Les derniers Ducs de Sully
p. 53-60
Texte intégral
1La branche aînée des Béthune-Sully issue du mariage de Maximilien de Béthune premier duc de Sully avec Anne de Courtenay s’éteignit en ligne masculine en 1729, à la mort sans postérité de Maximilien-Henri de Béthune, cinquième duc de Sully. Le duché de Sully et la principauté souveraine de Boisbelle-Henrichemont, ainsi que les titres attachés à ces terres, passèrent alors à la branche cadette de la famille, issue du second mariage de Sully, les Béthune-Orval1. Cette branche descendait de François de Béthune, duc d’Orval, fils du premier duc et de Rachel de Cochefilet. En 1729 elle comptait deux représentants issus en ligne masculine de François d’Orval : le premier était Louis-Pierre-Maximilien marquis de Béthune, arrière-petit-fils du duc d’Orval, aîné de la famille car descendant du premier mariage de François d’Orval ; le second était l’abbé Armand d’Orval, de la branche cadette de la famille issue du second mariage du duc d’Orval, mais plus proche parent du défunt cinquième duc que Louis-Pierre-Maximilien de Béthune.
2Les deux représentants de la branche Béthune-Orval se disputèrent la succession du cinquième duc et la querelle autour de la transmission du duché et du titre de duc et pair fut âpre. En effet, l’édit de 1711 sur les duchés-pairies n’avait pas précisé quel élément devait primer lors des transmissions : l’aînesse ou le nombre de degrés de parenté. En tant que plus proche parent du défunt duc, Armand d’Orval devait hériter de la terre de Sully et c’est en cette qualité d’héritier des terres qu’il réclamait en plus le titre de duc. Louis-Pierre-Maximilien de Béthune demandait le titre qui devait lui revenir de droit en tant qu’aîné de la famille et, ayant le titre, sollicitait la possibilité de faire jouer en sa faveur le retrait ducal afin d’obtenir les terres. Le Conseil du roi trancha, le 13 mars 1730, en faveur de Louis-Pierre-Maximilien de Béthune auquel il attribua le titre de duc et pair et la possibilité de retirer le duché des mains d’Armand d’Orval en le remboursant de sa valeur qui fut estimée l’année suivante à 295 000 livres2. Le problème de la transmission de la principauté d’Henrichemont fut tranché par le roi en 1735 en faveur d’Armand d’Orval.
3Le sixième duc mourut, en 1761, sans descendance mâle et le duché passa alors à la branche cadette de la famille Béthune-Orval. Armand d’Orval était décédé à cette date mais ayant à l’occasion de son héritage renoncé à l’état ecclésiastique, il avait, à plus de soixante-dix ans, épousé Marie-Jeanne Aubery de Vatan qui lui avait donné, en 1730, un fils, Maximilien-Antoine-Armand de Béthune. La famille de Marie-Jeanne Aubery de Vatan appartenait à la noblesse de robe parisienne : son frère, Félix Aubery, marquis de Vatan, termina sa carrière comme prévôt des marchands ; sa demi-sœur, Rose-Madeleine Rose, était l’épouse d’Antoine Portail, premier président du parlement de Paris. Maximilien-Antoine-Armand de Béthune, prince souverain d’Henrichemont depuis le décès de son père, hérita donc en 1761 du titre de duc et pair et put racheter le duché aux filles du sixième duc.
