Table des matières
Sixième partie. Relèves, réformes et ajustement Atlantique (1941-1947)
Chapitre XXI. La Résistance : une triple relève (1941-août 1944)
- I. LA RELÈVE DES LÉGISTES : LONDRES, PARIS, ALGER
- 1. Londres : Hervé Alphand et la commission d’étude (décembre 1941-mai 1943)
- 2. Le CGE et le rapport Courtin : le manifeste d’une conversion
- Un Aréopage à dominante néo-libérale
- Les déphasages experts-« opinion »
- Un quadruple objectif
- La « nécessité d’un plan »
- Un nouveau MEN
- 3. La réaction envers le rapport Courtin
- Du déphasage de court terme entre Résistance des Légistes et des « activistes »...
- ... aux influences de moyen terme sur les gouvernants
- II. LA RELÈVE DES COMBATTANTS : PROGRAMME DU CNR ET « RÉFORMES DE STRUCTURES »
- 1. Les aspirations rénovatrices de la Résistance intérieure
- 2. Le legs commun des Combattants : le programme du CNR
- Un hiver de débats et une unanimité ambiguë
- Le programme du CNR et les « réformes de structures »
- 3. André Philip, Jules Moch et la résurgence du Plan de la CGT de 1935
- « Au lendemain de la guerre, l’économie française sera dirigée »
- Un avatar du Plan de la CGT de 1935
- Les « Réformes économiques de structures » (18 juillet 1944)
- III. LA RELÈVE DES GOUVERNANTS : LES PROJETS DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU CFLN D’ALGER (JUIN 1943-AOÛT 1944)
- 1. Les responsables du CFLN et les dosages successifs
- Le premier CFLN : une équipe technocratique ?
- Les dosages issus d’un double remaniement
- Les hauts fonctionnaires et la prime de non-représentativité
- 2. Les difficultés de coordination de la direction des finances et de l’économie
- Une tentative de coordination par le CEI et Hervé Alphand
- Le consensus sur le maintien des organes dirigistes de Vichy
- Les divergences sur la politique monétaire et financière
- L’incertitude calculée du général de Gaulle : l’étalement dans le temps
- 3. Les contours d’un groupe européo-libéral
- Le projet Alphand-Istel
- Les projets d’union économique européenne
- Dans l’immédiat : une « fausse bonne solution »
- 4. Jean Monnet et le cordon ombilical d’Outre-Atlantique
- La distinction de deux étapes successives et de deux programmes
- Continuités et novations administratives : la centralisation par Jean Monnet
- Débrouiller l’écheveau : privilégier Washington et Mac Cloy
- Le compromis Monnet-Acheson : « accrocher la question des crédits à long terme pour notre reconstruction »
- La stratégie de Jean Monnet : un « Plan » d’importation pour les crédits, les crédits pour le « Plan »
- Jean Monnet et la politique des comités
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXI
Chapitre XXII. Les tentatives du provisoire août 1944-janvier 1946
- I. LA RELÈVE DE L’ÉTAT : RUPTURES ET CONTINUITÉS
- 1. Le gouvernement de Gaulle : une « combinaison baroque »
- La fusion Résistants de l’extérieur-Légistes de l’intérieur
- Ruptures et continuités ministérielles
- 2. Continuités administratives et ruptures symboliques
- Amortir la poussée épuratrice
- Une continuité administrative sur l’ensemble
- Des ruptures symboliques au plus haut niveau
- 3. L’État et l’épuration économique : sanctions individuelles contre condamnation d’une classe
- La double lecture
- II. LA LEVÉE DE L’HYPOTHÈQUE PMF (SEPTEMBRE 1944-AVRIL 1945)
- 1. « Trois mois d’efforts et de débats stériles » (Pierre Mendès France)
- 2. Un programme austéro-dirigiste
- Plan et « réformes de structures »
- La cohérence économico-financière
- 3. Les obstacles à la réalisation
- Une double opposition : Finances et Production industrielle
- Modicité des moyens et lourdeur des tâches quotidiennes
- Le Plan impossible
- 4. Réflexions sur un échec
- Objections techniques et choix socio-politiques
- PMF victime d’un consensus hostile ou de positions peu conciliables ?
- III. L’INTERMÈDE PLEVEN OU LES INCONVÉNIENTS CUMULÉS D’UN SYSTÈME HYBRIDE (AVRIL 1945-JANVIER 1946)
- 1. Intégration et réforme de l’Économie nationale
- 2. La direction quotidienne de l’économie et des finances : le dirigisme ambigu et ses déboires
- La thérapeutique financière libérale : emprunt et échange sans blocage
- L’impossible « conciliation de la liberté et de la contrainte »
- « Le fonctionnement défectueux de la répartition et du rationnement »
- 3. Le MEN et le Plan : Plan à petits pas ou « Plan-Arlequin » ?
