Discussion. L’État et les Télécommunications
p. 149-154
Plan détaillé
Texte intégral
1Régis Guillaume1
Merci pour cette invitation à la discussion. La parole est à la salle.
2Jacques Maire2
Je suis un cas un peu particulier parce que j’ai été le premier ingénieur des Mines à avoir « traîné mes bottes » aux PTT. J’y ai passé cinq ans de 1969 à 1974. Trois ans en tant que conseiller technique, durant lesquels je me suis occupé essentiellement des Postes et des services financiers, et deux ans comme directeur de cabinet.
3Je me permettrai donc d’apporter quelques compléments à ce qui a été dit. Je dirais d’abord que cette période de ma vie de cinq années passées au ministère des PTT est certainement un de mes meilleurs souvenirs. J’ai trouvé beaucoup d’intérêt à communiquer avec les administrateurs des PTT, avec les ingénieurs des Télécoms, et j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour ces ingénieurs parce que je n’ai jamais pu comprendre la commutation. On m’a pourtant expliqué plusieurs fois comment marchait un central téléphonique mais ça n’a jamais pénétré !
4Je voulais rappeler simplement qu’il y a eu un événement important en 1971. Jusque-là, il y avait un secrétaire général des PTT qui dirigeait les deux directions des PTT et des Télécommunications. En la matière, il ne comprenait probablement pas grand-chose, mais gardait en main la gestion du personnel et le budget. Le ministre Robert Galley a alors supprimé ce poste de secrétaire général pour réaliser la séparation entre les deux entités.
5C’est concernant les finances que je ne suis pas d’accord avec Hervé Nora : ce ne sont pas les Postes qui ponctionnaient les Télécommunications, mais les Finances qui ponctionnaient les Postes qui, ensuite, ponctionnaient les Télécoms. La rentabilité des investissements était une notion à peu près absente des discussions budgétaires avant cette séparation et le début du « retour à la lumière » a été de séparer le financement des Télécoms du budget des Postes parce que cela a permis de faire des choses rentables qui s’autofinançaient.
6François du Castel
L’exposé de Patrice Carré m’incite à revenir sur l’attitude des ingénieurs des Télécoms pendant l’Occupation. Je voudrais dégager deux idées qui n’ont pas été exprimées. La première c’est que dès la fin de 1940, il se dégage autour de Jean Bichelonne, qui est le ministre de l’Industrie de Vichy, l’idée que la défaite est due au retard technique. Idée qui plaît naturellement aux ingénieurs, portés à ce moment à ne pas appliquer les directives allemandes car ils se rendent compte que tout progrès technique leur profite dans le cadre de la politique de collaboration industrielle et scientifique.
7De plus, la Résistance s’organise progressivement dans le giron des PTT avec « Résistance PTT » et autour d’actions personnelles structurées par le réseau K qui est un réseau d’écoutes dans lequel s’est illustré Robert Keller. Ce n’est qu’ensuite, avec le plan Violet, développé en collaboration avec Londres, qu’est conçu un plan de sabotage global en prévision du débarquement. Le reste relève véritablement de l’action individuelle. J’ai retrouvé la trace d’une dizaine d’ingénieurs engagés dans ce type d’actions de résistance.
8Régis Guillaume
Merci pour ces précisions.
9Philippe Dupuis
Pour changer, j’aimerais revenir sur le problème des télécommunications par satellite parce que Michel Guillou a parlé d’une proposition de réseau de satellites à défilement, mais il me semble que le tableau aurait été plus complet si on avait dit qu’il y avait deux camps qui s’opposaient sur le sujet. Il y avait d’un côté AT&T et quelques autres. Je pense qu’ils défendaient les satellites à défilement parce qu’ils pensaient que les délais de transmission avec des satellites géostationnaires seraient trop élevés. Des gens qui avaient l’expérience du traitement de la parole avaient compris que c’était possible et c’est en fait ceux qui ont emporté la décision, ce sont les ingénieurs de Hugues Aircraft. L’entreprise a mené une campagne mondiale pour le satellite géostationnaire. En France, ils avaient un relais qui était Thomson, où un ancien ingénieur du corps a écrit plusieurs articles pour appuyer le choix du satellite géostationnaire. J’avais été moi-même en contact avec ces équipes et ils voulaient me recruter, mais cela ne s’est pas fait car je n’ai pas voulu me rendre en Californie. Je crois qu’il est donc important de souligner que c’est une petite équipe déterminée de Hugues Aircraft qui a emporté la décision contre des géants comme AT&T.
