With Fate conspire1
Divagations sur un roman anglais posthume
p. 251-257
Texte intégral
1Comment accueillir l’entrée posthume de GN dans la littérature indienne d’expression anglaise ? La publication, fin 2007-début 2008, d’un roman inédit, écrit en anglais, à la première personne, était a priori intéressante Mais ce texte, annexé aux « œuvres complètes » (p. 503-578), n’est pas daté, et l’on ne sait rien des intentions de l’auteur à son propos. GN espérait-il une nouvelle chance en changeant de registre linguistique ? Sa maîtrise de l’anglais pouvait légitimer cette tentative, partagée par quelques contemporains, tel Pirâmil Siva Dharmaramu, sans avoir davantage abouti, et laissant ouvert le problème de la lucidité des auteurs sur leurs capacités créatrices dans un idiome étranger. Le lien plus qu’évident de Kiḻavaṉiṉ Varukai (L’arrivée du vieux, nouvelle publiée en 1972) avec Father (Le père), l’une des trois nouvelles écrites en anglais par GN, le fait qu’il ait lui-même traduit en anglais et publié certaines de ses nouvelles tamoules et signé en anglais quelques essais critiques invitent à prendre en compte ses écrits anglais pour mieux explorer son monde imaginaire où il s’est manifestement complu à de tels retours, redites ou réminiscences2.
2Mais en changeant de langue, GN a changé de style. Son œuvre tamoule force l’attention par son écriture et sa vision du monde. En anglais, la narration, plus étale, fait place au discours d’un personnage marginal et prolixe, lequel ressemble un peu à ces « faux-semblants », que les contemporains de GN ont construits autour de leur vagabond des lettres. Le dégradé qui descend irrésistiblement ici du décalé au déclassé, préfigure étrangement cette image stéréotypée de GN répétée dans les rares textes de fiction de ses contemporains qui ont remodelé le personnage au gré de leur imagination.
3Pour comble, les propos du héros, les analogies avec le métier de l’auteur et son premier mariage ‘intercaste’ donnent à cette fiction une coloration autobiographique plausible, propice à toutes les équivoques, dont celle d’un « journal intime » de GN… mais qu’il aurait écrit en anglais et en se prenant pour un autre. Il emprunte ici le costume d’un lecturer déjanté d’un collège privé, et lui prête déjà ce discours dépolitisé (« No further enlistment ! » dit-il de lui-même, p. 550), qu’il adopta seulement plus tard, après ses premières années d’engagement politique et de succès pédagogique. C’est un rôle que l’écrivain tamoul n’assuma que plus tard ; on ne saurait donc le lui faire endosser sans violer la chronologie. Face au texte de Kuṟatti Muṭukku et au témoignage de R.S. Jacob ce document est certes fort utile, mais il n’était pas nécessaire d’en proposer une traduction in extenso, même s’il constitue sans doute moins un brouillon inachevé, comme on l’a dit, qu’un premier jet complet, abandonné sans retouche, sauf à utiliser parfois son existence comme argument pour tenter d’arracher quelques subsides à valoir sur une éventuelle publication.
4L’intrigue repose sur un mariage d’amour impossible, pour différence de caste, entre un assistant (lecturer) d’anglais d’un collège mixte, encore célibataire à trente ans, né d’une devadasi et d’un de ses clients (non identifié ici), avec une étudiante de dernière année, espoir de sa famille, des brahmanes très orthodoxes. On aura noté que dans ce roman la situation est inversée par rapport à la fois au témoignage de R. S. Jacob et à l’intrigue de Kuṟatti Muṭukku : dans ces deux cas l’héroïne est une prostituée et le héros est de bonne caste, GN lui-même ou le journaliste narrateur distancié de Kuṟatti Muṭukku. Dans le roman anglais c’est le protagoniste et narrateur qui est fils de devadasi. Mais dans tous les cas l’obstacle fondamental reste le même.