- La vaine constitution de la direction du Plan
- L’expérience avortée du Conseil de l’Économie nationale
- Le Plan à petits pas
- Georges Boris et le « Plan-Arlequin »
- Le troisième homme
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXII
Chapitre XXIII. Poussée réformatrice et négociations atlantiques (octobre 1945-mars 1946)
- I. JEAN MONNET À L’ARTICULATION ENTRE STRATÉGIE NATIONALE ET INTERNATIONALE (OCTOBRE 1945-MARS 1946)
- 1. L’articulation, à l’adresse de Washington, entre les besoins financiers et les contraintes commerciales
- Le scénario imaginé par Jean Monnet : « comprendre » la politique de Washington
- Suivre l’exemple britannique
- Le Plan comme instrument de l’hégémonie sidérurgique française ?
- 2. Réformes de structures, Plan et aide américaine (décembre 1945-mars 1946)
- La position stratégique de Jean Monnet : les crédits pour financer le Plan, le Plan pour obtenir les crédits
- La formation du Commissariat au Plan et la préparation de la négociation : le diagnostic et les remèdes
- La stratégie proposée par Monnet : moderniser d’abord, pour libérer ensuite
- II. RÉFORMES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES, DÉSILLUSIONS FINANCIÈRES (FÉVRIER-MAI 1946)
- 1. Les réformes de structures et leurs limites
- Les nationalisations
- Une double réforme de structures : vers l’État-Providence et la concertation sociale ?
- Les communistes anti ou a-dirigistes ?
- 2. Les mécomptes de l’« économie dirigée » et du ministère de l’Économie nationale
- Les difficultés persistantes du ravitaillement
- Prétentions et limites du MEN
- 3. La négociation dite « Blum-Byrnes » : onze semaines pour quatre milliards illusoires (mars-mai 1946)
- L’approbation du Plan par Washington
- Des concessions limitées, mais un crédit très en deçà des espérances
- Le bilan financier : Jean Monnet « a laissé miroiter les espérances »
- 1. A propos du charbon allemand :
- 2. A propos du prêt de la BIRD :
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXIII
Chapitre XXIV. Les objectifs sans les moyens (juin 1946-juin 1947)
- I. LA DÉFINITION D’OBJECTIFS ÉLEVÉS AU CŒUR DES INCERTITUDES
- 1. « Le système a craqué de toutes parts »
- Un double infléchissement
- La glissade inflationniste
- La « défiance envers la monnaie »
- La « démagogie à la liberté »
- La tension pour le Trésor
- 2. La définition des objectifs de Reconstruction et d’Équipement
- La Reconstruction
- Le Plan Monnet
- Les obligations initiales (janvier 1947)
- Le consensus social sur les objectifs : V « adhésion réfléchie » de la CGT
- Le cercle vertueux de la croissance et le compromis social
- 3. Résolutions et incertitudes immédiates quant aux moyens
- La pérennisation du Commissariat général au Plan, héritier de l’appareil dirigiste
- Une adoption du Plan « à l’esbroufe » ?
- Un Plan « non solvable » ?
- II. LE GOULOT DES MOYENS MATÉRIELS, INSTITUTIONNELS ET FINANCIERS (JANVIER-JUIN 1947)
- 1. Les goulots matériels et humains.
- Un goulot structurel : le complexe charbon-coke-acier
- Un second goulot structurel : la main-d’œuvre
- Un goulot conjoncturel : le blé
- 2. Les goulots institutionnels : le dirigisme ne dirige plus
- La déflation de Léon Blum : un « choc psychologique » éphémère et sans moyen
- Paul Ramadier : tenir jusqu’à l’été
- Dissensions socialistes sur le marché de la viande
- Les tolérances de février : le « Sedan » de la politique de baisse
- La hausse de mai : « le Dunkerque de l’économie dirigée » (A. Philip)
- Les contradictions de l’ « économie dirigée »
- 3. Les goulots financiers : dollars et Trésorerie
- La rançon des « inquiétudes » américaines
- Le goulot des francs : la crise de la trésorerie
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXIV
Chapitre XXV. Le grand tournant : la France et l’élaboration du plan Marshall (mai-novembre 1947)
- I. LA FRANCE ET LE DISCOURS DE HARVARD (AVRIL-JUIN 1947)
- 1. Finances françaises et politique américaine (avril-5 juin)
- Le crédit de la BIRD : « esprit commercial » ou « arrière-pensées politiques » ?
- Les dirigeants français surpris ou avertis (mai 1947) ?