4Le septième duc de Sully, pair de France, fut un ardent défenseur de la pairie. Il fut ainsi l’un des trente pairs signataires du traité du 3 mars 1762 « sur les moiens de maintenir [la] dignité [des pairs] dans toute sa splendeur et sur les précautions qui seroient nécessaires pour s’opposer aux entreprises qui pourraient être tentées au préjudice des droits et prérogatives de la pairie »3. Par ce traité, les pairs se dotaient d’une organisation efficace chargée de la défense de leurs privilèges, comprenant une assemblée générale annuelle de tous les membres, un comité permanent de sept commissaires, un secrétaire qui faisait également office de comptable et d’archiviste, un centre de documentation sur la pairie qui fut installé au Louvre et un système de cotisations permettant d’assurer le financement de l’ensemble. Le duc de Sully participa activement aux différentes actions entreprises par cette association même s’il ne réussit jamais à se faire élire commissaire permanent : il lut ainsi à l’assemblée des pairs du 29 mai 1764 un mémoire où il dénonçait la prétention du parlement de Paris à se proclamer unique siège de la cour des pairs puis rédigea sur le même thème un second mémoire qui fut envoyé au roi.4
5Tandis qu’il défendait les privilèges attachés à sa dignité de pair de France, Maximilien-Antoine-Armand de Béthune perdit son titre de prince souverain. En effet, Louis XV exprima en 1766 le souhait de réunir au domaine royal la principauté de Boisbelle-Henrichemont, alleu souverain qui appartenait à la famille de Béthune-Sully depuis 1605. Le duc de Sully y consentit rapidement et le roi entra en possession de la principauté dès septembre 1766 ; en échange Maximilien-Antoine-Armand de Béthune obtint premièrement le titre de duc de Béthune et la permission de transmettre immédiatement à son fils aîné le titre de duc à brevet de Sully, deuxièmement la promesse que le roi lui céderait des terres du domaine royal rapportant 60 000 livres annuelles. Il fut également convenu qu’en attendant l’attribution de ces terres, le Trésor royal verserait aux Béthune-Sully une rente du même montant. Cet accord était financièrement avantageux pour le duc de Sully puisqu’au moment de sa cession la principauté ne lui rapportait annuellement que 27 000 livres. Il y perdait cependant quelques privilèges comme celui de battre monnaie. En application de cet accord, le nouveau duc de Béthune demanda que lui fût cédé le comté de Béthune, arguant que cette terre avait fait partie au Moyen Âge des domaines de sa famille. Le roi répondit favorablement à cette demande et le duc put entrer en possession du comté en 1778. Il y fut ajouté peu après le marquisat de Lens et le duc, pour accroître ses possessions dans cette région, fit quelques acquisitions supplémentaires en Artois. Ces terres ne rapportant pas annuellement les soixante mille livres promises, le roi accorda en outre aux Béthune-Sully le comté de Montgommery dans le Calvados.5
6Cette volonté de se constituer un ensemble territorial autour de Béthune, berceau de ses ancêtres, ne fit pas oublier à Maximilien-Antoine-Armand de Béthune le duché de Sully. À la suite d’une tournée d’inspection générale effectuée en 1764, le septième duc entama une ambitieuse politique de mise en valeur du duché qui modifia profondément la structure du domaine : Maximilien-Antoine-Armand de Béthune s’efforça de constituer un ensemble foncier d’un seul tenant dans les bonnes terres du Val de Loire, acquérant des métairies proches du château (comme les Petits et Grands Gorgeats) et se séparant des terres les plus éloignées. Une politique similaire fut poursuivie au sein de chaque métairie pour en faciliter l’exploitation, en rassemblant les dépendances de chacune en ensembles cohérents et en supprimant les enclaves. Toujours dans le but de mettre en valeur le domaine et par conséquent d’augmenter les revenus, les régisseurs du duché encouragèrent la mise en pratique des conseils des agronomes comme Duhamel du Monceau : création de prairies artificielles, lutte contre la jachère par la pratique d’une culture alternant herbages et céréales, plantation d’arbres fruitiers. Le duc lui-même, membre de la Société royale d’agriculture de la généralité d’Orléans, montra l’exemple en faisant planter des arbres fruitiers dans le petit parc à l’occasion du réaménagement du parc et du château. Les modifications au sein du château concernèrent principalement la basse-cour avec l’installation de nouvelles écuries et l’aile entre le portail et la tour de Verrines qui abritait les logements qu’occupait la famille de Béthune lors de ses séjours annuels à Sully. Cette politique de mise en valeur du duché fut poursuivie à la mort du duc de Béthune par son fils, Maximilien-Gabriel-Louis, dernier duc de Sully6.
