Préface
p. 5-9
Texte intégral
1Le travail que nous proposent Joëlle Libois et Francis Loser appartient à un genre difficile à définir, rare, mais infiniment précieux. Tout au long de l’ouvrage, le lecteur est invité à suivre les auteurs dans le cheminement de leur recherche, dans ses différentes étapes, à travers le matériau produit et les concepts et méthodes utilisés. L’ouvrage ne propose pas d’interprétations surplombantes, ni même de conclusions, et le lecteur se surprend, agréablement, à adopter lui aussi la posture du chercheur, à se poser des questions sur le sens des faits présentés, à faire des hypothèses, à entrevoir des pistes de compréhension, à partager les abîmes d’interrogations et souvent l’émotion qui se dégagent des situations présentées. D’une certaine manière les auteurs nous donnent à voir leur travail de chercheurs, côté coulisses, et nous y associent.
2On notera que la forme adoptée par les auteurs est cohérente avec l’objet de leur recherche, qu’on pourrait synthétiser ainsi : que peut-on dire des richesses et des limites du travail en réseau de différentes catégories de travailleurs du social confrontés à des situations dites d’urgence et impliquant des petits enfants ? Par rapport à l’importance et à la gravité des enjeux, la question mérite d’être considérée pour elle-même et les praticiens du travail social et de l’enseignement trouveront dans cet ouvrage un matériel clinique et des réflexions fort utiles sur le travail collectif que chacun appelle de ses vœux depuis longtemps sans que les pratiques effectives se développent beaucoup et sans que l’on sache exactement ce que recouvre cette injonction de mise en commun. Pourtant, le propos de cet ouvrage dépasse la stricte question de la coopération interprofessionnelle et interinstitutionnelle dans l’action sociale. Parce qu’ils ont choisi d’étudier une situation limite, les auteurs traitent trois questions qui sont en quelque sorte emboîtées. La première question touche à la possibilité d’approcher, pour la comprendre et agir sur elle, l’activité réelle déployée par les praticiens du travail social. La seconde question, spécifique à l’intérieur de la première, est celle du traitement des situations d’urgence exigeant une intervention rapide, la définition de l’urgence étant précisément un des enjeux de l’affaire. La troisième question enfin touche au travail en réseau, à ses promesses, à ses difficultés, à ses limites. Chacun de ces points mérite quelques mots de commentaires.
3Le premier point abordé par les auteurs peut être formulé de façon très simple : en quoi consiste l’activité réelle des personnes qui doivent « faire face », dans l’urgence, à des situations dans lesquelles la santé, l’équilibre psychique, voire la vie se trouvent menacés par une situation familiale dégradée. Derrière la simplicité de la formulation se cachent de redoutables difficultés théoriques et méthodologiques. S’intéressant à l’activité réelle, à ce qui est réellement fait dans le fil, et ici dans le feu, de l’action, les auteurs sont conduits à emprunter leurs concepts et leurs méthodes aux disciplines qui étudient l’homme au travail, principalement à la psychologie et à la psychodynamique du travail. L’entreprise est aussi nécessaire que périlleuse. Nécessaire car tout reste à découvrir de ce que font, au quotidien, les travailleurs sociaux pour « faire face » aux situations toujours difficiles qu’ils rencontrent et sur lesquelles ils doivent agir. Parler de ce qu’ils font, c’est aussi parler de ce qu’ils savent, des ressources dont ils disposent pour évaluer les situations et décider de ce qu’il convient de faire ici et maintenant. Pour l’analyste, l’activité de service et plus généralement les métiers de l’humain sont toujours difficiles à aborder, du fait de leur complexité et de leur diversité, mais aussi parce que l’investissement subjectif des agents est d’une autre nature et d’une autre intensité que dans les activités industrielles. Ici, tâche et relation sont totalement confondues et lorsque le client est dans la détresse, les phénomènes d’implication sont amplifiés, non seulement dans le temps réel de l’action mais tout autant dans l’après-coup de l’analyse. C’est dans ces situations d’interactions placées sous le signe de l’urgence et du risque que les opérateurs ont le sentiment le plus vif que les savoirs généraux de leur profession et les prescriptions multiples qui encadrent leur activité leur sont d’un faible secours et qu’ils sont livrés à eux-mêmes pour « faire face » à la crise. Sans cesse renormalisée dans le cours d’action, l’activité est gorgée d’une subjectivité dans laquelle sont intriquées les dimensions cognitives, émotionnelles et éthiques. La mise en visibilité des procédés utilisés par chacun devient alors périlleuse tant leur statut technique, éthique et finalement politique est incertain et sujet à controverse. Est-ce à dire que, dans l’urgence et le risque, les façons de faire des travailleurs sont réglées par le hasard des circonstances ou encore par l’idiosyncrasie de chaque praticien qu’il s’agisse de son habitus social ou de ses pulsions inconscientes ou encore qu’on est en présence d’un processus stimulus-réponse sans inventivité ? Certainement pas et c’est précisément l’objectif de la recherche conduite par Joëlle Libois et Francis Loser que d’approcher au plus près ce qui se passe dans l’intimité de l’action, des êtres et de leurs échanges afin de mettre en évidence ce que les normes de l’action doivent au genre professionnel, même dans les situations les plus subjectivées et apparemment les plus improvisées.