- Le discours de George Marshall : les postulats de Harvard
- 2. Les réactions françaises au discours de Harvard (5-27 juin)
- Un « plein accord »
- La version française du futur Plan Marshall : l’exégèse de Jean Monnet
- Le projet de Conférence à Trois
- 3. La France et la Conférence de Paris (27 juin-3 juillet)
- Un « dialogue de sourds »
- Jean Monnet tente de sauver la Conférence (30 juin)
- La rupture du Salon des Perroquets (2 juillet)
- La France dans une « Europe rétrécie » (Jean Monnet)
- II. LE TRIPLE AVERTISSEMENT DE JEAN MONNET (24 JUILLET 1947)
- 1. Trois constats
- La rupture
- L’inévitable dépendance financière de la France
- La hantise de la « plaie ouverte »
- 2. Deux exigences américaines à anticiper : le relèvement allemand et la stabilisation intérieure
- La crainte d’un « nouveau Munich »
- La stabilisation financière préalable
- Les contradictions entre aide financière américaine, indépendance économique française et relèvement allemand
- 3. Un triple avertissement
- La révision de la politique allemande de la France
- L’assainissement financier : « prendre l’initiative »
- Le Plan, instrument essentiel du consensus national
- III. LA FRANCE, LES SEIZE ET LE FUTUR PLAN MARSHALL (JUILLET-NOVEMBRE 1947)
- 1. L’organisation de la Conférence
- Chiffrer le « dollar gap » européen
- La mesure des attentes de Washington
- 2. La France, meilleure élève des Seize ?
- Une balance globale ou par pays ?
- La mention d’une union douanière
- 3. La France et les controverses sur le Rapport général.
- Le rejet du Rapport général
- La France et le compromis
- 4. Cinq semaines et cinq objets de débats à Washington (octobre-novembre)
- Le montant de l’aide : quelques inquiétudes
- Les formes de l’aide : des incertitudes
- Les conditions d’utilisation de la contre-valeur : prévenir les attaques communistes
- Les contreparties de l’aide : les stocks de matières premières stratégiques
- L’organisation de l’exécution
- Trois confirmations et une absence inquiétante
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXV
Chapitre XXVI. Le semestre noir (I). La levée des hypothèques (juillet-décembre 1947)
- I. LES LENTEURS POUR LEVER L’HYPOTHÈQUE DES DOLLARS : LA FRANCE MENDIANTE
- 1. La « situation angoissante » du stock d’or et des devises (août-septembre)
- Le gouffre des dollars
- La double défaillance, britannique et française
- 2. La longue marche vers l’aide intérimaire (septembre-décembre 1947)
- Le communiqué de Robert Lovett
- Jean Monnet conseille une « aide intérimaire »
- Les fonds de tiroir
- La proposition Truman et le long périple au Capitole
- Le montant : une bouffée d’oxygène
- Des conditions « inacceptables » ?
- La contrainte de l’opinion : prévenir le « soupçon d’injonction extérieure »
- II. LA LEVÉE DE L’HYPOTHÈQUE INFLATIONNISTE ET DIRIGISTE
- 1. Jean Monnet et la Commission du Bilan national
- Une triple stabilisation libérale...
- ... Mais antidéflationniste
- Aide américaine et effort national : le répit
- 2. La fin des « dirigistes »
- Le baroud d’honneur d’André Philip et François Tanguy-Prigent (28-30 août)
- Deuxième acte : le Conseil des ministres et le rejet
- Dissensions socialistes et éviction des « dirigistes »
- Le « ministère géant » de Jules Moch et son plan avorté
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXVI
Chapitre XXVII. Le semestre noir (II). Conditions et contraintes de l’appel à Washington
- I. LA FRACTURE ET LA HANTISE DE LA « PLAIE OUVERTE »
- 1. Le parti communiste et la politique du refus
- 2. Les grèves de novembre-décembre et la scission de la CGT
- 3. La hantise de la « plaie ouverte »
- II. LA STABILISATION FINANCIÈRE ET MONÉTAIRE : CONTRAINTES, CONVERGENCES, CONNIVENCES
- 1. « Prendre l’initiative » (Jean Monnet)
- 2. À Paris : une double origine
- 3. Les premières mesures : Jules Moch précurseur de René Mayer
- 4. Paris et Washington : dépendance, convergence, connivence
- La convergence
- L’intégration par avance
- De la convergence à la connivence
- Une déception : l’échec du crédit de stabilisation
- III. LA POLITIQUE ALLEMANDE : ABANDON, INITIATIVE OU SURSIS ?
- 1. Trois facteurs d’évolution de la politique anglo-saxonne en Allemagne
- Vers la coupure ?
- Washington prend le relais de Londres
- Relèvement allemand et plan Marshall
- Les inquiétudes de Georges Bidault : « le grand argument des communistes »...
