Information commerciale et économique de l’encyclopédie commerciale à la presse économique, 1680‑1820
p. 63-70
Texte intégral
Remarques préliminaires
1Depuis la grande crise commerciale des années 1620 la communication commerciale acquiert une dimension à proprement parler économique. Lawrence Stone a associé le phénomène à la crise de l’aristocratie anglaise, Joyce Oldham Appleby a analysé dans Economic thought and ideology in 17th century England la dimension médiatique de l’information commerciale qui se transforme en un capital où se rejoignent le circle of commerce et le savoir encyclopédique, autrement dit la « circle science », tel que la définissait Francis Bacon1. La tentation encyclopédique du XVIIe siècle a une base utilitaire dont témoigne, entre autres travaux, l’analyse que fait Jon Elster du projet leibnizien qui, comme les analyses de Newton, est sur beaucoup de points inséparable de la spéculation sur les cours des changes.
2L’information économique « formate » en fait dès la fin du XVIIe siècle un type de discours qui transforme la perception de la réalité économique et sociale comme ont pu le faire les herbiers en langue vulgaire pour le jardinage intensif au XVIe siècle, dont on connaît l’importance pour l’économie rurale2. Le passage entre un discours commercial et un discours économique prend – pour utiliser une métaphore – le caractère d’un « formatage » où les acteurs savent reconnaître leurs marques respectives et dont ils trouvent facilement l’entrée.
3En France l’émergence du discours économique est à ce moment l’affaire des milieux protestants qui découvrent avec Sully et Henri de Rohan la potestas indirecta du conseiller économique. Mais c’est avec Fouquet et Colbert que l’information commerciale et économique prend toute son importance. Le calcul de base, la comptabilité et l’encyclopédie commerciale trouvent leurs représentants avec François Barrême, Claude Irson et Jacques Savary, dont le Parfait Négociant (1676) devient un modèle recopié et traduit dans toutes les langues européennes dans la période qui précède l’industrialisation3. L’information tente de capter un milieu qui n’est pas forcément un milieu négociant, mais qui pourrait (ou devrait) le devenir. C’est une information volontaire qui va créer un public, lequel, en fin de compte, se retournera contre ses créateurs.
Le phénomène Savary
4L’entreprise des Savary a été, malgré son importance, relativement mal étudiée. Jacques Proust semble l’ignorer, tout comme les études récentes sur le mouvement encyclopédique en France. C’est pourtant la préface historique du Dictionnaire qui nous laisse entrevoir les milieux où se récolte et se transmet l’information économique au début du XVIIIe siècle4. Ce sont d’abord les libraires de la rue Saint-Jacques, Saugrain en tête, qui réunissent l’information courante. La bibliothèque du Louvre figure loin derrière cet espace « entrepreneurial » qui préfigure les rapports de plus en plus étroits entre l’espace public et l’espace privé. La contribution la plus importante provient néanmoins de l’État et du conseil de commerce où d’Aguesseau mobilise toutes les sources d’information – quitte à divulguer les rapports des consulats français et certains éléments de la statistique manufacturière mis en place par le chancelier Pontchartrain. La rupture avec le secret est si patente qu’elle assure d’emblée le succès européen du Savary des Bruslons. Techniquement le Dictionnaire n’est pas toujours fiable. Pierre Jeannin a beaucoup insisté sur les faiblesses de l’article « Change ». La force de l’entreprise tient par contre au programme éditorial qui va des techniques de base à la géographie commerciale et à la « science des marchandises » en intégrant l’œuvre de Pierre Pomet, qui, avec son Histoire générale des drogues, a ouvert en 1693 la voie à la science des matériaux dont Marperger et Ludovici se feront l’écho du côté de l’Empire.
