Annexe 2. Histoire
p. 37-59
Texte intégral
1Le VTK est plus précis que les prabandha auxquels il est apparenté (PK, PCI, PPS). On ne trouve, cependant, des renseignements ou allusions historiques que dans un nombre limité de k. : 1, 5, 8, 13, 17, 22, 26, 27, 29, 32, 35, 37, 40, 47, 53, 57, 60.
2Souvent, les événements restent allusifs et difficiles à identifier, même lorsqu’on a des dates précises (cf. 35, 37). Dans quelques exemples, seulement, Jinaprabha se montre un témoin fidèle (cf. II § 3) et donne des renseignements exacts corroborés par d’autres sources, comme on le verra ci-après.
Dans les pages qui suivent, on trouvera un relevé des faits historiques cités dans le VTK classés selon l'ordre alphabétique des personnages auxquels ils sont attribués. Ils sont signalés au cours de la traduction par un astérisque derrière le nom qui figure en lettres capitales.
Les références sont données à la page de la traduction, au n° du k., à la p. et à la ligne de Ed, puis au § ou au vers.
3Atanubukka : Cf. Bhīma(deva) II
4Allāvadīṇa, sultan du Gujarat
5‘Alā-ad-dīn, fondateur de la dynastie Khaljī (1296-1316). Cf. p. ex. Struggle for empire 1966 (11957) p. 878-879, Delhi Sultanate 1960 p. 18-18-40 ; Ray 1936 II p. 1044.
6Texte : 390 [(17)30.14-15], § 8.
7En l’an 1310, ‘Alā-ad-dīn emporta la statue de Mahāvīra à Delhi où elle fut l’objet d’une dégradation publique.
8Commentaire :
9Ziāy-ad-dīn Barnī in Elliot & Dowson 1964 (11871) III p. 203 mentionne une expédition d’‘Alā-ad-dīn au Marwar ; la ville même de Satyapura n’est pas mentionnée, cependant.
10Texte : 424 [(26)51.27], § 3.
11‘Alā-ad-dīn est mentionné comme le sultan, maître du Gujarat, à la suite des Vāghela (cf. infra s.v.)
12Commentaire :
13Les sources musulmanes témoignent de la victoire d”Alā-ad-dīn sur le Gujarat : - Zlyā-ad-dīn in Elliot & Dowson 1964 (11871) III p. 167 : "En l’an 699 H. (1300), Ulugh Khān et Nuṣrat Khān marchèrent avec leurs émirs et généraux et une grande armée contre le Gujarat. Ils prirent et pillèrent Nahrwāla et tout le Gujarat. Karan (Kama), roi du Gujarat, s’enfuit de Nahrwāla et prit refuge auprès de Rām Deo (Rāmadeva) de Deogir (Devagiri)" ; la fuite de Karan est aussi évoquée par Amīr Khusrū in Elliot & Dowson 1964 (11871) III appendice p. 551-552 ;
14— Amīr Khusrū in Elliot & Dowson 1964 (11871 p. 74 : "En l’an 698 H. (1300), il (‘Alā-ad-dīn) conquit la ville de Nahrwāla (Aṇahillapāṭaka) et celle de Khambāīḥ (Stambhanaka)" ;
15— Al Badā’ūnī in Ranking 1973 (11898) p. 255-256 : "En l’an 698 H. (1298), ‘Alā-ad-dīn mit Ulugh Khān à la tête d’une puissante armée avec mission de se rendre au Gujarat et de combattre contre le roi Karan qui avait 30000 cavaliers, 80000 fantassins et 30 éléphants. Après avoir vaincu le roi Karan, Ulugh Khān dévasta la ville de Nahrwāla et se lança à la poursuite du roi. Le roi Karan prit refuge auprès du roi Rāmdeo, roi de Deogir dans le Deccan [...] Ulugh Khān emporta une idole de Nahrwāla pour l’apporter à Delhi où il la fit fouler aux pieds par le peuple" ;
16— Wassāf in Elliot & Dowson 1964 (11871) III p. 44 : "En l’an 707 H. (1307), ‘Alā-ad-dīn est reconnu comme sultan du Gujarat".
17Texte : 203 [(37)70.19-20], § 2 : cf. Havvasa.
18Ulūkhāna
19Texte : 388 [(17)30.6], § 7.
20Ulūkhāna, frère cadet du sultan Allāvadīṇa (cf. s.v.), partit de Ḍhillī en compagnie du ministre Māhava pour une expédition au Gujarat.
