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Conclusion générale

p. 364-370


Texte intégral

1L’histoire de la Banque de l’Indochine s’inscrit dans celle des relations entre la France et l’Asie. Considérés, par l’intermédiaire de la Banque, à l’échelle macroscopique, ses apports ont consisté en une pénétration du capitalisme français dans le monde asiatique et en une tentative d’absorption du second par le premier. Cette histoire se divise en deux périodes extrêmement contrastées séparées par la Première Guerre mondiale. Avant cette guerre, le gouvernement français, poussé par le Quai d’Orsay, occupa pratiquement toujours le devant de la scène, les intérêts économiques (privés) étant souvent en retrait. Les objectifs convergeaient, de plus, vers la Chine. Le gouvernement français fut incité à agir activement pour s’adapter à la dynamique de la politique internationale qui déplaçait continuellement ses points d’équilibre et préserver (au minimum) voire élargir (au maximum) la situation de son pays en fonction des nouveaux points d’équilibre. Après la guerre, les intérêts économiques prirent ouvertement la première place et les objectifs reculèrent d’un pas puisqu’ils ne visaient plus dorénavant que la colonie indochinoise. Cette orientation différente, selon les périodes, des intérêts économiques s’explique par les modifications surgies dans la situation du marché européen : l’ouverture et la croissance du marché russe et de l’Europe orientale à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, suivies d’une fermeture après la guerre à laquelle vint s’ajouter la crise économique de la métropole française. Mais en tout cas, du point de vue de l’Asie, l’absorption du monde asiatique par le capitalisme français se poursuivit à un rythme extrêmement lent et se limita à une zone géographique réduite. Deux faits l’illustrent : la transformation de la monnaie indochinoise d’un système étalon d’argent à un système de change-or et l’alignement de la piastre sur le franc ne datent que de mai 1931, époque où l’étalon d’or international commençait à s’effondrer ; la réforme définitive du système monétaire chinois n’avait vu le jour qu’en novembre 1935. La relative indépendance des blocs économiques et monétaires éminemment plus manifeste en Asie orientale (et plus principalement en Chine) que dans les autres régions alentour suffit à témoigner des difficultés rencontrées par le capitalisme français et, par extension, par le capitalisme occidental dans cette tentative d’intégration.

2Essayons maintenant de ramener l’historique des relations entre la France et l’Asie à celui, plus réduit, des rapports entre la France et la colonie indochinoise. Toujours dans la mesure où l’on aborde le problème par l’intermédiaire de la Banque de l’Indochine, l’engagement du capitalisme français en Indochine n’a réussi à apporter aucun changement fondamental à la structure économique et sociale traditionnelle de cette colonie durant la période allant de la fin du XIXe siècle à la Deuxième Guerre mondiale. Tout comme la Banque de France fut créée pour permettre d’octroyer des crédits à faible intérêt aux petits et moyens industriels et commerçants (qui venaient juste, ne l’oublions pas, d’être délivrés, grâce à la Révolution française, du joug de la féodalité) et pour promouvoir le développement de la petite et moyenne bourgeoisie, la Banque de l’Indochine fut créée, comme cet organisme d’émission central de la métropole, pour débarrasser l’Indochine de l’usure et développer une économie basée sur les petits et moyens cultivateurs et gérée, du moins officiellement, en conséquence. Bien loin, cependant, d’éliminer l’usure ainsi que les rapports antiques et traditionnels sur lesquels repose cette opération (dont le système jinushien et la domination du procès de circulation par les commerçants chinois), l’activité de la Banque contribua, dans une certaine mesure, à les perpétuer à une échelle encore plus grande.