7Maximilien-Antoine-Armand de Béthune avait épousé en 1749 Gabrielle-Louise de Châtillon, fille d’Alexis-Madeleine-Rosalie, duc de Châtillon et pair de France, et d’Anne-Gabrielle Le Veneur de Tillières. La pairie du duc de Châtillon était récente puisqu’elle ne datait que de 1735, mais le duc était l’ancien gouverneur du Dauphin et avait marié son autre fille, Charlotte-Rosalie, à Louis-Marie-Bretagne-Dominique de Rohan-Chabot, duc de Rohan, du Lude et de Roquelaure, pair de France. Son fils, Louis-Gaucher, allait quant à lui épouser Adrienne-Emilie-Félicité de La Baume Le Blanc de La Vallière, unique héritière du duc de La Vallière. Le duc et la duchesse de Béthune eurent cinq enfants : deux filles qui décédèrent peu après leur naissance, une troisième fille nommée Maximilienne-Louise-Gabrielle qui mourut en 1781 à l’âge de dix-neuf ans et deux fils, Alexis-Maximilien, né en 1750, et Maximilien-Gabriel-Louis, né en 1756.
8Alexis-Maximilien de Béthune, titré duc à brevet de Sully en 1767, avait épousé Henriette-Rosalie de Baylens de Poyanne, fille et héritière, avec sa sœur la princesse de Chalais, de Léonard de Baylens, marquis de Poyanne, issu d’une famille de la vieille noblesse de Béarn possessionnée en Gascogne, Poitou et Touraine. De ce mariage naquit en 1772 une fille, Maximilienne-Augustine-Henriette ; la duchesse mourut peu après cette naissance et le duc décéda en 1776.
9À la mort du duc de Béthune, le 8 août 1786, dans son château de Sully, la dignité de pair passa donc à son fils cadet, Maximilien-Gabriel-Louis, déjà titré duc de Sully depuis le décès de son aîné. Le nouveau pair hérita également des terres de Sully, Béthune, Lens et Montgommery. La fortune du défunt duc, d’un montant d’environ 3 700 000 livres, avait dû être partagée entre ses deux héritiers : sa petite-fille Maximilienne-Augustine-Henriette et son fils Maximilien-Gabriel-Louis. Elle était composée à plus de 70 % de biens fonciers : Sully, Breteuil, Francastel et les terres cédées par le roi en échange d’Henrichemont. Le reste était constitué de rentes et créances diverses, des greffes de Fontenay-le-Comte, d’offices en Artois et de quelques actions de la Compagnie des Indes. Les deux héritiers se partagèrent la succession à l’amiable : Maximilienne-Augustine-Henriette reçut ainsi Breteuil et Francastel, ce qui, ajouté à son héritage maternel, lui constitua une fortune de plus de cinq millions de livres7.
10Maximilien-Gabriel-Louis de Béthune avait épousé en 1780 Alexandrine-Bernardine-Barbe-Hortense d’Espinay-Saint-Luc, fille de Timoléon-Antoine-Joseph-François-Alexandre, comte d’Espinay, et de Marie Cadot de Sebbeville8. La nouvelle duchesse était l’unique héritière des terres normandes de Sebbeville et Monterollier et de La Grande Orchère en Anjou. De ce mariage naquirent une fille, Maximilienne-Alexandrine-Louise, décédée en 1783, et un fils, Maximilien-Alexandre. Le huitième duc et pair était un esprit curieux et ouvert aux idées développées par les Lumières ainsi qu’en témoigne le contenu de ses bibliothèques9. Il s’intéressait particulièrement aux sciences (mathématiques, chimie, astronomie) et avait d’ailleurs fait installer un laboratoire dans son hôtel parisien. Il appartenait à la noblesse libérale et plusieurs de ses parents ou connaissances rejoignirent le « parti patriote » après avoir été élus députés aux États généraux comme le duc de La Rochefoucauld, Louis d’Estourmel, Alexandre de Lameth, La Fayette ou encore François Tronchet.
