Note sur les archives de Pierre Uri
p. 165-172
Plan détaillé
Texte intégral
Par les hasards d’une rencontre
1Invité par le professeur Richard Griffiths, du 9 au 12 janvier 1989, à l’Institut universitaire européen de Florence (IUE) pour quatre conférences sur la construction européenne, Pierre Uri y fait la connaissance de Jean-Marie Palayret. Cet agrégé d’histoire vient de prendre la direction des Archives historiques de l’Union européenne, gérées depuis 1984 par l’Institut en vertu d’un contrat passé avec les Communautés européennes. À l’instigation du président de l’IUE, Émile Noël, il est spécialement chargé de développer la collecte d’archives privées de personnalités ayant joué un rôle majeur dans le processus de la construction européenne.
2Sans cette rencontre, les archives de Pierre Uri n’auraient probablement jamais été déposées à Florence.
3Ensuite, le dialogue s’est poursuivi entre les deux hommes au téléphone et par écrit. Très vite, ils s’accordent sur l’intérêt de préserver les documents conservés par Pierre Uri à son domicile parisien et de les mettre à la disposition des chercheurs. Au cours de l’été 1989, Palayret fait une mission sur place et procède avec Uri à un premier récolement du Fonds « à deux mains ». Au cours de leurs échanges quotidiens, c’est l’occasion pour Pierre Uri de développer les points saillants de sa carrière, en liaison avec les cartons d’archives qu’ils examinent pièce à pièce. Ils évoquent alors l’éventualité d’un dépôt total ou partiel aux Archives historiques de l’Union européenne (AHUE).
4Pour ce faire, il reste à surmonter la concurrence légitime de la Fondation Jean-Monnet de Lausanne comme lieu de dépôt, et les dispositions régissant en France la dévolution et l’exportation des archives privées. Fidèle à la mémoire de Jean Monnet, le cœur de Pierre Uri balance entre Florence et Lausanne (Ferme de Dorigny), où l’« Inspirateur » et certains de ses collaborateurs ont déposé leurs papiers personnels. Du point de vue légal, si, en matière de droit français et européen, les archives privées sont la propriété de leur producteur ou de ses représentants, les Archives nationales conservent, en vertu du principe « d’intérêt historique majeur », un droit de regard sur la dévolution, l’accessibilité et le transfert desdites archives. Mais, dès le 21 mars 1989, Palayret, soucieux d’éviter tout démembrement du Fonds, avait écrit à Uri1 pour lui proposer que soient faites des microfiches des documents se référant essentiellement à sa carrière européenne (l’équivalent de 28 cartons, ou plutôt fardes).
5Cette solution ingénieuse a permis de résoudre les deux problèmes en même temps : la réalisation des microfiches, reproduisant les dossiers originaux qui seront éventuellement déposés aux AHUE, permettait d’en remettre un jeu à titre gracieux aux Archives nationales et un autre au déposant, lequel était libre de le léguer à la Fondation Jean-Monnet pour l’Europe. Lors de son dernier entretien avec Anne Rasmussen, le 6 janvier 1990, Pierre Uri évoque la localisation de ses archives. Il dit :
« Tout ce qui est strictement européen va être en microfiches à Florence et je pense que mes archives mêmes, enfin les documents eux-mêmes pour l’Europe, je les mettrai à Florence. J’ai un problème, n’est-ce pas, entre Lausanne et Florence. Mes archives du Plan iront incontestablement, enfin je pense que je les mettrai à Lausanne. À moins que les Archives nationales me les demandent : c’est possible aussi. Mes archives européennes, comme elles font un ensemble et qu’elles sont déjà sur microfiches, je regrette de ne pas les donner à [Henri] Rieben, mais ce que j’ai fait avec Monnet s’arrête à la Ceca. Le Marché commun, il était dans la coulisse avec son Comité d’action, quelquefois un peu inquiet, enfin craignant que l’on charge trop la barque. […] La suite de mon action européenne est tout de même assez autonome : que ce soit mon rôle dans toutes les phases successives qui ont abouti au traité de Rome à partir de Messine, ou que ce soient les commissions que j’ai présidées, les rapports que j’ai faits, les interventions que je fais maintenant, les articles que j’écris sur les affaires européennes, sont un peu indépendants de Monnet. Donc puisque les archives de Florence mettent tout sur microfiches, il me paraît naturel d’en faire un ensemble2. »
6Dans sa lettre testamentaire du 18 mars 1991, Pierre Uri confirme ce choix de Florence :
« Je prends toutes dispositions pour que mes archives personnelles concernant l’Europe, telles qu’elles ont été recensées et éventuellement complétées par Monsieur Jean-Marie Palayret et mises sur microfiches, soient transmises en legs aux Archives européennes tenues par l’Institut universitaire européen de Florence. Je serai heureux de recevoir un exemplaire des microfiches. »
7Il en adresse une copie à Palayret à qui il précise :
« Je vous envoie aussi ce papier officiel indiquant que c’est aux Archives de Florence que je léguerai mes documents personnels que vous avez triés chez moi en y collant une pastille rouge qui permettra à ma famille de s’y retrouver sans peine. En d’autres termes, le moment approprié me paraît celui de ma disparition. »
8Après le décès de Pierre Uri, le 21 juillet 1992, la famille s’est posé la question de savoir ce qu’elle allait faire des archives non européennes. Son épouse Monique, agrégée d’histoire et de géographie, et ses quatre enfants ont d’abord fait le choix de ne pas disperser les archives car elles retracent le parcours d’une vie, quelles que soient les trajectoires empruntées ou les fonctions occupées.
