Table des matières
François Bloch-Lainé
Préface- I. LA TRÉSORERIE, LIEU STRATÉGIQUE D’AJUSTEMENT
- 1. À propos d’une approche et d’une césure chronologique.
- 2. La Trésorerie, au carrefour de l’histoire « froide » et de l’histoire « chaude ».
- • Le Trésor, lieu ambivalent.
- • Le Trésor, lieu de l’ajustement d’ensemble.
- • Le Trésor au carrefour de plusieurs histoires.
- II. LE PARADOXE (APPARENT) DE L’« IMPASSE »
- 1. Le parallélisme relatif de l’évolution des charges de Trésorerie et de l’impasse.
- • L’évolution des charges : une chronologie ternaire.
- • L’« impasse » : une chronologie ternaire accentuée.
- 2. L’(apparent) paradoxe : la corrélation inverse impasse-charges de modernisation.
- • Les charges de modernisation : une percée nette et tardive.
- • Une double mutation simultanée.
- III. CHARGES ET RESSOURCES DE TRÉSORERIE : DES CONSTATS D’HISTOIRE « FROIDE »
- 1. La contrainte de dépenses peu compressibles.
- • La Guerre et la Dette, contraintes majeures.
- • L’impact sur l’impasse.
- 2. Les modes de couverture des charges : des contraintes anciennes.
- • Le crédit à long terme : la cassure.
- • Les ressources courantes du Trésor : une place prépondérante.
- • Les avances de la Banque de France : vers l’extinction.
- 3. Des atouts nouveaux : un surcroît de recettes.
- • L’accroissement structurel des ressources fiscales.
- • Des ressources conjoncturelles bienvenues : l’aide Marshall.
- IV. DE L’HISTOIRE « FROIDE » À L’HISTOIRE « CHAUDE »
- 1. Un enjeu stratégique : une évolution plus ou moins délibérée ?
- 2. Un enjeu culturel : les conceptions des rapports État/économie et société.
- 3. Un enjeu politico-administratif : strates et groupes de décideurs.
Première partie. La déflation, une politique de l’offre, et les déphasages État-Société (1932-1935)
- I. DU LIBÉRALISME PROCLAMÉ À L’INTERVENTIONNISME NÉCESSAIRE (1930-1933)
- 1. Le maintien des dogmes libéraux.
- • Une triple orthodoxie.
- • « Économie libérale » contre « économie libérée ».
- 2. L’interventionnisme protecteur au coup par coup.
- • Résorber l’offre.
- • Sur la voie du bilatéralisme.
- 3. Les premiers pas de l’Économie nationale.
- 4. Sur la route de la déflation.
- • La politique de l’« ajustement » et ses contraintes.
- • Le déficit et la trésorerie.
- • La déflation impossible.
- 5. Déflation et « défense du franc » : le traumatisme de la « farce » de Londres (juillet 1933).
- • Roosevelt torpille la Conférence de Londres.
- • La dévaluation triplement inopportune.
- II. LA LOGIQUE DÉFLATIONNISTE (FÉVRIER-NOVEMBRE 1934)
- 1. Les décrets-lois Doumergue et la réforme fiscale Germain-Martin (avril-juin 1934).
- • Les décrets-lois et les banques.
- • Les « otages » et les « vampires ».
- • Une politique de l’offre.
- • La cohérence interne de la déflation.
- 2. Le rejet de la dévaluation et la politique du Bloc-or.
- • La cohérence externe de la déflation.
- • Le rejet cohérent de la dévaluation.
- • Le refus d’une dévaluation isolée.
- • La politique avortée du Bloc-or.
- 3. Un État fort pour une politique libérale ?
- • La réforme de l’État, complément de la déflation.
- • Une « belle occasion manquée » ?
- • La signification de l’échec : « politique d’abord ».
- • André Tardieu et la dérive ligueuse.
- CONCLUSION DU CHAPITRE II
- I. L’INTERMÈDE FLANDIN : UNE PAUSE KEYNÉSIENNE AVORTÉE ? (NOVEMBRE 1934-MAI 1935)
- 1. La pause impossible.
- • Une double pause.
- • Pour « l’abaissement du taux d’intérêt ».
- • Le Comité économique et les mesures de reprise.
- • Déficit budgétaire, fragilité de la trésorerie et frictions avec la Banque de France.
- • L’alerte de mars : les Finances favorables à une reprise de la déflation.
- 2. Velléités de stabilisation monétaire : austéro-protecteurs et austéro-libéraux.
- • Opportunités à Washington, obstacles à Londres.
- • Robert Coulondre et la crainte de l’ « étau ».
- • Dialogue de sourds avec Londres.
- 3. La crise monétaire et la chute (mai 1935).
- • Un « mouvement de défiance envers notre monnaie ».
- • De la crise du franc à celle de la trésorerie.
- II. PIERRE LAVAL : LA DÉFLATION ÉQUIVOQUE (JUIN 1935-JANVIER 1936)
- 1. Les décrets-lois (juillet-octobre 1935) : une « déflation sauvage » (J. Rueff) ?
- 2. L’aggravation du protectionnisme et l’Économie nationale.
- 3. Les réticences des austéro-libéraux : un « travail de Sisyphe » ?
- • Aux Finances.
- • Au ministère du Commerce.
- • Mönick en faveur d’une « politique complémentaire ».
- 4. La déflation contradictoire.
- • L’appel à la Banque de France.
- • Des perspectives inquiétantes : la défaillance des marchés monétaire et financier.
- • Déflation ou inflation déguisée ?
- • Un triple obstacle.
- • L’engrenage déflationniste.
- III. EN GUISE DE BILAN : LES DÉPHASAGES EXPERTS, GOUVERNANTS, OPINION (1932-1935)
- 1. Les experts : la vulgate austéro-libérale.
