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Chapitre 5. Deligny et le pouvoir : une posture politique ?

p. 93-97


Extrait

« Je suis libre signifie toujours : je puis enfin ne pas me battre. Ne pas se battre est la première des exigences de la liberté, la première de ses requêtes. »
Michel Serres, Rome, le livre des fondations, 1983, p. 1

1La question du pouvoir accompagne toute expérience éducative. Cette question, bien que jamais abordée de front par Deligny, traverse l’ensemble de ses tentatives et de ses écrits. Le problème du pouvoir est présent en filigrane dans toute son œuvre, mais il est explicité synthétiquement dans un texte de 1982, publié dans Traces d’I. Autisme, sciences humaines et philosophie, écrit par Jean-Michel Chaumont et Deligny.

2Sans l’analyser dans toutes ses implications et ses finesses, il me semble instructif d’en présenter les lignes de force. Pour définir le pouvoir, Deligny commence par situer d’où il parle : d’un lieu, d’un ensemble de lieux singuliers où vivent trente personnes, dont quinze enfants autistes. Il s’agit d’une Utopie, « une société infinitésimale dépourv

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