9Et comme Pierre Uri avait légué tous ses documents sur l’Europe aux AHUE, sa famille a trouvé logique de leur donner tous les originaux sous forme papier des archives en sa possession. Elle leur a également confié les cassettes originales des interviews pour qu’elles soient dupliquées, inventoriées et conservées dans leurs dépôts.
10Une fois que la famille eut pris cette décision, il lui a fallu obtenir l’autorisation des Archives nationales puisque la législation française subordonne à leur accord l’exportation d’archives privées présentant un intérêt historique. Cette demande a été adressée le 27 janvier 1993 à la section des Archives personnelles et familiales, en indiquant que les AHUE s’engageaient à remettre, après classement, l’inventaire à la direction des Archives de France.
11Le 5 avril suivant, Jean Favier, membre de l’Institut et directeur général des Archives de France, donne son accord à l’exportation des archives mais y met une condition dans la lettre qu’il adresse à Madame Pierre Uri :
« Pour répondre à votre désir et à celui de vos enfants, j’autoriserai l’exportation des archives de votre mari. Je le ferai avec un immense regret, car l’importance du rôle économique et politique de Pierre Uri, ʺfondateur de l’Europeʺ, inspirateur du Plan, professeur, journaliste et écrivain, entre autres, justifiait amplement l’entrée de ses archives aux Archives nationales ou, à tout le moins, leur maintien sur le sol national. Mais je ne veux pas m’opposer à la volonté que vous a exprimée votre mari.
Je mets toutefois une condition à ce départ. Les Archives nationales doivent, conformément à la loi, conserver au moins le microfilm de ce Fonds qu’elles ne peuvent effectuer avant l’exportation dans la mesure où le Fonds n’est ni inventorié ni classé. L’Institut universitaire européen de Florence devra donc faire traiter le Fonds dans les meilleurs délais par un archiviste professionnel, ce qui permettra l’utilisation scientifique de ces archives par les historiens de tous les pays. Aussitôt ce traitement achevé, et au plus tard dans le courant de l’année 1994, l’Institut fera microfilmer le Fonds [en prenant le coût à sa charge] et remettra une copie du microfilm et de l’inventaire aux Archives nationales ».
12Dès le 2 juin 1993, Émile Noël transmet un projet de protocole d’accord à Jean Favier, préalablement discuté avec le service concerné, où il est spécifié, entre autres, que « l’Institut procédera au microfilmage du Fonds, à l’exception de la documentation imprimée, […] qu’il conservera le microfilm original et en remettra une copie aux Archives nationales à titre gracieux ». Ce protocole est conclu le 5 juillet 1993 entre le ministère français de la Culture, représenté par Jean Favier, et l’Institut universitaire européen, en la personne d’Émile Noël.
13Les originaux des archives personnelles de Pierre Uri ont ensuite été légués officiellement aux AHUE par un contrat signé l’été 1993 par les ayants droits représentés par l’ainé des quatre enfants, le docteur Jean-Michel Uri, et par le président de l’Institut de Florence, Émile Noël.