21Commentaire :
22L’expédition d’Ulugh Khān contre le Gujarat est un épisode célébré par les sources musulmanes :
23— Ziyā-ad-dīn Barnī in Elliot & Dowson 1964 (11871) III p. 163 : "Au début de la troisième année du règne (d”Alā-ad-dīn, 1299) Ulugh Khān et Nusrat Khān, accompagnés de leurs émirs et généraux, marchèrent avec une imposante armée contre le Gujarat. Ils prirent et pillèrent Nahrwāla et tout le Gujarat ; Karan (Kama), roi du Gujarat, fuit et vint se réfugier auprès de Rāmdeva (Rāmadeva) à Devagiri [...] Les envahisseurs emportèrent l’idole à Delhi. Là, on la coucha pour que les gens la piétinent" ;
24— Amīr Khusru in Elliot & Dowson 1964 (11871) III p. 74 : "Le sultan dépêcha Ulugh Khān dans le Marwar et au Gujarat pour la destruction du temple de Somnāth (= Somanātha) en 698 H. (1299-1300). Il détruisit toutes les idoles et tous les temples de Somnāth, mais il en envoya une, la plus grande de toutes à la cour du Grand Emir [...] Il conquit aussi la ville de Nahrwāla, celle de Khambāīḥ (Cambay) et d’autres villes sur la côte."
25L’idole de Somanātha, but de l’expédition jouissait en effet d’un prestige extraordinaire auprès des hindous à cette époque comme à celle de Maḥmūd de Ghaẓnī : Ibn Asīr in Elliot & Dowson 1964 (11867) II p. 469 rapporte que Maḥmūd résolut de s’emparer de l’idole de Somanātha parce que "chaque fois qu’il remportait des victoires en Inde et brisait des idoles, les hindous disaient que Somnāt (Somanātha) était mécontente de ces idoles, sinon, personne n’aurait pu les malmener ni les détruire." L’expédition d’Ulugh Khān avait donc une grande importance stratégique.
26Kapphara, Kāphūra
27Texte : 388 [(17)30.3-4], § 6.
28En l’an 1291, l’armée de Kapphara saccage le Gujarat. Le roi Sāraṃgadeva (cf. s.v.) triomphe grâce à la puissance du Yakṣa Baṃbhasaṃti de Satyapura.
29Commentaire :
30Il s’agit probablement du malik Kāfūr, mais je n’ai pas trouvé confirmation de la date du VTK. Les dates données dans les inscriptions le placent vingt ans plus tard environ : cf. Bendrey 1944, inscriptions no 57 (1312), no 67, no 68 (1319), no 70 (1321).
31Texte : 461 [(22)46.11], § 2c.
32Se tient près du Sultan (Muḥammad bīn Tughluq).
33Kaṇṇadeva, Karṇadeva : cf. Allāvadīṇa et Vāghela
34Kākatīya
35Texte : 505 [(53)99.8-10], § 3.
36Huit rois de la dynastie des Kākatīya ont habité le village de Kaṃkati : Mādhavarāja, Puraṃṭirittamarāja, Piṇḍikuṇḍimarāja, Prollarāja, Rudradeva, Gaṇapatideva, Rudramahādevī et Pratāparudra. Est seule précisée la durée du règne de Rudramahādevī : trente-cinq ans.
37Commentaire :
38Sur les rois Kākatīya, consulter Yazdani 1960 p. 575-665. Curieusement, je ne trouve pas attestation des trois premiers rois de la dynastie. Les rois suivants sont mentionnés comme suit : Prollarāja (ca. 1110-1125), Rudradeva (ca. 1150-1196), Gaṇapati (1199-1261), Rudramahādevī (1259-1295), Pratāparudra (1295 à 1323).
39Kutulakhāna
40Texte : 466 [(51)95.15], § 2.
41Kutulakhāna, gouverneur de la ville (Daulatabād), informe Jinaprabha qu’un firman du pātasāhi** (Muḥammad bīn Tughluq) est arrivé pour lui.
42Commentaire :
43Sous le règne de Muḥammad bīn Tughluq, Qutlugh Khān a reçu la charge de la contrée du Maharashtra : cf. p. ex. Ziyā-ad-dīn Barnī in Elliot & Dowson 1964 (11871) III p. 244.
44Kumārapāla, roi de la dynastie Caulukya (cf. s.v.)
45Texte : 177 [(8)16.20], v. 50.
46Kumārapāla fit construire un temple pour Mahāvīra sur le Mont Abu.
47Texte : 199 [(13)25.3-4], § 12.
48Kumārapāla fit sculpter et installer à Serīsa une statue de Pārśva.
49Khaṃgāra : cf. Jayasiṃha
50Khoje Jahāṃ
51Texte : 470 [(51)96.20], § 5.
52Ce personnage accompagne Jinaprabha en route pour Delhi.
53Commentaire :
54Il s’agit de Khwāja-i-Jahān, titre du malik Aiyāz, en fonction sous le règne de Muḥammad bīn Tughluq : cf. Al Badā‘ūnī in Ranking 1973 (11898) p.304 et 309.
55Gajjaṇavai = Maḥmūd de Ghaẓnī
56Texte : 386 [(17)29.21-22], § 4.
57En l’an 1024, Gajjaṇavaī (Maḥmūd de Ghaẓnī) saccagea le Gujarat et, sur le chemin du retour, aperçut le temple de Mahāvīra à Satyapura.