- 2. La société française : une trilogie conflictuelle.
- 3. L’ajustement des gouvernants au « tumulte public » : l’interventionnisme protecteur.
- • La politique des entrepreneurs et le compromis radical.
- • Un déphasage exemplaire : Henri Queuille-Jacques Rueff.
- • Des réformes de structures pragmatiques : les sociétés d’économie mixte.
- • Le coût de l’interventionnisme : servitudes et contradictions.
- CONCLUSION DU CHAPITRE III
Seconde partie. La relève exogène : genèse et victoire ambiguë d'une politique de la demande
- I. LA « REFLATION », CONTREPIED DE LA DÉFLATION ? (1932-1933)
- 1. La lutte contre la déflation dans les actes : cinq épisodes de « jeu de massacre » :
- • Les « Cahiers de Huygens » (mai 1932).
- • Une faille dans le Néocartel.
- • Le premier contre-projet reflationniste (janvier 1933).
- • La cascade s’accélère.
- • La fin de la « sinistre comédie » (décembre 1933).
- • La déflation entraîne le renversement des alliances, avant le 6 février 1934.
- 2. La scission des Néos : une clarification salutaire ?
- • « La brisure est faite » (octobre 1933).
- • Les enjeux économiques.
- • Le complexe d’Ugolin ou la double contrainte de Tours.
- 3. La lutte contre la déflation dans les principes.
- • « L’étiologie du mal» (Léon Blum).
- • Le gouffre de l’ « équilibre comptable » ou « les efforts chimériques des Danaïdes ».
- • Le prix de la « confiance ».
- II. LES COMPOSANTES DE LA « REFLATION » AU DÉBUT DE 1934
- 1. Les réformes financières.
- •La décentralisation ?
- •Un « budget moderne ».
- • Une « révolution fiscale » ?
- 2. « L’accroissement de la capacité générale d’achat ».
- • Le repli sur des solutions nationales.
- • Le Fonds national de Chômage.
- • Les quarante heures.
- • Le programme de grands Travaux.
- • Les nationalisations-socialisations.
- • Les offices agricoles : un réformisme avoué.
- III. LE POIDS DES TRADITIONS, DES EXPÉRIENCES ÉTRANGÈRES ET DE LA CONJONCTURE
- 1. Une analyse sous-consommationniste et malthusienne ?
- 2. Les expériences étrangères : imitation ou convergence ?
- CONCLUSION DU CHAPITRE IV
- I. LE REJET AMBIGU DE LA GREFFE PLANISTE À LA SFIO
- 1. Des origines doublement étrangères au mouvement socialiste.
- • Henri de Man et le Plan du POB.
- • La mouvance planiste en France.
- • Les onze de Révolution constructive.
- 2. Le rejet par la direction de la SFIO : le refus doctrinal d’une transition.
- • Léon Blum réfute le Plan (janvier 1934).
- • Offensive et alliances tactiques des planistes.
- • Confusion, ambiguïtés ou double langage ?
- • La direction socialiste : une réaction orthodoxe.
- • Toulouse : le congrès des paradoxes.
- 3. Échec des planistes et victoire du Plan.
- • « Occasion perdue » ou travaillisme impossible ?
- • Les « socialisations » et la victoire posthume des planistes.
- II. LE PLAN DE LA CGT : UN DOUBLE MYTHE ?
- 1. L’élaboration du Plan : une affaire de spécialistes.
- • Un « brain trust quelque peu hétéroclite » (René Belin).
- • La chose du « Général ».
- • Un Plan à trois étages.
- • De « dangereuses équivoques » (Ludovic Zoretti).
- 2. Le Plan, formule de compromis.
- • Un mythe ambigu.
- • Un double obstacle.
- III. L’UNITÉ D’ACTION ANTIFASCISTE : UNE IMPASSE SUR LE PROGRAMME ÉCONOMIQUE ET FINANCIER (février 1934-mai 1935)
- 1. De la division ouvrière à la signature du pacte d’unité d’action (février-juillet 1934).
- • Politique de « moindre mal » contre politique « du pire ».
- • Le tournant du PCF (mai-juin 1934).
- • Le pacte d’unité d’action (27 juillet 1934).
- 2. Deux stratégies : le chaud et le froid.
- • Les propositions communistes d’un programme de « Front populaire »
- • Stratégie pédagogique contre stratégie de lutte.
- • Le rejet communiste du Plan et des nationalisations : pour un programme à chaud.
- • Les vertus pédagogiques des nationalisations et de « l’ordre socialiste ».
- • Une impasse au printemps 1935.
- CONCLUSION DU CHAPITRE V
- I. LES TENTATIVES DE L’ÉTÉ 1935
- 1. Une tentative avortée à la Délégation des Gauches (30 mai-5 juin 1935).
- • Une proposition communiste de programme commun.
- 2. La reprise de contacts entre PC et SFIO (juin 1935).
- • Les neuf points de la CGTU.
- • Engagement et réticences à la SFIO.
- • Plan et programme du Ve arrondissement.
- • La reprise des contacts (20 juin).
- • Les quatre lieux d’élaboration du programme.
- 3. Vers la plate-forme SFIO-PC (juin-septembre 1935).
- • La clarification de Léon Blum sur les nationalisations (juillet 1935).
- • Le PC accepte les nationalisations.
- • « Faire payer les riches » ?
- • Un « important document » ou un texte sans lendemain ?
- II. VERS L’ÉLABORATION DU PROGRAMME DE RASSEMBLEMENT POPULAIRE (SEPTEMBRE 1935-JANVIER 1936)
- 1. Plan contre programme ?
- 2. Les nationalisations : la « conjonction singulière ».
- • La volte-face communiste.
- • Les nationalisations du programme.
- 3. Le financement des réformes : une autre conjonction.