Le fonds privé Pierre Uri aux Archives historiques de l’Union européenne
14Au sein de l’Institut universitaire européen, les AHUE conservent donc le Fonds privé Pierre Uri. Il se compose de 11 mètres linéaires de papiers classés en 292 dossiers ; il comprend également des photographies et des livres ainsi que la transcription de nombreuses conférences ou entretiens, comme ceux menés par exemple par le professeur Griffiths à Florence ou par Anne Rasmussen à Paris. L’ensemble du matériel a été numérisé et est disponible en ligne depuis 2017.
15Conformément à la demande des Archives nationales, l’inventaire a été réalisé par une conservatrice du patrimoine, Catherine Previti-Allaire3. Il s’articule suivant un classement à la fois thématique et chronologique en déroulant la carrière de Pierre Uri et ses multiples activités. Organisé autour de 20 grands thèmes, il déploie une documentation abondante et très diverse : notes et rapports, memoranda, programmes politiques, correspondance, conférences, articles, coupures de presse, livres…
16Ces documents couvrent non seulement ses premiers pas professionnels mais toute sa carrière de haut fonctionnaire français puis européen, membre à 35 ans de l’équipe du Plan, où il est entré dès 1947 auprès de Jean Monnet, puis directeur à la Haute Autorité de la Ceca. Ils montrent son rôle dans l’élaboration du Plan Schuman et dans la négociation du traité de Paris, puis comme auteur du rapport Spaak et un des négociateurs du traité de Rome. À partir du début des années 1960, les archives illustrent ensuite ce que Pierre Uri appelle lui-même « les servitudes de la dispersion » : conseiller aux études à l’Institut Atlantique, expert européen et international, professeur, membre de multiples associations européennes et un temps du Conseil économique et social, conférencier, journaliste… Et bien sûr, son engagement politique à gauche auquel il a été fidèle toute sa vie, guidé par sa volonté de lutter contre les inégalités comme le montre son livre La Réforme de l’Enseignement4 édité dès 1937, ses travaux pour aider le Tiers monde à se nourrir lui-même ou ses multiples propositions de réforme fiscale en France et en Europe.
17À titre anecdotique, le Fonds possède le mémoire rédigé par ce normalien pour son diplôme d’études supérieures de philosophie en 1932, Temps et liberté chez Kant5 ; les discours que ce professeur agrégé de philosophie a prononcés en 1937 et 1938 lors des remises de prix aux lycées de Beauvais et de Laon6 ; la quinzaine d’ouvrages qu’il a écrits au cours de sa vie jusqu’à ses mémoires, parues chez Odile Jacob en avril 1991 sous le titre Penser pour l’action. Un fondateur de l’Europe7, avec les documents révélant que l’auteur souhaitait les intituler L’avenir du passé.
18On peut vérifier l’intérêt que ce philosophe devenu économiste a porté très tôt à la fiscalité avec son mémoire pour le Centre de perfectionnement aux affaires (CPA), Vers une définition légale du bénéfice8 (1943) ; son projet conçu avec la CGT dès 1947, où il propose notamment la création d’une taxe assise sur la valeur ajoutée9, c’est-à-dire la TVA ; plus un nombre impressionnant de documents avec des projets pour réformer la fiscalité en France en luttant contre la fraude grâce à des systèmes de recoupements ou pour mettre en place la TVA en Europe en vue de l’achèvement du marché intérieur. Sans oublier les programmes politiques écrits pour une gauche de gouvernement, au sein du Club Jean-Moulin, de la Fédération de la gauche et plus tard du Parti socialiste.
19Pour revenir à l’Europe, il est amusant de retrouver l’exemplaire de Pierre Uri de ce qui préfigure la première version du traité de Paris avec des corrections de sa main10 comme on lit avec plaisir son entretien du 14 février 1966 avec Éric Westphal, secrétaire de Monnet, où il s’exprime avec une grande liberté : « Le Marché commun est sorti d’un accident de parcours d’Euratom. Et c’est moi qui ai eu le culot de proposer çà pour faire marcher les Allemands sur Euratom11. »
20On ne sera pas surpris de trouver son projet de déclaration commune à la conférence de Messine daté du 13 avril 195512, écrit après sa rencontre à trois avec Monnet et Ophüls : il est annoté par Monnet et c’est l’exemplaire qui a été remis à Spaak. Dans cette série, figurent aussi les onze documents de travail13 pour le Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine et le fameux document 65 « Memorandum sur l’intégration économique générale14 ». Et des années plus tard, le discours qu’il a prononcé en allemand lors de la réception du prix Robert Schuman en 198115.