58Commentaire :
59La date de 1024 donnée par Jinaprabha suggère qu’il s’agit de l’expédition de Maḥmūd de Ghaẓnī contre Somanātha, que les historiens placent entre 1023 et 1027 (Nāzim 1931 p. 214) — le plus généralement en 1024-1025 — : cf. Struggle for empire 1966(11957) p. 19 et 23 n. 11, AHI 1963 (11946) p. 183.
60Les sources musulmanes rapportent cette célèbre expédition :
61— Ibn Asīr in Elliot & Dowson 1964 (11867) II p. 468 : "En l’année 414 H., Maḥmūd prit plusieurs forts et villes et s’empara aussi de l’idole de Somnath (Somanātha)" ;
62— Al Badā‘ūnī in Ranking 1973 (11898) p. 27-8 : "Après avoir pris la ville de Patan connue sous le nom de Nahrwāla, il arriva à Somnath (Somanātha) où la garnison ferma les portes du fort devant lui et récolta leur butin. Le fort fut pris et Maḥmūd brisa l’idole en fragments puis l’envoya à Ghaẓnī où elle fut placée à la porte de la Jāmi Masjid et foulée aux pieds".
63Cf. aussi à ce sujet Al Bīrūnī in Sachau 1964 (11888) II p. 103.
64Sur l’expédition à Satyapura je n’ai trouvé ni parallèle ni renseignement, mais le fait n’est pas surprenant, si comme l’affirme Jinaprabha, Maḥmūd a essuyé là une défaite.
65Cāukkaḍa : cf. Cāpotkaṭa
66Cāpotkaṭa, dynastie du Gujarat.
67Texte : 423 [(26)51.23-24], § 3.
68Jinaprabha énumère les sept rois de la dynastie des Cāpotkaṭa, dont Aṇahilapura (Pātan) fut la capitale : Vāṇarāya, Jogarāya, Khemarāya, Bhūaḍa, Vayarasīha, Rayaṇāicca, Sāmaṃtasīha.
69Commentaire :
70La dynastie des Cāpotkaṭa, dont l’existence est prouvée par le "Navsāri grant of Pulakeśī Janāśrāya" (Vocr p. 230, cité par Sankalia 1941 p. 36), n’est connue dans le détail que par les listes des différents prabandha. La liste de VTK correspond à celle de la Ratnamālā (citée BURGESS 1903 p.7) et à celle de PCi (14.26-15.4). Une légère variante se trouve dans la liste de KC : le quatrième roi est Bhūyarāja et non Bhūyaḍa. Deux autres traditions semblent être à l’origine du Sukṛtasaṃkīrtana d’Arisiṃha (cité Burgess 1903 p. 7) et de la Therāvali de Merutunga (JBBRAS IX p. 155).
71Voici un tableau avec les noms des souverains et les dates de leur règne :
PCi (= Ratnamālā, = VTK, =KC) | Sukṛtasaṃkīrtana (pour 1 à 6 =SKK) | Therāvali |
1 Vanarāja (60) 802-862 | 1 idem (41) 821-862 | 1 idem (60) 821-881 |
2 Yogarāja (35) 862-897 | 2 idem (27) 862-891 | 2 idem (9) 881-891 |
3 Kṣemendra (25) 897-922 | 3 Ratnāditya (3) 891-894 | 3 R. (3) 891-894 |
4 Bhūyaḍa (29) 922-951 | 4 Vairasiṃha (11) 894-905 | 4 V. (11) 894-905 |
5 Vairasiṃha (25) 951-976 | 5 Kṣemarāja (25) 905-930 | 5 Kṣ. (39) 905-944 |
6 Ratnâditya (15) 976-991 | 6 Cāmuṇḍa (21) 930-951 | 6 C. (27) 944-971 |
7 Sāmantasiṃha (7)991-998 | 7 Rāhaḍa (28) 951-979 | 7 Thaghaḍa (27) 971-998 |
8 Bhābhaṭa (19) 979-998 | 8 Puaḍa (19) 998-1017 |
72Cālukka : cf. Caulukya
73Caulukya, dynastie du Gujarat
74Texte : 423 [(26)51.24-26], § 3.
75Liste des onze rois Caulukya dont Aṇahilapura fut la capitale : Mūlarāja, Cāmuṇḍarāja, Vallabharāja, Durlabha, Bhīmadeva, Karṇa, Jayasiṃha, Kumārapāla, Ajayapāla, Bālamūlarāja, Bhīmadeva.
76Commentaire :
771) La liste des Caulukya de VTK est la même dans la Ratnamālā (JBBRAS IX p. 33-34) ; Cāmuṇḍarāja manque dans la Therāvali (JBBRAS IX p. 155). Les noms des deux derniers souverains sont Laghubhīma et Arṇorāja dans le PK (101.18-19).