- Le relèvement allemand, mais pas « en premier lieu »
- 2. Les accords Clay-Robertson et le sursis pour la France
- Les accords Clay-Robertson : un fait accompli
- La réaction de Georges Bidault : la forme et le fond
- Vers une « initiative » française pour éviter un « nouveau Munich »
- 3. L’accord du 29 juillet entre Jean Monnet et William Clayton sur le contrôle international de la Ruhr : l’ébauche d’un compromis
- Le compromis Monnet-Clayton du 29 juillet
- Jean Monnet souffle son plan à Georges Bidault
- Un sursis pour la France
- Vers un compromis avec les trois diplomates « francophiles » ?
- Jean Monnet : un « pas considérable dans le sens de nos objectifs »
- Le barrage du général Clay et du Pentagone et le recul du Département d’État
- 4. La conférence tripartite de Londres (22-27 août 1947) : le sursis
- La position française : lier relèvement industriel allemand, livraisons de charbon et de coke, et réparations
- Des « satisfactions verbales » pour la France
- 5. La cassure est-ouest et le report des décisions (septembre-décembre 1947)
- La conférence de Berlin (septembre-octobre) : trois avantages limités
- La Ruhr : plan Bidault, rupture Est-Ouest et report des débats
- 6. L’Allemagne au cœur des relations franco-américaines
- Le « prix » payé par Washington : des engagements lointains sur le contrôle international de la Ruhr
- Le « prix » du plan Marshall pour la France : une « concession très considérable »
- Le rôle stratégique de Jean Monnet : convertir la dépendance en convergence
- Revendications « légitimes » et « illégitimes »
- La double contradiction de la politique allemande de la France : sécurité, plan Marshall et relèvement allemand
- IV. L’AJUSTEMENT DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE : POLITIQUE COMMERCIALE ET DÉFENSE DU PLAN MONNET
- 1. La politique commerciale à l’heure du GATT : un « délai de convalescence »
- Les deux réserves de la France
- L’état du compromis entre « automatismes » et « dérogations »
- Les préférences impériales : le « compromis sur les principes et le sacrifice sur les personnes »
- Les unions douanières : « le compromis est une vertu » (William Clayton)
- Washington : l’ajustement nécessaire des objectifs
- La position française : la convergence sur les objectifs et les inquiétudes sur les étapes
- 2. Faillite, révision ou sauvetage du Plan Monnet ?
- Le Plan à la dérive ?
- La commission Boutteville et la pause (octobre-novembre)
- Le bilan à la fin de 1947 : la plupart des grands programmes déjà engagés
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXVII
Septième partie. Conversion et expansion (1948-1952)
Chapitre XXVIII. Le « grand cabinet Schuman-Mayer » (I). Stabilisation et ajustement libéral (décembre 1947-juillet 1948)
- I. JEAN MONNET PROPOSE UN SECOND PLAN POUR SAUVER LE PREMIER (6 DÉCEMBRE 1947)
- 1. Stabilisation et « écart inflationniste »
- « La nécessité impérieuse et urgente d’une stabilisation »
- La seule voie : un prélèvement sur les revenus
- Le complément : une « remise en ordre » libérale et une révision des changes
- 2. Modernisation : la création de deux organismes nouveaux
- 3. Coopération : obtenir l’utilisation de la contre-valeur
- 4. Concertation sociale : à l’image du Plan Monnet
- II. LE PLAN MAYER : UN TRIPLE AJUSTEMENT LIBÉRAL
- 1. Le recours aux contraintes du marché et de l’équilibre financier
- Triple approche et triple origine
- Levée des hypothèques et nouveaux atouts
- 2. L’ajustement des prix
- « Une situation des plus confuses » (René Mayer)
- Un double principe : « vérité » et libération progressive des prix
- Les mesures du 1er janvier : « suppression des fictions »...
- ... et triple secteur
- 3. L’ajustement financier : déflation, prélèvement et néo-orthodoxie
- L’assainissement budgétaire
- Rationalisation et néo-orthodoxie financière
- Néo-orthodoxie : avantages et contraintes pour les investissements.
- Le « prélèvement exceptionnel »
- La pénultième étape vers la stabilisation finale ?
- Rationalisation et poursuite des restrictions de crédit
- 4. L’ajustement des changes : le franc Mayer
- « L’extrême pénurie de nos ressources en devises de toutes origines »
- Sir Stafford Cripps s’attache « désespérément à une stabilisation artificielle » (René Mayer)
- Des « efforts acharnés » à Washington
- Anglais contre Français à Washington : la lettre ou l’esprit de Bretton-Woods ?
- Les débats entre Américains : défense de l’autorité du FMI ou considérations politiques générales ?