10Christian Marbach
J’aimerais poser une question à Madame Gauthey, mais pas seulement à elle, parce que le sujet intéresse en fait tous les intervenants de cet après-midi que je remercie au passage. Quel peut être, à un moment donné, le rôle de l’État, compte tenu évidemment du développement technologique, politique, économique et social d’une nation ? Vous avez évoqué cette question à propos des Télécoms, à propos des énormes mutations à l’œuvre, actuelles ou passées. Lors du colloque historique qui a eu lieu il y a quelques jours sur le corps des Mines, le même type de sujet a été abordé. Le pétrole est particulièrement représentatif de ces thématiques dans les années 1960 et 1970. Le rôle de l’État en matière de pétrole était extrêmement clair, il fallait absolument garantir l’approvisionnement de la France. Ce sont des situations similaires dans lesquelles les corps d’État sont capables de freiner la marche des choses quand cela ne correspond plus du tout à ce qu’ils avaient en tête comme image de leur mission.
11Gabrielle Gauthey
J’ai effectivement essayé d’expliquer que, dans le secteur qui est le nôtre, le rôle de l’État est de protéger et de garantir l’intérêt national et ensuite d’anticiper et de préparer l’avenir, notamment par la formation. D’abord se trouve la garantie des intérêts nationaux. Je pense que les TIC sont vues désormais comme un élément crucial de ce domaine. Notamment d’un point de vue de défense nationale avec les cyber-attaques et autres menaces nouvelles. Ensuite, l’État joue un rôle dans la garantie de l’investissement dans des infrastructures structurantes. C’est essentiel pour le développement des TIC, non seulement pour elles-mêmes, mais pour le reste également des secteurs économiques. Viennent ensuite les actions de régulation et éventuellement d’impulsion de l’État. Enfin, c’est la formation et l’incitation à la production de compétences, avec notamment la R&D, sur le territoire national. Je pense ces trois éléments comme essentiels.
12Hervé Nora
Je ne répondrai pas directement à la question : en matière d’aménagement du territoire je pense que l’un des plus grands problèmes actuels est que l’État doit faire face à une multitude de niveaux d’intervention emboîtés. Il y a les régions, Bruxelles, l’échelle nationale et les échelons administratifs divers et variés. Les attributions de chaque niveau ont été définies mais il n’est écrit nulle part qu’un niveau donné n’a pas le droit de se mêler des attributions des autres niveaux et je pense que pour définir les objectifs de l’État, il faudrait aller encore plus loin dans la réforme territoriale dans un but de rationalisation.
13Philippe Picard
Je voudrais commenter cette question, mais avant je voudrais faire une toute petite remarque pour Jacques Maire sur le phénomène de la suppression du secrétariat général des PTT qui était – on peut le dire maintenant – une nuisance. Je vais, pour ce faire, citer un certain Bernard Esambert qui était conseiller industriel de Georges Pompidou à l’époque de l’impératif industriel. Dans ses souvenirs, il écrit la chose suivante :
14« Il fallait donc casser ce mécanisme diabolique qui empêchait d’affecter au téléphone les moyens dont il avait besoin et la façon la plus radicale d’y arriver c’était de supprimer le secrétaire général dont la principale fonction était justement d’organiser cette dérivation du cash-flow ».
15L’idée d’un office des Télécommunications est née à l’époque. Elle a d’ailleurs été soutenue par Valéry Giscard d’Estaing et s’est heurtée à de fortes oppositions des syndicats, notamment de FO et d’André Bergeron. Il y a vraiment eu à un moment une prise de conscience de ce problème.
