Le positionnement autonome du travail social
La lutte contre l’exclusion entre instrumentalisation politique et précarisation économique
p. 77-85
Résumé
Die grossen französischen Sozialeinrichtungen, früher Vertreter/innen einer Rhetorik der Solidarität und der Sozialschuld, sind von nun an mit neuen politischen Aufgaben konfrontiert. Solche beinhalten das Aktivieren, das Personalisieren, das Begleiten und das Wecken von Verantwortungsbewusstsein. Unsere Umfragen im vereinsmässigen und öffentlichen Sozialsektor Frankreichs zeigen, wie für die Fachleute diese Veränderungen kombiniert mit den Veränderungen ihrer Beziehung mit lokalen Abgeordneten, eine Verschlechterung ihrer Arbeits-und Anstellungsbedingungen und neue Formen der Instrumentalisierung und Abhängigkeit verursacht.
Deswegen hängt eine autonome Positionierung der Sozialarbeit und ein eigenständiger Beitrag zum Krisenausweg von ihrer Fähigkeit ab, als Berufssektor eine ganz neue Strategie (im Einklang mit ihren Werten) zu folgen.
Texte intégral
Introduction
1L’appel à contributions pour le congrès de Genève posait, entre autres, la question suivante : dans un contexte de crise, quel positionnement autonome du travail social serait en mesure d’apporter des solutions ? Or, mes observations et analyses en sociologie dans le monde des précarités et de l’intervention sociale en France depuis vingt ans me suggèrent plutôt que le travail social est justement hétéronome, au sens double du terme : d’un côté, il veut s’adapter au contexte, en particulier à l’émergence de nouvelles problématiques (comme la précarité, la dépendance) ; d’un autre côté, il subit, comme d’autres secteurs, des réformes qu’il n’a pas initiées. C’est pourquoi je poserai les questions suivantes : le travail social a-t-il ou non une capacité de positionnement autonome, et quelles sont, ou seraient, les conditions d’une telle autonomie ?
2En France, comme dans d’autres pays, les politiques sociales ont émergé historiquement comme des modes d’action de la puissance publique au cœur d’institutions, privées ou publiques, habilitées à intervenir sur les « problèmes sociaux ». C’est également à l’initiative de la puissance publique qu’à l’heure du « tournant néolibéral » (Jobert 1994), le secteur social connaît un désengagement relatif de la puissance publique, et (ou) une décentralisation, des formes de marchandisation de l’intervention, une rationalisation managériale, une multiplication des dispositifs ad hoc, une individualisation... Pourtant, le travail social se contente-t-il vraiment de subir de nouvelles contraintes ? Ou alors le contexte, au contraire, ne rend-il pas possible de nouvelles marges d’autonomie ? C’est à cette question que nous chercherons à répondre, à travers l’exemple français de la lutte contre la précarité et les exclusions.
3Pour cela, nous aborderons d’abord la question du point de vue du champ professionnel du travail social. En dépit de son hétéronomie historique et de ses tendances à l’éclatement, c’est à cette échelle que nous semblent en effet se mettre en œuvre des formes de résistance, au nom de certaines valeurs. A l’inverse, les travailleurs sociaux perdent en capacité d’autonomie, compte tenu des tendances à la précarisation et à l’instrumentalisation. C’est pourquoi nous invitons à repenser la question des conditions de l’autonomie à l’échelle du champ professionnel.
Quelle autonomie du champ professionnel dans le travail social en France ?
4L’idée de champ professionnel d’un travail social autonome ne va pas de soi, en particulier en France, où le social a émergé historiquement à la fin du XIXe siècle comme un instrument politique de l’Etat républicain pour lutter contre la misère ouvrière et pour dépasser la lutte des classes (Donzelot 1984).
L’hétéronomie historique du travail social
5Historiquement étroitement lié à l’Etat, le modèle social français pose que les « problèmes sociaux » ne sont pas causés par des défaillances de l’individu, mais par une défaillance de la solidarité collective – c’est l’idée de dette sociale, au fondement du concept de solidarité (Bec & Procacci 2003). Et l’Etat central encourage et organise la mise en place des institutions : l’Assistance publique qui deviendra l’Aide sociale, la Sécurité sociale, l’Action sociale. C’est également lui qui, en France, organise la professionnalisation du travail social, en mettant en place des formations, des diplômes d’Etat et en subventionnant l’embauche de travailleurs sociaux, y compris par le secteur associatif (Bresson 2002 ; 2010).