4Encore faut-il constituer le matériau qui donnera accès à cet objet. Les auteurs montrent clairement à cette occasion que méthodologie et épistémologie sont indissociables. En effet, un apport majeur de leur recherche consiste précisément à montrer que l’obstacle le plus important au travail en réseau réside dans le fait que chaque corps professionnel et chaque individu construit différemment la définition de la situation qu’il s’agit de gérer et que c’est précisément cette façon propre de « voir les choses » autour de laquelle il définit son identité. Le chercheur lui-même s’inscrit d’emblée dans cette problématique et ses choix de production du matériau ne sont pas sans conséquences sur l’orientation de la recherche. Défi méthodologique donc que nos deux auteurs ont relevé d’une façon qui mérite une attention particulière. Dans ce domaine, rien n’est codifié et les chercheurs ont « bricolé » une méthode d’investigation qu’ils nous donnent à voir. Ils ont mis en place un montage complexe, à la mesure de la complexité de leur objet, sorte de feuilleté de discours successifs produits par chaque acteur sur sa pratique, sur celles des autres acteurs, puis repris pour un commentaire de second degré. Pour argumenter leur façon de faire, les auteurs se réfèrent aux pratiques d’autoconfrontation héritées de l’ergonomie mais s’éloignent pourtant de la façon dont un chercheur comme Yves Clot s’en inspire lui-même. Cet écart n’est pas une trahison et il faut au contraire féliciter les chercheurs pour leur imagination. Face à des questions inédites et difficiles, les « bricolages » méthodologiques sont nécessaires et légitimes. A deux conditions cependant. La première, c’est que les chercheurs ne perdent jamais de vue les fondements conceptuels des méthodologies qu’ils utilisent tant il est vrai qu’épistémologie et méthodologie ne peuvent être séparées. Cela suppose bien évidemment que ces fondements soient connus des chercheurs c’est-à-dire qu’ils aient consenti l’effort nécessaire pour les acquérir de façon rigoureuse. La seconde condition est d’ordre éthique. Aucune méthode d’analyse du travail n’est exempte d’effets sur les personnes impliquées et parfois sur les situations étudiées, rendant vaine la volonté de différencier recherche pour connaître et recherche pour transformer. Dans une certaine mesure, la mise en mouvement de l’objet étudié constitue une condition pour qu’il se révèle et puisse être étudié. C’est ainsi que l’on voit des chercheurs et des formateurs, par ailleurs bien intentionnés, jouer les apprentis sorciers et faire des dégâts sans pour autant produire de la connaissance. Sur ces deux plans, la démarche de Joëlle Libois et Francis Loser est exemplaire. Non seulement ils sont respectueux des auteurs auxquels ils se réfèrent mais la façon dont ils justifient leur souci de ne pas laisser se confronter dangereusement des positions professionnelles et/ou personnelles trop éloignées méritent attention. Ils nous disent qu’une autoconfrontation respectueuse des personnes suppose que celles-ci partagent déjà un même genre professionnel ou dit autrement que des bases suffisantes d’intercompréhension doivent exister pour les controverses professionnelles puissent s’ouvrir sans remettre en question les règles propres à tel ou tel groupe professionnel. On pourra ajouter que pour que puisse s’ouvrir aux protagonistes du dialogue professionnel une « zone de développement », c’est-à-dire la possibilité d’un changement de conduite, il faut que l’écart entre les pratiques porte sur de « petites différences » à l’intérieur d’un genre partagé, différences « de détail » dont seuls d’ailleurs les gens de métier peuvent percevoir l’importance.