16Maintenant, quel est l’avenir du corps dans le domaine des technologies de l’information ?
17Concernant la naissance du nouveau corps, je crois que, pour les anciens comme moi, ce changement de paradigme est difficile à accepter et à comprendre. Je me dis : « finalement, les Télécoms, il n’y en a pas qu’en France… les industriels, il n’y en a pas qu’en France… », car si on regarde les industriels européens qui ont bien réussi pour suivre les mouvements de l’innovation, on constate qu’ils n’ont pas de corps. Nokia, par exemple, qui ne se porte pas si bien ces derniers temps, mais qui a réussi à devenir le premier industriel mondial des portables, ou bien encore Ericsson, qui a réussi à devenir le premier producteur mondial des infrastructures de Télécoms : ils n’ont pas eu besoin de corps pour en arriver là où ils sont arrivés. L’innovation aux États-Unis ne connaît pas de logique de corps non plus. En conclusion, on peut se dire qu’il y a d’autres moyens de réussir dans l’industrie et les services de télécommunication que le modèle français fondé sur l’existence du corps des télécoms.
18Maintenant il faut prendre en compte notre passé, que je qualifierais de glorieux. Il faut tenir compte des spécificités françaises bien qu’aujourd’hui, compte tenu du fait que l’État s’est désengagé de l’exploitation, de la fourniture des services, de l’industrie et même de la R&D industrielle, il y a besoin d’une autre forme de positionnement. Je crois qu’un des problèmes majeurs est qu’il faut organiser ce qui existe dans d’autres pays : des allers et retours entre les opérationnels, que ce soit dans la R&D, l’exploitation, l’industrie, et les gens qui régulent. Dans ce cadre, il vaut mieux que le régulateur ait connu la réalité du terrain. En la matière, l’avantage des ingénieurs des Télécoms est justement qu’ils ont fait leurs classes sur le terrain. Précédemment, quand ils rejoignaient les états-majors de la technocratie, ils avaient quelques repères opérationnels, ce qui est toujours une bonne chose pour réguler ensuite.
19Patrice Carré
À propos de ce que disait François du Castel, je suis tout à fait d’accord. Cette idée que la défaite est due à un retard technique est une réalité chez les ingénieurs des années 1940. Cela dit, cette idée n’est pas uniquement présente chez eux puisque Marc Bloch, dans L’étrange défaite, utilise aussi ce facteur d’explication. Chez Bichelonne, cette idée s’explique par le rôle qu’il donne dans ce retard aux représentations syndicales et à l’ensemble des structures républicaines des années 1930. Facteurs qui auraient gêné recherche et industrie face à l’Allemagne. Deuxièmement, sur la question de l’État, question centrale et tout à fait fondamentale pour un historien, je vais répondre en historien : je crois que, globalement, on a depuis la Seconde Guerre mondiale une périodisation en trois parties. Une première partie commence vers 1944-1946 avec le Plan et dure jusqu’au mitan des années 1980 avec un colbertisme high tech porté par les corps et une politique industrielle. Durant la seconde moitié des années 1980, la mondialisation favorise la montée de l’idéologie néolibérale qui s’accompagne d’un retrait de l’État. Les représentants des corps se dirigent vers des entreprises privées parce qu’il y a un vaste mouvement de privatisations. Enfin, je crois qu’aujourd’hui, quelque part après la crise financière, il y a un renouveau. Est-ce un renouveau de l’État ? Si je prends l’exemple des investissements d’avenir dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, 4,5 milliards d’euros sont mis à disposition par l’État. Deux milliards le sont dans les infrastructures, 2,5 milliards dans les nouveaux services, et je crois qu’il y a de la part de l’État l’idée non plus de prendre en main l’intégralité de ce programme, qui est de plusieurs dizaines de milliards d’euros sur plusieurs dizaines d’années, mais bien de créer un effet de levier. Il s’agit de provoquer et de susciter de l’investissement de la part des opérateurs privés, quels qu’ils soient, dans une perspective de modernisation.