6A partir des années 1980, les réformes impulsées par l’Etat, dans un contexte de « tournant néolibéral » encouragent l’émergence de « nouveaux métiers » de l’insertion et de la ville, et aussi, enjoignent aux « professions traditionnelles » de s’adapter (Chopart 2000 ; Bresson 2006). Sommé de réussir sa « modernisation », le travail social relève le défi, tout en cherchant à affirmer ses valeurs « historiques ». Cette affirmation, qui traduit la disjonction survenue entre les valeurs professionnelles et les nouvelles valeurs prônées par les politiques, signifie aussi que le champ professionnel tend à devenir porteur d’une revendication à l’autonomie. Cette revendication est compliquée, toutefois, par les tendances à l’éclatement du champ, voire à la « déprofessionnalisation », provoquées ou aggravées par les nouvelles politiques.
Conquête de l’autonomie ou éclatement du champ professionnel ?
7Le tournant des années 1980 est paradoxal dans le domaine du travail social en France : profondément remis en cause par le tournant néolibéral, il semble réussir pourtant à se le réapproprier, en s’appliquant à lui-même les exigences d’efficacité et de productivité, tout en mettant aussi en œuvre, à l’égard des usagers, la responsabilisation, pour inciter les bénéficiaires de prestations sociales à travailler ou à développer leur « employabilité ». Ainsi, le travail social paraît chercher des formes d’interprétation du tournant néolibéral, compatibles avec ses valeurs historiques – ce qui lui ouvre, de fait, des fenêtres d’autonomie. La résistance des travailleurs sociaux sur le terrain contribue largement à l’échec du Revenu minimum d’activité (RMA) en 2004-2005. Dans le cadre de la politique de la ville, les professionnels des nouveaux métiers de la ville (chefs de projets, etc.) développent aussi le dialogue et la concertation avec les élus, afin de peser sur le développement des quartiers, et ils s’emparent notamment du mot d’ordre de participation.
8Pourtant, le professionnel « social-urbain » n’évite pas toujours l’instrumentalisation, par exemple quand il contribue à « faire accepter » aux populations des projets de rénovation de quartiers entièrement décidés ailleurs (Bresson 2010). Autre limite, l’émergence des nouveaux métiers, favorisés par les réformes politiques, contribue à l’éclatement du champ professionnel du travail social, à peine unifié à la fin des années 1970 (Autès 1999). Cette émergence se traduit par la multiplication de postes de niveaux extrêmement hétérogènes, tenus par des agents provenant d’horizons divers qui revendiquent des compétences différentes, sous des appellations multiples : coordonnateurs de projets ou de territoires, médiateurs, agents d’ambiance (Chopart 2000). Ces nouveaux venus s’installent de part et d’autre du travail social classique : une partie se positionne en surplomb, au nom de savoir-faire plus exigeants et d’une position plus au contact avec les décideurs politiques locaux ; une autre partie se loge en-dessous, au contact direct des populations des zones urbanisées (Estèbe 1998). Or, ces nouveaux métiers sont massivement investis par des individus qui ne sont pas titulaires d’un diplôme du travail social.
9Au total, il ressort de ces éléments que le champ professionnel du travail social, historiquement très hétéronome, semble vouloir s’affirmer comme acteur et conquérir une autonomie dans les années 1990-2000, tout en peinant à y parvenir.
L’autonomie des travailleurs sociaux : réalité et limites
10Il nous semble important pour l’analyse, de distinguer la question de l’autonomie du travail social (comme champ professionnel), de celle de l’autonomie du travailleur social (comme salarié dans une organisation). Alors que le champ professionnel s’est construit historiquement en France comme très hétéronome, au contraire, c’est l’autonomie, voire le « pouvoir » du travailleur social, dans le face à face avec l’usager, qui a longtemps été critiqué par les théoriciens du contrôle social, et qui continue à l’être par les réformateurs politiques, par les élus locaux. Néanmoins, cette autonomie du travailleur social apparaît fortement et durablement diminuée aujourd’hui, au regard des phénomènes de précarisation du travail et de l’emploi et aussi des tendances à la « déprofessionnalisation ».
Les conditions de travail et d’emploi
11De nombreux travailleurs sociaux connaissent, en France, une remise en cause de leur autonomie dans le travail, liée à la dégradation des conditions de ce dernier. Les professions traditionnelles, diplômées d’Etat, sont confrontées, à travers les réformes successives des politiques sociales, à la fois à de nouvelles clientèles, aux impératifs de l’urgence et à la pénurie des offres d’emploi ; elles sont ballottées, selon une formule de Jacques Ion, « entre velléités managériales et psychologisme d’intervention » (Ion 1998). Isabelle Astier montre une perte importante du pouvoir des assistantes sociales, entre autres, puisqu’elles sont abreuvées de procédures, submergées de cas, sommées de traiter un nombre de dossiers de bénéficiaires du revenu minimum d’insertion toujours croissant de manière individualisée, avec la seule ressource de leur expérience, dans un contexte de pénurie d’emploi (Astier 2007).
