Comment créer des usages innovants ? Le cas d’Internet et du vidéotex
p. 309-315
Texte intégral
Introduction
1On a souvent parlé du retard français en matière d’Internet, voire de l’erreur stratégique que la France aurait faite en choisissant le vidéotex plutôt qu’Internet. La présentation faite par Rémi Després à l’AHTI1, comme la thèse de Valérie Schafer2, a bien montré que les ingénieurs français qui ont été à l’origine de Transpac connaissaient parfaitement les travaux américains sur Arpanet. En choisissant le format X25, les ingénieurs du CCETT voulaient construire un réseau de données permettant une qualité de service élevée, un dispositif de tarification, ce qui n’était pas l’objectif d’Arpanet. Je ne souhaite pas revenir sur cette controverse technique, mais sur un débat qui me paraît essentiel et qui a été beaucoup moins abordé : comment initialiser des usages innovants qui permettront de pérenniser une innovation technique. Si Internet l’a emporté sur le Minitel, c’est avant tout parce que les pères fondateurs de cette technique ont réussi à mobiliser de très nombreux acteurs qui ont su proposer une gamme très large d’usages innovants. Si, dans ce domaine, avec le Minitel, la DGT a fait mieux que les autres opérateurs de télécommunications, elle a été très loin de réussir ce qu’a fait Arpanet.
2Pour mener cette réflexion, j’évoquerai successivement l’organisation de la recherche et l’initialisation des nouveaux usages.
I. Des organisations de la recherche différentes
A. Internet, une articulation subtile de fermeture et d’ouverture
3Le développement d’Arpanet se fait tout d’abord dans un cadre fermé, celui de la recherche de base à financement militaire : un groupe de quelques laboratoires universitaires. Dès que le réseau expérimental est mis en place (1969), son usage est réservé aux universités en contact avec l’Arpa. Ce club fermé fait beaucoup de jaloux dans le monde académique, aussi, dix ans plus tard, des laboratoires informatiques ne travaillant pas avec l’Arpa mettent en place un projet coopératif concurrent, Usenet qu’ils appelleront « l’Arpanet du pauvre ».
4La conception du nouveau réseau Arpanet a mobilisé des administrateurs de l’Arpa, des informaticiens universitaires, et une jeune entreprise, BBN, lancée par des universitaires du MIT. Des coopérations très ouvertes se mettent ainsi en place entre des institutions et entre des chercheurs. Prenons le groupe de travail intitulé Network Working Group (NWG) qui a défini le protocole d’Arpanet. Il est composé largement de thésards et de jeunes chercheurs de plusieurs universités. Les membres du NWG collaborent en faisant circuler des textes de travail, mais aussi les documents qui définiront le protocole d’Arpanet. Ces différentes notes sont intitulées Request for Comments (RFC), drôle de nom pour un document de normalisation !
5De même, les chercheurs universitaires associés à ce projet réussissent à imposer à BBN de livrer, malgré son refus initial, les codes sources.
6La multiplication des échanges qui se mettent en place au sein du projet Arpanet va amener certains chercheurs à changer d’institution, à circuler entre l’Université, l’agence et le secteur privé. Ils transportent ainsi des compétences d’un monde à l’autre, ils créent simultanément une communauté technique multi-institutions. Prenons, par exemple, les sept directeurs du département informatique de l’Arpa, Information Processing Techniques Office (IPTO), qui se succèdent pendant vingt-cinq ans de 1962 à 1987. À une exception près, un scientifique de l’armée, tous les autres ont circulé entre l’Université, l’Arpa et le privé.
7Parmi la population des rédacteurs des cent premiers RFC, j’ai examiné la carrière des plus engagés dans le processus : les treize qui ont publié plus de huit RFC de 1969 à 2000. Ils viennent pour la plupart (neuf d’entre eux) de l’Université, deux du privé (BBN) et deux d’une fondation, la Rand. On constate qu’à une exception près, ces chercheurs ont tous changé d’institution. Les deux chercheurs qui ont fait une mobilité vers l’Arpa, sont ensuite partis dans le privé. Les autres sont partis directement dans le privé, dans des organismes de recherche non lucratifs ou des institutions publiques.
8De cette courte présentation de l’organisation de la R&D d’Internet3, on peut retenir trois points importants :
Arpanet était un réseau expérimental qui a bénéficié de financements de longue durée venant du Gouvernement fédéral, à travers le département de la Défense.
Ce financement a bénéficié très largement à des universités, dans un cadre très ouvert4.
En circulant entre l’Université, les entreprises et l’administration, les chercheurs ont favorisé la constitution d’une culture commune d’Internet.
