Microrégion pyrénéenne et industries : d’échecs en échecs (xixe-xxe siècles) ?
p. 249-256
Texte intégral
1Le haut Vallespir, microrégion située à l’est des Pyrénées, se trouve sur la zone axiale de la chaîne montagneuse, et l’altitude de ses villages avoisine les 800 mètres. Il s’agit d’un pays de moyenne montagne dont les centres majeurs sont les communes de Saint-Laurent-de-Cerdans et de Prats-de-Mollo-la-Preste. L’une des limites du haut Vallespir coïncide avec la frontière espagnole et cette microrégion est adossée au Principat de Catalogne.
2L’histoire économique contemporaine du haut Vallespir fait état de deux échecs majeurs. Le plus récent, survenu au xxe siècle, a été particulièrement cuisant car visiblement indépassé. L’autre, remontant au xixe siècle, avait, quant à lui, débouché sur un prospère redéploiement. Cette réorientation salvatrice, au cœur de la réflexion sur l’échec, sera mise en perspective.
I. D’un cycle économique à un autre : la voie du dépassement
3Le milieu du xixe siècle fut un moment critique pour la microrégion. Le travail du fer, qui avait fait vivre jusqu’alors une large part de la population, était à l’agonie. La question du devenir économique se posa avec acuité, notamment à Saint-Laurent-de-Cerdans, bourg longtemps resté la capitale locale de la métallurgie. L’acharnement sectoriel, une lutte obstinée sur le terrain des bas prix, ingagnable par ailleurs, auraient pu emporter définitivement toute activité autre qu’agricole. Mais, en 1882, lorsque la presse locale actait la fin des forges du haut Vallespir1, un redéploiement était déjà enclenché depuis dix ans. L’échec de la métallurgie aurait pu entraîner ou accompagner une réorientation vers la terre à court ou moyen terme2. En haut Vallespir, une autre voie fut empruntée, rendue possible par les réseaux familiaux et communautaires, et permise par le contexte économique et politique. Un nouveau cycle, industriel et séculaire, était enclenché dans la seconde moitié du xixe siècle.
4Le salut économique et communautaire vint de la fabrication d’espadrilles. Au départ, cette activité s’inscrivait dans une longue tradition locale et, de façon plus large, de la Catalogne. Au xixe siècle, elle prit une forme industrielle dans la microrégion3. La « sandalerie » paraît, à première vue, anecdotique. Mais, en réalité, il n’en était rien ; les espadrilles chaussaient aussi bien les paysans que les mineurs, qui en usaient une paire par semaine. Ces chaussures étaient, avant tout, celles du peuple et accompagnaient les bouleversements de l’époque : essor de la viticulture, exploitation minière. Une entreprise locale, du nom de Sans et Garcerie, joua un rôle déterminant en dynamisant cette activité émergente. La maison se mit à proposer aux sandaliers de la toile et de la tresse, toutes les deux fabriquées mécaniquement sur place, ce qui était une première. Quant à ses patrons, ils offrirent un modèle de réussite à la jeunesse locale.
5Le parcours de l’un des fondateurs de l’entreprise, Joseph Sans, est particulièrement signifiant. Il éclaire sur la force des réseaux communautaires et familiaux, et tout particulièrement sur la vigueur des liens transfrontaliers au xixe siècle dans un département limitrophe. Le jeune homme, né à Saint-Laurent, partit en 1872 à Barcelone sur les conseils d’un oncle, Francisco, qui y avait fait fortune en étant, vraisemblablement, le premier à tisser industriellement de la toile pour espadrilles4. Joseph travailla dans la capitale catalane comme tisserand, puis chez un constructeur de machines avant de retourner à Saint-Laurent5.