5Le renvoi brutal du lecturer, puis le suicide de la jeune fille (on n’infléchit pas le destin…) concluent l’histoire après les deux-tiers du texte (respectivement p. 543 et p. 553), mais le débat psychosociologique et les monologues du protagoniste perdurent, sur plus d’une vingtaine de pages. Non sans redites, car ses réflexions « libérales » alternent avec les plaidoyers pro domo modérés de l’oncle ou de la mère de la jeune fille, qui exposent, voire justifient, la vision de l’orthodoxie brahmanique. Ces propos et d’autres débats intellectuels esquissés, font penser à une sorte de glose académique de l’œuvre tamoule.
6Le tempérament d’écrivain de GN, sous-jacent, peut transparaître, incongru quand il imagine, par exemple, des publicités pour le jour où la prostitution deviendrait légale en Inde (p. 552). Mais les témoignages littéraires disséminés à travers ce texte sont très rares : un lecteur passionné de Shakespeare, très éclectique (Léonard de Vinci et Freud, comme Darwin, Galilée et Marx) ; pas une ligne qui puisse ancrer dans le texte les références indianistes sanskrites de D. Shulman ; un critique titillé par le problème du réalisme dans la fiction, moins intéressé par le triomphe du réalisme que par la magie du bien écrire…3
7On n’apprend rien sur ses années d’enfance et d’adolescence, bien que tout ait invité, dans ce roman à la première personne, à s’interroger sur le pourquoi d’une volonté obstinée à laisser entendre que le protagoniste a, plus ou moins, quelque chose à cacher. Pourquoi, par exemple, ses allusions répétées à une enfance orpheline où l’attitude réservée de son oncle et tuteur est décrite de manière très négative, mais en ajoutant, comme une excuse, qu’il avait sans doute ses raisons ? Pure spéculation, ouverte aux interprétations freudiennes ; GN a gardé secret le jardin de ses jeunes années. On retrouve les années d’enseignant de GN, qui brocarde un peu, en passant, la mesquinerie du petit monde académique dans lequel il a évolué entre Tirunelvêli et Madurai, mais on doit renoncer à savoir quelle rupture, vers 1975, le poussera à ne plus rien publier et à se détruire avec autant d’application. Par quels avatars aura passé celui qui avait sans doute misé, dans sa jeunesse au début des années cinquante, sur une formule aussi volontariste que celle lancée par cet ancien camarade d’école du lecturer, plus constant que lui, avec lequel il se retrouve confronté, des années plus tard, au sommet de sa réussite : « You decide what you want, and then want it hard enough ; you will get it. » (p. 562) ?
8C’est là le langage très américain de héros de Thomas Wolfe4 … Mais le rêve d’Eldorado américain n’a plus place, plus aucun sens, dans le regard désenchanté de GN sur l’Inde des années 60-70, laquelle a perdu tout idéal et généralisé la corruption des représentants du peuple. Caricatures et sarcasmes visent les nantis du Congrès, les politiciens corrompus de tous bords, mais ne laissent rien deviner du militant très actif de la première jeunesse ni des raisons de son désengagement. C’est ici la rhétorique académique qui domine ; nous préférons les soliloques, certes appuyés mais plus naturels, du protagoniste de Kuṟatti Muṭukku.
9Corollaire évident : le thème récurrent de l’échec annoncé de la révolution communiste en Inde sur un modèle soviétique, lui-même vicié à la base par sa logique défectueuse5, d’où le refus de tout engagement militant du héros aux côtés de ses collègues, fût-ce pour tenter d’assurer sa propre défense. En écho à la gouaille de Kantan face au bréviaire social naïf de Muttusamy, retentit ici le slogan au service de « la Cause du Peuple, la Cause, la Cause, la Cause du Peuple », scandé avec dérision par le lecturer ivre en route dans la nuit vers quelque lupanar (p. 507-508).