782) La liste de VTK est corroborée par les nos 4-10 des "Grants of the Aṇhilvād Caulukya" in Bühler IA VI p. 180-214. Les témoignages épigraphiques sont abondants pour la dynastie des Caulukya : pour d’autres références, cf. p. ex. Ray 1936 II p. 933-1051 et Sankalia 1941 p. 36-41.
79Jayasiṃha, roi Caulukya (cf. s.v.), ca. 1093-1143
80Texte : 161 [(5)9.22], § 2.
81Jayasiṃha tua le roi Khaṃgāra et institua à sa place le gouverneur du nom de Sajjaṇa.
82Commentaire :
83Selon Sankalia 1941 p.33, le témoignage des inscriptions confirme le récit des chroniqueurs (PCi 65.14-15 ; PPS 34.3 ; SKK 100 v. 8) : il cite une inscription de Girnar (non publiée à sa connaissance) mentionnée par Bombay Gazetteers I p. 160.
84Texte : 418 [(32)58.20-21], § 2.
85Jayasiṃha, roi du Mālava donna un terrain de 24 hāla° aux superintendants du temple. Le maître d’Avanti (Jayasiṃha) accorda une terre de 12 hāla° aux officiants du dieu.
86Commentaire :
87Comme je n’ai pas trouvé d’inscription mentionnant une telle donation, il est difficile de préciser l’indication : les historiens reconnaissent au moins deux Jayasiṃha, Paramāra du Mālava (jusqu’à quatre : Ray 1931). Par ailleurs, Jayasiṃha pourrait désigner le souverain Caulukya du Gujarat (ca. 1100-1143), qui s’est rendu maître du Mālava (entre 1134 et 1138 : cf. JBBRAS XXV p. 322-324) et a pris subséquemment le titre d’Avantinātha : cf. Sankalia 1941 p. 38-9 et IA XX "Dohad stone pillar inscription (1196 V.S.)" p. 158-160. En faveur de cette dernière hypothèse, il y a la popularité du roi Jayasiṃha Siddharāja dans les sources jaina (PCi, PPS, PK) et la mention dans ce passage du VTK de Bhāvaḍa : selon Struggle for Empire 1966 (11957) p. 76, Jayasiṃha voulait pour successeur Bhāvaḍa, fils d’Udayana, son ministre.
88Texte : 437 [(40)77.12-15], § 1.
89Le roi Jayasiṃha donne au Maître Abhayadeva le surnom de Maladhārin.
90Tājala (malik), vassal de Mahammada (cf. s.v.)
91Texte : 466 [(51)95.11], § 2.
92Le malik Tājala donne des nouvelles de Jinaprabha au sultan (Muḥammad bīn Tughluq).
93Tejaḥpāla, ministre du roi Vāghela Vīradhavala
94Texte : 162 [(5)10.2-4], § 2.
95Ce ministre fit bâtir la ville Tejalapura, fit construire un temple du nom de Āsarāyavihāra, fit aménager un étang du nom de Kumarasara.
96Texte : 162 [(5)10.9], § 2.
97Il convoqua la communauté à Ujjayaṃta.
98Texte : 163 [(5)10.11], § 2.
99Il fit bâtir un temple dédié à Nemi.
100Commentaire :
101Cf. p. ex. Burgess 1874-1875 p. 166, 170-173 ; cf. aussi Vastupāla.
102Dāia
103Texte : 380 [(17)28.6], § l.
104les Dāia tuèrent le roi de Maṃḍovara* (Mandor).
105Commentaire :
106Dāia est peut-être la transcription prakrite (sk. Dāyika) du mot tajik signifiant arabe. Plusieurs inscriptions témoignent en effet d’un raid arabe dans le deuxième quart du 8e s. : cf. Nausarī plates of the Gujarāt Cālukya Pulakeśirāja, datant de 738 (TVOC, Arian section, p. 231 et EI XVIII p. 93 ; "Gwalior prasasti of Bhoja" datant du 9e s. (EI XVIII p. 101). "Il semble probable que les invasions arabes des "Nausārī plates" furent celles des officiers de Junaid, général de Khalif Hasham (724-743)" : EI XVIII p. 93. (Sur les expéditions de Junaid, cf. p. ex. Al Bilādurī in Elliot & Dowson I p. 126). L’hypothèse d’un raid arabe est plausible si le héros Nāhaḍa désigne le souverain Nāgabhaṭa. Les dates qui figurent dans ce passage ne permettent pas toutefois de donner un contenu historique aux faits légendaires relatés : la date du vers introducteur est malaisée à interpréter et ne concorde pas avec celle qui est donnée au cours du texte : cf. k.17, p. 380.
107Dīnāra
108Texte : 468 [(51)95.30], § 2.
109Invité avec le maître Jinaprabha par le Sultan Muḥammad bīn Tughluq.
110Commentaire :
111Le malik Dīnār est un des Emirs du Sultan ‘Alā-ad-dīn : cf. p. ex. AL Badā’ūnī in Ranking 1973 (11898) p. 259.