6Dans cette commune, le père de Joseph et quelques associés, qui tissaient auparavant à la main de la toile pour espadrilles, s’étaient associés dès 1866-1868 afin d’écouler sur place les textiles de Francisco Sans. En 1873, le père, l’oncle barcelonais et un autre Laurentin s’associèrent, puis installèrent des métiers à la farga d’adalt6, c’est-à-dire la forge du haut. La conversion des locaux de l’ancienne forge illustre la mutation économique à l’œuvre à Saint-Laurent à cette période. Francisco Sans espérait, entre autres, contrer la concurrence faite à ses propres fournitures barcelonaises sur le marché laurentin7. Les Sans profitèrent de la force hydraulique disponible à la farga d’adalt pour obtenir l’énergie nécessaire à leur entreprise. Les liens familiaux l’ayant emporté, cette famille resta très vite seule à la tête de la structure naissante8. Une partie des métiers à tisser utilisés vint de l’entreprise barcelonaise de Francisco Sans et les autres furent achetés auprès de la maison pour laquelle Joseph avait travaillé à Barcelone. Le père du jeune homme quitta son ancienne association pour se consacrer pleinement au projet des siens. Les tout débuts de cette entreprise, promise à un bel avenir, illustrent la primauté initiale des liens familiaux sur les attaches communautaires et la force d’une dynamique transfrontalière.
7Puis les Sans se lièrent à un autre Laurentin, Abdon Garcerie, descendant de cloutiers. Cette évolution professionnelle est une énième manifestation des mutations économiques qui se produisirent au xixe siècle dans le haut Vallespir. Abdon fut considéré par les Sans, qui avaient privilégié jusqu’alors la famille, comme un associé fiable. Ceux qui avaient fait le choix des liens du sang élargissaient profitablement le cercle. Abdon Garcerie était apparenté et estimé d’un négociant d’origine laurentine, enrichi en Espagne et opulent propriétaire à Saint-Laurent. Ainsi, les relations de confiance s’étaient installées au sein du tissu familial, puis avec un membre de la communauté, reconnu pour son parcours personnel et son propre réseau familial. Un acte notarial de 1882 faisait état des Établissements « Sans et Garcerie9 ».
8Des années auparavant, les oncles d’Abdon Garcerie – comme celui de Joseph – avaient tenté leur chance dans une Espagne qui s’industrialisait10. Ainsi, la génération précédente, installée en Catalogne et en particulier à Barcelone, avait acquis du savoir mais aussi accumulé des fonds qui servirent à la génération suivante, installée à Saint-Laurent. Les deux versants de la frontière pyrénéenne avaient en partage la langue catalane, tandis que le Principat, qui s’industrialisait, avait offert, et offrait encore, des possibilités de réussite. L’oncle Francisco Sans fut contraint à un moment donné de se désolidariser, ses locaux de Barcelone ayant été ravagés par les flammes, mais l’entreprise laurentine était sur la phase ascendante. De leur côté, les deux frères de Joseph rejoignirent la maison Sans et Garcerie.
9À la fabrication de la toile, l’entreprise adjoignit celle de la tresse nécessaire à la semelle des espadrilles. Cette tresse était, jusqu’alors, faite à la main sur place ou venait de l’extérieur, notamment des Basses-Pyrénées, l’autre grand pôle sandalier. Sur les conseils de son oncle, Joseph Sans fit acheter des machines spéciales en Espagne et demanda à son fournisseur de chanvre de Dunkerque de modifier son fil afin de l’adapter aux mécaniques. Le succès de la maison fut tel que l’espace vint à manquer. La maison Sans et Garcerie s’installa dans les locaux de la farga d’avall, forge du bas. Puis des bâtiments furent édifiés au sein même du village11.
10Des incendies s’étant déclarés dans les locaux laurentins, Joseph décida de partir en Grande-Bretagne afin de remplacer les machines endommagées12. Avant de s’y rendre, il s’en fut à Roubaix à l’occasion d’une exposition, et s’y procura des cartes de visite d’entreprises de machines britanniques. En partant à Manchester, Joseph Sans empruntait un parcours qui avait été régulièrement suivi, à partir du milieu du siècle, par des entrepreneurs barcelonais ou leurs représentants13. L’Europe du Nord joua un rôle dans l’industrialisation d’une province telle que la Catalogne et, à son tour, participait à l’industrialisation d’une zone frontalière française. Les initiatives des Sans et Garcerie, si elles ne suffirent pas, à elles seules, à porter la sandalerie, n’en furent pas moins dynamisantes. En quelques années, les entreprises sandalières se multiplièrent à l’est des Pyrénées. Elles étaient de différentes tailles et le travail à domicile l’emportait, contrairement au premier stade de fabrication, où la concentration en usine était quasiment la règle.