- • Le compromis difficile sur les décrets-lois.
- • Les socialistes et le « mirage de l’équilibre » (Léon Blum).
- • Le financement des grands Travaux.
- • Les hésitations radicales.
- • Les communistes : « ni déflation, ni reflation ».
- • Le programme : un compromis à double lecture.
- 4. Une présence-absence : la dévaluation.
- • Les facteurs de rejet.
- • Pour la SFIO : une question connue.
- • Non-intervention monétaire...
- • ... ou pacifisme monétaire ?
- 5. Une présence insolite : le contrôle des changes.
- CONCLUSION DU CHAPITRE VI
- 1. Un programme radical ?
- • La réduction de la semaine de travail.
- • Les offices agricoles.
- • « La nationalisation des industries de guerre et suppression du commerce privé des armes ».
- • Le « Fonds national de chômage ».
- • Une conversion financière ?
- • Une marge de manœuvre à double sens.
- 2. Modération ou duplicité communiste ?
- • « Les revendications unissent, les théories divisent (Georges Politzer). »
- • Un programme à appliquer « à chaud » : les comités de Front populaire.
- • L’application rigoureuse des mesures financières.
- 3. La lecture socialiste : la cohérence de la « reflation ».
- • Un programme insuffisant ?
- • Le programme de Toulouse.
- • « Du travail aux chômeurs ».
- • ... « des débouchés aux paysans ».
- •... « Des clients aux producteurs et aux commerçants ».
- • Contre la crise du crédit.
- II. LES LIMITES DE LA REFLATION : IGNORANCES TECHNIQUES OU INCERTITUDES POLITIQUES ?
- 1. Les quarante heures.
- • Une « gigantesque erreur de calcul » ?
- • Des instruments de mesure déficients.
- • Une prudence peu remarquée.
- 2. Les prix.
- • L’alourdissement des coûts intérieurs.
- • La part des frais fixes.
- • Les prix, « régulateur de l’économie ».
- • La surévaluation des prix français.
- 3. Accroissement ou transfert de pouvoir d’achat ?
- 4. Reflation et « occupation du pouvoir ».
- CONCLUSION DU CHAPITRE VII
- I. LES TROIS VAGUES DE RÉFORMES : UNE MUTATION STRUCTURELLE ?
- 1. Le programme du Front populaire en quatre-vingts jours ?
- • Un « autre ordre » et un « autre rythme ».
- • Unanimité : l’état de grâce ?
- 2. La première vague : trois réformes de joyeux avènement pour parer aux occupations.
- 3. La seconde vague : trois « réformes de structures ».
- • L’Office du blé : un compromis réformiste.
- • La fondation de la « Banque de la France ».
- • La nationalisation des industries de guerre.
- II. HOMMES ET INSTITUTIONS : RUPTURE OU CONTINUITÉ ?
- 1. Les ministres et leur entourage.
- • Les ministres.
- • L’équipe de Matignon.
- • Vincent Auriol et son « assemblage de bric et de broc ».
- 2. L’Administration des Finances : épuration ou replâtrage ?
- 3. Un nouveau promu : le ministère de l’Économie nationale (MEN).
- • Des hommes neufs : l’appel à X-crise.
- • Des prétentions ambitieuses.
- • Des structures nouvelles.
- • Une réalité plus modeste : un « ministre sans ministère ».
- III. LE FRANC ET LA TRÉSORERIE : ÉTAT DE GRÂCE OU SURSIS ? (juin-juillet 1936)
- 1. Le legs : le singulier laxisme du gouvernement Sarraut.
- • L’épuisement des possibilités d’emprunt.
- • La Rhénanie et l’inflation quasi ouverte.
- • « D’étranges conversions » (Léon Blum).
- • Le fond du sac.
- 2. Répit ou sursis monétaire ?
- • La double pression des hauts fonctionnaires.
- • Plan Auriol et plan Morgenthau.
- • La mission Mönick : alignement sur Washington.
- 3. Dilemme imposé ou accepté par avance : la reflation sans contrainte financière.
- • Ni dévaluation unilatérale...
- • ... ni contrôle des changes.
- • La « lecture » socialiste du programme : reflation, « inflation de secours » et emprunt populaire.
- • Le répit et la reflation sans contrainte : fidélité ou entorse au programme ?
- CONCLUSION DU CHAPITRE VIII
Troisième partie. L’expérience Blum : une attente libérale triplement déçue septembre 1936-juin 1937
- I. LA DÉCEPTION D’UNE ATTENTE MONÉTAIRE : LA DÉVALUATION ET SES ENJEUX
- 1. Vincent Auriol « s’est enfin rendu à l’évidence ».
- 2. « Paix monétaire » ou « pas vers la stabilité des changes » ?
- 3. Le rôle des experts : pressions et convergences.
- II. LA DÉCEPTION D’UNE ATTENTE COMMERCIALE
- 1. « Une contribution bénévole à la détente internationale ».
- 2. Une initiative libérale de Jacques Rueff, en accord avec Charles Spinasse.
- 3. Les Anglo-saxons se dérobent.
- III. L’ATTENTE DÉÇUE D’UN PLAN ROOSEVELT POUR LA PAIX
- 1. À la fin de 1936 : des rumeurs convergentes.
- 2. Plan Mönick ou plan Blum : économie ou politique d’abord ?
- 3. La hantise américaine de l’engrenage de 1917.
- 4. « Les États-Unis, comme Dieu, aident ceux qui s’aident eux-mêmes ».
- CONCLUSION DU CHAPITRE IX
- I. COURIR TOUS LES LIÈVRES À LA FOIS (OCTOBRE-DÉCEMBRE 1936)
- 1. Une double pression interne.
- • « Le Front populaire, c’est notre enfant » (Maurice Thorez).