112Dhāndhūka : cf. Vlmala
113Paramāra
114Texte : 174 [(8)16.15], v. 35.
115Les Paramāra sont les souverains du Mont Abu. Leur capitale est Candravatī.
116Commentaire :
117Sur les Paramāra du Mont Abu, cf. p. ex. Choudhary 1954 p. 186-197.
118Pīthaḍa : cf. Mleccha et II § 2
119Pṛthvīrāja, roi de la dynastie des Cāhamāṇa
120Texte : 457 [(22)45.7-8], § lb.
121Le sultan Sāhavadīna extermine le roi Pṛthivīrāja de la dynastie des Cāhuyāna en l’an 1191.
122Commentaire :
123D’après les dates de VTK, il s’agit probablement de Pṛthvīrāja III, roi de la lignée des Cāhamāṇa (ca. 1162-1191) aux prises avec le sultan Śiḥāb-ad-dīn (alias Mu‘izz-ad-dīn Muḥammad Ghūrī) : cf. p. ex. Struggle for Empire 1966 (11957) p. 109-113.
124L’épisode de la défaite de ce roi est célèbre dans les sources musulmanes :
- Al Badā’ūnī in Ranking 1973 p. 70 : "Après avoir subi une défaite en 587 H. (1190-1191), le Sultan Mu‘izz-ad-dīn revint (l’année suivante) en Inde avec une armée grande et vaillante et divisa ses forces en quatre corps. Après une lutte acharnée, il obtint la victoire. Pathura (Pṛthvīrāja) fut fait prisonnier et Khandi Rai (Harirāja, frère de Pṛthvīrāja), ayant été vaincu, fut tué et dépêché en enfer" ;
- Yaḥyā Bīn Aḥmad Bīn ‘Abdallāḥ Sīrhindī in Basu 1931 p. 10-11 : "En l’an 588 H. (1192), le sultan ayant enrôlé une grande armée se mit en route pour l’Inde. Le roi Pithor (Pṛthvīrāja), qui s’était lui aussi préparé au combat, se rendit en toute hâte à Tarain à la tête de ses hommes, comme il l’avait fait la fois précédente (en 587 H.). [...] Govind Rāi fut tué dans la bataille. Pithor Rāi, qui avait auparavant monté un éléphant, changea sa monture pour un cheval et s’enfuit, mais il fut fait prisonnier à proximité de la Sarsuti (rivière du Penjab) et envoyé en enfer" ;
- cf. encore les récits de ḥAsan Nizāmi in Elliot & Dowson 1964 (11867) II p. 215 et de Minḥāju-sirāj in Elliot & Dowson 1964 (11867) II p. 296-7.
125Puhavīrāya : cf. Pṛthvīrāja
126BhīmaI : Cf. Vimala
127Bhīma(deva) II, roi Caulukya (cf. s.v.)
128Texte : 430 [(29)55.4-6],
129Au cours du règne de Bhīmadeva, le sallāra** Atanubukka, venu du pays des turukka (Turukka-maṇḍalāo), saccagea Aṇahillapaṭṭana.
130Commentaire :
131Il existe deux Bhīma dans la dynastie des Caulukya : Bhīma I (ca. 1029-1062), Bhīma II (ca. 1235-1296). Pour plus de détails, on consultera Sankalia 1941 p. 38 et 40-41.
132Sous le règne du premier a eu lieu l’expédition célèbre de Maḥmūd de Ghaẓnī à Aṇahillavāḍa. Dans le passage du VTK, si la précision turukka-maṃḍala est fiable, il est plus probable que "Bhīmadeva" désigne Bhīma II : l’arrivée des Turcs fondateurs de la dynastie des Ghurids n’a pas lieu avant le 12e s. (cf. p. ex. Struggle for empire 1966 (11957) p. 116-117). L’épisode du VTK pourrait faire allusion à l’expédition de Quṭb-ad-dīn au Gujarat en 1197, au moment où il est un haut dignitaire sous le règne de Mu‘izz-ad-dīn : "En l’an 593 H., il (Quṭb-ad-dīn) conquit le Gujarat et fit marcher son armée sur Nahrwāla, connue sous le nom de Pattan, puis, après s’être vengé de Bhīma Rāja Deva pour le compte du sultan et pris un grand butin, il s’en retourna" (Al Badā‘ūnī in Ranking 1973 p. 71). Le fait est aussi mentionné sans date précise — entre 1194 et 1204 — par Yaḥyā Bīn Aḥmad Bīn ‘ Abdallāḥ Sīrhindī in Basu 1932 p. 12 : "Quṭb-ad-dīn prit les forts de Thaṅkir, Gwalior et Badāon et saccagea la plus grande partie de la contrée autour de Nahrwāla". La date de 593 H. est donnée dans le témoignage de Minhāju-s Sirāj in Elliot & Dowson 1964 (11867) II p. 300 et dans le récit plus détaillé de ḥAsan Nizāmī in Elliot & Dowson II 1964 (11867) p. 228-230.