B. Le vidéotex, une organisation centralisée de la r&d
9Le développement du vidéotex a été mis en place dans un cadre beaucoup plus centralisé. Le Minitel constitue la dernière innovation lancée par la DGT dans un cadre où elle pouvait imposer ses choix aux industriels. La R&D a été assurée exclusivement par le CNET qui a réalisé les prototypes et les cahiers des charges techniques des différentes composantes du réseau. Les industriels qui ont fourni les matériels (notamment les terminaux) ou la base de données du premier service de référence (l’annuaire électronique) étaient de simples sous-traitants. On était dans le modèle de l’arsenal qui régissait les rapports entre l’État français et les industriels dans de nombreux équipements publics. Ces industriels n’étaient pas vraiment des partenaires qui souhaitaient co-développer l’innovation, se la réapproprier pour la vendre à l’étranger. Les savoir-faire du CNET et de la DGT ne représentaient pas des compétences recherchées par bien des acteurs économiques. Les start-up créées par des ingénieurs issus de la grande institution publique furent rares. Globalement, la mobilité des concepteurs du Minitel fut bien inférieure à celle des pères d’Internet.
10Ce modèle est bien connu et il n’est pas nécessaire de le présenter plus en détail. Retenons à quel point il est différent du modèle américain d’Internet.
II. Lancer de nouveaux usages
11Traditionnellement, on considère que la question des nouveaux usages ne concerne pas la R&D, mais les équipes du marketing. Une des spécificités des techniques que nous étudions ici est que de deux façons différentes, la R&D va s’impliquer dans la création des nouveaux usages.
A. De multiples expériences utilisant des réseaux différents
12Arpanet était à l’origine un projet expérimental dont le premier objectif était de montrer la faisabilité d’un réseau par paquets. Mais pour justifier le projet vis-à-vis de la direction de l’Arpa, ses promoteurs l’avaient présenté comme correspondant à une vraie demande : la mise en commun de ressources pour des laboratoires informatiques universitaires liés à l’Arpa (les Arpa’s contractors). Cette utilisation ne se développa guère. Par contre, les promoteurs du projet laissèrent les informaticiens associés à l’opération expérimenter de nouveaux usages. La messagerie qui avait été mise au point de façon informelle devint rapidement un usage dominant. Cette communication électronique informelle était d’autant plus intense que l’usage du réseau était gratuit et que l’échange était pratiqué par des personnes qui se connaissaient et se rencontraient par ailleurs.
13Ainsi, se créa un collectif Arpanet. Comme le remarque un arpanaute, « la clôture de la communauté d’Arpanet et son orientation vers la recherche ont installé une situation différente de celle que l’on pouvait trouver à l’extérieur ». Certains commencèrent alors à imaginer que ce nouveau média pourrait peut-être se diffuser à l’extérieur et créer de nouveaux rapports sociaux.
14On trouve là un phénomène tout à fait particulier qui caractérise ce nouveau média. Les concepteurs en ont été pendant longtemps les utilisateurs.
15L’inventivité usagère se manifeste également au début des années 1990 avec le Web. Cette application, qui fut développée au démarrage pour les besoins du CERN, va rencontrer très rapidement un grand intérêt dans le monde universitaire, au-delà même de la communauté des physiciens nucléaires. Les informaticiens du NCSA de l’université d’Illinois vont mettre au point le navigateur Mosaic qui sera ensuite repris dans Navigator de Netscape. Ils vont ainsi jouer un rôle de passeur entre une invention destinée au monde académique et le grand public.
16À côté des réseaux universitaires et de recherche, Arpanet, Usenet et NSFNET qui vont converger dans Internet, de nombreuses expériences furent lancées par des hackers ou par des membres de différentes communautés. L’idée de connecter des ordinateurs à travers le réseau téléphonique qui est à la base du réseau Usenet est également apparue dans le monde des amateurs qui ne possédaient pas de puissantes stations de travail tournant sur Unix, mais les premiers micro-ordinateurs. Ces projets amateurs furent nombreux dans les années 1980. Ils commencèrent sur une base locale, à travers les Bulletin Board System (BBS), d’autres, comme Fidonet, grâce à un dispositif d’agrégation de réseaux locaux, ont réussi à créer un réseau national.
