Table des matières
Alain Plessis
PréfacePremière partie. L'intensification des relations avec l'Allemagne
Chapitre premier. Un point de départ médiocre
- I. LES OBJECTIFS À COURT TERME DES ENTREPRISES FRANÇAISES
- A. LE PRÉLÈVEMENT DE MATÉRIEL DE FABRICATION
- B. LES BREVETS, PROCEDES DE FABRICATION ET TECHNICIENS ALLEMANDS
- C. L'IMPORTATION DE MATIÈRES PREMIÈRES ET LES CONTRATS DE TRAVAIL À FAÇON
- II. UN RELATIF DÉSINTÉRÊT POUR LES PROJETS À LONGUE ÉCHÉANCE
- A. DES PRISES DE PARTICIPATION D'AMPLEUR LIMITÉE
- B. DES ENTREPRISES RÉTICENTES FACE AUX ENGAGEMENTS À LONG TERME
- C. L'AMORCE DE QUELQUES PROJETS INDUSTRIELS D'ENVERGURE
- III. DES RÉSULTATS DÉCEVANTS
- A. LE POIDS DES CIRCONSTANCES ET LE RÔLE DU PASSÉ
- B. LES REGRETS DES HAUTS FONCTIONNAIRES
- C. UN EXEMPLE D'ÉCHEC PRÉCOCE : L'IMPLANTATION MANQUÉE DE BOSCH EN SARRE EN 1946
Chapitre II. Les stratégies allemandes des entreprises francaises
- I. LES EFFORTS DE PÉNÉTRATION COMMERCIALE
- A. DES MOYENS ACCRUS
- B. UN DÉBOUCHÉ TRADITIONNEL POUR LES INDUSTRIES DU LUXE ET DE GRANDE CONSOMMATION
- C. UN CHAMP D'EXPANSION NOUVEAU POUR D'AUTRES SECTEURS
- II. LE DÉVELOPPEMENT DES INVESTISSEMENTS
- A. LA REMISE EN ORDRE DES FILIALES DÉTENUES AVANT-GUERRE
- B. L’ESSOR DES GROUPES ANCIENNEMENT IMPLANTÉS
- C. L’APPARITION DE NOUVELLES IMPLANTATIONS
- 1. Les implantations passagères
- 2. Les implantations durables
- III. LES TRANSFERTS DE TECHNOLOGIE
- A. LA MULTIPLICATION DES ÉCHANGES DE BREVETS
- B. LA RECHERCHE DU PROGRÈS TECHNIQUE DANS LES FILIALES IMPLANTÉES EN ALLEMAGNE
- C. L’IMPLANTATION EN FRANCE D’USINES SUR LE MODÈLE ALLEMAND
Chapitre III. Un environnement propice
- I. L’APPUI DES POUVOIRS PUBLICS
- A. LE REGROUPEMENT DES INTÉRÊTS PRIVÉS
- B. LA SURVEILLANCE DU RELÈVEMENT ÉCONOMIQUE DE L’ALLEMAGNE
- C. LA VIGILANCE FACE AUX PROJETS ÉTRANGERS
- II. LE RÔLE DES BANQUES
- A. LES SERVICES RENDUS AUX ENTREPRISES
- B. LES ENCOURAGEMENTS AUX RACHATS ET PRISES DE PARTICIPATION
- C. LE FINANCEMENT DES ACTIVITÉS
- III. L’AMÉLIORATION DU CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE
- A. L’ASSOUPLISSEMENT DU CADRE RÉGLEMENTAIRE
- B. LE RÔLE DE LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE
- C. L’ENVOL DE LA CROISSANCE
Deuxième partie. Les limites des relations avec l'Allemagne
Chapitre IV. Les symptômes d’insuffisance
- I. LA FAIBLESSE DE LA PERCÉE COMMERCIALE FRANÇAISE EN ALLEMAGNE
- A. LA LENTEUR DU PROGRÈS DES EXPORTATIONS
- B. LA FRÉQUENCE DES DIFFICULTÉS
- II. L’ÉVOLUTION DES INVESTISSEMENTS ET DES PRISES DE PARTICIPATION
- A. UNE STAGNATION RELATIVE
- B. LA RENONCIATION AUX GRANDS PROJETS DE PRISES DE PARTICIPATION
- C. LA LIQUIDATION DES AVOIRS ACQUIS EN ALLEMAGNE
- III. UNE COOPÉRATION ENCORE RÉDUITE ENTRE FIRMES FRANCAISES ET ALLEMANDES
- A. UN MIRAGE : LA COOPÉRATION OUTRE-MER
- B. LA PRÉFÉRENCE POUR DES FORMES LIMITÉES DE COOPÉRATION
- C. DES RÉSULTATS SOUVENT MÉDIOCRES
Chapitre V. Des stratégies entrepreneuriales indécises
- I. UNE ATTITUDE FLUCTUANTE EN ALLEMAGNE
- A. ACCEPTATION OU REFUS DE LA CONCURRENCE ?