- L’échec du compromis
- Les retombées intérieures : opposition socialiste et compromis nocturne
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXVIII
Chapitre XXIX. Le « grand cabinet Schuman-Mayer » (II) : ajustement occidental et conversion
- I. LE TRIPLE AJUSTEMENT OCCIDENTAL
- 1. La France et le vote de l’aide Marshall : apports et contraintes
- Les postulats de Harvard : « l’investissement le moins cher et le plus sûr de maintenir la paix »
- L’anticommunisme, meilleure arme contre l’isolationnisme
- L’organisation de l’aide : le poids de l’ECA
- Les conditions issues de la loi sur l’ERP et les « méfaits du tabérisme »
- L’accord bilatéral : un projet initial « inacceptable »
- Le fond et la forme : les déphasages entre gouvernement et opinion
- 2. L’ajustement européen : Allemagne et OECE
- L’Autorité internationale de la Ruhr : un « pis-aller » ?
- Le prix à payer pour les dollars Marshall ?
- 3. La bataille de la contre-valeur : une victoire pour Jean Monnet
- Jean Monnet fait adopter le tryptique prélèvement, financement des investissements, contre-valeur
- L’affectation de la contre-valeur de l’aide intérimaire : un précieux précédent
- La contre-valeur de l’aide Marshall : un accord de principe
- II. LA CONSTRUCTION D’UN APPAREIL DE FINANCEMENT PUBLIC DES INVESTISSEMENTS
- 1. La bataille du FME (décembre 1947-mars 1948)
- Jean Monnet propose de créer et de contrôler un Fonds de Financement (décembre 1947)
- La rivalité entre le Plan et les Finances : la crainte de « bandelettes stérilisantes »
- René Mayer penche du côté de François Bloch-Lainé
- 2. L’« invention » de la Commission des investissements et le compromis Rivoli-Martignac
- Le décret du 10 juin 1948
- Le compromis sur le maintien du provisoire
- 3. Les investissements du Plan au premier semestre 1948 : pause transitoire ou prolongée ?
- La révision par la Commission Boutteville et le « freinage modéré » des investissements
- Le bilan du Plan Mayer : le fragile « arrêt de l’inflation »
- III. AUSTÉRITÉ OU RELANCE : JEAN MONNET ET LA CONVERSION DES FINANCES (JUIN 1948)
- 1. « Nous devons (...) nous pouvons réaliser le Plan (...) il nous reste à le vouloir » (Jean Monnet).
- L’exécution du Plan, « nécessité intérieure et extérieure »
- Les hypothèques matérielles et financières sont levées
- Stabilisation, modernisation et néo-orthodoxie expansionniste
- Le Plan, « base d’unanimité nationale » et de coopération atlantique
- « Il nous reste à le vouloir »
- 2. La Commission des Investissements se convertit à l’« expansion économique »
- René Mayer favorable à l’ajustement aux « ressources présumées »
- La séance du 29 juin : un consensus expansionniste ?
- René Mayer suit la Commission et réclame des pouvoirs exceptionnels (30 juin)
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXIX
Chapitre XXX. L’Économie nationale le « chant du cygne »
- I. LE RAPPORT LE GORGEU-ARMAND-FAURE : RÉORGANISATION OU DÉMANTÈLEMENT ? (MARS-AVRIL 1948)
- 1. Un diagnostic sévère : un ministère disqualifié ?
- Un coût non exagéré
- Une organisation et un personnel défectueux.
- 2. Un triple remède
- 3. René Mayer et Félix Gaillard : un constat de carence
- 4. La consécration d’un état de fait
- II. LA FUSION FINANCES-ÉCONOMIE : LE SERPENT DE MER (MAI 1948-MAI 1949)
- 1. Le rapport du Comité central d’Enquête (mai 1948)
- Un ministère « usé » et « discrédité »
- Le projet de fusion Finances-Économie nationale
- 2. Georges Boris pour la fusion et la conversion keynésienne des Finances
- Pour un appareil anti-inflationniste
- Diriger par les finances et la monnaie, non par les quantités
- L’Économie nationale : une réaction avortée contre la prédominance des « préoccupations purement financières »
- Nulle nostalgie pour 1944-45
- La nécessaire conversion des Finances, grâce au Plan
- 3. Résistances, ralliement et maintien du statu quo (juin 1948-mai 1949)
- Le rejet de la fusion (juin 1948)
- Le ralliement et l’illusoire bataille d’organigrammes
- Le maintien du statu quo (mai 1949)
- III. FINANCES/ÉCONOMIE NATIONALE : UN « FAUX PROBLÈME » ET LE DÉPHASAGE ADMINISTRATION/OPINION
- 1. Dans l’opinion : offensive « libérale » contre politique « dirigiste » ?