17Parmi ces projets, The Well mérite d’être examiné plus attentivement. Il constitue l’exemple le plus connu d’une communauté virtuelle qui réunit non pas des informaticiens, mais des artistes, des journalistes, des intellectuels. The Well, qui est créé en 1985 à San Francisco, est un héritier de la contre-culture californienne. L’outil à la base du Well est un logiciel de téléconférence assisté par ordinateur, dispositif voisin des newsgroups. Les fondateurs sont des anciens hippies. L’un d’entre eux, Steward Brand a été l’éditeur de la principale revue de la contre-culture californienne, la Whole Earth Review5. Celle-ci accorda une grande place à la micro-informatique qui apparaissait comme le prototype d’une technologie conçue et maîtrisée par ses usagers (les hackers qui, à la suite de Steve Jobs et de Stephen Wozniak, lanceront Apple).
18L’objectif des fondateurs est de créer un nouvel espace public où l’on puisse débattre de questions de société, ou des grands courants de la culture californienne : musique, science-fiction… La Whole Earth Review présenta à plusieurs reprises des analyses de cette expérience, l’un des journalistes, Howard Rheingold, membre actif du Well, développa la notion de communauté virtuelle6. Il reprend explicitement la thèse de l’un des promoteurs d’Arpanet, Licklider, sur les communautés d’intérêts, mais la pousse plus loin. Les communautés virtuelles, estime-t-il, sont supérieures aux communautés traditionnelles dans la mesure où elles permettent de trouver directement ceux qui partagent avec vous les mêmes valeurs et les mêmes intérêts. Au contraire, dans la vie réelle, cette recherche est longue et aléatoire.
B. Quels contenus sur ces réseaux expérimentaux ?
19Comme dans la tradition des radioamateurs, les promoteurs de ces réseaux expérimentaux ont pendant longtemps pris comme principal sujet de leurs échanges la construction même de ces réseaux. Puis petit à petit, les réseaux universitaires sont devenus des outils de travail collaboratif pour toutes les disciplines et des thèmes non académiques sont également apparus : blagues, petites annonces… À partir de la généralisation du Web (1994) qui coïncide avec le passage d’Internet du monde académique à celui du grand public, une grande partie du contenu existant dans les bases de données universitaires et communautaires (associatives, dirait-on en France) va être mise en ligne. Ainsi, c’est grâce à ces sites non commerciaux qu’Internet va trouver des usages. Le poids de ces sites restera important pendant longtemps. Ainsi en 1999, alors que la majorité des sites étaient devenus commerciaux, 86 % des pages offertes étaient non commerciales et elles drainaient 51 % de l’audience7.
20La multiplication des expériences de réseau Internet et de sites Web a permis de créer un imaginaire commun de l’Internet dont la revue Wired, créée en 1993 fut un porte-parole important. Comme le note, à cette époque, un journaliste du New York Times :
« Le génie de Wired est d’avoir fait de la révolution numérique une prophétie auto-réalisatrice, d’être à la fois le phare de cette nouvelle sub-culture et son agent de promotion, de créer ainsi une nouvelle demande pour des appareils numériques, des jouets numériques, des comportements numériques ».
C. Les expérimentations du vidéotex
21Dans son livre fondateur sur les communautés virtuelles, publié en 1994, le journaliste californien Howard Rheingold consacre un chapitre à la télématique française. L’expérience qui le fascine le plus est l’expérience de messagerie de Gretel, lancée en 1982. Mais la DGT avait déjà mis en place auparavant de nombreuses expériences. Dès la fin des années 1970, une expérimentation de l’annuaire électronique était lancée à Saint-Malo, puis sur le département de l’Ille-et-Vilaine. À Vélizy, un site expérimental est ouvert pour tester les différents contenus possibles de la télématique. La DGT y travaille avec de nombreux partenaires, presse, administrations, collectivités locales… À l’exclusion de Gretel, opération largement spontanée, c’est la DGT qui a mis en place elle-même ces « expérimentations sociales » qui devaient succéder aux expérimentations techniques déjà réalisées. Seulement, l’environnement social est plus difficile à maîtriser que l’environnement technique du laboratoire ! Et la DGT s’est souvent heurtée à des acteurs sociaux qui voyaient moins dans la télématique une nouvelle opportunité qu’un danger manipulé par une administration puissante, dotée d’un monopole. La télématique n’a pu se développer que parce que la DGT a fait alliance avec l’un de ses principaux opposants : la presse, à laquelle elle avait concédé le quasi-monopole du rentable Kiosque (3615)8. Contrairement aux autres opérateurs européens de télécommunications, la DGT a ainsi réussi à ouvrir son réseau à des partenaires du contenu. Mais la télématique n’a pas été accompagnée d’un imaginaire aussi puissant que celui d’Internet. Certes, le rapport Nora-Minc a proposé des orientations pour informatiser la société française9. Mais il s’adressait plus aux grands acteurs de notre pays, qu’aux innovateurs de base pouvant associer la société civile à l’innovation technologique. Dominique Boullier parle à juste titre du « déficit d’utopie10 » de la télématique. Contrairement à l’Arpa et à la NSF, la DGT n’a pas réussi à mobiliser autour d’elle des acteurs multiples capables de porter cette innovation. Un acteur important a été notamment oublié : les universités. Ce sont elles qui, aux États-Unis, ont largement fait Internet, pas uniquement sur le plan technique, mais par leur capacité à inventer des usages.
