Table des matières
Éric Bussière, Michel Dumoulin et Sylvain Schirmann
Avant-proposPremière partie. Les initiatives de la Commission
Arthe Van Laer
Quelle politique industrielle pour l’Europe ? Les projets des Commissions Jenkins et Thorn (1977‑1984)- Introduction
- I. Deux projets européens : libéralisme et interventionnisme
- II. La quête d’une politique industrielle jusqu’en 1977
- III. Les Commissions Jenkins (1977‑1980) et Thorn (1981‑1984) : l’option interventionniste
- A. Essor des politiques industrielles en réaction à la crise
- B. Actions urgentes dans les secteurs en déclin
- C. Une « stratégie industrielle » cohérente
- D. Une nouvelle priorité : l’innovation
- Actions sectorielles préférentielles
- Une « politique de l’innovation industrielle », combinant actions sectorielles et horizontales
- Autres politiques conjuguées en fonction des objectifs d’innovation industrielle
- E. L’achèvement du marché intérieur : projets ambitieux, réalisations mineures
- F. Le rôle de la Commission : définir les « projets de priorité » et convaincre l’industrie et les états membres
- IV. Les Commissions Delors I et II (1985‑1992) : du consensus à la controverse
- A. La Commission Delors I (1985-1988) : marché unique et interventionnisme modéré
- B. La Commission Delors II (1989‑1992) : controverse
- Conclusion
Fabienne Ilzkovitz
Le marché intérieur : une étape cruciale mais inachevée de l’intégration économique européenne- Introduction
- I. Raisons politiques et économiques ayant conduit à la réalisation du marché intérieur européen
- A. Le marché intérieur, un remède contre l’europessimisme des années 1970‑1985
- Crise politique
- Crise monétaire
- Crise économique
- Le marché intérieur, un projet mobilisateur pour relancer l’intégration européenne
- B. Le marché intérieur, un moyen d’améliorer les performances économiques européennes
- Restaurer la confiance des chefs d’entreprises
- Améliorer la compétitivité des entreprises européennes
- II. Moyens mis en œuvre pour réaliser le marché intérieur
- A. L’Acte unique
- B. Le Livre blanc
- C. L’après Livre blanc
- III. Principaux effets attendus et observés de la réalisation du marché intérieur
- A. Effets directs sur le commerce et les investissements étrangers
- B. Effets microéconomiques
- Effets de l’augmentation de la concurrence et de l’accès à un marché élargi
- Effets à moyen terme sur les stratégies des entreprises
- Effets à long terme sur la structure des activités économiques
- C. Effets macroéconomiques
- IV. Le marché intérieur, un potentiel en partie inexploité
- A. Problèmes dans la mise en œuvre des règles existantes
- B. Barrières subsistantes
- C. Un certain essoufflement dans l’intégration des marchés des produits ?
- D. Le marché intérieur et la stratégie de Lisbonne
- Conclusion
Ivo Maes
La Commission européenne, le SME et la relance du processus d’Union économique et monétaire dans les années 1980- Introduction
- I. L’« acquis communautaire » sur le plan monétaire à la fin des années 1970
- A. Le traité de Rome
- B. L’évolution au cours des années 1960
- C. Le sommet de La Haye, le plan Werner et « le serpent »
- II. Les principaux responsables de la politique économique à la Commission européenne
- III. Le Système monétaire européen
- A. De nouvelles initiatives dans le domaine monétaire
- B. Les caractéristiques du Système monétaire européen
- IV. La stratégie de la Commission pour renforcer le Système monétaire européen
- A. La communication de la Commission de mars 1982
- B. L’évolution du Système monétaire européen
- V. La relance du projet d’union monétaire
- A. Le projet du marché intérieur et l’Acte unique
- B. Le rapport Delors
- C. Le traité de Maastricht
- Conclusion
Deuxième partie. Le rôle des États
Georges Saunier
Le gouvernement français et les enjeux économiques européens à l’heure de la rigueur 1981‑1984- Le programme économique des socialistes et la Communauté économique européenne (CEE)
- I. Communautariser le programme commun
- Relance sociale et contrainte européenne
- II. Le tournant de mars 1983
- III. De l’Europe industrielle aux logiques du marché unique
- IV. La présidence française : conclusion et départs
Éric Bussière
Le ministère des Finances et les enjeux économiques européens à l’époque de la cohabitation 1986‑1988Piers Ludlow
La politique européenne de Thatcher (1979‑1990). L’itinéraire d’un libéralisateur frustré ?Matthieu Trouvé