133Le nom Atanubukka, pour lequel je n’ai pas trouvé de renseignement, recouvre peut-être le mot turc Ata "père", titre devant le nom sanskritisé (ubukka) du Turc Ibak, nom d’une dynastie dont le représentant le plus connu est Quṭb-ad-dīn Aibak. C’est peut-être aussi, suggère Herr Prof. Dr. Grotzfeld (Institut für Arabistik und Islamwissenschaft, Münster), la sanskritisation du mot turc atabek, titre de l’intendant en chef du palais (cf. Encyclopédie de l’Islam, s.v.)
134Texte : 439 [(40)77.26], § 2.
135Mise à sac d’Aṇahillapāṭaka sous le règne du Caulukya du Gujarat Bhīmadeva.
136Commentaire :
137Aṇahillapāṭaka a été mise à sac sous le règne des deux Bhīma, souverains Caulukya du Gujarat : Bhīma I (1022-1062), Bhīma II (1178-1239).
138D’après Sankalia 1941 p. 38 et Ray 1936 II p. 869, les chroniqueurs (PCi 32.16-18, etc.) considèrent l’assaut du Paramāra Bhoja (souverain du Mālava) contre Aṇahillapāṭaka comme l’un des événements les plus importants au cours du règne de Bhīma I ; les inscriptions n’apportent pas de témoignages précis à ce sujet :
139cf. Kielhorn EI II "Nagpur stone inscription of the rulers of Mālava 1161 V.S." p. 181.
140Dans ce passage du VTK, il est toutefois plus probable qu’il s’agisse du règne de Bhīma II, étant donné la succession chronologique des événements relatés : Jayasiṃha (11e s.), Hemacandra (12e s.) et Bhīma II (13e s.). Les sources littéraires (RAY 1931 p. 1022 cite l'Hammīramardana, la Parijātamañjarī et le PCi) évoquent une victoire du Paramāra Subhaṭavarman (Sohaḍa PCi 97.26) ; le témoignage des inscriptions reste allusif : cf. Kielhorn EI IX p. 108 "Māndhātā plates of Devapāla V.S. 1282", v. 14-15 (traduction p. 114-115) ; Piplainagar Grant of Arjunavarman V.S. 1267 in JAOS VII p. 26, v. 17 et Bhopal Grant of Arjunavarman V.S. 1272 in JASB V p. 379, v. 17 (cités RAY 1936 II p. 1023).
141Les dates du raid des Paramāra sont incertaines, mais il semble que l’événement soit à placer entre 1205 et 1226 : — une inscription (d’après Majumdar 1956 p. 1) témoigne que Bhīma était à Aṇahillapāṭaka en 1205 ; la première inscription mentionnant la victoire du Paramāra Arjunavarman sur Jayantasiṃha, lui-même un usurpateur qui a pris la place de Bhīma II à la faveur des troubles est datée de 1210 : cf. Būhler IA VI "Eleven Land Grants of the Aṇhilvāḍ Chaulukyas. A Contribution to the history of Gujarat", p. 188 ; — l’inscription no 5 des "Grants of the Aṇhilvāḍ Chaulukyas" de V.S. 1283 (1226) est à nouveau assignée à Bhīmadeva.
142En se fiant à la chronologie de Jinaprabha, on pourrait même placer l’événement entre 1205 et 1209, date de la nouvelle installation de Pārśva dans le Kokāvasahī (40)78.3 : je n’irai pas jusque-là.
143Magadūmaī Jahāṃ, mère de Mahammada (cf. s.v.)
144Texte : 469 [(51)96.6], § 3.
145Le sultan part à la rencontre de sa mère Magadūmaī Jahāṃ venue de Daulatābād.
146Commentaire :
147Cf., à ce sujet, le témoignage d’Al Badā‘ūnī in Ranking 1973 (11898) p. 303 : "En 1327, le sultan Muḥammad bīn Tughluq a fait de Daulatabād sa deuxième capitale et y a convié sa mère Makhdūmai-Jahān, sa famille, ses amis et les notables de la cité".
148Mahammada-sāhi, sultan
149Texte : 459 [(22)45.25], § Id.
150Avec le temps, Mahammada revint à Delhi.
151Texte : 463 [(22)46.26], vf.
152Mahammada a fait prospérer l’Enseignement jaina.
153Texte : 466 [(51)95.8], § 2.
154Mahammada se souvient des qualités de Jinaprabha et le fait mander auprès de lui.
155Texte : 467 [(51)95.27], § 2
156Mahammada s’enquiert de la santé du Maître Jinaprabha dès son arrivée à Delhi.
157Commentaire :
158Il s’agit du sultan bien connu Muḥammad bīn Tughluq (1325-1351), contemporain de Jinaprabha : cf. p. ex. Delhi Sultanate 1960 p. 61-89.