3Pourquoi ce fossé se dessina-t-il entre les intentions de la politique bancaire (subjectives) et ses résultats (objectifs) ? Notre étude nous incite à l’attribuer à deux causes. Tout d’abord, la Banque de l’Indochine, banque française ayant installé son siège à Paris, introduisit dans une Indochine dominée par des valeurs économiques, sociales, voire culturelles, différentes, un « crédit européen » (Benoist d’Azy139) nécessitant de garantir la sécurité de ses opérations financières. Elle fut donc amenée à demander la collaboration de la classe dominante de cette société traditionnelle (gros propriétaires fonciers, marchands chinois ou compradors) qui pratiquaient eux-mêmes l’usure. C’est ainsi que la Banque distribua aux petits et moyens cultivateurs des crédits prenant la forme d’un financement indirect passant par cette classe dominante d’usuriers. La deuxième cause tient à la situation de la Banque de l’Indochine qui, placée sous la tutelle des grandes banques privées parisiennes et, par conséquent, motivée par la réalisation de profits, affecta la plus grande part de ses capitaux à des opérations autres que le crédit agricole et en plaça, de plus, une partie à l’extérieur de l’Indochine. La Banque de l’Indochine développa donc une politique orthodoxe d’une banque privée. En admettant que l’on veuille accorder les fonctions de la Banque avec l’objectif premier de l’État français, c’est-à-dire avec une politique visant le développement d’une économie basée sur les petits et moyens cultivateurs140, il n’y avait pas d’autre solution que de s’attaquer aux obstacles dressés entre la France et l’Indochine (au système jinushien ou à la contrainte communautaire, entre autres) ou de faire se refléter les intentions de l’État dans la politique bancaire par une action coercitive sur ce que les autorités gouvernementales nommaient « l’initiative privée » et qui n’était autre que le pouvoir des banques parisiennes sur la Banque de l’Indochine. Les gouvernements français d’après-guerre entreprirent véritablement de réaliser cet objectif mais, y compris ceux de gauche, ils ne purent adopter la première méthode qui aurait risqué d’ébranler la domination politique des colonies. Ils tentèrent la deuxième méthode consistant, au nom de « l’intérêt général » et du « droit de l’État », en une participation de l’État à la gestion de la Banque. Cet objectif ne fut cependant réalisé qu’après la déclaration de la Deuxième Guerre mondiale, en fin 1940, grâce à une domination du conseil d’administration par des représentants de l’État. Faute d’un manque de temps, il ne fut donc pas possible d’observer les résultats de cette réforme.

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4Du fait qu’elle avait reçu de l’État son privilège d’émission, la Banque de l’Indochine dut subir une ingérence des organes étatiques. L’histoire de la Banque est donc en partie celle de l’intervention de l’État dans l’économie française (dans son secteur colonial, pour être plus exact). L’histoire des banques coloniales françaises peut se diviser en trois périodes : la première allant du milieu du XIXe siècle jusqu’en 1874141, la seconde de 1874 jusqu’à la Première Guerre mondiale et la troisième commençant à la fin de la guerre. Alors que la première et la troisième période se caractérisent par un contrôle direct du gouvernement, la seconde se définit par un contrôle indirect ou par un laisser-faire de fait. Les caractéristiques des deux dernières périodes apparaissent très nettement dans l’histoire de la Banque de l’Indochine. Avant la guerre, la gestion de la Banque reposait sur une autonomie réelle assurée par les représentants des banques parisiennes. L’intervention du gouvernement se limitait à des requêtes de deux sortes : des ouvertures d’agences à l’étranger et des participations, toujours en territoire étranger, à des affaires financières ou industrielles (participations aux emprunts d’État, créations de sociétés de chemin de fer ou de mines). On attendait de la Banque qu’elle soit à la fois un organe d’exploitation des colonies et un instrument de la politique d’expansion en Asie. Pour ne pas gêner la Banque dans l’exercice de son rôle dans cette partie du globe, le gouvernement s’abstenait d’intervenir directement dans la gestion de la Banque. Après la guerre, la Banque ne fut plus considérée que comme la banque d’émission coloniale et le gouvernement voulut lui faire endosser la responsabilité de l’exploitation des colonies. Pour faciliter une ingérence dans la politique de la Banque, le gouvernement demanda à cette dernière d’accepter une restructuration consistant en une division en une banque d’émission et une banque d’affaires et en une transformation de la première en une « société d’économie mixte ».