5Plus importante est dans l’immédiat l’inscription de l’ouvrage dans le contexte de la concurrence franco-anglaise. D’Aguesseau, après avoir soutenu les frères Savary, charge l’abbé Prévost de la traduction d’une collection anglaise de récits de voyages qui va se transformer, pas à pas, en un système de géographie et d’histoire moderne dont les analyses de l’espace colonial restent jusqu’à aujourd’hui très pertinentes. Mais le rôle de Prévost ne s’arrête pas là. En rendant régulièrement compte de la presse anglaise, il introduit avec Le Pour et le Contre une notion de périodicité et de temps dont le Tatler et le Spectator d’Addison avaient donné le modèle. Le glissement est important parce qu’il marque les limites du modèle encyclopédique. La « circle science », l’encyclopédie au sens propre du terme, présuppose des pratiques relativement stables, telles qu’elles pouvaient être convenues entre marchands. La logique des manuels était de cet ordre et avait créé la continuité nécessaire à une pratique commune. L’Encyclopédie universalise ces pratiques en les ramenant à une « formule du monde », dont Leibniz relève le caractère utopique dans un fragment, resté inconnu pour les contemporains, Apokatastasis panton, avant que Diderot ne relève le problème dans son article « Encyclopédie ». L’information diachronique, nous dirions aujourd’hui « conjoncturelle », rompt, avec l’introduction du temps l’harmonie du système. Formule du monde ou chronologie du monde ? Comment faire ? Cette question devient une question récurrente dès 17405.
La naissance du public économique
6Jusqu’en 1730 l’information économique correspond en France à une information plus ou moins imposée. Depuis la querelle sur le luxe que provoquent l’Essai de Melon et l’intervention de Voltaire, elle s’impose par une demande qui ne cesse d’augmenter.
7Les contours de ce public naissant sont encore assez mal connus. Les analyses de listes de souscription, de fonds de bibliothèques n’autorisent aucune généralisation. Pour la littérature économique il faudrait reprendre le travail de base fait par Daniel Mornet ou celui de Jean Quéniart pour la France de l’Ouest. Le fait incontestable est la naissance d’un public économique qui devient en tant que tel un facteur du jeu économique6.
8Les premiers à se saisir de cette ouverture sont les administrateurs qui souhaitent introduire des réformes. Boisguilbert et Vauban avaient donné l’exemple d’une telle stratégie de fuite dans le public. Le Factum de la France (1705) de Boisguilbert joue de ce point de vue sur un registre juridique particulièrement complexe, car le factum n’est a priori pas soumis à la censure. Le plaidoyer de la France que présente l’économiste soumet l’espace public à l’espace privé. Les choses se retournent, comme on retourne un gant. L’énorme publicité que provoque l’affaire Law et le South Sea Bubble ne peuvent qu’y ajouter. La grande collection de caricatures sur l’affaire Law et le South Sea Bubble reproduit à cent ans de distance l’effet des tracts on commerce qui ont préludé à la révolution en Angleterre. Le fait d’opinion s’impose désormais en matière économique. L’opinion devient un capital, un facteur qui pèse et qu’il s’agit de gérer.
9Le premier exemple est celui des fausses mémoires de Nicolas Mesnager, ambassadeur de France à Utrecht, que publie Daniel Defoe en 1717 sous le titre Minutes of the negociations of Mnsr. Mesnager dans le but de saboter tout accord commercial entre la France et la Grande Bretagne. Le deuxième pas est accompli par Malachy Postlethwhayt qui, en préparant la traduction du Savaray des Bruslons, annonce dans plusieurs brochures un programme « national » qui se propose de lier la pratique à la théorie (uniting reiterated practice and theory) et s’ouvre sur une perspective coloniale où apparaît pour la première fois le continent africain. La collecte des informations s’inscrit désormais dans une perspective « impériale » qui demande des informations sous de nombreux angles de vue :
« car, sans ces faits et matériaux, il ne peut y avoir de raisonnement satisfaisant sur les affaires nationales ; nous ne pouvons juger de façon fructueuse ni les affaires de notre pays ni celles d’aucun autre. Celui qui voudrait se rendre utile à son propre État, dans les domaines de sa politique et de son gouvernement, devrait d’abord collecter par lui-même de nombreux faits réels concernant l’intérêt commercial de son pays ; c’est par ce biais, pourvu qu’il atteigne une connaissance compétente du sujet, qu’il pourrait le plus aisément et le plus certainement découvrir celle des autres royaumes et empires. »
10Postlethwhayt semble avoir disposé, comme Mirabeau, d’un manuscrit de l’Essai de Richard Cantillon. Sa revendication de lier une « pratique répétée à la théorie » correspond à ce passage du discours commercial à la théorie économique. Mais il est aussi important qu’il soit lié à une sorte de « nationalisation » du discours économique dont on retrouve, surtout après la catastrophe des Iles Cardinaux, la trace chez Turgot.