159Mleccha, Barbares
160Je ne prends en compte que les événements datés.
161Texte : 138-39 [(1)5.2], v. 119.
162En l’an 1312, les mleccha brisèrent l’image de Ṛṣabha que Jāvaḍi avait fait installer.
163Texte : 177 [(8)16.18], v. 48.
164En 1321, Lalla et Pīṭhada restaurèrent les temples détruits par les mleccha.
165Commentaire :
166La dynastie des sultans supplanta à partir de 1299 celle des Vāghela du Gujarat. A partir de 1303, Citrakūṭa tomba aux mains du sultan ‘Alā-addīn-Continuant sa campagne de conquêtes, ce souverain conquit Jalor, puis la contrée du Marwar : cf. p. ex. AL Badā‘ūnī in Ranking 1973 (11898) p. 261. Ce serait, en 1311, sur la route du retour qu’il aurait détruit les temples du Mont Abu (Jayantavijaya 1954 p. 33 et p. 96). Leur reconstruction a lieu sous le règne du sultan Ghiyas-ad-dīn Tughluq (1320-25) : pour plus de précisions, cf. II § 3.
167Lalla : cf. Mleccha et II § 3
168Vatthupāla : cf. Vastupāla
169Vastupāla, ministre
170Texte : 138 [(1)4.34], v. 117.
171V. fit sculpter une statue de Rsabha et une de Puṇḍarīka.
172Texte : 148 [(3)7.10], v. 9.
173V. érigea un temple dédié à Nemi.
174Texte : 149 [(3)7.13], v. 12 ; 161-62 [(5)10.9-10], § 2.
175V. fit bâtir le temple Sittumjāvayāra, les pavillons de l’Aṭṭhāvaya et du Saṃmea et les temples du Yaksa Kavaddi et la déesse Marudevī.
176Commentaire :
177Burgess 1874-75 p. 173 cite une inscription sur le temple de Vastupāla et Tejaḥpāla dédié à Nemi, datée de 1231, qui donne une brève description des constructions du ministre Vastupāla : "En l’an 1288 V.S. (1231), un lundi, le quinzième jour de la quinzaine sombre du mois d’Āśvin (septembre-octobre), le grand ministre Vastupāla fit bâtir à ses frais quatre temples tout nouveaux, resplendissants par leur agencement ( ?ghāṭarana) sans précédent : pour son propre mérite (il fit bâtir) un temple de l’Ādinātha de Śatruñjaya rehaussé par derrière d’un autre temple dédié au Yaksa Kapardin. Pour le mérite de sa vertueuse et glorieuse épouse Lalitādevī (il fit bâtir) au Nord-ouest, devant ce temple, un beau temple du nom de (Sammeta) Śikharaprāsāda orné de vingt-quatre images de Jina. Et au Sud (il fit bâtir) pour le mérite de sa glorieuse épouse, Sokhu, un temple en or, l’Aṣṭāpadaprāsāda orné des images des vingt-quatre Jina." Je ne trouve pas mention du temple dédié à Marudevī (mère de Rsabha).
178Vā(g)hela, dynastie du Gujarat
179Texte : 424 [(26)51.26-27], § 3.
180Liste des six rois de la dynastie Vāghela, dont Anahilapura fut la capitale : Lūṇappasāya, Vīadhavala, Vīsaladeva, Ajjunadeva, Sāraṃgadeva, Kaṇṇadeva.
181Commentaire :
182Les noms et les dates des souverains, de Vīsaladeva à Sārangadeva, relevés dans le VTK, sont confirmés par les témoignages des inscriptions : Bühler IA VI p. 191, Bühler EI I p. 271-287 et Sankalia 1941, appendice A p. 19-21. Lavaṇaprasāda et Kama II, toutefois, sont mal représentés : cf. Sankalia 1941 p. 42 et appendice A p. 21.
183Vikramāditya
184Texte : 402 [(47)89.12-16], § lb.
185Vikramāditya donna par un édit à Rsabha 91 villages dans le district de Gohrada, Sāṃbadrā, etc., 84 villages dans le district de Citrakūta, Vasāda, etc., 84 villages dans le district de Ghumtārasī, etc. et 56 villages dans le district de Mohaḍavāsaka, Īsaroḍā, etc. et fit inscrire par Kātyāyana, fils du brahmane Gautama, une tablette de la loi en l’an 1er, un jeudi de la quinzaine claire de Caitra.
186Vimala, ministre
187Texte : 174 [(8)16.9], v. 39.
188Vimala sut amadouer le souverain du Gujarat (Bhīma I) que son vassal, le roi Dhāndhūka avait courroucé.
189Commentaire
190L’allusion du VTK, plus explicite dans le PPS (51.22-52.4), est confirmée par l’inscription du Vimalavasahi, datée de 1321 : "Le Paramāra Dhandhu qui était maître de la ville de Candrāvatī et répugnait à rendre hommage au roi Caulukya Bhīmadeva, chercha refuge, pour échapper à la colère de ce roi, auprès de Bhoja, maître de Dhārā (EI IX p. 151 et 155-6).
