Table des matières
Jean-François Eck, Stefan Martens et Sylvain Schirmann
RemerciementsSylvain Schirmann
IntroductionMylène Natar-Mihout
Financiers et industriels français et allemands à la conquête des terres polonaises (1870‑1914)- I. Les Silésiens et la Bankowa : deux pôles moteurs
- A. L’opportunisme des industriels haut-silésiens
- B. Huta Bankowa, pièce maîtresse de l’investissement français
- C. Pénétration française dans le monopole énergétique allemand
- II. Les industries extractives abandonnées aux Français
- A. Des intérêts français gourmands
- B. Une hégémonie française menacée
- C. La citadelle de Dąbrowa : victoire française ou abandon allemand ?
- III. L’implantation discrète du textile français
- A. Allart & Rousseau ouvre la voie aux investisseurs roubaisiens
- B. Motte, acteur de la pérennisation du textile français
- C. Volontarisme et expertise de l’implantation française dans le textile polonais
- IV. Łódź, la ville des artisans colons devenus patrons d’industrie
- A. Une greffe allemande en terre polonaise
- B. Les industriels allemands, maîtres de Łódź
- C. Dualité de l’apport germanique
- V. Bilan du rapport de force franco-allemand en terre polonaise
- Conclusion
Erik Langlinay
Apprendre de l’Allemagne ? Les scientifiques et industriels français de la chimie et l’Allemagne entre 1871 et 1914- Introduction
- I. L’improbable transposition du modèle allemand (1870‑1900)
- A. Une réforme universitaire
- 1. Une proclamation lancinante
- 2. Des créations d’écoles spécialisées
- 3. Une stérilisation : l’École de Chimie de Mulhouse
- B. L’instrumentalisation par le nationalisme du débat intellectuel
- 1. Le rôle de Marcelin Berthelot
- 2. Querelles scientifiques et nationalisme
- C. La fermeture des entreprises allemandes
- 1. La protection de la science allemande
- 2. L’implantation des entreprises allemandes en France
- II. Stratégies d’évitement et de coopération au tournant du siècle (1900‑1914)
- A. Les stratégies informelles : stratégie de copie et d’évitement
- 1. Brevets et copie des brevets
- 2. Les groupes informels : science et industrie
- B. La création de la thèse d’université : l’institutionnalisation de la coopération université‑entreprise
- 1. Les fondements de la thèse d’université
- 2. Une nouvelle géographie universitaire
- C. La structuration conjointe des nouveaux marchés
- 1. Le cas de l’industrie électrochimique
- 2. La production de gaz rares
- Conclusion
Sylvain Schirmann
Le commerce entre la France et l’Allemagne : de la crise à la guerreDenis Brunn
Deux générations d’entreprises allemandes en Lorraine avant et après la Seconde Guerre mondiale- Introduction
- I. La génération des entreprises allemandes dans la Lorraine de l’entre-deux-guerres 1919-1939 : une génération accidentée par la guerre et par l’antagonisme franco-allemand
- A. Les entreprises allemandes dans la Lorraine des années 1920 : une présence discrète et rare
- B. Les entreprises allemandes dans la Lorraine de la première moitié des années 1930 : un retour nouveau et marqué, mais éphémère
- C. Des entreprises allemandes du « Mittelstand » en Lorraine de la première moitié des années 1930
- D. Les entreprises allemandes dans la Lorraine de la deuxième moitié des années 1930 : un retour sans lendemain et confronté à de nouvelles difficultés
- II. La génération de l’immédiat après-guerre en Lorraine 1945-1960 : une génération favorisée par la paix et la réconciliation franco-allemande
- A. La génération des entreprises allemandes en Lorraine de l’immédiat après-guerre 1945‑1960 : une génération plus nombreuse et plus solide
- B. Les filiales allemandes aînées et cadettes en Lorraine 1945‑1956
- C. Les filiales allemandes benjamines en Lorraine 1957-1959
- Conclusion
Fabian Lemmes
Les relations entre entreprises allemandes et françaises dans le secteur du bâtiment sous l’Occupation, 1940‑1944- I. L’industrie du bâtiment en France et en Allemagne : état des lieux et environnement