L’enthousiasme du nouveau venu : la politique européenne de l’Espagne (1979‑1992)- Introduction
- I. Retour à l’Europe
- A. L’Espagne : un nouveau venu
- B. La profession de foi européenne de l’Espagne
- C. « Le consensus à l’espagnole »
- II. La politique européenne de l’Espagne après l’adhésion : l’euro-enthousiasme et la défense des intérêts nationaux
- A. Les premiers pas de l’Espagne dans l’Europe communautaire : une normalisation
- B. Définition et objectifs de la politique européenne de l’Espagne
- C. « Un saut qualitatif »
- III. De la Communauté à l’Union : l’Espagne et la « chevauchée européenne »
- A. La participation de l’Espagne à la relance européenne des années 1980
- B. Le nouveau contexte européen et la première présidence espagnole de la CEE
- C. L’Espagne face aux défis du grand marché et de l’Union européenne
- Conclusion
Lucia Quaglia
Une analyse de la politique menée par l’Italie en faveur de l’intégration monétaire européenne (1979‑1992)Troisième partie. Les acteurs économiques
Maria Green Cowles
L’ERT (European Round Table of Industrialists) : les grands industriels et la promotion du grand marché européenLuc Moulin
L’Association pour l’Union monétaire de l’Europe : un groupe d’entrepreneurs contribue à la création de l’euro- Introduction
- I. La formation de l’AUME 1987‑1988
- L’initiative politique de V. Giscard d’Estaing et H. Schmidt : le Comité pour l’union monétaire
- L’appel aux entreprises
- L’initiative des huit patrons fondateurs de l’AUME
- L’objet de l’association
- Recruter pour se faire connaître
- II. L’action d’influence pour passer de l’écu à Maastricht un remarquable marketing du « marché politique » 1988‑1992
- Diagnostic de l’existant
- Mise en pratique de la méthode d’influence par « proximité »
- L’AUME définit la cible ad hoc de l’Union monétaire
- Les pressions pour influencer la décision
- Ultime conquête des industriels, une date butoir pour la réalisation
- La mise en œuvre du traité de Maastricht
- Conclusion
Jean-Christophe Defraigne
De l’abandon progressif de la stratégie des champions nationaux à la vague de fusions de 1986-2001 : l’origine du changement de stratégie des entreprises européennes vis-à-vis de la construction européenne dans les années 1980- Introduction
- I. La domination de la stratégie des champions nationaux : 1958‑1980
- A. Garantir un accès privilégié au marché national
- B. Rationaliser les capacités de production industrielle au niveau national
- C. Subventionner les champions nationaux
- D. Les causes du maintien de la stratégie des champions nationaux dans les années 1960‑1970
- III. Les effets de la crise des années 1973 à 1984 sur la stratégie des champions nationaux
- A. Ralentissement de la croissance, détérioration des finances publiques et accentuation de la concurrence internationale
- B. Le passage à la production post-fordiste
- C. La régionalisation du processus de production des entreprises
- D. L’intervention croissante des grandes firmes européennes en faveur de l’accélération du processus d’intégration européen
- IV. L’abandon progressif des politiques des champions nationaux
- A. La levée des barrières au commerce intracommunautaire et la limitation des aides nationales
- B. La vague de fusions et acquisitions de 1986‑2001 : vers des champions européens ou des champions nationaux renforcés ?
Pascal Griset
La France et les télécommunications européennes face aux mutations des années 1980- I. L’ouverture du marché des services de télécommunication
- A. La déréglementation des télécommunications : origines et principes
- B. Une dynamique nord-américaine
- C. La réaction européenne
- II. Nouvelles perspectives et nouveaux risques pour les fabricants d’équipements
- A. Les grands manufacturiers européens en quête d’alliances
- B. Une « alliance franco-française »
- III. La stratégie française à l’international
- A. Une situation plutôt confuse
- B. Les alliances américaines
- IV. Une reconfiguration plus lente des opérateurs de réseau
- A. De nouvelles règles pour l’Europe
- B. De la DGT à France Télécom
- Conclusion
Youssef Cassis
Intégration européenne, mondialisation et places financières internationales : les enjeux des déréglementations des années 1980Alain Beltran
Entreprises du secteur électrique et nouvelle donne institutionnelle européenne (début des années 1980 à 1996)Christian de Boissieu, Philippe Maystadt, Alexandre Lamfalussy et al.
Table ronde