5Il est vraisemblable que ces exigences de l’État, présentées après la guerre, visaient à démanteler le monopole du crédit que la politique d’avant-guerre avait permis à la Banque de développer dans les colonies, tout en préparant un contexte capable, sur le plan du crédit, de faire participer, grâce à la division du travail qui sera établie entre banque d’émission et banques privées, les firmes de la métropole aux affaires coloniales – et capable également de développer le crédit agricole s’adressant, comme nous l’avons mentionné plus haut, aux petits et moyens cultivateurs. Cette nouvelle politique répondait ainsi au changement, survenu à l’occasion de la guerre, des conditions de marché extérieur du capitalisme français ainsi qu’aux modifications de la stratégie adoptée sur le marché qui s’ensuivirent (glissement d’un marché européen vers un marché colonial). Toutefois ce revirement de politique se heurta à la résistance opiniâtre des dirigeants de la Banque de l’Indochine qui se composaient des représentants des banques parisiennes (à l’exception de la banque d’affaires Paribas) et ne donna aucun résultat jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale. La réforme de la Banque de l’Indochine dont la question fut sérieusement soulevée pendant la Première Guerre mondiale ne vit pas le jour avant 1931. Du fait de sa réalisation tardive et de son caractère incomplet, cette restructuration se solda par une transformation de la Banque en un gigantesque holding, transformation rendue possible par l’aménagement et la fusion des entreprises endettées réalisés pendant la grande crise, ainsi que par la fermeture du marché colonial qui, plus que jamais, était placé sous la domination exclusive de la puissante banque privilégiée.

6L’économiste Alfred Sauvy, remarquant le manque de dynamisme du capitalisme français d’entre les deux guerres ainsi que les tendances conservatrices du patronat français (dont l’attachement à l’étalon d’or dans les années 1930 fut l’exemple le plus frappant), parla de « malthusianisme économique »142. Le comportement des dirigeants de la Banque de l’Indochine face à la réforme de leur banque convient parfaitement à ce symptôme « malthusianiste » du capitalisme français. Le problème est d’expliquer ce comportement qui ne peut être justifié qu’en termes historiques. En restant dans le cadre de notre étude, nous pouvons avancer les deux causes suivantes. Tout d’abord, le statut particulier de la Banque de l’Indochine, à la fois banque d’émission et banque d’affaires, lui garantissait des bénéfices trop élevés. Ses dirigeants avaient donc du mal à accepter une réforme qui sous-entendait une perte des intérêts acquis. D’autre part, on pouvait s’attendre à ce qu’après la réforme, les banques françaises s’implantent en Asie et y entretiennent des rapports de concurrence entre elles. Les banques parisiennes, notamment les banques de dépôts, ne pourraient s’adapter à cette situation nouvelle, puisqu’elles avaient pris l’habitude, dès la fin du XIXe siècle, de participer aux affaires asiatiques par l’intermédiaire d’un syndicat qui faisait de la Banque de l’Indochine une banque exécutante143. Quoi qu’il en soit, le poids de l’héritage historique traîné depuis la veille de la Première Guerre mondiale empêcha la Banque de l’Indochine dirigée par des banquiers parisiens de prendre ce tournant historique.