- • Les réticences radicales.
- 2. La poursuite des réformes...
- • La reprise économique est perçue.
- • Le maintien de la « reflation ».
- 3. ... dans le libéralisme financier et la détente fiscale.
- • L’incertitude à l’égard des capitaux.
- • La réforme Auriol et ses limites.
- 4. À la croisée des chemins : « pousser le libéralisme » le plus loin.
- • L’« abstention des masses épargnantes ».
- • L’ultime tentative.
- II. DE LA « PAUSE » À LA CHUTE : L’ABANDON DE LA REFLATION (JANVIER-JUIN 1937)
- 1. Une « alternative de risques » (Léon Blum).
- • L’importance des « capitaux rétifs ».
- • Au PC : une lecture intégriste du programme.
- • L’opposition et les experts : l’exploitation de la dévaluation et d’une double contrainte extérieure.
- • Jacques Rueff, Cassandre ou Pilate ?
- 2. Les premiers pas vers les économies (janvier-février 1937).
- • « Personne ne m’a apporté de solution » (Vincent Auriol).
- • « Nous ne demanderons pas l’aman au capital » (Léon Blum).
- • Jacques Rueff : enfermer Vincent Auriol dans une politique de franc fort.
- • L’opposition : pour un « Luna Park » économique et social.
- • « Il y a, en effet, une contradiction »... (Léon Blum).
- 3. La pause et ses enjeux (mars-avril 1937).
- • La mort des Grands travaux civils.
- • Libéralisme financier et séduction du capital.
- • « Les masses ont toujours essayé la solution la plus facile » (Maurice Thorez).
- 4. La Trésorerie aux abois et la chute (mai-juin 1937).
- • Une « éclaircie de très brève durée ».
- • Le plan Rueff et la démission des experts.
- • Le plan du cabinet Auriol.
- • La fin.
- CONCLUSION DU CHAPITRE X
- I. LE MEN, LIEU DE RENCONTRE AVEC UNE SECONDE RELÈVE
- 1. Une relève peut en masquer une autre : X-Crise.
- • Un cénacle composite à dominante néo-libérale.
- • L’intervention de l’État ou la part du feu.
- • Auguste Detœuf et son « plan décennal pour la régulation de l’Économie ».
- 2. Jean Coutrot, un polytechnicien autodidacte en économie.
- • L’homme des rencontres.
- • L’« esprit ingénieur » et l’engouement pour l’OST.
- • La hantise de la déflation.
- • Crise à X-crise ?
- 3. Jean Coutrot et 1’« Humanisme économique ».
- • Prolonger la « cure psychanalytique » de 1936.
- • Jouer la carte du réformisme.
- • Des ententes antimalthusiennes et la « NSR ».
- • Le système Bat’a : small is beautifui, ou 1’« humanisation » des « entreprises mammouth ».
- • Une économie mixte et une troisième voie.
- • Une « technique moderne de la Révolution » pour en faire l’économie.
- • La productivité, prix à payer pour des réformes paisibles.
- II. LA RÉNOVATION D’INSTITUTIONS PRÉEXISTANTES : TRANSPARENCE ET CONCERTATION SOCIALE
- 1. Transparence et réforme avortée de la Statistique Générale de la France (SGF).
- • « Anarchie administrative » et « complète insuffisance des résultats ».
- • L’amorce de la réforme Simiand.
- • « Un mélange d’archaïsme et d’avant garde ».
- • 1936, année noire pour la SGF ?
- 2. La réorganisation du Conseil national économique (CNE) : la déception d’une attente de concertation sociale.
- • « Des débuts laborieux et hésitants ».
- • La loi du 19 mars 1936 et son application par le gouvernement Blum.
- • Un organisme de concertation et d’éducation pour une économie transparente.
- • Pour une « morale de la convention collective ».
- III. L’APPROCHE JURIDIQUE ET FINANCIÈRE : DES INNOVATIONS SANS EFFET IMMÉDIAT
- 1. L’approche financière.
- • La loi Spinasse : procédure nouvelle et résultats limités.
- • La Caisse nationale des Marchés de l’État (CNME) : l’organe sans la fonction.
- 2. L’approche juridique : le Comité national de surveillance des prix (CNSP).
- • La loi du 19 août 1936 et ses limites.
- • La loi de mars 1937 contre la hausse injustifiée des prix.
- IV. L’APPROCHE TECHNIQUE : JEAN COUTROT, LE COST ET LES DÉCONVENUES D’UNE POLITIQUE NÉO-LIBÉRALE DE PRODUCTIVITÉ
- 1. Charles Spinasse à l’école de Jean Coutrot.
- • Le discours du 13 août 1936 : un même combat.
- • Des convergences sur une approche technique néo-libérale.
- 2. La fondation du COST.
- • La croisade de Jean Coutrot pour « l’abaissement du prix de revient national ».
- • Une cellule originale de réflexions et d’échanges : le COST.
- 3. Les « deux grands leviers » : la « NSO »...
- 4. ... et le projet de loi avorté de conventions collectives de production et de distribution.
- • Une économie « transparente » et « coordonnée ».
- • Une économie antimalthusienne, antidéflationniste et « distributive ».
- • ... « Voici que le printemps s’annonce »... (Charles Spinasse).
- 5. Le décalage entre les ambitions et les résultats.
- • Un organisme faible dans un ministère faible.
- • X-crise, fer de lance de la lutte contre les quarante heures ?
- • L’État et les transferts de main-d’œuvre.
- • Jean Coutrot favorable au contrôle des changes.
- • « 95 % des chefs d’entreprises ignorent tout de ces méthodes » (Jean Coutrot).
- • La «méfiance » patronale.