- B. ESSAIS DE PARTENARIAT FINANCIER OU TENTATIVES D’ABSORPTION ?
- C. HARDIESSE OU TIMIDITÉ DANS LES RELATIONS TECHNOLOGIQUES ?
- II. LES HÉSITATIONS FACE A LA PRÉSENCE ALLEMANDE EN FRANCE ET DANS LE MONDE
- A. DES RÉTICENCES PERSISTANTES SUR LA PLACE DE L’ALLEMAGNE EN FRANCE
- B. UN DYNAMISME MONDIAL À LA FOIS JALOUSÉ ET ADMIRÉ
- C. UN EXEMPLE D’HÉSITATIONS : PECHINEY FACE À LA PÉNÉTRATION ALLEMANDE SUR LE MARCHÉ DE LA FEUILLE MINCE D’ALUMINIUM (1961-1967)
- III. L’ALLEMAGNE, UN PARTENAIRE SINGULIER
- A. L’INDIFFÉRENCE INITIALE DES MILIEUX PATRONAUX
- B. UN UNIVERS LONGTEMPS MÉCONNU
- C. UNE EXCEPTION : LA SARRE
Chapitre VI. De lourdes contraintes
- I. DES FIRMES ALLEMANDES SOUVENT MAL DISPOSÉES
- A. L’HOSTILITÉ
- B. LA DÉSTABILISATION DE L’ADVERSAIRE
- C. L’APPEL A L’ÉTAT
- D. L’EXIGENCE DE RÉCIPROCITÉ
- II. LES RESPONSABILITÉS DES POUVOIRS PUBLICS
- A. UNE TUTELLE INITIALE PESANTE
- B. DES POLITIQUES PEU RÉALISTES
- C. LA MÉCONNAISSANCE DES PRIORITÉS ENTREPRENEURIALES
- III. LE RÔLE NÉGATIF DE L’ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE
- A. LE DÉCLIN DES ACTIVITÉS HÉRITÉES DE LA PREMIÈRE INDUSTRIALISATION
- B. LES SOUBRESAUTS CONJONCTURELS
- C. LES TENSIONS SALARIALES ET LES CONFLITS SOCIAUX
- CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE
Troisième partie. Les retombées des relations avec l'Allemagne
Chapitre VII. Des entreprises françaises transformées ?
- I. EFFETS DE TAILLE, EFFETS DE RENTABILITÉ
- A. LA CROISSANCE ET LA DIVERSIFICATION DES ACTIVITÉS
- B. LE GONFLEMENTS DES PROFITS
- C. L’OUVERTURE DES MARCHÉS
- II. L’APPRENTISSAGE DE LA MULTINATIONALISATION
- A. LES RAPPORTS ENTRE SIÈGE CENTRAL ET ÉTABLISSEMENTS EXTÉRIEURS
- B. LA MULTIPLICATION DES TRANSFERTS A L’INTÉRIEUR DES GROUPES
- C. DES ÉQUIPES MANAGÉRIALES PLUS MOBILES ?
- III. LE RENOUVELLEMENT DES MÉTHODES DE GESTION
- A. L’EFFICACITÉ DES MOYENS MIS EN OEUVRE
- B. LES CRITIQUES DES ACTIONNAIRES MINORITAIRES
- C. LE RECOURS A UN ENDETTEMENT CROISSANT
Chapitre VIII. Les conséquences d’ensemble pour l’économie et pour la société
- I. LA CONTRIBUTION ALLEMANDE À LA MODERNISATION FRANÇAISE
- A. L’ESSOR DES CONSOMMATIONS
- B. LE DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX FOYERS PRODUCTIFS
- C. LA RESTRUCTURATION DES BRANCHES INDUSTRIELLES
- II. LA RÉFLEXION SUR LE « MODÈLE ALLEMAND »
- A. LES VERTUS DE LA RÉGULATION SOCIALE
- B. L’EFFICACITÉ DES STRUCTURES D’ORGANISATION
- C. L’OUVERTURE À LA CONCURRENCE
- III. L’INFLÉCHISSEMENT DES ATTITUDES PATRONALES
- A. LE RENOUVELLEMENT PARTIEL DU MONDE PATRONAL
- B. PROGRÈS ET LIMITES DU DIALOGUE FRANCO-ALLEMAND
Annexes