5La seconde dimension de l’activité des travailleurs sociaux qui mérite attention est relative à l’urgence, à l’action en situation de crise, lorsque le sentiment existe chez le praticien qu’il doit intervenir rapidement, « faire quelque chose » pour que la situation ne s’aggrave pas, pour qu’elle n’évolue pas vers une issue qui mette en danger l’intégrité psychologique ou physique de petits enfants pris dans des situations familiales difficiles. Pour situer ce qui est en cause, et en même temps pointer une dimension majeure du professionnalisme des travailleurs sociaux, il est bon de noter qu’un non-professionnel du travail social confronté à une seule des situations évoquées dans cet ouvrage s’en trouverait marqué durablement et profondément. Pour ces acteurs de terrain, la question à traiter en premier n’est pas de savoir ce qu’il convient de faire, ce qui n’est déjà pas simple car ils ne peuvent agir que localement, ponctuellement et selon des modalités codifiées, sur des situations globales et anciennes dont les déterminants sont multiples, hétérogènes, mal connus et en tout état de cause hors de leur portée. L’intervention sociale commence en réalité, et le mérite des deux auteurs est de le montrer clairement par la définition de la situation. Qu’est-ce qui définit l’urgence et justifie des modes d’intervention immédiats et radicaux, certes bien intentionnés, mais non exempts d’une certaine violence, d’une sorte de contre-violence sociale opposée à celle subie par l’enfant dans la sphère familiale. On comprend ici l’importance du travail des chercheurs. Pour qu’une action conjointe puisse s’engager entre intervenants sociaux constitués en réseau, il faut d’abord que l’accord se fasse sur la définition de la situation : est-on ou n’est-on pas dans situation d’urgence ? On notera au passage que cette question se pose, dans des termes très proches, dans les industries hypercomplexes automatisées présentant des risques pour les personnes ou l’environnement. C’est sur ce point que la recherche de Joëlle Libois et Francis Loser prend toute son importance lorsqu’elle met en évidence que les lectures de la situation qu’il s’agit d’accorder sont des lectures socialement situées en ce qu’elles traduisent les appartenances professionnelles diverses des membres du réseau. L’intercompréhension, base de la coopération, passe alors par la compréhension du « point de vue » à partir duquel chacun construit son objet, sachant que la définition de l’objet d’intervention d’un groupe professionnel est en relation directe avec la définition des savoirs et des objectifs de ce groupe.
6Avec cette question des conditions de possibilité d’un travail en réseau, nous nous trouvons au cœur de la recherche. Reformulé dans les termes des auteurs, il s’agit d’envisager ce qui fait obstacle à l’accord des genres professionnels entre praticiens qui doivent coopérer pour traiter de cas qui les concernent tous, à des titres différents. Cette formulation de la question dit l’essentiel de ce qui fait problème. Avant d’être un problème d’organisation du travail ou de communication (comment faire travailler ensemble des travailleurs sociaux, des enseignants, des soignants hospitaliers ?), la question est d’abord sociale et dépasse le niveau de telle ou telle équipe ou de tel ou tel secteur. Pour dire les choses de manière un peu brutale, l’impératif de collaboration entre praticiens résulte de la diversification, depuis quelques décades, des modes d’intervention sociale et donc du nombre et de la variété des praticiens impliqués. Chaque groupe professionnel a constitué sa compétence, au double sens de territoire et de savoirs, sur le traitement d’une dimension partielle du corps et de la vie des personnes marginalisées. Autour des enfants en difficulté et de leurs parents, la recherche de Joëlle Libois et Francis Loser nous montre une dizaine d’intervenants, les uns plutôt tournés vers l’enfant, les autres vers les parents, les uns soucieux de l’état de leurs corps, les autres de leur santé mentale, les troisièmes de l’état de leur finance ; les uns sont sur le terrain, les autres en institutions, les uns dans le préventif, les autres dans le curatif, les uns et les autres dans l’accompagnement, certains dans la répression. Chaque corps de métier est saisi par un symptôme qui le justifie à intervenir car il en est le spécialiste. Avec, au bout de la chaîne, un objet commun : un petit enfant dont on peut penser qu’il est en danger si une action immédiate et appropriée n’est pas entreprise. Mais qui sait tout ce qu’il faut savoir pour décider qu’il y a danger, qu’il y a urgence, qu’il faut agir rapidement et de telle ou telle façon, d’une façon qui fasse plus de bien que de mal, pour l’immédiat et pour le futur ? Bien évidemment personne. Peut-être alors tous ensemble ? C’est là tout l’enjeu du travail en réseau et c’est là aussi que commencent les difficultés. Joëlle Libois et Francis Loser nous montrent que les opinions de chacun des acteurs sont construites à l’intersection entre quatre éléments : la culture professionnelle et les intérêts corporatistes de chaque groupe, la position qu’ils occupent dans les rapports de pouvoir au sein de leurs institutions et entre groupes professionnels, leur distance physique à la situation vécue et aux personnes impliquées, leur façon propre de réagir en tant que personne. C’est dire l’extrême variété des positionnements possibles et leur variabilité, vis-à-vis d’une même situation, en fonction des péripéties de la communication au sein du réseau. A un moment donné de l’engagement du processus, le destin d’un cas relève davantage de la dynamique des interactions, des jeux d’influence et de pouvoir au sein du réseau, que de la dynamique propre de la situation problématique.