- Les justifications du plan Mayer à l’adresse de l’opinion
- « L’offensive des grands intérêts économiques contre les conquêtes de la Libération »
- 2. Dans l’Administration : un « faux problème »
- La réfutation de la « thèse d’un socialisme entravé »
- « Il ne s’agit pas d’être libéral ou dirigiste ; il faut être intelligent »
- « La discipline économique et financière s’imposera encore dans l’avenir »
- 3. Une rivalité de personnels : l’Inspection des Finances sur la sellette
- La mise en cause de l’Inspection
- Le projet de réforme des personnels : les ingénieurs contre les inspecteurs des Finances
- 4. Un tableau plus contrasté
- Les fonctions financières : confirmation d’une exclusion de droit ou de fait
- Direction des Prix et DREE : le maintien de fonctions nécessaires
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXX
Chapitre XXXI. La seconde et difficile naissance du Plan (second semestre 1948)
- I. L’AJUSTEMENT DU PLAN MONNET ET DU PLAN MARSHALL (JUILLET-OCTOBRE 1948)
- 1. « Primauté de l’effort national » ou « coopération illusoire ».
- Jean Monnet : « self help » d’abord, « mutual help » ensuite.
- Planifier à Seize ? un premier conte d’Hoffman.
- L’OECE s’exécute.
- 2. La réponse française à l’OECE : un nouveau Plan Monnet ?
- Les contraintes de la « viabilité » : le dollar gap.
- La voie française : modernisation, mais sans autarcie, ni austérité.
- L’« innovation principale » : une agriculture exportatrice...
- ... et deux ajouts.
- Ajustements chronologiques et quantitatifs des objectifs.
- 3. « Priorité absolue » à l’équipement et effort fiscal.
- II. LES INCERTITUDES DE L’ÉTÉ (JUILLET-SEPTEMBRE 1948)
- 1. Le feu de paille du nouveau Poincaré (27 juillet-27 août 1948).
- Un nouveau 1938 ?
- Le talon d’Achille : la contre-valeur.
- 2. L’investiture de Henri Queuille : le déblocage en cadeau de bienvenue (septembre 1948).
- Une équipe orthodoxe.
- La trésorerie sauvée.
- La convergence et la surveillance.
- III. « LA CRISE FRANÇAISE » (OCTOBRE-NOVEMBRE 1948)
- 1. Le mémorandum Labouisse et la rétention de la contre-valeur (octobre 1948).
- La fin du « rêve de la troisième Force ».
- Le mémorandum Labouisse : réduire l’aide à la France ?
- La rétention de la contre-valeur.
- 2. Le scepticisme sur le programme français.
- De « sérieuses inquiétudes » sur les finances de la France.
- La France, cancre parmi les Dix-Sept ?
- La voie étroite pour la France.
- 3. Le « zèle tutélaire » de l’ECA (novembre 1948).
- Les critiques des tuteurs : fiscalité insuffisante...
- ... efforts de productivité et « révolution morale ».
- 4. La tentation déflationniste.
- Les instructions de Henri Queuille (1er octobre).
- « Le programme des investissements doit être sensiblement réduit » (Maurice Petsche.)
- IV. LA BATAILLE DES INVESTISSEMENTS POUR 1949 (NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1948)
- 1. Les arbitrages du groupe de travail (octobre-novembre).
- Partir du volume des travaux.
- Le sacrifice confirmé de la Reconstruction.
- D’importantes réductions pour l’Équipement.
- Ajuster les charges aux ressources : une « solution illusoire ».
- 2. « ... ces fameux chiffres dont la valse devient obsédante » (Jean Guyot).
- Les doutes de Henri Queuille et de Maurice Petsche...
- ... et leurs implications internationales.
- Jean Monnet appelle Bruce et Tomlinson à son secours.
- Jean Monnet et la Triple Alliance, face à Maurice Petsche.
- Une séance houleuse à la Commission des Investissements (11 décembre 1948).
- V. L’ENTERREMENT DU « PROGRAMME À LONG TERME » (NOVEMBRE - DÉCEMBRE 1948)
- 1. De « profondes divergences ».
- Un premier rapport : le modèle britannique d’« austérité généralisée »
- Un deuxième rapport : « conception dynamique » contre « conception statique ».
- 2. L’enterrement : la fin d’un conte d’Hoffman.
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXXI
Chapitre XXXII. La stabilisation de 1949
- I. 1949 : STABILISATION ET LIBÉRATION INTÉRIEURE
- 1. « La fin des grandes pénuries ».
- L’agriculture : le retour à l’abondance et à ses craintes.
- La fin des derniers goulots industriels.
- L’amélioration partielle des comptes extérieurs.
- 2. Stabilisation des salaires et des prix et libération relative.
- « La stabilité réalisée ».
- La libération relative des prix.
- Les salaires : liberté et freinage.
- 3. L’amélioration de l’équilibre des finances publiques.
- Le budget : adaptation aux fonctions économiques et transparence.
- La réduction de l’« impasse ».
- Le « marasme du marché financier ».
- II. LES INVESTISSEMENTS POUR 1950 : JEAN MONNET MIEUX TRAITÉ QUE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE
- 1. La procédure : rationalisation par rapport à 1948.
- La constitution du Comité spécial.
- « Supprimer l’écart ».