20Charles Rozmaryn
Je voudrais revenir sur la question portant sur le rôle de l’État mais dans une optique plus politique. Je pense que le rôle de l’État ne peut être défini que par les politiques et par le gouvernement. Cela signifie qu’il faut que les politiques aient une vision du futur de la France à l’échelle de quelques années, en contradiction même avec les cycles de cinq ans rythmés par les élections qu’il s’agit de préparer. Cela conduit à un système et à un État où le politique ne sait pas quel est le projet qu’il doit présenter au pays. Cette absence de vision se combine avec les profondes mutations qui font que la France, qui pouvait être maîtresse de ses choix il y a dix ans, ne le peut plus aujourd’hui. Au CNET, dans les années 1970, nous avions l’impression que nous allions définir un modèle pour le monde entier et que nous allions pouvoir imposer des choix à l’ensemble de l’environnement des Télécommunications. Je rappelle également que la devise de l’X était quand même : « Pour la patrie, les sciences et la gloire ». Ce n’était pas « pour le marketing et pour vendre des télécopieurs ».
21Ce qui me frappe également aujourd’hui, c’est la Chine. Les dirigeants chinois sont majoritairement des ingénieurs. À l’inverse, en France, que se passe-t-il aujourd’hui ? On passe du gouvernement des X au gouvernement des énarques, puis, de plus en plus, à celui des avocats. Sont-ils les mieux placés pour prendre de grandes décisions industrielles pour le pays ? Je ne sais pas…
22Régis Guillaume
Une étudiante voudrait poser une question et cela sera la dernière.
23Xuanzi Xu3
Sur le rôle du gouvernement dans les développements de l’industrie et des Télécommunications, je voudrais ajouter quelque chose sur le gouvernement chinois. J’ai récemment interviewé un vice-directeur du ministère de l’Industrie et de l’Informatique de Chine. Il m’a confié que le rôle du gouvernement chinois était désormais d’encourager les étudiants à partir à l’étranger, notamment aux États-Unis. Il entend également encourager leur retour et favoriser ainsi la création de petites entreprises, que plusieurs structures aident à trouver des investissements privés et plus seulement gouvernementaux.
24Gabrielle Gauthey
Vous faites allusion à l’effort d’ouverture de la Chine, qui est notable. Il y a ces dernières années une projection de la Chine à l’international, on le voit par le succès formidable de WiseWay sur les marchés mondiaux. Cette stratégie passant, bien évidemment, par la présence des étudiants à l’étranger.
25Régis Guillaume
Je vais avoir le désagréable rôle d’arrêter ce débat. Je voudrais, pour terminer, remercier l’ensemble des intervenants et des personnes qui ont posé des questions.
Notes de bas de page
Auteurs
Président de séance.
Professeur d’aménagement de l’espace et d’urbanisme à l’université Toulouse-Le Mirail depuis 2007, Régis Guillaume a participé à l’ouvrage La construction des politiques locales. Reconversions industrielles et systèmes locaux d’action publique en 1998 et a publié Globalisation, systèmes productifs et dynamiques territoriales. Regards croisés au Québec et dans le Sud-Ouest français, 2005.
Ingénieur en chef des Mines.
Ingénieur des Télécommunications, décédé en 2012.
Grand témoin, ingénieur des Télécommunications (X 1951, ENST 1956), Philippe Dupuis a été nommé à la direction des Services radioélectriques de la DGT en 1956. Détaché en 1962 à France Câbles et Radio, il a dirigé des projets techniques dans de nombreux pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Il a ensuite participé à partir de 1973 à la création de la direction des Télécommunications des réseaux extérieurs. Il est devenu directeur général de Sofrecom en 1979, puis délégué aux Télécommunications mobiles à la DGT en 1981. Dans cette fonction, il a animé la participation française à l’élaboration de la norme GSM.
Ingénieur des Mines, président d’honneur de la Sabix, président du comité éditorial de La Jaune et la Rouge.