11L’histoire des débuts de Sans et Garcerie montre la persistance de liens avec l’outre-mont, héritiers d’une longue tradition, qui furent mis au service de la réorientation économique de la microrégion. À travers le cas de Sans et Garcerie, on constate que la Catalogne industrielle pouvait offrir aux Laurentins une piste de reconversion, la formation nécessaire, des capitaux et des mécaniques. Elle montrait aussi la voie vers la Grande-Bretagne, qui répondait aux besoins en machines innovantes. En outre, on constate une déclinaison des relations entre le nord et le sud de l’Europe, en pleine industrialisation.
12Concernant la France, l’État incitait l’installation d’industries dans les départements frontaliers de l’Espagne14, afin de les détourner, à terme, du pays voisin. Des entreprises locales, nourries du dynamisme catalan et encouragées par l’État, contrecarrèrent le déclin économique et firent du haut Vallespir une terre à la santé retrouvée. L’échec des forges pyrénéennes avait entraîné une période de crise. Celle-ci ne fut suivie ni par un marasme de longue durée ni par un recentrage sur la terre, mais par une réorientation industrielle. Le nouveau cycle économique, basé sur la fabrication sandalière et qui allait persister un siècle, était donc enclenché.
II. Haut Vallespir et industrie : la sclérose, un échec
13Les recettes éprouvées au xixe siècle ne furent plus possibles durant une grande partie du xxe siècle. Des signes de difficulté apparurent dès les années 1920-1930, avant même l’échec patent de la fin des années soixante-dix.
14La Première Guerre mondiale ne fut pas une période de déclin sandalier. L’intendance militaire demanda à l’entreprise Sans et Garcerie de fournir des tissus pour des bretelles et des sacs destinés aux soldats, et voulut les noms de maisons capables de lui fabriquer ces produits. Ayant perdu, à cause de la guerre, ses fournisseurs en coton filé d’Armentières, Lille, Tourcoing et Roubaix, Joseph Sans se tourna vers l’Espagne, comme il l’avait fait trente ans plus tôt, et effectuait au moins un aller-retour par semaine à Barcelone afin de s’assurer de l’approvisionnement15. Les efforts de J. Sans payèrent ; le chiffre d’affaires des établissements fut croissant et la maison put acheter du matériel à Barcelone et agrandir ses locaux. Le recours à la Catalogne industrielle semble avoir été une solution à chaque moment clé de l’histoire de l’entreprise : durant sa genèse ou encore lorsque un contexte particulier survenait.
15En revanche, dans les années trente, la vitalité était nettement en diminution. La concurrence d’autres régions se faisait plus pressante. Il s’agissait des Basses-Pyrénées, des Landes ou encore de Toulouse, où un frère et un neveu de Joseph Sans avaient installé une entreprise concurrente. En effet, au sein de la famille, un point de rupture avait été atteint quelques années auparavant. La génération montante, forte d’études d’ingénieur, avait exigé des postes de direction qu’un Joseph Sans n’était pas prêt à céder. Quant au second stade de fabrication, les concurrents du Sud-Ouest firent évoluer plus tôt le produit en appliquant des plaques de caoutchouc à la semelle d’espadrilles. En outre, les sandales ne furent bientôt plus utilisées dans les mines, celles-ci étant dorénavant inondées afin d’éviter le coup de grisou. Pour cause de sécurité, elles finirent même par être interdites. Un important marché s’évanouissait.
16Les périodes de chômage de cette activité saisonnière s’allongeaient et les patrons lorgnaient de plus en plus vers les marchés militaires et coloniaux. Depuis les années vingt, les fabricants, en cherchant plus ardemment ce type de débouchés, se comportaient comme allaient le faire leurs homologues du textile. La fin des années trente fut aussi celle de la fermeture de la ligne de tramway qui reliait le Vallespir à la plaine. Cela eut des répercussions sur le prix du transport de marchandises, accentuant encore les difficultés16.
17Alors que le marasme s’était installé, les réponses apportées par les fabricants ne dépassaient pas l’amélioration du produit. La fin des années vingt et les années trente étaient capitales pour le devenir de l’industrie. La nouvelle génération de fabricants ne pouvait plus compter sur la ligne ferroviaire ouverte sur la plaine et qui avait ancré davantage le Vallespir à l’espace hexagonal. Il lui devenait plus difficile, voire impossible de se tourner vers l’Espagne comme d’autres l’avaient fait en leur temps. La péninsule ibérique plongeait dans une guerre civile. Elle n’allait en sortir qu’au prix d’une dictature qui allait mettre au pas une Catalogne longtemps moteur économique du pays.