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7Gigantesque entreprise au caractère international, la Banque de l’Indochine eut, tout au long de son histoire, à s’adapter à des fluctuations économiques fonctionnant comme des données et lutter avec différentes conjonctures. La situation particulière de la Banque qui développait ses activités sur deux zones aux systèmes monétaires différents (étalon d’or en Europe et étalon d’argent en Asie) faisait que les fluctuations économiques avaient sur elle des répercussions beaucoup plus complexes et sérieuses que sur les entreprises ordinaires. Ce handicap ne l’empêcha pourtant pas de surmonter toutes les crises et d’étendre son réseau de domination sur les entreprises françaises installées en Asie. Mais qu’est-ce qui a pu, dans la gestion de la Banque, conduire au succès de cette entreprise capitaliste ? Notre étude nous permet d’avancer que le mode de répartition des bénéfices (répartition cependant effectuée avant l’inscription aux comptes de l’exercice des bénéfices publiés, ce qui permettait de cacher une partie des bénéfices) adopté par les dirigeants de la Banque contribua pour beaucoup à cette réussite. Dès le début, le conseil d’administration adopta, dans ce domaine, une politique basée sur un amortissement et une mise en réserve élevés. Cette politique fut réalisée d’une manière très élastique selon les phases de la conjoncture économique : l’amortissement et la mise en réserve étaient renforcés en temps de prospérité (lorsque les bénéfices étaient élevés) et plus modérés en période de dépression (lorsque les bénéfices étaient faibles). On pouvait ainsi adoucir l’impact des fluctuations économiques sur les activités commerciales de la Banque, amortir en une fois les investissements à haut risque (participations au capital des entreprises, par exemple) avec les bénéfices d’un semestre et assurer une réserve élevée (publiée ou occulte). La réforme de 1931 n’apporta aucune modification notable dans cette politique financière. Si la réserve constituée des bénéfices non distribués diminua quelque peu du fait de l’appropriation, à divers titres, d’une partie des bénéfices par l’État, l’amortissement conserva son dynamisme d’autrefois. Le mode d’amortissement utilisé consistant en amortissements excessifs de créances défectueuses et en amortissements en une seule fois des titres récemment acquis, permit, surtout dans les années 1930, à la Banque de l’Indochine d’avoir un nombre considérable d’entreprises affiliées malgré une limite maximale du montai total de participation au capital des entreprises fixée au tiers du montant de ses réserves144.

8Les études historiques réalisées dans ces dernières années en France145 ont montré que ce type de répartition des bénéfices n’était pas rare puisqu’il avait été adopté, en règle générale, dès le XIXe siècle, par la plupart des grandes entreprises françaises. Ce qui est important pour le cas de la Banque de l’Indochine, ce n’est donc pas le fait qu’avait été adoptée une politique d’amortissement et de mise en réserve qui laissait une grande liberté à ses dirigeants. Mais le fait suivant : malgré son statut de banque privilégiée subissant un contrôle de l’État et en dépit, également, de la participation, à partir de 1931, de l’État à son capital et à sa gestion, elle réussit à poursuivre une telle politique – ou du moins n’en fut-elle pas empêchée. Deux lois promulguées après la Deuxième Guerre mondiale, l’une le 2 décembre 1945, l’autre le 11 février 1982, nationalisèrent les principales banques françaises créées au XIXe siècle. Or ces dernières jouissent souvent d’une grande autonomie qui fait qu’elles sont considérées comme un « secteur privé dans le secteur nationalisé ». Faut-il considérer la grande liberté dont jouissaient les dirigeants de la Banque de l’Indochine dans la répartition des bénéfices comme le modèle précurseur de ces banques publiques françaises ?

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9Considérée en tant qu’entreprise à caractère international, la Banque de l’Indochine retiendra notre attention par son mode d’approvisionnement en capitaux ainsi que par l’utilisation de ces derniers. L’analyse de ces deux opérations que nous poursuivons depuis le début de cet ouvrage, bien que certainement très incomplète, nous semble néanmoins avoir éclairci les points suivants. Voyons d’abord l’approvisionnement en capitaux. La majeure partie des capitaux extérieurs était fournie par des approvisionnements locaux alimentés par l’émission des billets de banque ou les dépôts locaux (et plus particulièrement par les dépôts publics du gouvernement général de l’Indochine ou du gouvernement chinois). L’approvisionnement sur le marché européen se limitait, à l’exception des capitaux de règlement du change qui provenaient des banques parisiennes et londoniennes, au capital-actions et aux primes sur l’émission des actions. D’après les études effectuées récemment sur les entreprises multinationales, ce type d’approvisionnement (et surtout cet approvisionnement local) fut très souvent adopté par ces entreprises après la Deuxième Guerre mondiale.

