Table des matières
Patrick Fridenson
PréfacePremière partie. Illégitimité et clandestinité (1947-1952
- I. Un marché dominé par le financement des ventes à crédit d’automobiles : héritage de l’entre-deux-guerres et garantie particulière
- II. Un développement qui suscite l’inquiétude : enquête et propositions de la Banque de France
- III. Le refus de réglementer et d’enregistrer les établissements finançant des « biens de consommation »
- I. Des fabricants à la recherche de partenariats financiers : les initiatives de la Fédération nationale de l’ameublement (1950) et du Syndicat général de la construction électrique (1952)
- II. Des groupes financiers en quête de nouvelles activités
- III. Des autorités du crédit difficiles à convaincre
Deuxième partie. Réhabilitation et réglementation (1953-1957)
- I. Moraliser : lutter contre le « crédit cher » et les « margoulins »
- A. Combien coûte le crédit à la consommation ?
- B. Un coût qui varie en fonction des biens et de la nature des prêteurs
- C. Le crédit à la consommation est-il cher ?
- II. Normaliser le crédit à la consommation : informer, concentrer, contrôler
- A. Le coût du crédit : informer plutôt que plafonner
- B. Les prêteurs : concentrer le secteur au profit des établissements financiers
- C. La distribution : réguler en fonction de la conjoncture économique
- III. La réglementation de 1954 et ses limites : capital minimum des prêteurs et crédit direct des commerçants
- A. La réglementation du 28 juillet 1954 : un accueil en demi-teintes
- B. Les limites de la réglementation : capital minimum des prêteurs et crédit direct des commerçants
Troisième partie. Les nouveaux organismes de financement à la conquête du marché (1954-1965)
- I. Créer un réseau de « correspondants agréés » : recruter et former
- A. Le recrutement des vendeurs
- B. « L’éducation des vendeurs »
- II. Maîtriser les risques du crédit à la consommation
- A. À l’origine du scoring : la détermination d’une méthode d’appréciation systématique du risque
- B. Les impayés : « recouvrement social » et pertes définitives
- C. Les projets de création d’une « centrale des impayés »
- III. Réviser la politique commerciale pour assurer ou restaurer l’équilibre de l’exploitation
- A. Petites misères entre amis et resserrement des conditions de crédit
- B. Hausse tarifaire et réorganisation
- I. L’enjeu industriel de la construction européenne : un crédit à la consommation moins cher au service de l’industrie
- A. Assouplir les conditions de vente à crédit pour soutenir l’industrie des appareils ménagers
- B. L’exigence de Rivoli : augmentation du volume de crédit versus baisse des tarifs
- II. Les banques françaises dans le Marché commun : lancement et concurrence des prêts personnels
- A. Émulation européenne et modernisation française
- B. Des crédits attractifs pour l’aménagement du logement des cadres
- C. Crédit personnel versus crédit réel : concurrence ou complémentarité ?
- III. « Offrir le meilleur service au meilleur prix » : diversifier, fidéliser, moderniser
- A. Diversifier l’activité pour augmenter le montant moyen des dossiers financés
- B. Fidéliser et innover : le « bon payeur », le crédit direct et le crédit en poche
- C. Moderniser pour accroître la productivité
Quatrième partie. "Tout à crédit ?". L'expansion relative du crédit à la consommation en France, (1954-1965)
- I. La trilogie automobile, réfrigérateur, télévision
- A. La prépondérance de l’automobile
- B. La part croissante de la télévision aux dépens du réfrigérateur
- C. Le « confort et l’évasion » : l’importance croissante de l’ameublement et du plein air
- II. « J’escompte ma carrière »
- A. « Le crédit, c’est l’épargne de la jeunesse »
- B. « Hier, le crédit des pauvres. Aujourd’hui, le crédit des classes moyennes »
- C. Le crédit à la consommation : un crédit de citadins
- III. Faible endettement et retard d’équipement
- A. Le projet de « carte personnelle de crédit » : normes de consommation et normes d’endettement
- B. Un endettement limité malgré une tendance à la hausse
- C. Le retard de l’équipement domestique français
- I. Le prix du crédit : préoccupation ou indifférence du consommateur ?
- A. Le taux d’intérêt : une notion étrangère au consommateur
- B. Information et éducation du consommateur : comment calculer le taux d’intérêt ?
- II. La réglementation : un instrument de la politique de régulation conjoncturelle
- A. Un développement fonction des impératifs monétaires et des besoins industriels
- B. Des modalités de crédit plus strictes que dans les autres pays européens
- C. Une offre sous contrôle : limitation des prêteurs et primauté des crédits affectés
- I. Sources d’archives – Archives publiques
- Ministère de l’Économie et des Finances (Centre des Archives économiques et financières - CAEF, Savigny-le-Temple)
- Fonds Trésor
- Fonds Cabinet
- Archives départementales de Paris (versées par la chambre de Commerce et d’Industrie de Paris en 2009)
- II. Sources d’archives – Archives privées
- A. Institutions financières et bancaires
- Banque de France (ABDF)
- Fonds Conseil national du crédit
- Direction des établissements de crédit et des entreprises
- Direction générale du crédit
- Service des banques et des établissements financiers (dossiers individuels)
- Service de la réglementation bancaire et financière
- Direction générale des études
- Crédit agricole S. A (Crédit lyonnais et Sofinco)
- Sofinco
- Crédit lyonnais
- Société générale (SG), Service des archives historiques, Paris
- BNP Paribas Personal Finance (Cetelem, CTLM)
- B. Personnalités
- Archives de Wilfrid Baumgartner (Fondation nationale des sciences politiques, FNSP, Paris)
- Archives de Robert Buron (Archives communales de Laval)
- III. Sources imprimées
- A. Périodiques
- Bulletins et revues
- Presse
- B. Études et rapports sur le crédit à la consommation
- Ouvrages, brochures et articles antérieurs à 1967
- Mémoires
- Œuvres littéraires