- CONCLUSION DU CHAPITRE XI
Quatrième partie. Amortissement, levée des hypothèques et assimilation de la poussée réformatrice (juin 1937-juin 1940)
- I. FINANCES ET TRÉSORERIE D’ABORD : RETOUR À UNE « POLITIQUE D’AJUSTEMENT » ?
- 1. Plan Rueff et décrets-lois Bonnet (juin-juillet 1937) : la compression de la dépense.
- • Le plan Rueff renforcé.
- • L’intervention de l’État ou la substitution néfaste.
- • Orthodoxie financière et entorse transitoire à l’orthodoxie monétaire.
- • Les décrets-lois Bonnet : « La France vient de changer de politique » (Paul Reynaud).
- 2. « Une période d’intense activité réformatrice » (Jacques Rueff) ?
- • La déflation impossible.
- • Un « redressement réussi » ?
- 3. Le réarmement empêche le désengagement libéral (janvier-mars 1938).
- • L’« impuissance congénitale » à équilibrer budget et trésorerie.
- • Le «statut moderne du travail » avorté.
- • La tension internationale et l’impossible assainissement financier.
- II. INNOVATIONS ET LIMITES DE L’INTERVENTION DE L’APPAREIL ÉCONOMIQUE ÉTATIQUE
- 1. La fin du ministère de l’Économie nationale et la difficile survie de ses satellites.
- • La SGF et le Service d’Observation économique.
- • Le Comité national de Surveillance des Prix et le blocage.
- • La mise en sommeil de la Caisse des Marchés.
- 2. La création de la SNCF : une « nationalisation » à contre-chronologie ?
- 3. Le COST, Jean Coutrot et le compromis social autour de la productivité.
- • « Baigner ouvriers et patrons dans une psychose de productivité ».
- • L’enterrement définitif du projet Spinasse sur les ententes.
- CONCLUSION DU CHAPITRE XII
- I. DU DÉBAT NATIONAL À L’ENQUÊTE SUR LA PRODUCTION
- 1. Le débat national autour de la production : le rôle pionnier des houillères.
- • Les quarante heures sur la sellette dès l’été 1936.
- • Le goulot charbonnier : enjeux nationaux et conflits sociaux.
- 2. Objectifs et organisation de l’Enquête sur la Production.
- • Pour « l’expansion de la production » (Roger Auboin).
- • L’organisation : l’ancêtre des commissions de modernisation ?
- • Un premier constat de carence : les renseignements statistiques.
- II. LES QUARANTE HEURES : PROBLEMES TECHNIQUES ET ENJEUX SOCIO-POLITIQUES
- 1. Y a-t-il eu fléchissement du rendement horaire ?
- • Une conclusion générale : un non-lieu.
- 2. Modalités d’application des quarante heures et « psychose des deux côtés »
- 3. Contre-offensive patronale et résistance de la CGT.
- • La suppression des vingt-cinq pour cent pour les heures supplémentaires.
- • Les 2 000 heures ?
- • « A la libre disposition des employeurs ».
- 4. Constats et arbitrages des représentants de l’État.
- • Le rejet des exigences extrêmes.
- • Le goulot de main-d’œuvre qualifiée.
- • La dramatisation de la Défense nationale.
- • « L’opposition paradoxale entre une demande et une offre d’ouvriers qualifiés... »
- 5. Les autres aspects du problème : outillage et OST.
- • Étudier branche par branche.
- • L’outillage : un diagnostic ambigu.
- • Des constats techniques au débat socio-politique.
- • L’OST : lacunes et remèdes de moyen terme.
- III. UN COMPROMIS SANS CONSENSUS
- 1. Les remèdes.
- • Les solutions de portée non immédiate.
- • Les quarante heures : le compromis de la sidérurgie.
- • Six aménagements sans attaquer la loi.
- • L’absence de consensus.
- 2. Des innovations sans lendemain immédiat.
- • Des objectifs de production : une anticipation.
- • La conscience des « goulots » : le complexe énergico-sidérurgique.
- • Un modèle néo-libéral ?
- CONCLUSION DU CHAPITRE XIII
- I. L’HYPOTHÈQUE PARLEMENTAIRE : LE SECOND GOUVERNEMENT BLUM (13 MARS-8 AVRIL 1938)
- 1. Les difficultés immédiates : le Sénat marchande les crédits.
- • L’organisation gouvernementale.
- • « On va leur donner de quoi faire joujou » (Joseph Caillaux).
- 2. Le programme du 5 avril 1938 : une double source.
- 3. Le « premier texte keynésien » ou « projet au vitriol » ?
- • Le contrôle des changes : de l’autocritique de 1936...
- • ... à la convergence avec Henry Morgenthau.
- • L’impôt sur le capital : pour tomber à gauche ?
- • « Un projet au vitriol ? » (Léon Blum).
- II. L’HYPOTHÈQUE MONÉTAIRE : LE FRANC STERLING (MAI 1938)
- 1. Les premiers décrets-lois Daladier.
- • «Analogues dans la forme, les deux projets diffèrent essentiellement ».
- • Les quatre trains de décrets-lois Daladier : « les records de l’équivoque » (Paul Reynaud).
- 2. La dévaluation du 4 mai.
- • Le feu vert de Londres et de Washington.
- • Le franc sterling : la « symbiose » avec les puissances anglo-saxonnes.
- 3. La « confiance » retrouvée en pleine crise internationale.
- • Privilégier le marché monétaire.
- • Des incertitudes.
- III. L’HYPOTHÈQUE SOCIALE : LA PART DU TRAVAIL DANS LE REVENU NATIONAL
- 1. Léon Blum et l’anti-Accord Matignon du 1er avril 1938.
- 2. Édouard Daladier entre « les deux clefs de la confiance ».
- • Des sollicitations intérieures et internationales.
- • Assouplissement du 24 mai et réactions patronales.
