 et la règle de McKenna
- E. Le budget de 1917
- F. Le budget de 1918
- III. Les résultats
- Conclusion
Martin Daunton
Les limites à l’endurance humaine : le consentement et la résistance à la fiscalité de guerre en Grande‑BretagneNatalia Victorovna Platonova
La fiscalité russe pendant la Première Guerre mondialeLe compromis français : débats et solutions
Benoît Jean-Antoine
Joseph Caillaux et les paradoxes de son œuvre fiscale durant la Grande Guerre- I. Les paradoxes de l’initiative fiscale de Joseph Caillaux
- A. Le paradoxe d’une longue maturation fiscale marquée par l’écartement progressif de son initiateur
- B. Le paradoxe d’un homme initialement libéral dans ses conceptions financières
- II. Les paradoxes d’un « impôt de guerre »
- A. Le paradoxe de l’argument patriotique favorable ou non à l’impôt général sur le revenu
- B. Le paradoxe d’un impôt créé pour financer les hostilités mais auquel sera préféré l’emprunt
- Conclusion
Renaud Quillet
Réforme fiscale et Défense nationale : Convictions, discours, action et image de Louis-Lucien Klotz au prisme de la Grande GuerreRenaud Bourget
Gaston Jèze et les finances de guerre- I. L’aspect formel ou méthodologique : le traitement par Jèze des finances de guerre
- II. L’aspect matériel ou doctrinal : l’emprunt et l’impôt, ou les deux principaux modes de financement de la guerre
- A. Les différents procédés de financement des dépenses de guerre
- 1. Les réserves ou le trésor de guerre
- 2. L’emprunt
- 3. L’impôt
- B. La question du financement des dépenses de guerre par l’emprunt ou par l’impôt
- 1. Les finances de guerre de la France, ou la prédominance des théories conservatrices de l’école orthodoxe de Leroy‑Beaulieu
- 2. Les leçons de la politique financière de la France, ou la question du « régime fiscal démocratique moderne »
Frédéric Tristram
La Première Guerre mondiale et la rénovation du système fiscal français- I. La Première Guerre mondiale : une étape décisive pour l’adoption de l’impôt sur le revenu
- A. L’aboutissement du projet Caillaux
- B. L’influence du conflit
- II. Un enjeu financier mineur
- A. Emprunt ou impôts ?
- B. Impôts directs ou impôts indirects ?
- III. Une modernisation de la fiscalité
- A. L’adoption d’une imposition synthétique sur la dépense
- B. Deux modernités fiscales
- C. Deux modernisations inachevées
Un impôt de guerre : la contribution extraordinaire sur les bénéfices de guerre
Fabienne Bock
La contribution sur les bénéfices exceptionnels de guerre et la loi du 1er juillet 1916François Bouloc
Le recouvrement de la contribution sur les bénéfices de guerre. Une tâche de longue haleine pour les services fiscaux- I. Évaluation générale par l’Inspection des Finances
- II. Sur le terrain, les Contributions directes de l’Aveyron : réalités prosaïques d’une administration au travail
- A. Un personnel hétéroclite : les conditions matérielles du recouvrement de la contribution
- B. La bureaucratie par monts et par vaux : aspects concrets de tâches ingrates
- C. Évaluations internes du travail fourni : aspects qualitatifs
- D. Relation avec les assujettis : le binôme suspicion‑investigation
- E. Bons et mauvais contribuables, bons et mauvais citoyens ?
- Conclusion
Béatrice Touchelay
La contribution extraordinaire sur les bénéfices de guerre en action en Isère et en Ille-et-VilaineÉtienne Zannis
De la débitante de vin au roi de la mine : continuités et mutations de la diversité économique dans le Pas‑de‑Calais, pendant la Première Guerre mondiale, par l’étude de la contribution extraordinaire sur les bénéfices de guerre- I. Présentation générale
- A. Le Pas-de-Calais avant-guerre
- B. L’impact de la guerre
- C. Bilan de la contribution
- II. Une diversité de contribuables
- A. Les débitants de boissons hygiéniques et les mobilisés
- B. Ceux qui restent
- C. Profiteurs ou victimes ?
- D. Diversification vers l’ouest
- III. Les compagnies minières. L’exemple de la compagnie de Noeux, Vicoigne et Drocourt
- A. Présentation générale
- 1. Des géants industriels
- 2. L’origine de ces bénéfices exceptionnels
- 3. La proximité du front
- B. Payer le moins possible
- 1. Se défendre collectivement…
- 2. …et individuellement
- C. Une défiance contre l’administration fiscale
- 1. Une défiance alimentée par des représentants de contribuables
- 2. Une défiance intéressée
- Conclusion
Contrôler les prix en temps de guerre