- II. Les entreprises françaises du bâtiment au service de l’Allemagne : lieux et formes de coopération
- A. Les chantiers hors de France (Reich et territoires occupés)
- B. Chantiers en France
- III. Le début de la coopération : les premiers contacts
- A. Contacts directs entre grandes entreprises
- B. Reprise d’entreprises et de chantiers français
- C. Mesures prises au niveau central par les autorités d’occupation
- D. Contacts au niveau local
- IV. Possibilités d’influence et liberté d’action
- Conclusion
Marcel Boldorf
Collaboration et intensification des contacts économiques. Les négociations franco-allemandes sous le régime de Vichy (1940‑1944)- Introduction
- I. Première prise de contacts
- II. Consensus technocratique et logique de la collaboration
- III. Lieu des négociations économiques
- IV. Caractéristiques de la phase intense de négociation
- V. Stratégies des négociateurs français
- VI. Rétrécissement du champ des négociations et renforcement du régime autoritaire en 1943‑1944
- VII. Perspectives : vers un partenariat franco-allemand d’après-guerre
Martial Libera
Sous le signe de l’ambivalence la politique économique de la France dans sa zone d’occupation en Allemagne (1945‑1947)Laurent Warlouzet
La dimension industrielle du couple franco-allemand. Les tentatives de créer une coopération bilatérale institutionnalisée entre 1965 et 1969- I. Une coopération industrielle impulsée par l’état : le Bureau industriel franco‑allemand (1965‑1967)
- A. La relance politique de la coopération économique franco‑allemande
- B. Des objectifs divergents pour le Bureau industriel franco-allemand (1965)
- C. Des réalisations limitées (1965‑1967)
- II. Le Comité franco-allemand de coopération économique et industrielle (1967‑1969)
- A. La relance politique et la création du comité (1967‑1968)
- B. Le Comité dépendant des vicissitudes de la relation franco‑allemande (1968‑1969)
- C. Vers un lobbying patronal bilatéral
- Conclusion
Claus W. Schäfer
Liaisons dangereuses. Les relations économiques franco-allemandes à l’ère de la mondialisationDimitri Grygowski
La RFA et la France face aux turbulences du système monétaire international : l’Union économique et monétaire (UEM) comme exutoire, instrument de dissuasion et de négociation de 1957 à 1978- I. Une coopération élusive malgré des intérêts monétaires évidents
- A. Les freins institutionnels et doctrinaux au fonctionnement de la coopération monétaire franco-allemande
- B. Militantisme monétaire français et contraintes de sécurité allemande : les enjeux politiques des relations monétaires internationales
- II. L’UEM comme moyen de pression des relations économiques et monétaires internationales
- A. L’UEM pour forcer la dévaluation du dollar
- B. L’UEM comme moyen de pression sur les relations économiques et monétaires internationales
Hubert Bonin
Les relations bancaires franco-allemandes (1900‑1970) : admiration, guerre économique et coopération de voisinage- Introduction
- 1. Les banques allemandes, figures fantasmatiques du modèle allemand
- A. La prise de conscience des avantages comparatifs allemands dans le domaine bancaire dans les années 1900‑1910
- B. La fascination du modèle bancaire allemand : la fascination exercée par les Grossbanken
- II. La guerre bancaire franco-allemande
- A. Les banques enjeu nationaliste (dans les années 1890‑1910) ?
- B. La banque levier de la contre-offensive face au réveil allemand (dans l’entre‑deux‑guerres)
- C. La résurgence de la compétition bancaire franco-allemande dans les années 1950‑1970
- III. Concurrence et coopération : des banques rivales unies par le bon sens
- A. La multiplication des occasions de partenariat en plein cœur des tensions nationalistes (des années 1880 à 1914)
- B. La relance des occasions de partenariat en plein cœur des tensions nationalistes (pendant les années 1920‑1930)
- C. Les banques françaises et allemandes au cœur de l’intégration européenne (à partir des années 1950)
- Conclusion
Jean-François Eck
Conclusion