- 3. Paul Ramadier : l’ultime tentative d’« application loyale » des quarante heures.
- • La nécessité du recours éventuel aux heures supplémentaires.
- • Pour « l’acceptation loyale de la loi ».
- 4. La faiblesse des réalisations économiques.
- • La résurrection du MEN et la concurrence du ministère du Commerce.
- • Le reclassement des chômeurs sacrifié par l’austérité budgétaire.
- 5. Le raidissement de la CGT et du PC (août 1938).
- 6. Le discours du 21 août 1938.
- 7. L’épilogue : la permutation de la Toussaint.
- • La « confiance » ébranlée par la crise des Sudètes.
- • Washington recommande le contrôle des changes et la « démocratie militante ».
- • Le rejet et sa signification.
- CONCLUSION DU CHAPITRE XIV
- I. LA REPRISE REYNAUD-DALADIER : « LE MIRACLE FRANÇAIS » ? (NOVEMBRE 1938-AOÛT 1939)
- 1. Les décrets-lois du 12 novembre 1938 : la fin de l’« État bonhomme-Noël » (Paul Reynaud au Sénat, 28 décembre 1938).
- • Un credo libéral.
- • « Le contrôle des changes : la misère en vase clos ».
- • Un triple constat.
- 2. Le triptyque du redressement.
- • Les prix : contrôle à posteriori.
- • Le crédit : le désengagement espéré.
- • Paul Reynaud met à profit les 31,6 milliards de Paul Marchandeau.
- • Les quarante heures : la fin du Blumtag.
- • La réaction : crainte de la riposte ouvrière et soulagement.
- 3. La restauration financière et monétaire (décembre 1938-août 1939).
- • Le retour des capitaux en pleine crise internationale : mieux que Poincaré !
- • « La monnaie sauvée ».
- • Le dégel d’une double thésaurisation.
- • « Une politique audacieuse de financement par le marché monétaire ».
- • La baisse du loyer de l’argent sur le marché financier.
- 4. Les limites de la reprise économique et de la mobilisation industrielle.
- • Sauvy contre Sauvy : une reprise limitée et ambiguë.
- • Les paradoxes de la mobilisation industrielle.
- II. L’« ORGANISATION AJOURNÉE DE L’ÉCONOMIE » (YVES BOUTHILLIER) OU LA « DRÔLE » D’ÉCONOMIE DE GUERRE (SEPTEMBRE 1939-JUILLET 1940)
- 1. Un dirigisme lacunaire.
- 2. Des structures rivales et non coordonnées.
- • L’Économie nationale : la peau de chagrin.
- • Raoul Dautry et l’Armement.
- • Jean Monnet sous l’aile protectrice de William Bullitt.
- 3. Yves Bouthillier, la « politique du circuit » et le financement libéral.
- CONCLUSION DU CHAPITRE XV
Cinquième partie. Vichy, l’engrenage dirigiste entre pénurie, rénovation et collaboration d’État (1940-1944)
- I. L’ÉQUIPE DIRIGEANTE ET LA POLITIQUE DE « PRÉSENCE »
- 1. Les dirigeants.
- • La « primauté de l’Administration sur la politique » (Yves Bouthillier).
- • Une assez grande stabilité.
- 2. La « vertu de la présence » (Yves Bouthillier).
- • La crainte du vide de l’État.
- • La crainte de l’absence des dirigeants privés.
- • Les inquiétudes de René Belin : l’administration-écran.
- II. LE NOUVEL APPAREIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE L’ÉTAT
- 1. Les Finances et l’Économie nationale : un ministère dualiste.
- • Un double ministère.
- • Un syncrétisme insolite.
- 2. La création de structures nouvelles.
- • Yves Bouthillier et le Comité économique interministériel (CEI).
- • Le Conseil d’Études économiques.
- • Les intendants, bras séculier de la rue de Rivoli.
- III. LES TROIS PILIERS DE L’APPAREIL DE DIRECTION INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE
- 1. La loi du 16 août 1940 et les CO.
- 2. La loi du 10 septembre 1940 : l’OCRPI.
- • Antinomie ou complémentarité avec les CO ?
- • Un système gravitant autour du secrétariat à la Répartition.
- • Les douze sections.
- 3. Le MPI : la fusion.
- 4. La résurrection de la CGPF : le Centre d’Information Interprofessionnel (CII).
- • L’information : remédier aux carences.
- • Un centre de propagande et de concertation.
- 5. Le choix des hommes et les débats qu’il provoque.
- • Les évictions.
- • La controverse sur les dirigeants des CO.
- • La différenciation nécessaire parmi les CO.
- IV. UNE DOUBLE ÉQUIVOQUE ORIGINELLE
- 1. L’équivoque de la collaboration économique d’État : Vichy, la direction de l’économie et la « pax germanica ».
- • L’anticipation réaliste : la « pax germanica ».
- • La « politique nouvelle ».
- • Le triple objectif du ministre de la Production industrielle : faire écran ?
- • Substituer les « commandes » aux réquisitions : la convergence.
- • Le prix de la substitution : l’intégration de la zone « libre » dans l’effort de guerre allemand.
- • L’engrenage des « contrats » allemands.
- • Les contradictions du mimétisme.
- • La vaine recherche d’une «négociation d’ensemble» et d’«utiles concessions allemandes ».
- 2. L’équivoque de l’appareil dirigiste : structures de court ou de long terme ?
- • L’« intérim de la liberté » et la « relève des capitalistes ».
- • « Une forme durable d’économie dirigée ».
- CONCLUSION DU CHAPITRE XVI
- I. LA DIRECTION DE LA MONNAIE ET DES FINANCES : LA « POLITIQUE DU CIRCUIT » (JUILLET 1940-AVRIL 1942)
- 1. La « triple pompe aspirante » (Y. Bouthillier).