18Durant la Seconde Guerre mondiale, l’industrie ne connut pas la profitable adaptation qui avait fini par s’imposer durant la Première Guerre. S’il y eut bien une désorganisation identique au début du conflit, les débouchés furent moins faciles et nombreux. La concurrence, mais aussi la défaite dès 1940 compliquaient la situation. En outre, de terribles inondations, connues localement sous le nom d’« Aiguat », emportèrent les usines bâties le long des rivières. La route reliant le Vallespir à la plaine resta longtemps coupée, tout comme l’électricité. Saint-Laurent pâtit un peu moins des dégâts que les communes voisines, les bâtiments sandaliers n’ayant pas été emportés, mais, là aussi, le déclin s’accélérait.
19Dans les décennies qui suivirent la guerre, l’activité n’arrivait pas à sortir d’une situation qui n’avait plus rien à voir avec des difficultés ponctuelles. Les espadrilles reculaient face aux chaussures en cuir mais aussi face aux Pataugas. Ces derniers articles avaient été créés dans un autre grand centre sandalier, celui de Mauléon, dans les Basses-Pyrénées. Ils assuraient un emploi à une partie notable de la population locale. C’est un certain René Elissabide qui commercialisa ces chaussures en toile et caoutchouc dont la corde avait totalement disparu. Il avait réinventé un modèle traditionnel, compris aussi l’intérêt de recourir à une importante publicité, organisant des événements sportifs nationaux. La réclame portait sur la solidité des Pataugas, utilisables aussi bien pour le travail que pour les loisirs. Le succès de ces chaussures faisait perdre des parts de marché aux fabricants d’espadrilles de Mauléon mais aussi du Vallespir. Ces derniers peinaient à évoluer, se tournaient peu vers une publicité coûteuse au regard des gains sandaliers.
20Leurs aïeuls, confrontés en leur temps à une très vive concurrence, avaient opéré, en dix ou vingt ans, le choix d’une réorientation sectorielle. En revanche, quarante ans après les premières alertes, la sandalerie perdurait péniblement, au prix de quelques concessions à la mode et à la fantaisie. L’État se détournait des branches jugées archaïques pour s’orienter vers d’autres, perçues comme d’avenir. De son côté, l’Espagne franquiste n’était plus une source de promesses économiques pour le Vallespir ; le temps où les idées nouvelles, les capitaux et le soutien venaient de Catalogne était révolu. En outre, les espadrilles espagnoles devinrent, par la suite, de redoutables concurrentes sur le marché français. À partir de 1977, les espadrilles hispaniques étaient taxées à 2,8 % et profitaient d’une subvention à l’exportation du gouvernement espagnol de 10 %17. À l’inverse, les espadrilles françaises destinées à l’Espagne étaient taxées à 14 %. À la concurrence de la péninsule vint s’ajouter celle d’Asie, asphyxiant un peu plus l’activité du Vallespir. À l’échelle du département des Pyrénées-Orientales, des choix économiques pensés par les pouvoirs publics privilégiaient la plaine et surtout l’essor touristique du littoral, faisant fi de la moyenne montagne catalane.
21N’ayant pas donné lieu à une reconversion précoce, menacée par une vive concurrence, la sandalerie vallespirienne vivait ses dernières heures dans les années soixante-dix. Les soutiens étatiques ne venaient pas, tandis que seul le patronat sandalier basque, à travers une organisation, tentait de faire entendre sa voix à l’échelle nationale. Ultime activité d’une microrégion de plus en plus qualifiée d’« isolat », la sandalerie vallespirienne avait, en bout de course, davantage l’allure d’un artisanat que d’une industrie. À la charnière des années soixante-dix et quatre-vingt, la messe était dite. L’évolution fonctionnelle des locaux, étudiée au début et à la fin de la sandalerie, est pleine de sens. Durant les années 1870, d’anciennes forges avaient été réutilisées pour fabriquer de la toile. Un siècle plus tard, d’anciens locaux sandaliers étaient commués en écomusées. La fin du cycle sandalier correspondait à la fin du cycle industriel en Vallespir.