7Ce qui fait l’intérêt du réseau, au moins dans son principe, c’est qu’il remplit la fonction d’espace public de délibération. Face à sa solitude émotionnelle, cognitive, et éthique, à l’injonction de renormalisation que font peser sur lui l’urgence et le risque dans une situation toujours singulière, le praticien se sent moins seul pour faire face. Faire face signifiant ici au moins trois choses : définir sans émotion le caractère de la situation, décider ce qu’il convient de faire, répartir les actions décidées. En permettant la mise en commun des informations lacunaires possédées par chacun, le réseau permet à chacun d’appréhender un peu mieux l’origine et l’histoire de la crise et d’anticiper les effets éventuellement pervers d’une intervention conduite selon les règles de l’art, de l’art propre à chacun des groupes professionnels représentés. L’intérêt de cette coopération informationnelle et délibérative semble évident pour chacun. Encore que les bénéficiaires de cet « encerclement bienfaiteur » puissent y trouver à redire notamment parce qu’il contrecarre un des savoir-faire du pauvre qui est de déchiffrer le fonctionnement de chaque institution sociale, d’en tirer le meilleur et parfois de jouer sur leurs différences ou leurs incohérences. Joëlle Libois et Francis Loser nous montrent que derrière l’évidence, la coopération n’est pas un long fleuve tranquille. Si l’on admet que la situation est construite par la parole des acteurs, celle-ci n’est pas égalitaire. Il semble par exemple évident au médecin que c’est la sienne qui doit primer et il est clair que l’influence de chacun des opérateurs sociaux sur l’action à entreprendre se répartit sur un continuum subtil défini par la consistance supposée des savoirs possédés par chacun des groupes professionnels en interaction. Dans ces conditions, l’ouverture d’un espace public de délibération, de renormalisation des situations, d’élaboration psychique des affects ne va pas de soi. Cette définition sociale des conditions de la coopération conduit finalement à s’interroger sur la force des obstacles au travail en réseau. Aux bénéfices de soutien psychologique apporté par les collègues s’oppose le risque pris à rendre visible sa pratique et au-delà son comportement personnel face à une situation psychologiquement bouleversante devant laquelle on est sensé, en bon professionnel, conserver son calme et sa capacité de jugement. A la nécessité de mettre en commun les informations possédées par chacun dans l’intérêt des personnes en difficulté s’oppose le secret professionnel qui se justifie lui aussi par l’intérêt des clients. Et peut-être également par l’intérêt corporatistes des professionnels. On voit bien que la coopération vient bousculer la division sociale du travail social c’est-à-dire les définitions d’objets et de savoirs sur lesquelles chaque groupe professionnel a construit son identité et sa légitimité. Dans la logique du réseau, chacun est invité à sortir de son territoire pour prendre en compte, ne serait-ce qu’un peu, d’autres éléments et d’autres logiques que les siennes. Au risque d’entrer en concurrence avec d’autres acteurs et de se voir renvoyer sur son terrain par plus puissant que soi. A la complexité et à l’intensité du rapport avec des situations et des personnes en souffrance, vient alors s’ajouter la complexité et l’intensité des relations interinstitutionnelles et interpersonnelles au sein de la communauté d’intervention.
8Pour clore cette préface, je souhaiterais ajouter deux choses. Remercier d’abord les auteurs car leur contribution ouvre une nouvelle voie de recherche et de publication. Il est devenu urgent de produire de la connaissance sur l’activité des travailleurs sociaux, de manière rigoureuse et selon des approches qui ne cherchent pas à être prescriptives. Leur formation et leur action sur le terrain ont beaucoup à y gagner. Leur équilibre psychologique au travail également. Je souhaiterais exprimer enfin l’écho plus personnel que provoque en moi la lecture de cet ouvrage. Depuis cinq années, je m’efforce dans mes enseignements de licence ou de3e cycle, dans le suivi de mémoires ou de thèses, de diffuser des connaissances sur l’analyse du travail et d’ouvrir les étudiants à un regard clinique sur l’investissement subjectif dans le travail. Lorsque l’Université de Genève m’a accueilli, les disciplines du travail avaient déserté la cité depuis bien des années. Mais pas la curiosité pour le thème, ni la nécessité de prendre en compte la présence des hommes et des femmes dans l’activité productive. J’ai le sentiment qu’un mouvement est amorcé, que les idées avancent, que des recherches s’engagent. Ce texte en témoigne et je m’en réjouis.
Auteur
Professeur à l’Université de Genève Directeur de la revue Education Permanente
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