10Considérons maintenant les placements de capitaux. Les dépôts du Trésor du gouvernement général de l’Indochine étaient exportés vers les territoires étrangers d’Asie et vers la métropole française où ils étaient immobilisés et placés dans les opérations à court terme ainsi que dans des investissements en titres à moyen terme. La Banque ne choisissait donc pas les lieux de placement, comme l’expliquent les théories classiques de l’exportation du capital, en fonction de la différence des taux d’intérêt généraux et moyens entre les économies nationales ou les économies régionales. Etant donné que les conditions de marché de colonies comme l’Indochine (périphérie) rendaient pratiquement impossible la fixation d’un taux d’intérêt général et moyen, il était normal que la Banque en arriva à choisir relativement librement conformément à la nature des opérations et obéissant à deux intérêts majeurs : la réalisation maximale de profits globaux et la garantie de la sécurité des opérations. Les études récentes sur les entreprises multinationales ont également montré que ce phénomène caractérise les investissements de ce type d’entreprises après la Deuxième Guerre mondiale.

11Tout ce qui précède permet d’avancer que la Banque de l’Indochine déborda sensiblement du cadre des théories classiques de l’exportation du capital en développant une politique de capitaux ressemblant aux mesures adoptées, dans ce domaine, par les multinationales après la Deuxième Guerre mondiale. Ces considérations ne suggèrent-elles pas qu’il faudrait repenser et reconstruire en le confrontant avec les résultats de la recherche microéconomique basée sur l’entreprise, le portrait de l’impérialisme classique que l’analyse macroéconomique a forgé au début du XXe siècle ?

Notes de bas de page

139 Rapport de Benoist d’Azy, op. cit.

140 Il ne semble pas qu’une synthèse officielle quelconque résumant cet objectif ait été élaborée. Mais les divers documents cités dans cet ouvrage ainsi que les mesures adoptées prouvent que les autorités de l’administration coloniale consentaient à ce que tel doive être l’objectif de la politique coloniale.

141 Rappelons qu’en 1874, fut créé un nouveau type de banque coloniale, la Banque de la Nouvelle-Calédonie.

142 A. Sauvy, op. cit., t. 1, p. 36-37.

143 Seul Paribas réalisa des affaires en Asie par l’intermédiaire de la Banque Industrielle de Chine et de la Banque Franco-Chinoise, banques rivales de la Banque de l’Indochine. Cette situation explique que Paribas ne marcha pas de concert avec les autres banques parisiennes lorsque fut soulevée, après la Première Guerre mondiale, la question de la réforme des banques coloniales.

144 Bourcier de Carbon, qui appartenait à l’organisme financier gouvernemental, la Caisse Centrale de la France d’Outre-Mer, portait le jugement suivant sur l’amortissement de titres acquis par les banques coloniales françaises : « Les instituts d’émission eux-mêmes dont les statuts limitaient en général l’activité aux opérations de crédit à court terme conservaient une faible possibilité de pratiquer le crédit à moyen ou long terme du moins en fonction d’une partie de leurs réserves. Mais la faculté laissée à ces banques d’émission de pratiquer un amortissement financier de leurs participations leur permettait d’intervenir dans le soutien des entreprises locales par des participations dont le montant a fini par être très élevé, sans d’ailleurs qu’il soit possible de s’en apercevoir à la lecture des bilans » (Luc Bourcier de Carbon, Les plans monétaires internationaux : l’investissement dans les territoires dépendants, fascicule 1, ISEA, Cahiers, série A, nº 8, 20 avril 1951, p. 99).

145 Par exemple : J. Bouvier, F. Furet et M. Gillet, Le mouvement du profit en France au XIXe siècle, Paris-La Haye, 1965.

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