11Rappelons ici quelques vers avec lesquels Turgot décrit la politique de Bernis au moment du renversement des alliances :
« Les droits des nations incertains, confondus,
L’Empire déplorant sa liberté trahie, […]
Nos rivaux triomphants, notre gloire flétrie,
Notre marine anéantie,
Nos îles sans défense et nos ports saccagés… »
(Foncin, Turgot, p. 7)7.
12La souscription « nationale » que suscite la destruction de la « Royale » devant les Iles Cardinaux correspond dans ces conditions, dont on connaît les implications économiques, à un véritable glissement de terrain.
Les périodiques et le temps de l’économie
13Les guerres européennes, puis euro-américaines, sinon mondiales, imposent en effet dès 1750 un temps court. Le discours commercial et économique intègre une nouvelle dimension temporelle qui se montre, aussi, dévoreuse d’informations.
14La thèse récente de Françoise Daumalle, soutenue à Paris 7, sur la Presse économique en langue française entre 1751-1776 décrit ce processus8. L’analyse lexicométrique très détaillée couvre sept périodiques : Le Journal oeconomique, le Nouvelliste oeconomique et littéraire, le Journal de commerce, la Gazette du commerce, le Journal de l’Agriculture, les Ephémérides du Citoyen et les Nouvelles Ephémérides Economiques. Je ne reprendrai ici que les conclusions générales de ce travail fondamental.
15Le contexte économique et politique a été déterminant pour la création et l’évolution de l’ensemble de ces revues. Toutes manifestent de l’élargissement du public et d’une plus large information économique où l’offre et la demande d’information tendent à se compléter. Le caractère conjoncturel de leur création est très marqué à la fin des années 1750. Intellectuellement elles reflètent les interventions de Vincent de Gournay, Véron de Forbonnais et Accarias de Sérionne. On assiste au niveau des périodiques à un véritable « cycle de la science du commerce et du commerce politique » qui se poursuit avec Morellet et Peuchet jusqu’à la fin du siècle. Entre 1763 et 1770 les périodiques reflètent ce que Françoise Daumalle nomme le « cycle du commerce du blé ». Quatre revues furent créées au cours de cette période : le Journal œconomique, la Gazette du Commerce, le Journal de l’Agriculture et les Ephémérides du Citoyen. Ce que l’analyse proposée montre de façon pertinente est comment l’engouement pour les questions économiques se transforme au cours de cette période en un vrai besoin (au sens hégélien du terme). Le marché de l’information, créé autant par les journalistes que par les lecteurs, devient lui-même un facteur économique. Le lecteur abonné est un consommateur de « nouvelles » qui prennent en compte le temps, l’espace et le territoire comme facteurs qui organisent l’information, en introduisant par là même un changement d’échelle fondamental.
16Ce que décrit Françoise Daumalle pour l’espace d’expression française est du reste un phénomène européen. La publication du Geographisches Magazin de Büsching dans les années 1760 sert de modèle rédactionnel pour d’innombrables Intelligenzblätter qui font de l’information économique un de leurs chevaux de bataille. Cela a été bien étudié pour le petit territoire de Lippe à l’Est de la Westphalie où le comte régnant fait répandre les leçons de Forbonnais qu’il a lui-même reçues lors d’un séjour éducatif à Lausanne9. À la fin du siècle même les territoires ecclésiastiques dans l’Empire n’échappent pas à la règle, comme le montre une récente étude sur Paderborn10. La création de la Société Patriotique de Hesse-Hombourg ne vise rien moins qu’à former un « Corps ou une République Économique des Sociétés répandues dans toute l’Europe » et à assurer de cette manière la circulation de l’information à la suite de celle des biens et des hommes.
17Un élément important que relèvent ces analyses est l’articulation « espace/temps » qui interfère avec l’approche plutôt sociétale qui caractérise les lumières écossaises. La presse crée par son mode de diffusion un espace spécifique comme le relève en 1772 un des correspondants de la Gazette de l’Agriculture en remarquant que la « circulation de connaissances est beaucoup plus lente qu’on ne le croit communément en Province » et que de ce fait « l’esprit d’invention et de recherche n’est pas donné à tout le monde » (Daumalle, 410)11. Là encore il ne s’agit pas d’un phénomène spécifiquement français. On retrouvera des observations analogues chez James Steuart ou dans les revues écossaises qui s’appuient sur les académies locales. Déjà en 1752 le pasteur John Bonar, de la West Church à Perth, insiste sur la diffusion des connaissances comme facteur de développement.