21Au cours de son existence, Pierre Uri a fait des centaines de conférences16, essentiellement en français et en anglais, s’aidant de simples notes griffonnées sur un papier. Vu leur nombre, les retranscriptions ont justifié leur classement dans une section particulière composée de plus de 40 boîtes. En mars 2021, cette section s’est enrichie des six entretiens17 sous la forme audio conduits par Anne Rasmussen avec Pierre Uri entre novembre 1989 et janvier 1990 dans le cadre du Comité pour l’histoire économique et financière de la France, puis de la transcription qui en a été faite à l’occasion de ce colloque.
22De même, Uri a rédigé une quantité impressionnante d’articles18, plus d’un millier, dans plus de soixante publications, non seulement françaises mais également anglo-saxonnes : le premier date de 193619, le dernier de 199220. Ils sont classés, par ordre chronologique, dans 39 boîtes d’archives. Un regret : l’absence d’une liste succincte avec les titres des articles et des journaux ou revues d’où ils sont extraits, ce qui en limite une exploitation optimale.
23En complément du Fonds PU, les AHUE détiennent nombre de fonds documentaires, officiels ou privés, qui rendent possible le croisement des sources portant sur la construction européenne. À titre d’exemple, on citera les archives d’Étienne Hirsch qui ont été léguées à Florence sur le conseil de la famille Uri ou des Archives diplomatiques du quai d’Orsay microfilmées où figurent des déclarations, des comptes rendus de réunions ou d’interventions devant les Chambres dictés par Pierre Uri dans le cadre du Plan de modernisation et d’équipement ou de la négociation du Plan Schuman. Dans le même registre, on signalera les fonds Haute Autorité et Conseil des ministres de la Ceca ou le fonds relatif à la négociation et à la rédaction du traité de Rome, versés par les institutions bruxelloises.
Des éléments d’archives à la Fondation Jean‑Monnet pour l’Europe à Lausanne
24À la mort de leur mère, en 2014, ses enfants ont fait don à la Fondation Jean-Monnet d’un certain nombre de documents : d’abord les microfiches des archives consacrées à la construction européenne qui avaient été réalisées du temps de Pierre Uri par les AHUE ; des livres et plus particulièrement des contributions à des ouvrages collectifs, des photocopies d’articles et des tirés à part ; un dossier avec des articles écrits par Uri relatifs à Jean Monnet ; des originaux de photographies du Plan et des débuts de la Ceca ainsi que des photos plus personnelles (au total 379 photographies) et le double des cassettes des interviews de Pierre Uri par Anne Rasmussen. La Fondation a constitué un « Fonds Pierre Uri » composé de 40 boîtes d’archives, qui ne sont pas encore numérisées.
Les archives qui restent encore dans les mains de la famille
25La famille a conservé quelques archives privées de Pierre Uri, datant essentiellement de sa jeunesse : son livret scolaire du lycée Henri-IV ; des cahiers de cours de philosophie au lycée comme à l’École normale ou à la faculté ; une dizaine de dissertations de philosophie corrigées par son professeur Louis Lavelle ; son cours de morale du temps où il était professeur et ses notes pour son cours à l’ENA de 1948 ; des poèmes et même un sonnet de sa plume ainsi que l’original de la chanson qu’il a écrite à la naissance de son premier enfant… mais aussi les menus des déjeuners au Quai d’Orsay des 19 mars et 17 avril 1951 signés par les participants. Tous ces documents sont destinés à rejoindre un jour les archives de Pierre Uri.
26Laissons la conclusion à Jean Monnet, qui écrit dans ses Mémoires : « Un jeune normalien vient d’entrer dans l’équipe du Plan. […] Pierre Uri a trente-cinq ans et une réputation de dialecticien sans égal. La jeunesse admire ses articles brillants dans Les Temps modernes. Mais il a autre chose de plus solide et de plus rare à mes yeux : une capacité exceptionnelle d’imaginer des solutions neuves et rigoureuses aux problèmes les plus complexes21. »
Notes de bas de page
1 Toutes les lettres qui sont mentionnées dans cette partie du texte intitulée « Par les hasards d’une rencontre » font partie des archives conservées par la famille de Pierre Uri, et ne sont donc pas citées en note.