11Les débuts de la Révolution ne changèrent rien au mode de vie des Béthune-Sully, qui continuèrent à partager leur temps entre leur château de Sully, Plombières où le duc allait prendre les eaux, et Paris. Le duc signa ainsi en juin 1790 le contrat de mariage de sa nièce avec Armand-Louis-François-Edme de Béthune, fils du duc de Charost. À une époque où un nombre croissant de nobles, dont son beau-père, émigraient, Maximilien-Gabriel-Louis de Béthune continuait à agrandir son domaine, principalement au sud-est de Sully-sur-Loire, dans le dessein de constituer un ensemble territorial cohérent s’étendant de Sully à Saint-Aignan-le-Jaillard et de la levée de la Loire au sud de la forêt de Sully : il acquit ainsi de 1789 à 1792 La Picaudière, Pisseloup, La Tuile, La Monellerie, Champlivault, Les Bonnes Dents, La Brosse, Les Nées, La Noueaude et La Grelotterie10.
12Le duc se préoccupa également de faire confirmer par l’Assemblée nationale le contrat d’échange passé entre son père et Louis XV, précisant par ailleurs que les domaines cédés à sa famille à cette occasion ne rapportaient pas les soixante mille livres annuelles promises64. Sa demande fut défendue par Bertrand Barère de Vieuzac qui, lors d’un discours prononcé devant l’Assemblée en septembre 1791, fit largement appel au souvenir du premier duc, affirmant que confirmer l’échange, ce que fit l’Assemblée, revenait à montrer combien était chère aux députés la mémoire de Sully, sauveur de la France par son économie et sa bonne administration :11
« Mais ne vous semble-t-il pas déjà que la confirmation de cet échange est une opération digne des représentants d’une nation qui, dans le petit nombre des bons ministres, compte le grand Sully ? C’est de son patrimoine, c’est de la fortune entière de son unique descendant que nous venons vous entretenir. Eh bien, messieurs, si cet homme immortel, ce ministre vertueux d’un roi populaire, paraissait aujourd’hui au milieu de cette assemblée, s’il vous demandait de revêtir de votre autorité des actes passés de bonne foi par son arrière-petit-fils, qui de nous se lèverait pour lui contester quelques possessions qu’il ne tient pas de la munificence royale ? (...) Il n’y a qu’un instant que vous avez fait le sacrifice d’une somme de sept millions en mémoire des services du vainqueur de Rocroy. Pourriez-vous à l’égard d’un homme qui sauva la France, non par ses armes, mais par son économie et sa bonne administration, pourriez-vous être retenus par des considérations d’intérêt pécuniaire bien moins importantes ? Non, messieurs, vous ne laisserez pas échapper cette occasion de témoigner à Sully, dans la personne de son dernier rejeton, combien sa mémoire vous est chère12. »
13Tandis qu’il défendait ses intérêts, le duc n’oubliait pas le sort des habitants de Sully, il organisa et finança ainsi un atelier de charité qui fonctionna au château de juin 1789 à novembre 1790.
14La situation s’aggravant, le ci-devant duc se démit de son régiment de cavalerie, le Royal-Piémont, et vint s’installer définitivement à Sully où il donna quelques gages à la Révolution : destruction des tours du château, destruction d’une partie de ses archives concernant les droits seigneuriaux et adhésion à la Société populaire de Sully. Au début de la Terreur, il fut inscrit sur la liste des suspects puis décrété d’arrestation ainsi que son épouse par le Comité de sûreté générale le 2 floréal an II (22 avril 1794). Arrêtés à Sully, les ci-devant duc et duchesse furent emprisonnés à Paris. Les citoyens de Sully-sur-Loire protestèrent officiellement contre cette arrestation et les Béthune-Sully furent libérés le 21 vendémiaire an III (12 octobre 1794)13. Ils retournèrent à Sully où Maximilien-Gabriel-Louis de Béthune s’efforça de gérer le plus efficacement possible ses terres et celles de son épouse, leurs revenus ayant chuté à la suite de la suppression des droits seigneuriaux et de la hausse des impositions.
15Le dernier duc mourut le 16 octobre 1800 à Plombières et il fut enterré dans la chapelle du domaine de Mousseaux que les Béthune-Sully avaient acquis à Draveil l’année précédente pour en faire leur résidence principale. Il ne laissait qu’un fils, Maximilien-Alexandre, né en 1784, qui mourut sans postérité le 23 septembre 1807, dernier descendant en ligne masculine du grand Sully.