- Le sacrifice des « opérations nouvelles » et de la Reconstruction.
- 2. Un mois pour supprimer un « écart » de 550 milliards.
- Trésor et Budget : réduction et recours à la fiscalité.
- Jean Monnet : compression et cohérence économique.
- A la recherche d’autres sources de financement.
- Le rapport du Comité spécial : l’apologie de l’investissement.
- Les décisions gouvernementales : satisfaction pour Jean Monnet.
- 3. L’ultime assaut (décembre 1949-janvier 1950).
- L’offensive contre les investissements : le déphasage État-opinion.
- Hostilités parlementaires.
- 4. La logique de l’amont.
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXXII
Chapitre XXXIII. Stabilisation et expansion (1949-premier semestre 1950) I. L’apogée du financement public américain et ses contraintes
- I. LA MESURE : UN POIDS LIMITÉ, MAIS DÉCISIF
- 1. Les dollars Marshall : l’approche commerciale
- 2. Les francs Marshall : l’approche financière
- L’imbrication Plan Monnet-aide Marshall
- Un poids financier global limité, mais décisif
- Le FME, l’aide Marshall et les Quatre
- II. LA PROCÉDURE : LA COMMUNION DANS LES POSTULATS DE HARVARD
- 1. Les pressions commerciales : réelles, mais marginales
- 2. La contre-valeur salvatrice et/ou humiliante ?
- La préoccupation majeure de l’ECA : la stabilisation monétaire et financière
- Avril-août 1949 : les déblocages mensuels
- La force du faible : le chantage à la crise gouvernementale
- « Une arme délicate et fragile »
- Les « dividendes du Plan Marshall »
- Pour 1950 : rationaliser les déblocages
- La politique des « secteurs critiques »
- 3. La contre-valeur au service de la productivité : l’invitation au voyage
- La campagne pour la rationalisation au MEN : le fantôme de Jean Coutrot
- Jean Monnet et la productivité
- La productivité au service de la convergence sociale
- 4. Un consensus sur les postulats de Harvard
- Le Plan Marshall, « arme principale de la guerre froide »
- La France, « principal pion » de l’URSS
- Les réserves de Guillaume Guindey
- Pour une « politique déclarée d’austérité »
- L’usage de la contre-valeur pour le Plan : une drogue
- 5. Le déphasage État-opinion : le paradoxe
- Les Français « les plus hostiles et les plus ignorants »
- III. DÉBOIRES ET ESPOIRS DE LA COOPÉRATION EUROPÉENNE : UNE CONTREPARTIE DE L’AIDE MARSHALL ?
- 1. Pressions américaines et hypothèque britannique
- L’intégration européenne : un nouveau conte d’Hoffman
- L’hypothèque britannique
- 2. La double conception européenne de la France : organiser plus que libérer les échanges
- Jean Monnet et la levée de l’hypothèque britannique
- Jean Monnet hostile à la renaissance des cartels
- L’union douanière franco-italienne enlisée (avril 1949)
- Un projet austéro-libéral : Fritalux
- 3. La crise du Plan Marshall (été 1949) et ses effets
- La fin d’un autre conte d’Hoffman : la viabilité de l’Europe en 1952
- La dévaluation de la livre et la fin des rêves de Bretton-Woods
- Dérobade britannique et réactions françaises
- La double pression américaine
- 4. De l’échec du Finebel à l’annonce du Plan Schuman (février-mai 1950)
- L’échec du Finebel
- L’annonce du Plan Schuman
- « Changer les données en les transformant »
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXXIII
Chapitre XXXIV. Stabilisation et expansion (1949-premier semestre 1950) II. L’apogée du financement public national
- I. UN QUADRUPLE APOGÉE
- 1. L’apogée du financement sur fonds publics
- 2. L’effort maximal pour le Trésor
- 3. Le Plan des Quatre ?
- 4. « Le point culminant des investissements engendrés par la Reconstruction » (Cl. Gruson)
- II. L’INTENSITÉ DE L’EFFORT : LA COMMISSION DES INVESTISSEMENTS, ARÉOPAGE DE LA MODERNISATION
- 1. La « triple Alliance », moteur de la Commission
- Le pôle « économique »
- Le pôle « financier »
- La position stratégique du Trésor
- 2. Un « tribunal d’appréciation »
- 3. Le poids de Jean Monnet
- III. LE CONTENU : LE PRIVILÈGE DES ENTREPRISES NATIONALES ?