10Plusieurs constantes idéologiques préfigurent l’image déviée que ses contemporains ont dressée de GN, un maître à penser doublé d’un écrivain maudit en fin de parcours. Ce dernier personnage est conforté par la fascination qu’affiche le héros pour les franges de la société, présentées, avec une nostalgie appuyée, comme son univers propre : « …the thought came to me that I should hurry back to my people, the half-castes and men and women of dubious respectability » (p. 577), ou par son insistance sur son statut marginal de ‘half-caste’, sur le ‘métier’ de devadasi prêté à sa mère, sur l’accueil ambigu des pêcheurs de la Marina qui l’acceptent, partagent avec lui leur stock d’alcool clandestin, puis le volent, mais avec modération (p. 534-536), sur sa familiarité avec les bas-fonds, liée à son propre éthylisme, sur ses très nombreux compagnons de libations, marginaux, laxistes et toujours complices, et dont il écoute et rapporte, avec trop de complaisance, les banalités… En anglais GN donne ici libre cours à une empathie qui dans ses textes tamouls est présente, mais infiniment plus discrète.
11Par-delà l’intrigue et l’anecdote, ce roman soulève aussi, à sa manière, plusieurs questions fondamentales sur GN. La réplique du lecturer au tireur de pousse qui l’emmène au bordel : « Low class women he cautioned me. All women are high class, I quipped, except the old ones. » (p. 507), thème favori de GN, redondant à travers ses textes, va au delà de la littérature. Dans With Fate conspire, l’image, inventée, d’une mère devadasi qui assume ce métier avec une parfaite liberté, sonne comme un défi et une victoire : le fils revendique avec fierté, avec vénération, le professionnalisme (mot clé de GN sur ses héroïnes comme sur son métier d’écrivain) d’une femme très digne, qui expose franchement, jusqu’en présence de son jeune fils, et avec beaucoup de classe, son art de vivre. Ainsi émerge sa vision positive, sensuelle mais pure, de la femme, libérée de toute considération morale, face à un désir sexuel non dissimulé tandis que, par contraste, le lien conjugal n’est perçu qu’en termes de contraintes socio-familiales et de pressions externes sur le couple, le mot amour étant banni. C’est un hymne discret au corps féminin que l’œuvre de GN ose écrire, sans réserves morales, et une vie libre au sein d’une franche sensualité qu’il célèbre ouvertement. Ses contemporains ont manqué de discernement en ne voyant souvent là que l’obsession d’un homme à femmes.
12Mais en même temps, ce n’est pas un hasard si les premières rencontres hors du collège entre l’héroïne et le protagoniste se situent au temple (comme celles de Kantan et Mîna), liées à une sorte de sentiment intuitif, peut-être d’abord esthétique, du mystère du temple, à une fascination pour la bhakti sincère, la beauté du chant religieux et les rites des dévots en prière devant ces vaines idoles, qui signifient tant pour eux, mais quoi pour GN, dont le héros se dit ici athée mais cherche néanmoins à « pénétrer le secret d’une foi qu’il ne peut partager avec eux » (p. 548) ? Paradoxe personnel ou, plus largement, force étonnante d’un tropisme culturel plus large et récurrent ?6
13À trente ans, le héros de With Fate conspire brûle les étapes vers la tentation du vagabondage qui hanta GN. Il n’est pas fier de lui pour autant… Car derrière les apparences et la mise en scène, ce jeune extraverti est déjà fossilisé dans sa coquille : « a fatal disbelief in future, a perverse conviction that nothing would work out well, had ruined everything » (p. 563). Sans être un fataliste profond, il affiche, avec une insistance lourde, son détachement désabusé devant « the endless round of compromises that constituted the daily life », destin peu enviable, (« it was my fate, my cross, » répète-t-il, p. 574 et 578) mais très commun. Athée proclamé, le GN de With Fate conspire est-il clairement conscient qu’accepter ainsi le destin, (ou le hasard ?), pour moteur unique de sa métaphysique, c’est ouvrir à son personnage « rongé par un sentiment de futilité, de vide et d’échec personnel » (p. 562), la tentation d’une ultime ivresse dans sa vie, celle de l’irresponsabilité radicale, et, partant, soulever aussi la question cruciale de savoir si, à cette tentation, il a pu succomber lui-même ?