16Les terres de Sully, Lens, Béthune et Montgommery passèrent alors à la veuve du dernier duc, Alexandrine-Bernardine-Barbe-Hortense d’Espinay-Saint-Luc, qui les transmit à la famille de Béthune-Saint-Venant qui en échange releva le nom de Sully. De l’héritage du premier duc de Sully ne subsistait que la terre de Sully, les autres domaines ayant été vendus au fil des ans ou n’étant pas échus au nouveau duc lors des héritages : en 1761, Villebon revint aux héritières du sixième duc,14 en 1786, Breteuil et Francastel furent attribués à la petite-fille du duc de Béthune. Le domaine de Sully lui-même avait subi de profondes modifications depuis 1641, principalement sous l’influence des derniers ducs. Ainsi s’achevait, après deux siècles, la saga d’une illustre famille ducale qui, à travers les aléas de l’Histoire, avait su maintenir l’héritage du grand ministre auquel elle devait son élévation.
Notes de bas de page
1 Cf. en fin d’article le tableau généalogique des derniers ducs de Sully.
2 Arrêt du Conseil touchant la propriété du duché-pairie de Sully, Paris, 1730. Archives nationales, minutier central, étude LXXXVIII, liasse 551, accord du 11 septembre 1736 entre Armand d’Orval et Louis-Pierre-Maximilien de Béthune.
3 Archives nationales, minutier central, étude XXIII, liasse 643, « Traitté entre nosseigneurs les ducs et pairs de France ». Parmi les pairs signataires de ce traité, on trouve un parent du duc de Sully, Armand-Joseph de Béthune, duc de Béthune-Charost (1738-1800), descendant de Philippe de Béthune, comte de Selles et de Charost.
4 Archives nationales, K 624.6, pièce 7, mémoire lu par le duc de Sully à l’assemblée des pairs le 29 mai 1764. Archives nationales, K 624.5, pièce 1.
5 Archives nationales, minutier central, étude XXIII, liasse 685, accord entre le roi et le duc de Sully concernant le comté de Béthune, 24 septembre 1766. Archives nationales, minutier central, étude XCVI, liasse 497, accord concernant le marquisat de Lens, 12 décembre 1778. Archives nationales, minutier central, étude LVI, liasse 304, accord concernant le comté de Montgommery, 30 novembre 1784.
6 Archives départementales du Loiret, série 5 J, Chartrier de Sully dont 5 J 43, « Tournée généralle du duché de Sully à l’effet de constater ce qui compose chaque domaine et les améliorations qui peuvent s’y faire ».
7 Archives nationales, minutier central, étude XXIII, liasse 829, partage de la succession du duc de Béthune, octobre 1788.
8 Timoléon-Antoine-Joseph-François-Alexandre d’Espinay (1724-), comte d’Espinay, marquis de Lignery, époux de Marie-Bernardine Cadot de Sebbeville († 1763).
9 Archives nationales, minutier central, étude LIV, liasse 1217, inventaire après décès de Maximilien-Gabriel-Louis de Béthune-Sully.
10 Archives départementales du Loiret, série 5 J, chartrier de Sully.
11 Observations présentées à l’Assemblée nationale par le duc de Sully, sur l’échange fait en 1766 par le duc de Béthune son père, de la principauté souveraine d’Henrichemont et de Boisbelle, Paris, 1790.
12 Gazette nationale ou le Moniteur universel. Vendredi 30 septembre 1791.
13 Archives nationales, F7, 4775 23, dossier 3. Archives nationales, F7, 4597.7, pièce 53.
14 La marquise de Goesbriand, fille aînée du sixième duc, avait légué à Maximilien-Antoine-Armand de Béthune le château de Villebon par codicille à son testament du 22 septembre 1762. Ce legs avait été contesté par sa sœur, la comtesse de L’Aubespine, et finalement le septième duc de Sully avait renoncé en 1767 à toute prétention sur Villebon en échange de la somme de 150 000 livres.
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Sully tel qu’en lui-même
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