Table des matières
Florence Descamps
IntroductionRichard Roberts
Le ministère des Finances britannique et la gestion de la crise financière de 1914 en Grande-Bretagne – Improvisation et innovation- I. Déclenchement de la crise
- II. Endiguement de la crise, acte I – prêteur en dernier ressort
- III. Endiguement de la crise, acte II – moratoire et billets du ministère des Finances
- IV. Résolution de la crise, acte I – relance du marché de l’escompte et recapitalisation des banques
- V. Résolution de la crise, acte II – marché des changes, moratoire général et Bourse des valeurs mobilières
- VI. Mesures d’urgence et financement de la guerre
- VII. Le ministère des Finances, sauveur de la City et des contribuables
Olivier Feiertag
Les relations financières entre la Russie et la France pendant la Première Guerre mondiale : arme financière et logiques de marchéLaure Quennouëlle-Corre
Les emprunts français aux États-Unis 1914-1917 : vers un nouvel ordre monétaire et financier international- I. L’emprunt franco-anglais, enjeux et conséquences (automne 1915)
- A. La situation financière tendue des Alliés à l’été 1915
- B. Les difficiles négociations de l’emprunt
- 1. Le rôle central de la banque Morgan
- 2. Des oppositions politiques, des rivalités entre Alliés
- C. Les résultats de l’emprunt : de l’enthousiasme à la déception
- II. 1915-1917 : Une levée de crédits de plus en plus difficile
- A. Les emprunts garantis sur titres
- B. Les emprunts des villes françaises en septembre 1916
- C. Le poids des autorités monétaires et les atermoiements politiques américains
- III. Les nouveaux habits de la diplomatie financière française
- Conclusion : vers un nouvel ordre monétaire et financier
- a. Un ministère des Finances renforcé
- b. Les États-Unis à la conquête de l’Europe
- c. Quel est le poids des arrière-pensées économiques et financières dans la stratégie américaine ?
Gerd Hardach
De l’argent pour Armageddon. La mobilisation financière de l’Allemagne entre 1914 et 1918- Introduction
- I. Août 1914
- II. La mobilisation financière d’avant-guerre
- III. L’illusion d’une guerre courte
- IV. Mobilisation financière et guerre d’usure
- V. La mobilisation économique
- VI. L’inflation
- VII. Les limites de la mobilisation financière : le commerce extérieur
- VIII. De la guerre à la paix
- Conclusion
Bertrand Blancheton
Décider dans l’urgence :la gestion monétaire et financière de l’année 1914
- Introduction
- I. Les mesures d’urgence pour juguler la crise de liquidité au seuil du conflit
- A. Tensions financières et panique bancaire
- B. Moratoire des dépôts bancaires ou réescompte sans limite, les enjeux du choix pour une banque centrale
- C. Les mesures de freinage de l’escompte
- II. La dette flottante et ses conséquences sur le contrôle monétaire
- A. Vue d’ensemble du financement de la guerre
- 1. L’insuffisance de l’effort fiscal
- 2. La création monétaire directe via les avances à l’État
- 3. Le choix de l’endettement
- B. Les dangers de la dette flottante
- Conclusion
Vincent Duchaussoy et Éric Monnet
La Banque de France et le financement direct et indirect du ministère des Finances pendant la Première Guerre mondiale : un modèle français ?- I. La création monétaire et le financement de l’État : quelques distinctions théoriques
- A. Le seigneuriage
- B. La création monétaire
- II. Les choix de l’entrée en économie de guerre
- III. Un bilan du financement monétaire de la Grande Guerre
- A. Le bilan de la Banque de France et les avances à l’État
- B. L’intérêt public et l’intérêt privé
- C. Les autres contributions de la banque centrale à l’économie de guerre
- D. Comparaison avec les pays étrangers
- Conclusion
Philippe Verheyde
La Caisse des dépôts et consignations dans la Grande Guerre. L’indispensable soutien à l’État : inversion ou inflexion ?- I. La Caisse des dépôts à la Belle Époque
- A. Un établissement discret
- B. Une activité bicéphale
- II. La Caisse des dépôts dans la guerre : soutenir la rente
- A. Les grands emprunts de la Défense
- B. Apurer le passif de juillet 1914
- C. Le retour de la Caisse d’amortissement
- D. Un fonctionnement en trompe-l’œil
- E. Le grand emprunt de la victoire
- III. La Caisse des dépôts et l’État, un changement de paradigme
- A. La Caisse des dépôts et le financement à court terme
- B. Du soutien de la Caisse par l’État au soutien de l’État par la Caisse
- C. Entre l’État et la Caisse : l’autonomie présentée comme la valeur suprême
- Conclusion
Clotilde Druelle-Korn
« Du papier, de grâce du papier pour l’amour de Dieu. » Le ministère du Commerce au secours de la circulation monétaire pendant la Grande Guerre : monnaies de nécessité consulaires et chèques postaux- I. Lorsque la nécessité fait loi, les chambres de commerce de France auxiliaires des autorités monétaires
- A. Les embarras de l’activité économique devant la raréfaction de la monnaie divisionnaire
- B. Le précédent de la guerre franco-prussienne et le recours aux émissions de billets de nécessité par les chambres de commerce en remplacement de la monnaie divisionnaire
- C. Le cadre légal de l’émission des monnaies de nécessité pendant et après la guerre
- D. La question de la répartition des pertes et profits des émissions entre les chambres et l’État, bilan des émissions
- E. 1919-1928 : poursuite des émissions de nécessité, les jetons-monnaies des chambres de commerce et fin de la monnaie métallique divisionnaire
- II. Le recours à la compensation par la création attendue des chèques postaux
- A. Le vote de la loi du 7 janvier 1918
- B. Juillet 1918-année 1919 : l’essor spectaculaire des comptes courants et des chèques postaux
- Conclusion
André Straus
Que peut-on savoir des souscripteurs aux valeurs du ministère des Finances français pendant la première guerre mondiale ?- I. L’appel aux ressources de trésorerie
- A. L’innovation des bons de la Défense nationale
- B. Un « précircuit » du ministère des Finances ?
- C. Les obligations de la Défense nationale
- D. Les emprunts à long terme
- II. Le premier emprunt 5 %
- III. L’emprunt de 1916
- IV. L’emprunt de 1917
- V. L’emprunt de 1918
- A. L’emprunt en province
- B. L’exemple de l’Empire : l’Indochine
- VI. Après la guerre : 1920
- Conclusion