Table des matières
Éric Bussière
Préface- Définition de la place financière
- Une approche fondée sur les institutions et sur les flux de capitaux
- La dimension spatiale ou le rayonnement national et international d’une place financière
- Les mesures de l’attractivité d’une place financière
- La modernisation financière et l’ouverture internationale : qui les a portées ?
- Les sources
- Trois grandes périodes au sein du xxe siècle
Première partie. 1914-1939, repli hexagonal et tentatives de relance
- I. L’essor du marché financier au début du XIXe siècle
- A. La situation institutionnelle : un monopole battu en brèche
- B. Rôle des banques dans les activités de marché : le troisième pilier de la place
- C. L’exemple du Lyonnais, premier placeur
- II. Un rayonnement international établi
- A. Mesure de la place de Paris dans la première mondialisation financière
- B. La fiscalité et la réglementation des valeurs étrangères
- C. Le rayonnement des banques françaises à l’étranger
- Conclusion
- Les ruptures nées de la guerre
- I. La Bourse sous une triple contrainte
- A. La contrainte monétaire pèse sur la Bourse
- B. La contrainte politique
- Les liens avec l’étranger des maisons de banque
- C. La contrainte étatique : la dette publique domine
- II. Le système bancaire au secours des finances publiques
- A. Conséquences de la guerre sur l’activité des banques
- B. L’appel aux banques pour les émissions de l’État à court terme
- C. Le placement des emprunts à long terme du secteur public
- D. La double concurrence du secteur bancaire public
- III. Les banques commerciales entre concurrence et cartel
- Contre l’immixtion des banques régionales, des accords ponctuels
- Conclusion
- Du côté du marché financier
- Du côté des activités de marché des banques
- I. Tableau des opérateurs financiers en 1925
- A. Les banquiers en valeurs
- B. Les autres professions de Bourse
- II. Le réveil de la place de Paris : un doux rêve ?
- A. Le retour des capitaux vers la France
- B. Les obstacles fiscaux aux valeurs étrangères : un mal récurrent
- La réforme de l’abonnement, un coup d’épée dans l’eau ?
- C. Des obstacles réglementaires à lever
- III. Dynamiser et sécuriser la place
- A. Scandales et crises boursières au tournant des années trente
- B. Les mesures de réorganisation du marché 1930-1935
- C. La fiscalité du capital mobilier en question
- IV. 1932-1939 : crise, repli hexagonal et impérial
- Conclusion
Deuxième partie. De la guerre aux années soixante, déclin et dirigisme financier
- I. La « politique du circuit » et son impact sur le marché financier
- II. Les contraintes physiques et réglementaires de la Bourse
- A. Hausse des cours et mesures limitatives
- B. Réformes de structure et aryanisation de la Bourse, un coup fatal pour la coulisse
- 1. La situation illégale de la coulisse, 1940-1942
- 2. L’aryanisation des intermédiaires boursiers, un coup fatal
- 3. Le double monopole mis en place en 1942
- 4. Le contrôle renforcé de l’État
- Conclusion
- I. Le marasme boursier de l’après-guerre
- A. Le dirigisme financier et l’effet d’éviction des valeurs publiques
- B. Une analyse des dysfonctionnements du marché parisien
- 1. Les faiblesses institutionnelles issues du double monopole instauré en 1942
- 2. La situation financière difficile des intermédiaires de Bourse
- 3. Les remisiers, une profession en voie de disparition
- 4. Les remèdes envisagés contre l’atonie du marché
- II. Une place financière en repli : l’autonomie monétaire au prix de l’ouverture financière
- A. Un réveil de la place dans les années cinquante ?
- B. De nouveaux produits d’épargne
- C. De la CCDVT à la Sicovam, un petit vent de modernité…
- D. … et un très léger appel d’air extérieur : la timide réouverture internationale de la Bourse
- Conclusion
Troisième partie. La lente réouverture de la place, des années soixante aux années quatre-vingt
- I. La réouverture internationale du marché et le rôle des banques
- A. L’impulsion européenne en faveur de l’ouverture financière
- B. Le marché des eurodollars et son impact sur la réouverture financière
- C. Les banques étrangères reviennent aussi en France
- II. Les banques au cœur du financement de l’économie
- A. Le retour en force des banques sur le marché financier
- B. Un rôle d’impulsion dans les innovations financières : enfin, les sicav
- C. Les banques d’affaires s’adossent aux compagnies d’assurances
- III. Un lobbying de banques modernisatrices ?
- A. Les gestionnaires
- B. Les entrepreneurs, brillants mais rares
- C. Les internationaux : encore des exceptions avant 1980
- D. Les relais politiques de la réforme financière : une minorité
- E. Des institutions conservatrices ou innovantes ?
- Conclusion
- I. La réouverture de 1958, accélérateur de libéralisation financière
- II. Les années soixante : des réformes institutionnelles qui renforcent le monopole
- A. La réforme de l’organisation boursière de 1961 et la fin des courtiers en valeurs mobilières
- B. La seconde vague de réformes du marché financier, les années 1965-1967
- 1. Favoriser le développement des opérateurs boursiers
- 2. Les Bourses de province, chronique d’une mort annoncée
- 3. La création d’une autorité de surveillance indépendante
- 4. Innovations de produits et de marchés
- 5. Développer le rôle international de Paris ?
- III. Un troisième pas décisif dans la réforme du marché financier, 1970-1972
- A. Des constats lucides et préoccupants
- B. Les remèdes : des innovations réelles
- C. La situation de Paris comme place internationale à la veille de la crise : un satisfecit ?
- D. La dimension géographique de la place en question
- Conclusion
- I. Le redémarrage de la mondialisation financière
- A. Bref rappel des mouvements de capitaux internationaux à la fin des années soixante-dix
- B. Les problèmes aigus de financement liés à la crise
- II. Le train de réformes 1977-1979 : un rendez-vous manqué ?
- A. Les atermoiements sur des réformes techniques
- B. Le malaise du personnel
- C. Le grand déclencheur du réveil : les « lois Monory »
- D. Les préoccupations internationales passent au second plan
- III. La conversion au marché ?
- A. 1982-1983, la poursuite du processus de réforme
- 1. Les effets limités de l’élection de François Mitterrand sur la Bourse
- 2. Les nationalisations bancaires : l’exemple de la Compagnie financière de Paribas
- 3. Des mesures importantes en faveur de l’épargne
- B. 1984-1986 : le précipité des réformes financières
- 1. Les réformes touchant aux techniques de négociation et décloisonnant les marchés
- 2. La baisse du coût de l’intermédiation financière, au cœur de la réforme de 1984-1986
- 3. Les sociétés de contrepartie
- 4. La suite logique : la fin du monopole des agents de change
- 5. La revanche des banques ?
- 6. La réforme de la dette publique
- C. Retour sur le processus de réforme
- 1. Les pressions extérieures
- 2. La poussée réformiste chez les décideurs publics
- Épilogue
- Les privatisations, accélérateur de l’essor du marché boursier
- Le krach de 1987, première crise de la globalisation financière
- Une place entre repli et ouverture : les atermoiements du siècle
- Les rapports fluctuants entre État et marché : assurer à tout prix le financement de l’économie
- Des banques entre aversion au risque et recherche de profit
- Des intermédiaires financiers innovants
- La place financière de Paris a-t-elle joué son rôle d’allocation des ressources ?
- Des relations ambivalentes entre la société et le marché
Annexes