« C’est par l’épanouissement de l’art et de la science qu’une nation acquiert sa supériorité sur une autre… Selon que la science s’y développe ou s’étiole, le royaume se développe ou s’étiole »12.
18Le cas écossais est plus particulièrement intéressant par le poids qu’il prend dans la réforme de l’enseignement universitaire et professionnel qui par le biais des académies commerciales tendra à devenir un modèle européen.
19Une autre thèse soutenue en octobre 2002 à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales par Rachid L’Aoufir relève la même logique spatio-temporelle de l’information économique pour l’espace prussien entre 1815 et 1848. L’argumentation économique de L’Aoufir est par rapport à une analyse de contenu beaucoup plus direct, parce qu’elle essaie de montrer que le fait d’être davantage informé devient dans la phase préindustrielle quasiment un facteur de production. Le modèle de référence est celui de l’« action communicative » et subsidiairement celui de la restructuration du marché intérieur proposé par Rosanvallon qui accompagne la première phase de l’industrialisation. La transposition des réseaux de communication commerciaux en réseaux institutionnalisés est un aspect de cette mobilisation des connaissances en faveur du développement et de l’enrichissement.
20Un aspect particulièrement intéressant du travail de Rachid L’Aoufir est l’idée d’un « formatage normatif » de l’information dans le processus de l’affirmation d’une politique économique nationale (Nationalökonomie). Que ce processus ne puisse se faire sans le recour aux associations et académies qui ont vu le jour à la fin du XVIIIe siècle et que la constitution de la « mediale Wirtschaftsöffentlichkeit » soit inconcevable sans ce précédent est un apport important. Le système des affiches et Intelligenzblätter qui a pris au cours de son existence même un poids économique important ouvre des champs d’action en offrant les repères nécessaires. Ce que la thèse fait apparaître est surtout un jeu spatio-temporel qui dépasse, contrairement au titre du travail, l’espace prussien, car la plupart des publications analysées ne sont pas d’origine prussienne, mais paraissent à Francfort, Leipzig ou Hambourg. Mais cela ne fait que souligner la dimension économique du phénomène et le poids du « besoin » d’information relevé par Françoise Daumalle pour la France du milieu du XVIIIe siècle. L’information économique est un gain, qui se laisse désormais mesurer. L’Aoufir décrit ce processus comme une « médiatisation de la société commerciale » en développant une typologie des moyens de communication qui avec l’industrialisation, ne serait-ce que par l’introduction de la rotative, tend à se différencier. L’accélération de l’information, due à ces mêmes techniques, en est un autre aspect qui rend le « besoin d’être informé » encore plus impératif.
21Un point théorique très important est la dissociation entre discours économique et information économique. Ce problème se pose déjà lors de la discussion sur le commerce des blés quand l’abbé Galiani oppose l’information statistique au raisonnement économique. La saisie progressive de l’espace économique en termes d’expansion des marchés rend cette opposition incontournable. Les économies partielles, même sur un espace national en constitution, déterminent des terms of trade très différents. L’information économique se veut désormais, selon la formule de Jacques Peuchet dans l’Encyclopédie méthodique, une « science positive », ce qu’il faut sans doute prendre dans le sens de l’expression anglaise de « positive knowledge ». Elle instruit une pratique dont l’horizon d’attente est celui de l’enrichissement et du développement économique. La théorie relève, par contre, de plus en plus d’une approche critique dans laquelle s’inscrivent les lectures des faits économiques de Lorenz von Stein ou de Karl Marx.
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22Pour conclure j’aimerais revenir sur l’enquête que j’ai menée pendant de longues années avec Pierre Jeannin. Elle concernait pour l’essentiel la formation marchande et avait de ce fait un aspect technique assez prononcé.