191Sajjaṇa : cf. Jayasiṃha
192Silāicca (Śilāditya)
193Texte : 385 [(17)29.13], § 3.
194Silāicca combat contre Ramkaa et l’émir de Gajjana (cf. Gajjanavai) acheté par ce dernier.
195Commentaire :
196La tradition littéraire d’une invasion de Gajni recouvre peut-être des événements réels : les incursions des Arabes venus du Sind à la fin du 8e s. et notamment de Junaid (cf. Daia) ont mis fin à la dynastie des Guhilaputra de Valabhī dont Śiladitya VII était le dernier représentant (cf. p. ex. LA Vallée Poussin 1935 p. 139- Ray 1936 II p. 1156 citant le témoignage du Nausarī Grant of the Cālukya prince Pulakesi Avanijanāśraya daté de 739 in Bombay Gazetters vol. I, Part II p. 187-188).
197Saṃkara
198Texte : 409 [(57)102.5], § 2.
199Saṃkara donne douze villages pour rendre hommage à R̥̥ṣabha.
200Samarasīha : cf. Ulūkhāna
201Samasadīna, sultan et émir de Lakṣaṇavatī*
202Texte : 213 [(35)65.14-16], § 4.
203En 1360 V.S. (1303), Samasadīna fit ouvrir la quatrième porte de la ville (Campa) et s’empara de la poignée.
204Commentaire :
205Le sultan de ce nom le plus connu est Šams-ad-dīn Īltutmiś (1211-1236). A la date de 1303 mentionnée par le VTK, il semble n’exister aucun Šams-ad-dīn. Comme il est précisé qu’il s’agit de l’émir de Laksanavatī, il pourrait s’agir d’Hajī Ilyās (1339-1359), nommé Šams-ad-dīn lors de son accession au trône : cf. Al Badā’ūnī in Ranking 1973 (11898) p. 309. Ce sultan a mené une expédition contre le Tirhut vers 1350 (cf. p. ex. JBRS 40 1954 p. 100) et passe pour avoir fondé deux villes, Šams-ad-dīnpur (Samastipur) et Hajīpur.
206Sāraṃgadeva, roi de la dynastie des Vāghela (cf. s.v.)
207Texte : 388 [(17)30.5], § 6.
208En 1191, ce roi met en déroute l’armée de Kāphūra (cf. s.v.) grâce aux prodiges du Yaksa Baṃbhasaṃti.
209Commentaire :
210La période du règne de ce roi est bien établie par les inscriptions qui existent de 1275 à 1295 : cf. p. ex. Sankalia 1941 p.43 ; EI I "Cintra prasasti of the reign of Sārahgadeva datée de 1287" p. 271-287 et Bühler IA VI "Eleven land-grants of the Aṇhilvâd Caulukyas. A contribution to the history of Gujarat" p. 180-214.
211Sur l’événement, cf. Käphüra.
212Sāhavadīṇa, sultan
213Texte : 457 [(22)45.7-8], § lb ; cf. sous Pṛthvīrāja.
214Commentaire :
215Dans ce passage du VTK, le nom de Šihāb-ad-dīn désigne le sultan Mu‘izz-ad-dīn Muhammad Ghūrī : pour une discussion des noms de ce sultan, cf. Al Badā‘ūnī in Ranking 1973 (11898) p. 65. Au pouvoir entre ca. 1173 et 1206, il infligea en 1192 une défaite au roi Pṛthvīrāja : cf. s.v.
216Sāhāvadīṇa, sultan
217Texte : 452 [(60)106.11], § 1.
218Au cours du temps (i.e. après 1124), le sultan Sāhāvadīna brisa l’image principale du temple de Phalavardhi.
219Commentaire :
220Le sultan de ce nom le plus connu est Mu‘izz-ad-dīn (cf. supra), mais en l’absence de date, il est difficile de préciser l’allusion.
221Silāicca : cf. Śilāditya
222Havvasa (malik), vassal d’Allavadīna (cf. s.v.)
223Texte : 203 [(37)70.19-20], § 2.
224Venu de Vahaḍāicca*, Havvasa brisa (à Śravastī) les battants du mur d’enceinte et plusieurs images (de Jina).
225Commentaire :
226La mention d’‘Alā-ad-dīn place l’événement entre ca. 1296 et ca. 1316. Havvasa désigne-t-il un Ahwaz dont les chroniques n’ont pas retenu le nom ?
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La création d'une iconographie sivaïte narrative
Incarnations du dieu dans les temples pallava construits
Valérie Gillet
2010
Bibliotheca Malabarica
Bartholomäus Ziegenbalg's Tamil Library
Bartholomaus Will Sweetman et R. Ilakkuvan (éd.) Will Sweetman et R. Ilakkuvan (trad.)
2012