Préface
p. 37
Texte intégral
1Un bond ; deux bonds ; au troisième bond, il tenait encore. Le taureau n’a droit qu’à trois sauts pour l’arracher à lui, en l’envoyant rouler-bouler…
2Le vâdivâçal est l’arène où se décide au grand jour, dans un sens ou dans l’autre, le procès engagé entre l’homme et la bête, descendus dans la lice d’égal à égal.
3Lorsque Kâri, qui avait détruit l’ambition passionnée et la vie même de son père parvint juste en face de lui, Picci, l’adolescent venu de l’Est, fut pris d’une hallucination, comme si le sang du père dégouttait encore de ses cornes…
4Dans ce champ clos, le sang de l’homme peut couler ; mais sur le corps du taureau, pas une trace de sang ! C’est la main du plus fort qui l’emporte. Même si l’homme n’y voit qu’un jeu, l’animal ne sait rien du jeu. C’est le jallikkattu. Un sport qu’on observe encore aujourd’hui dans les régions de Madurai ou de Ramnad. Ceci est une histoire écrite à son propos. Elle a été publiée, il y a quelques années [en 1947], dans la revue Chandrodayam. Je l’ai développée ensuite. Quand vous aurez terminé ces pages, vous garderez le souvenir du taureau, de l’homme et du vâdivâçal.
5Au travers de cette histoire, j’ai conscience de vous introduire dans un monde nouveau.
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Vâdivâçal
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