14Cette publication posthume réveille donc l’énigme de GN, qui interpelle le lecteur avec la question pathétique de Lorenzo, « veux-tu que je laisse mourir en silence l’énigme de ma vie ? »7 Sans rien résoudre, le rapprochement est tentant avec le héros du drame romantique d’Alfred de Musset où idéalisme et ‘humanisme’ sont confrontés à un sens suraigu de l’« à quoi bon ? ». Car pour tous deux l’affrontement avec la vérité est si sordide et terrible qu’il ne cesse de hanter le regard quand on l’a, fût-ce une fois, éprouvé : « Je me suis réveillé de mes rêves, rien de plus ; je te dis le danger d’en faire ; je connais la vie, et c’est une vilaine cuisine, sois en persuadé, ne mets pas la main là-dedans, si tu respectes quelque chose. » Lorenzo, pour dissimuler son grand dessein politique, rentrer dans l’intimité du tyran pour l’occire, avait choisi le masque de la débauche ; il découvre un jour que le masque ronge le visage… et, finalement, qu’au tyran qu’il vient d’abattre un autre succède, plébiscité par la populace qui réclame sa propre mort.
15En fait, ce n’est plus seulement avec le protagoniste de ce drame romantique que le parallèle avec GN est tentant, mais presque avec son auteur, Musset lui-même. Certes un tel exercice de littérature comparée est si évidemment artificiel qu’il trouve aussitôt ses limites, mais il garde à nos yeux valeur d’apologue. Musset, dans un autre temps et une autre société, le Paris de la Monarchie de Juillet, c’est GN lui-même, déçu lui aussi par une expérience trop lucide des hommes : « Je ne méprise point les hommes, dit sincèrement Lorenzo ; le tort des livres et des historiens est de nous les montrer différents de ce qu’ils sont. La vie est comme une cité – on peut y rester cinquante ou soixante ans sans voir autre chose que des promenades et des palais – mais il ne faut pas entrer dans les tripots, ni s’arrêter, en rentrant chez soi, aux fenêtres des mauvais quartiers. » Ni non plus lire GN, ni l’accompagner dans ses errances.
16À vingt ans, Musset est revenu de tout. Il traversera désormais la vie en quête d’émotion à travers tous les stupéfiants : le vertige du jeu, le mélange du punch et de la bière puis l’absinthe, le haschisch, pire encore, sans parler de la fréquentation assidue des lieux de débauche les plus huppés de Paris où il élira souvent domicile quand il n’en sera pas jeté dehors. Son immense talent nous a presque livré le meilleur de lui-même avant qu’il ait trente ans (il en 24 quand il écrit Lorenzaccio !) et sa vieillesse prématurée est l’histoire d’une douloureuse déchéance. Un scepticisme qui le fait souffrir, des désillusions, un doute fondamental, et une fatalité interne, clament l’inanité de l’action chez cet être né avec un noble idéal mais impitoyablement lucide, face à la futilité radicale que justifie son incapacité de croire en autre chose qu’en un jeu du hasard, qui à la fois détermine et déresponsabilise, ouvrant ainsi une autre forme d’évasion, et une autre ivresse.
17Dès lors tout s’enchaîne : ne rien prendre au sérieux et surtout pas soi-même, défier une société dont on dénonce le mercantilisme et les hypocrisies morales, se réfugier dans la paresse et la fantaisie narquoise de l’esthétisme, savoir enfin que l’idéalisme est sans objet et que l’action même n’est qu’un jeu, donnant un instant l’illusion de la liberté ou du pouvoir.