22Certes, la DGT a réussi, avec l’annuaire électronique, à proposer un service de qualité s’appuyant sur une très grosse base de données, sur un dialogue efficace. Mais il n’y avait pas là de quoi faire rêver !
Conclusion : rythme de l’innovation et action publique
23Le vidéotex a été développé rapidement ; alors que la DGT avait, à l’origine, du retard par rapport aux Britanniques, elle a réussi à être leader dans ce domaine. De ce point de vue, ce fut une réussite qu’il est important de rappeler. Mais cette volonté de sortir rapidement une innovation qui n’évoluera plus par la suite a peut-être été un handicap. Arpanet, au contraire, n’a pas été conçu comme un service opérationnel, mais comme un espace d’expérimentation. En laissant les Arpa’s contractors utiliser le réseau d’une autre façon que celle conçue à l’origine, l’Arpa entrait dans un cercle vertueux où des innovateurs ayant des compétences techniques pouvaient se réapproprier le dispositif. La phase d’expérimentation, gérée ensuite par la NSF, fut très longue, près d’un quart de siècle (de 1969 à 1993).
24L’intervention publique fut très forte aux États-Unis, combinant une action du département de la Défense à travers l’Arpa et des institutions chargées de l’enseignement supérieur à travers notamment la NSF. C’est ainsi que le backbone d’Internet a été financé ; de même, d’autres intervenants publics ont aidé les universités à s’équiper. Il y a eu là une base d’expérimentation importante et largement ouverte qui a permis la multiplication de projets et de tentatives d’usages innovants.
25En France, la télématique a constitué une priorité gouvernementale, tant à la fin des années 1970 qu’au début des années 1980, mais l’État a pour l’essentiel confié ce dossier à l’opérateur public qui, certes, y a apporté ses moyens financiers (les profits importants que le téléphone fixe commençait à dégager), mais a souhaité piloter largement seul l’aventure de la télématique. Certes, il a associé des partenaires extérieurs, mais il n’a pas fait du vidéotex une grande aventure collective mobilisant toute notre société, ce que, par contre, a été Internet.
Notes de bas de page
1 R. Desprès, « De Transpac à Internet ou de X25 au tout IP », compte rendu de la conférence AHTI du 24 janvier 2007.
2 V. Schafer, « Circuits virtuels et datagrammes : une concurrence à plusieurs échelles », Histoire, économie & société, 2007/2, p. 29-48.
3 P. Flichy, The Internet imaginaire, Cambridge, MIT Press, 2007, 240 p. et P. Ceruzzi, Internet Alley : High Technology in Tysons Corner, 1945-2005, Cambridge, MIT Press, 2008, 192 p.
4 Sur ces points, N. Fligstein, « Le mythe du marché », Actes de la recherche en sciences sociales, Paris, Le Seuil, n° 139, 2001/4, p. 3-12.
5 Le deuxième, Larry Brilliant, est aujourd’hui le directeur de la fondation philanthropique Google.org.
6 Dix ans plus tard, de nombreux animateurs du Well participeront à la création de la revue Wired.
7 M. Gensollen, « La création de valeur sur Internet », Réseaux, n° 97, 1999, p. 23.
8 Voir les n° 6 et n° 37 de la revue Réseaux.
9 S. Nora et A. Minc, L’informatisation de la société, Paris, La Documentation Française, 1978, 162 p.
10 D. Boullier, « Archéologie des messageries », Réseaux, n° 37, 1989, p. 13.
Auteur
Pendant quinze ans, Patrice Flichy a dirigé le laboratoire de sociologie au Centre national d’études des télécommunications (CNET). Il est professeur de sociologie à l’université Paris-Est, chercheur au LATTS (laboratoire Technique, Territoires et Sociétés) et directeur de la revue Réseaux, communication, technologie et société.
Il a notamment publié L’imaginaire d’Internet, 2001, (version anglaise en 2007 chez MIT Press) ; Internet, un auxiliaire de la démocratie ?, 2010 et Le sacre de l’amateur. Sociologie des passions ordinaires à l’ère numérique, 2010.
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