Vice-présidente en charge des affaires gouvernementales pour le groupe Alcatel-Lucent, Gabrielle Gauthey est membre du comité exécutif du groupe. Elle est aussi présidente du GITEP et vice-présidente de la FIEEC en charge des STIC (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication). De 2003 à 2008, elle était membre du collège de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes). En 2000, elle est nommée au poste de directrice des nouvelles technologies d’information et de communication à la Caisse des dépôts et consignations, où elle est responsable du programme de « développement numérique régional » par mandat de l’État (Comité interministériel d’aménagement du territoire – CIADT). De 1998 à juillet 2000, elle est directrice adjointe de la Sofirad, et directrice générale du SAT, le premier bouquet de radio et télévision français par satellite en Afrique. De 1995 à 1997, elle est conseiller technique chargée des technologies d’information et de télécommunication pour François Fillon, alors ministre chargé de la Poste, des Télécommunications et de l’Espace. Gabrielle Gauthey a débuté sa carrière chez France Télécom et est entrée à la DATAR en 1992 en tant que directrice du département des investissements étrangers en France et secrétaire générale du réseau « Invest in France ».
Grand témoin, Hervé Nora est diplômé de l’École polytechnique, de l’École nationale supérieure des télécommunications, et du Master of Sciences in Management de la Sloan School du MIT. Il a tenu, de 1971 à 1982, de multiples postes à la direction générale des Télécommunications, à la DATAR, en cabinets ministériels.
Début 1983, il crée la société Bull CP8, filiale du groupe Bull en charge du développement des cartes à puce CP8, dont il est le PDG jusqu’en 1987. Il est alors nommé à la tête de la direction des services et des activités nouvelles du groupe Bull.
En 1991, il rejoint Framatome où il crée la direction des activités informatiques du groupe. Hervé Nora quitte ce poste et le groupe Areva en 2002 pour prendre la présidence de Telfix SA, société de télémise à jour des cartes Vitale, dont il est l’un des fondateurs.
Actuellement président de l’AHTI (Association pour l’histoire des télécommunications et de l’informatique), Philippe Picard est X-Télécom et a travaillé vingt ans à la DGT. Il y a notamment piloté le lancement du réseau Transpac. Il a été ensuite dix-sept ans chez Bull en charge des diverses activités de télécommunications. De 1980 à 1982, il a été président de l’Amicale des ingénieurs des Télécommunications (l’AIT).
Historien de formation, Patrice Carré dirige le département relations institutionnelles à la direction des relations avec les collectivités locales France Télécom Orange. Il est également chargé de cours à Télécom Paris Tech (École nationale supérieure des télécommunications), où il enseigne l’histoire et la sociologie de l’innovation, ainsi qu’au CELSA (université Paris Sorbonne/École des hautes études en sciences de l’information et de la communication). Il est l’auteur ou le coauteur de très nombreux articles scientifiques et d’une dizaine de livres sur les relations entre technologie, société, politique et culture parmi lesquels : Télégraphe : innovations techniques et société au xixe siècle, 1996, Le téléphone, le monde à portée de voix, Gallimard, 1993, ou encore, avec Alain Beltran La Fée et la servante, la société française face à l’électricité xixe-xxe siècle, Belin, 1991, préface d’Alain Corbin et traduction japonaise en 1999.
Ingénieur général des Télécoms, Charles Rozmaryn (X63) a été directeur général de France Télécom de 1991 à 1995. Il a ensuite été président de Télécom Developpement/Cegetel, premier opérateur fixe alternatif, de 1997 à 2004. Il a commencé sa carrière au CNET où, de 1968 à 1978, il a travaillé au développement des systèmes de commutation électronique, en dirigeant notamment, de 1975 à 1978, le département CEA (commutation électronique et automatismes) d’Issy-les-Moulineaux. Après un passage au cabinet du ministre de l’Éducation (1979-1981), il a été le chef du service de l’industrie à la DGT.
Étudiante chinoise venue étudier à la Sorbonne.
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