- 2. La politique du « franc lourd » et l’engrenage dirigiste.
- • Le drainage vers le Trésor.
- • Le contrôle des changes et des revenus.
- • Le marché monétaire : le miracle des Bons ?
- • Le marché financier : des conversions abusives ?
- 3. Les réalités du circuit en 1941-42.
- • 1941 : fermeture relative.
- • La dégradation en 1942.
- II. PRIX, RAVITAILLEMENT ET SALAIRES
- 1. La politique des prix : des « mesures austères ».
- • Les interventions allemandes.
- • Les fuites dans le circuit.
- 2. La politique du ravitaillement : le rationnement et ses limites.
- 3. La politique des salaires : la compression.
- • La « vertu » du « sacrifice » (Yves Bouthillier).
- • Les ajustements du printemps 1941.
- • Un double obstacle.
- • Les Finances repoussent un relèvement général (automne 1941).
- • Rebondissement au début de 1942.
- III. LA POLITIQUE INDUSTRIELLE OU LES AMBIGUÏTÉS DE L’ÉCONOMIE DIRIGÉE
- 1. Le rebondissement sur le choix des hommes : la crise de la Synarchie.
- • De la « Synarchie » au « Groupe ».
- • Un exemple : rivalités dans les textiles.
- 2. L’organisation : la Charte du Travail, grande construction inachevée.
- • Les perspectives initiales de René Belin : un dirigisme accru...
- • « Une véritable organisation corporative ».
- • Gérard Bardet et la tentative d’alliance technicienne autour de l’entreprise.
- • La Charte et son échec : une triple contradiction.
- • Les effets de l’échec : suprématie de l’« économie » et absence de consensus.
- 3. La répartition des quantités, instrument durable de direction de l’économie.
- • La Répartition ou le dirigisme par les quantités.
- • « Répartition primaire » durable, et « Répartition secondaire » conjoncturelle.
- • La Répartition, entre les ressources et les besoins.
- • La récupération : tâche de l’heure et nécessité structurelle pour abaisser les coûts.
- • Les produits de remplacement : la contrainte durable d’une insertion dans l’économie continentale.
- • Les deux types de répartition : méthode « descendante » et « ascendante ».
- • Information : statistiques « mortes » et statistiques « vivantes ».
- • De l’année de référence 1938 aux coefficients techniques.
- • Lourdeur, bureaucratie et fuites.
- 4. Les Comités d’organisation, « relais » entre 1’« économique actuel » et 1’« économique futur ».
- • Une fonction structurelle de «relais » entre État et entreprises.
- • Les tâches de court terme : les CO agents d’exécution de l’OCRPI.
- 5. Vichy et l’industrie française de l’avenir.
- • Les tâches des CO pour l’avenir : « penser » et « assainir » la profession.
- • La genèse des grands programmes du complexe énergético-sidé- rurgique.
- • Le financement public : insignifiance des dépenses, innovations dans la procédure.
- CONCLUSION DU CHAPITRE XVII
- I. LA JUSTIFICATION DES ACCORDS : LA CONVERGENCE D’INTÉRÊTS
- 1. Une triple raison de principes : l’économie française à l’école allemande.
- 2. Une triple raison de faits.
- II. LA PROCÉDURE : CENTRALISATION ET CONTRÔLE PAR L’ÉTAT
- 1. L’appareil de direction commerciale.
- 2. Les bons « ZAST ».
- • Le réapprovisionnement théorique.
- • Un marché triplement privilégié.
- 3. Controverses franco-allemandes.
- 4. Le bilan à la fin de 1941.
- III. LA RÉALISATION DES ACCORDS : LE DÉSÉQUILIBRE ORIGINEL
- 1. Les matières premières de restitution : espoirs et déconvenues.
- 2. Les productions déficitaires : le goulot charbonnier.
- • Un déficit chronique aggravé.
- • Un triple prélèvement.
- • L’intégration dans l’économie allemande.
- • Pour une collaboration « intelligente et compréhensive » (F. Lehideux).
- 3. Textiles et cuirs.
- • Le plan Kehrl : du pillage au « régime contractuel ».
- • De la collaboration de la « pénurie » à celle de l’abondance » ?
- • Les déconvenues de la fin de 1941.
- • Cuirs : le plan Grunberg.
- IV. LES GRANDS CONTRATS
- 2. La convention sur l’aéronautique.
- 2. Bauxite, alumine, aluminium : les atouts respectifs.
- • Excédents français et besoins allemands.
- • Les atouts français inégaux.
- 3. Aluminium et alumine : des « contrats » sous la contrainte ?
- • Le contrat A.
- • Le contrat sur la bauxite.
- 4. Le contrat B d’aluminium.
- • Les retards réciproques.
- • Le marchandage (janvier-mars 1941).
- • Un enjeu : l’estimation des besoins français.
- • La signature.
- • Les industriels contraints par Vichy ?
- 5. Le contrat C.
- • Des exigences allemandes accrues.
- • La reconduction du contrat B.
- • Le refus ambigu des industriels.
- CONCLUSION DU CHAPITRE XVIII
- I. STRUCTURES, LÉGISLATION ET PRATIQUES INITIALES (JUILLET-OCTOBRE 1940)
- 1. Des structures nouvelles : « s’interposer entre les Français vendeurs et les Allemands acheteurs ».
- 2. Les premières cessions : une monnaie d’échange pour Pierre Laval.
- • Les mines de Bor et l’enjeu de la controverse Laval-Bouthillier (octobre-novembre 1940).
- • L’or belge, Havas et Hachette.
- II. CESSIONS DE PARTICIPATIONS FRANÇAISES À L’ÉTRANGER
- 1. Les cessions contre des titres d’emprunt étranger.
- 2. Controverses.