23Pour le XVIIIe siècle elle montre que le changement est inconcevable sans des pratiques constantes, parmi lesquelles il faut compter l’arithmétique commerciale, la comptabilité, les règles de la correspondance commerciale et celles des langues. Les barrêmes et les traités comptables défient tout au long du XVIIIe siècle les variations conjoncturelles en grimpant d’année en année. Mais il y a d’autres éléments qui s’y ajoutent. Au premier plan la Warenkunde (connaissance des marchandises), dont le poids nouveau tient autant à la fiscalité qu’aux perspectives industrielles. En France elle est associée à l’inspection des manufactures comme à l’importation de produits exotiques. Un autre élément est l’introduction de la comptabilité des coûts qui lie l’économie commerciale à l’économie agraire et industrielle. Cette évolution est à mon sens le fait majeur de la deuxième moitié du XVIIIe siècle dont Jean-Claude Perrot a fait état dans ses travaux sur Quesnay et Lavoisier. La dynamique préindustrielle de la deuxième moitié du XVIIIe siècle est au sens propre du terme « englobante » car elle va du domaine au chantier ou à l’atelier en passant par le comptoir. Les structures d’information économiques sont un indice incontournable pour démonter ces mécanismes. C’est le travail que nous essayons de faire avec l’édition des derniers volumes d’Ars Mercatoria.
Notes de bas de page
1 Joyce Oldham Appleby, Economic Thought and Ideology in Seventeenth Century England, Princeton, Princeton University Press, 1980.
2 Cf. à ce propos Michael Giesecke, Der Buchdruck in der frühen Neuzeit. Eine Fallstudie über die Durchsetzung neuner Informations- und Kommunikationstechnologien, Frankfort, Suhrkamp, 1991.
3 Cf. Pierre Jeannin, « Les manuels de pratique commerciale imprimés pour les marchands français (XVIe-XVIIIe siècle) », in François M. Crouzet, (éd.) Le négoce international, XIIe-XIXe siècle, Paris, Economica, 1989, p. 35 et suiv.
4 Dictionnaire universel de commerce : contenant tout ce qui concerne le commerce qui se fait dans les quatre parties du monde par Jacques Savary des Bruslons et continué par son frère Louis-Philémon, 1re édition Paris, 1723, 2 vol in-folio. De multiples éditions postérieures dont la plus couramment utilisée : Paris, 1741, 3 vol in-folio.
5 Le premier d’avoir soulevé ce problème est à ma connaissance Hans Blumenberg, Die Lesbarkeit der Welt, Frankfurt, Suhrkamp, 1986 (trad. française La lisibilité du monde) ; nous l’avons repris dans une ACI – Paris 7/Genève/Oxford sur les « Formes de Savoir ».
6 On consultera pour cet aspect les nombreux travaux de Simone Meyssonier et de Jean-Claude Perrot.
7 Pierre Foncin, Essai sur le ministère de Turgot, Genève, Slatkine, 1976 (réimpression de l’édition Paris, 1877).
8 La presse économique en langue française au XVIIIe siècle (1751-1776), thèse pour le doctorat en Histoire Moderne, 2 vol. (Année 2001-2002), 572 p., Lille, ANRT, 2003.
9 Friedrich Huneke, Die Lippischen Intelligenzblätter, (Lemgo 1767-1799), Bielefeld, 1989.
10 Britta Kirchhübel, Die Paderborner Intelligenzblätter, 1722-1849, Paderborn, Verein für Geschichte, 2003.
11 F. Daumalle, op. cit. p. 410.
12 Jochen Hoock, « L’enseignement commercial anglais au 18e siècle », Franco Agiolini et Daniel Roche, (éd.), Cultures et formations négociantes dans l’Europe moderne, Paris, EHESS, 1996, p. 169 et suiv.
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L’information économique, XVIe-XIXe siècle
Ce livre est cité par
- Lemercier, Claire. Zalc, Claire. (2012) Pour une nouvelle approche de la relation de crédit en histoire contemporaine. Annales. Histoire, Sciences Sociales, 67. DOI: 10.1017/S0395264900009483
- BARTOLOMEI, ARNAUD. LEMERCIER, CLAIRE. REBOLLEDO-DHUIN, VIERA. SOUGY, NADÈGE. (2019) Becoming a Correspondent: The Foundations of New Merchant Relationships in Early Modern French Trade (1730–1820). Enterprise & Society, 20. DOI: 10.1017/eso.2018.88
- Zhu, Yuqing. (2023) Railroad investment and regional disparity: Public expenditure on transport infrastructure in France, 1837–57. The Journal of Transport History, 44. DOI: 10.1177/00225266221142004
Ce chapitre est cité par
- Margairaz, Dominique. (2019) Qualitätspolitiken und Konventionen. DOI: 10.1007/978-3-658-26643-1_7
L’information économique, XVIe-XIXe siècle
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