2 Comité pour l’histoire économique et financière de la France (Cheff), Entretien n° 6, 4 janvier 1990.
3 Catherine Previti-Allaire, ancienne élève de l’École des Chartes, a réalisé l’inventaire et géré la mise en ordre définitive du Fonds Pierre Uri. Qu’elle en soit ici remerciée. Le Fonds Pierre Uri peut être consulté en ligne sur le site des Archives historiques de l’Union européenne (désormais AHUE) à Florence avec le lien suivant : https://archives.eui.eu/en/fonds/189669?item=PU
4 AHUE, Fonds Pierre Uri (désormais PU), PU 2, Pierre Uri, La Réforme de l’Enseignement, Paris, Rieder, coll. Préoccupations de notre temps, 1937.
5 AHUE, PU 2, Mémoire présenté pour le diplôme d’études supérieures, Temps et liberté chez Kant, 1932.
6 AHUE, PU 2, Discours prononcés lors des remises des prix aux lycées de Beauvais et de Laon, « Schéma de recherche sur la confiance », (s.d. 1937‑38).
7 AHUE, PU 284, Pierre Uri, Penser pour l’action, Odile Jacob, Paris, 1991.
8 AHUE, PU 4, Pierre Uri, Vers une définition légale du bénéfice (s.d.) et lettre de commentaire, 1943.
9 AHUE, PU 15, Projet de réforme fiscale CGT, rédigé par Pierre Uri, 25/04/1947.
10 AHUE, PU 26, Document de travail élaboré par les experts français lors des négociations du Plan Schuman « en vue de faciliter l’élaboration en commun du projet de traité », 06/1950.
11 AHUE, PU 204, Entretien avec M. Westphal sur les négociations Ceca et CEE, Paris, 14/02/1966.
12 AHUE, PU 53, Projet de déclaration à Messine, 13/04/1955.
13 AHUE, PU 53, Documents de travail du n° 1 au n° 11 du comité, 1955‑1956.
14 AHUE, PU 53, Notes et memoranda de Pierre Uri, 1955-1956 : intégration économique générale (document n° 65).
15 AHUE, PU 186, Discours de Pierre Uri, récipiendaire du prix Robert Schuman, 24/03/1981.
16 AHUE, PU 195‑238, Conférences et interventions diverses de Pierre Uri.
17 AHUE, PU 239 et 293‑298, Entretiens de Pierre Uri avec le Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 11/1989‑01/1990.
18 AHUE, PU 240‑278, Articles de Pierre Uri, 1936‑1992.
19 AHUE, PU 240, « Roosevelt et Blum » (publication inconnue).
20 AHUE, PU 277, « Rendre la parole aux citoyens », dans Revue politique et parlementaire, janvier-février 1992.
21 Jean Monnet, Mémoires, Paris, Fayard, 1976, p. 309.
Auteur
Économiste, diplômée d’études supérieures de sciences économiques et de l’Institut d’études politiques de Paris, Noëlle Uri passe un an aux Nations unies à New York avant d’être nommée en 1968 assistante de macro-économie à l’université Paris Dauphine. Elle rejoint, en 1974, le département des Études économiques de la BNP comme responsable de La Lettre de conjoncture puis devient, en 1981, conseillère du président-directeur général de GFI, société de services informatiques, filiale de British Petroleum. De 1990 à 2007, elle est chargée de mission auprès du président du Crédit Mutuel, membre du comité de direction et du comité exécutif de la Fondation du Crédit Mutuel pour la Lecture.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Le grand état-major financier : les inspecteurs des Finances, 1918-1946
Les hommes, le métier, les carrières
Nathalie Carré de Malberg
2011
Le choix de la CEE par la France
L’Europe économique en débat de Mendès France à de Gaulle (1955-1969)
Laurent Warlouzet
2011
L’historien, l’archiviste et le magnétophone
De la constitution de la source orale à son exploitation
Florence Descamps
2005
Les routes de l’argent
Réseaux et flux financiers de Paris à Hambourg (1789-1815)
Matthieu de Oliveira
2011
La France et l'Égypte de 1882 à 1914
Intérêts économiques et implications politiques
Samir Saul
1997
Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (I)
Dictionnaire biographique 1790-1814
Guy Antonetti
2007
Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (II)
Dictionnaire biographique 1814-1848
Guy Antonetti
2007
Les ingénieurs des Mines : cultures, pouvoirs, pratiques
Colloque des 7 et 8 octobre 2010
Anne-Françoise Garçon et Bruno Belhoste (dir.)
2012
Wilfrid Baumgartner
Un grand commis des finances à la croisée des pouvoirs (1902-1978)
Olivier Feiertag
2006