- III. LE CAS DE FRANCOLOR : LA REVANCHE SUR 1918
- 1. Les premiers contacts (août-novembre 1940) : une initiative française malencontreuse ?
- • Un « incident » dans une « lutte trentenaire ».
- • Stratégie allemande et initiative française malencontreuse.
- 2. La rencontre de Wiesbaden (21-22 novembre 1940) : la Division allemande du travail.
- • « Collaboration loyale » contre « Führung ».
- • Le « diktat » allemand.
- 3. L’appel à l’État français et la fondation de Francolor.
- • « Il appartient au gouvernement... ».
- • L’acceptation de la cession (12 mars 1941) : une responsabilité de Vichy ?
- • La naissance de Francolor (novembre 1941).
- 4. Bilan et interprétation : un cas limite et/ou significatif ?
- • Une triple vulnérabilité.
- • Vichy et la « responsabilité devant l’histoire ».
- • La gestion : aucun grief.
- • Les transferts de main-d’œuvre.
- • La force de l’État appuyée sur une double faiblesse française.
- 5. Un cas voisin : France-Rayonne.
- IV. LE PROJET AVORTÉ DE CONSTRUCTION D’UNE USINE D’ALUMINE (JUIN 1941-MAI 1942) : AUTRE ISSUE, LOGIQUE VOISINE
- 1. Des caractères triplement opposés.
- 2. La proposition allemande de collaboration (juin-août 1941).
- • Réactions de l’État et des industriels français.
- • Deux préoccupations contradictoires.
- • Les trois conditions de Vichy.
- 3. Le coup de théâtre du 4 septembre 1941.
- • Les Allemands financièrement nécessaires.
- • Le double malentendu.
- 4. La signature du protocole de Berlin (novembre 1941).
- • Négociation avec l’État français : « un premier pas vers la nationalisation » ?
- • Le protocole de Berlin (20 novembre 1941).
- • L’approbation de Vichy.
- 5. L’État allemand revient sur l’accord (février-mai 1942).
- • Un « test » de la collaboration.
- • L’enterrement.
- V. LES PROJETS AVORTÉS DANS L’INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC (AOÛT 1941-NOVEMBRE 1942)
- 1. L’échec des participations allemandes.
- • L’acceptation du principe.
- • La résistance de Michelin et ses effets.
- • Le protocole Bichelonne - Eckerl (23 août 1941).
- • L’échec.
- 2. Le projet de construction d’une usine de buna.
- VI. UN BILAN LIMITÉ ET AMBIGU
- 1. Un bilan limité.
- 2. Les déconvenues dans la recherche d’une « collaboration constructive ».
- CONCLUSION DU CHAPITRE XIX
- I. L’ÉQUIPE LAVAL : LE PARTAGE DES TÂCHES
- 1. Le double tournant.
- • Le Reich et l’économie de guerre : des exigences accrues.
- • Les postulats de Laval : victoire allemande et collaboration pacifique et laborieuse.
- 2. Une concentration accrue et illusoire des pouvoirs de Pierre Laval.
- • Ministres et hauts fonctionnaires : des changements inégaux.
- • Le poids des débats berlinois.
- • Le départ de Benoist-Méchin : politique du « soldat » et de 1’« esclave ».
- • Le départ de Jacques Barnaud et l’échec de la « collaboration constructive ».
- • Jean Bichelonne, homme-orchestre de l’économie dirigée.
- • Pierre Cathala et les «situations ambiguës » aux Finances.
- II. LA DIRECTION DES FINANCES : CONTINUITÉ ET LIMITES DE LA « POLITIQUE DU CIRCUIT »
- 1. Les principes : Pierre Cathala et le Père Ubu.
- • « Financer l’Occupation par elle-même ».
- • La politique des bons et ses limites.
- 2. Continuité et contraintes dans l’application de la politique du « circuit ».
- • Les dépenses allemandes « incompréhensibles et incontrôlables » et la crise financière d’août 1942.
- • Les exigences allemandes accrues (décembre 1942).
- • La « résistance » ambiguë.
- • 1943 : la dégradation inexorable.
- III. LA DIRECTION DES PRIX ET DES SALAIRES : UN DOUBLE SECTEUR
- 1. Le blocage allemand des salaires (été 1942).
- 2. Contradictions entre logiques industrielle, sociale et financière.
- IV. LA DIRECTION DE L’INDUSTRIE : LA FRANCE INTÉGRÉE PAR L’AVAL ?
- 1. La « première action » Sauckel : la « Relève », scepticisme et divergences (mai-décembre 1942).
- • La « Relève » et le scepticisme.
- • Les divergences gouvernementales : Benoist-Méchin contre Laval.
- 2. La main-d’œuvre française, enjeu entre Sauckel et le Majestic : politique de « concentration » et accord sur les Poudres.
- • Logique négrière contre exploitation sur place.
- • La politique de « concentration », doublement contradictoire avec les « actions » de Sauckel.
- • Un bilan limité.
- • Un exemple de collaboration économique insolite : les poudreries.
- 3. Les accords Speer-Bichelonne et leurs enjeux : l’intégration de l’économie française par l’aval.
- • Les seconde et troisième « actions » Sauckel : l’efficacité décroissante.
- • L’exploitation rationnelle par la Répartition des produits finis.
- • La mise en « programmes » de la production française.
- • La tripartition de l’économie française et l’intégration dans la Division allemande du Travail.
- • Vichy et la conversion de la dépendance présente en relèvement futur.
- 4. L’application des accords : freinages et anachronisme.
- • L’articulation Répartition-Planification.
- • Les réticences des directions (avril 1944).
- • Un compromis : les deux niveaux de « programmes ».
- • Tripartition et exploitation renforcée.
- • Désorganisation et anachronisme.
- CONCLUSION DU CHAPITRE XX