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22L’échec de la métallurgie avait débouché sur un cycle sandalier et industriel. Les liens transfrontaliers, familiaux et communautaires, les possibilités nationales furent habilement utilisés. Cette microrégion s’était industrialisée grâce à l’Espagne et profitait d’une politique française favorable aux industries dans les départements limitrophes de l’Espagne.
23Un siècle plus tard, l’échec de l’industrie sandalière était patent et le résultat d’un long processus. Les fabricants vallespiriens n’abandonnaient pas un produit à faible valeur ajoutée, alors que la concurrence se renforçait et que les marchés se restreignaient. Dans les années trente, la Catalogne n’avait pu être l’aire stimulante qu’elle avait été au siècle précédent. La fin de la desserte par le tramway et la guerre compliquaient encore le devenir économique d’une région de plus en plus périphérique. La fin des années soixante-dix fut bien plus dure que les décennies qui précédèrent. La concurrence sur les bas prix devenait résolument insoutenable. Quant aux pouvoirs publics, ils confirmaient des choix qui allaient à contresens des intérêts du Vallespir industriel.
24Aujourd’hui, deux entreprises, nées après la fin du cycle industriel en Vallespir, renouvellent une tradition, se positionnant sur le haut de gamme. Citons Les Toiles du Soleil, entreprise installée dans les locaux de l’ancienne maison Sans et Garcerie, qui produit et vend du linge de maison en France et à l’étranger. Consciente que la course aux bas coûts est perdue d’avance, elle s’est déployée, dès le départ, dans le champ d’un semi-luxe, aux accents « authentiques ».
Notes de bas de page
1 Le Courrier de Céret, 3 décembre 1882.
2 Je renvoie, bien sûr, aux travaux fondamentaux de Jean-Michel Minovez.
3 Ce qui permit de fixer et/ou de drainer une population venue d’Espagne.
4 Toile dite « petite laize ». Mémoires : document dactylographié (non daté) attribuable à Joseph Sans. Archives privées.
5 Ibid.
6 Orthographe de l’acte notarial.
7 Établissements Sans et Garcerie, Mémoire au jury d’expropriation, Perpignan, janvier 1912, 15 p.
8 AD des Pyrénées-Orientales, 3E53/207, acte signé à Prats de Mollo.
9 AD des Pyrénées-Orientales, 3E53/212, acte notarial, 26 décembre 1882.
10 Jacques Saquer, « Abdon Garcerie », Nouveau dictionnaire des biographies roussillonnaises, Roussillon, Publications de l’Olivier, t. 1, p. 468. (Ou encore : Peter Mc Phee, « Quartier blanc, quartier rouge : frontière, industrialisation et politique à Saint-Laurent-de-Cerdans, 1814-1914 », Pratiques et cultures dans la France contemporaine, Montpellier, université Paul-Valéry, p. 211‑2133).
11 En 1897. Cf. les plans in Sans et Garcerie, Mémoire au jury d’expropriation, annexes.
12 Joseph Sans, Mémoires.
13 Gracia Dorel i Ferré, « Barcelone à l’écoute des puissances industrielles : les relations de la España Industrial avec la France et l’Angleterre, 1847-1868 », in Esteban Castañer-Munoz et Nicolas Marty (dir.), L’histoire et le patrimoine de la société industrielle, Languedoc-Roussillon-Catalogne, Perpignan, PUP, 2007, p. 25.
14 Jacques Saquer, La frontière et la contrebande avec la Catalogne dans l’histoire et l’économie du département des Pyrénées-Orientales, mémoire de maîtrise, Toulouse, 1967, 146 p.
15 Joseph Sans, Mémoires, op. cit.
16 Dont Ernest Guiu, Le Courrier de Céret, 23 janvier 1937.
17 Gilbert Dalla-Rosa et al., Première contribution à l’observation du changement social, Mauléon-Licharre, université de Pau, 1979, 40 p.
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L’échec a-t-il des vertus économiques ?
Ce livre est cité par
- Marraud, Mathieu. (2021) L'expérience du déclassement social. France-Italie, XVIe-premier XIXe siècle. DOI: 10.4000/books.efr.8828
L’échec a-t-il des vertus économiques ?
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