18« Toute vie est bien entendu un processus de démolition, » a dit, dans sa vieillesse, Francis Scott Fitzgerald, un autre jalon dans la lignée virtuelle de Musset à GN. Pourtant, dans tous ces cas, l’œuvre a déjoué les masques et survécu à l’artiste dont le génie avait su, sans faillir, jouer, jouer aux mots, jouer aux idées… Car tous ont cru, au moins un jour, à la littérature. Quelle plus belle action virtuelle que l’écriture ? Jouer des mots, des personnages, des décors et des intrigues, jouer des idées et des hommes en tout exercice littéraire, telle est bien la force immatérielle dont l’inconsistance essentielle a sauvé Musset, comme elle protège aujourd’hui GN.
19Toutefois, celui-ci nous a mis en garde contre les généralisations hâtives, et nous devons donc lui laisser le dernier mot : “All generalisations are stupid”, I said to myself, “there is nothing to say about anything.”. Sans oublier toutefois que, toujours lucide, il ajoute aussitôt : “The chain of thought was boring and yet I could not stop it…” (p. 519-520).
Notes de bas de page
1 Le titre du roman est tiré de la version anglaise, par Edward Fitzgerald (1809-1883), d’un Rubaiyat d’Omar Khayyam, 1ère édition (1859), No 73 ; 2ème édition No 108 ; pour les éditions suivantes, No 99 :
Ah ! Love, could thou and I with Fate conspire
To grasp the sorry Scheme of Things entire,
Would not we shatter it to bits – and then
Remould it nearer to the Heart’s Desire !
2 Voir par exemple la nouvelle Quelle époque ! Quel type !, note 1, ou la note liminaire de Kuṟatti Muṭukku.
3 En fait, seule l’œuvre tamoule de GN illustre le paradoxe de l’illusion réaliste qu’il dénonce ici au nom de la vraie littérature. Car, si ses descriptions y sont souvent très précisément datées des années 60-70 et si quelques détails spécifiques ont vieilli, son art a toujours su choisir le trait caractéristique essentiel qui transcende le temps. Ainsi la fracture sociale des nouvelles banlieues est décrite, lors de la visite de Kantan à Shenoy Nagar dans Nāḷai Maṟṟumoru Nāḷē, avec un sens aigu du paysage urbain et de la désespérance de ses contrastes resté très actuel.
4 « So, then, to every man his chance – to every man, regardless of his birth, his shining, golden opportunity – to every man the right to live, to work, to be himself and to become whatever thing his manhood and his vision can combine to make him – this, seeker, is the promise of America. » (You Can’t Go Home Again, second roman posthume, 1940 ; repris dans la compilation The Complete Short Stories of Thomas Wolfe, ed. by Francis E. Skipp, 1987, sous le titre The Promise of America, p. 482-484, cette citation formant le dernier paragraphe).
5 L’exercice très académique d’un collègue du lecturer considérant que le Parti Communiste indien n’est constitué dans le Sud que « d’intellectuels Brahmanes déclassés », conclut à l’incapacité radicale du Parti à saisir que l’exploitation des masses s’exerce simultanément sur deux plans, indépendants, l’un économique et l’autre social. (p. 526-530) C’est là un problème idéologique familier au positionnement du marxisme en Inde.
6 On songe à Mauni si authentiquement brahmane et que la figure de la devadasi ne fascinait pas moins. Lire sa nouvelle, La flamme inextinguible, trad. François Gros, dans l’anthologie L’arbre nâgalinga, p. 29-37.
7 Alfred de Musset, Lorenzaccio, Acte III, scène 3, scène nécessaire et suffisante pour éclairer notre propos, et dont sont aussi extraites les citations suivantes.
Auteur
François Gros, ancien Directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études (Histoire et Philologie de l’Inde méridionale) et ancien Directeur de l’École française d’Extrême-Orient, spécialiste d’études tamoules classiques a montré un égal intérêt pour la littérature tamoule contemporaine et ses développements récents.
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