- 1. L’approche quantitative
- 2. La politique du crédit
- 3. « Des éléments de fait, indépendants de toute position théorique... »
- Un triple critère
- La coïncidence avec les secteurs de base
- Les « effets en chaîne »
- 4. Une brillante exception : la sidérurgie
- 5. Un contre-exemple : la RATP
- 6. Les effets contraires du freinage des investissements et de l’infléchissement des objectifs
- La troisième version du Plan (décembre 1949) : freinage et diversification
- La contrainte de la ressource : la contradiction freinage-diversification
- Les réductions avant adoption
- Les réductions lors de la répartition
- Les pertes lors de la réalisation
- IV. LES FORMES DE FINANCEMENT : LE DÉPHASAGE ÉTAT-OPINION
- 1. Le désengagement souhaité
- Le FME, organe supplétif
- Progression de l’autofinancement et marasme du marché financier
- 2. Un modèle néo-libéral
- Le FME régulateur contracyclique
- CONCLUSION DU CHAPITRE XXXIV
Chapitre XXXV. Réalisations et désillusions à l’heure du réarmement (été 1950-1952)
- I. LE DÉRAPAGE CORÉEN (ÉTÉ 1950)
- 1. Le renversement conjoncturel
- L’« économie de danger international »
- La France condamnée à l’« expansion »...
- ... avec de nouvelles priorités
- 2. Une double réduction des ressources destinées à l’investissement pour 1951
- Une certitude : la diminution de l’aide Marshall
- Une contrainte nouvelle : le réarmement
- 3. Le débat national sur les choix : l’austérité impossible
- Ne pas « opter entre le beurre et les canons » (René Pleven)
- L’impossible austérité à la britannique
- II. LA BATAILLE DES INVESTISSEMENTS 1951 (AOÛT-DÉCEMBRE 1950)
- 1. Les positions en présence (août-septembre 1950)
- L’équilibre au 1er août : une impasse de 400 milliards
- Jean Monnet : les investissements « ne sont pas un luxe »
- Le compromis de la Triple Alliance
- La direction du Budget : un « freinage considérable »
- Le Trésor : la logique expanso-atlantique
- 2. Le « lait de la louve » : 270 milliards de francs attendus de Washington (octobre 1950)
- Maurice Petsche sollicite 270 milliards...
- ... et en obtient 140
- De nouveaux abattements
- 3. Les ultimes résistances de la Triple Alliance (novembre 1950)
- Le rapport Grimanelli
- Le 14 novembre 1950 : comme en 1948
- Derniers ajustements
- 4. Le tournant de 1951 et sa signification
- Inquiétudes pour les objectifs du Plan
- Le télescopage freinage des crédits — diversification des objectifs
- III. CONTRAINTES MONÉTAIRES ET MILITAIRES
- 1. La « glissade monétaire »
- 2. Controverses au sujet de la contre-valeur
- Les « nouveaux critères »
- L’ECA fait campagne pour les HLM
- Convergence sur les objectifs, divergence sur les modalités
- 3. Les investissements : la rupture de 1951
- Une triple rupture
- Marasme du marché financier et poussée de l’autofinancement
- Pour une « débudgétisation » qui soit relayée
- IV. LA DISCORDANCE FRANÇAISE ET LES DÉSILLUSIONS (AOÛT 1951-FÉVRIER 1952)
- 1. La discordance de l’été : la relance de l’inflation
- Facteurs « structurels » et conjoncturels
- Le décalage Administration-gouvernement
- 2. La fin du rêve de la « viabilité » pour 1952 et le retour au bilatéralisme
- L’inversion de la position commerciale et financière de la France (avril 1951)
- La CECA, expérience isolée et à contre-courant
- La suspension de la libération des échanges (février 1952)
- V. L’ACHÈVEMENT DU PLAN MONNET MALGRÉ ANTOINE PINAY (MARS-DÉCEMBRE 1952)
- 1. L’équipe Pinay
- Continuité de l’équipe gouvernementale
- Un cabinet de « revanchards » (François Bloch-Lainé) ?
- Des principes austéro-protecteurs
- Stabilisation, confiance et détente fiscale
- La stabilisation des prix : de l’« incantation » au blocage
- 2. Les investissements de 1952 et l’achèvement du Plan Monnet
- La « comœdia » de 1951-52
- La réalisation du Plan Monnet à son terme de 1952
- 3. Un Plan atypique ?
- Une quadruple continuité
- Une quadruple originalité irréductible
Conclusions générales
- Les pratiques : d’une politique de l’offre à une politique de la demande ?
- Les structures (I) : les services. Innovations ou greffe ?
- Les structures (II) : les hommes. Ruptures individuelles et continuités socioprofessionnelles
- Les structures (III) : la conversion des mentalités. De la vulgate austéro-libérale à la logique expanso-atlantique
- ... Au total, une chronologie révisionniste
- Les ajustements stratégiques intérieurs et les déphasages État-société : un débat peut en masquer un autre...
- Forces politiques et direction de l’économie : quelques traits de mentalités de moyenne durée...
- Direction de l’économie et ajustement international : affaiblissement et modèle dominant
- Au total, l’État, objet d’une double conversion...
- ...l’État, laboratoire d’une double conversion