12De plus, si les salariés diplômés d’Etat ont des emplois relativement protégés par leur statut salarial, et des conventions collectives généralement protectrices, en revanche, la flexibilité du travail s’applique pour les nouveaux travailleurs sociaux mobilisés dans la gestion des populations précarisées : on trouve jusqu’à 75 % de contrats précaires dans les centres sociaux du nord, selon les chiffres de la Fédération1. Cette précarité renforce la dépendance, à l’égard des élus notamment, et les formes de subordination (Bresson 2002 et enquête en cours).
Le débat sur la déprofessionnalisation
13Dans ce contexte, pour les travailleurs sociaux, le groupe professionnel apparaît comme un recours pour défendre des valeurs, un code et revendiquer une autonomie à une échelle collective.
14Cette remarque éclaire le rapport entre autonomie du travailleur social et autonomie du travail social, ainsi que les enjeux du débat autour de la déprofessionnalisation. D’après la sociologie fonctionnaliste américaine, les professions sont définies par une fonction de service, ainsi que par une formation longue et maîtrisée par le groupe professionnel ; celui-ci exerce également un contrôle de l’entrée dans la profession et de l’exercice de l’activité (Dubar, Tripier, 1998). Or, le champ professionnel du travail social en France ne maîtrise ni la formation, ni l’entrée dans la profession. Par ailleurs, les évolutions du contenu du travail dépendent largement d’orientations externes : par exemple, alors que l’animateur social et socioculturel revendiquait sa « polyvalence », les réformes conduisent à une réorganisation des services suivant une logique de spécialisation horizontale (secteur famille, secteur insertion, etc.). La division du travail se développe aussi au niveau vertical avec, notamment, l’apparition sur le marché du travail de « cadres du social », qui n’ont pas d’abord passé un diplôme de travailleur social, mais qui accèdent directement en entrant à des postes de responsabilité (Gadéa & Chéronnet 2009) ; la conséquence en est la suivante : ce sont des acteurs (managers) formés hors du champ du travail social qui dirigent les structures et organisent l’action sociale – ce qui correspond à une forme de « déprofessionnalisation » qui interroge l’autonomie pour les travailleurs sociaux, et pour le travail social comme champ professionnel.
Quelle possibilité de positionnement autonome du travail social ?
15Avant de poursuivre, je rappellerai qu’il existe bien aujourd’hui, pour le travail social, une possibilité de positionnement autonome, parce que les réformes sont multiples et qu’elles laissent des zones d’ombre sur lesquelles construire une autonomie. Toutefois, cette autonomie ne nous semble plus pouvoir être exercée seulement à l’échelle des individus (travailleurs sociaux) : elle devrait donc être conquise au niveau du champ professionnel.
Des réformes sans orientation claire, qui laissent une marge de manœuvre
16Si l’idée de « tournant néolibéral » semble faire consensus, il existe cependant une superposition de directions différentes au sein même des réformes, qui laisse une marge d’autonomie au travail social.
17En France, le sentiment, exprimé par les chercheurs, et aussi par les médias, est en effet celui d’une absence de direction claire. Dans l’ouvrage Où va la protection sociale ? Anne-Marie-Guillemard pose la question de savoir si les réformes convergent vers un modèle néolibéral où le rôle de l’Etat serait minoré, si l’ensemble du système dérive de l’assurance vers l’assistance, ou si l’on se trouve devant l’émergence d’un nouveau modèle hybride combinant des traits des modèles néolibéral et socio-démocrate (Guillemard 2008 : 6-8). Nous soulignerons également la difficulté des médias et des acteurs à interpréter des réformes plus récentes, comme le revenu de solidarité active (RSA). S’agit-il d’une réforme qui prolonge et adapte le revenu minimum d’insertion ou d’une rupture avec la « société de l’assistanat » ? On a vu défendre les deux points de vue. Une autre réforme importante en France, dans les années 2008-2009, le plan Espoir banlieues, présenté comme un « plan Marshall des banlieues », a aussi additionné des registres différents, certains empruntés à des modalités classiques : versant éducatif, lutte contre l’échec scolaire, par exemple, d’autres renouant avec les orientations des années 80-90 : accompagnement personnalisé vers l’emploi, désenclavement des quartiers, d’autres enfin se situant dans un registre sécuritaire : lutte accrue contre les noyaux durs de la délinquance, renforcement de la vidéosurveillance par le financement de caméras : par conséquent, un message brouillé. Certains journaux, pourtant réputés proches du pouvoir, s’interrogent même sur la « cacophonie au sein du gouvernement » (www.figaro.fr, 21 01 2008)2.
18Ces incertitudes laissent donc ouvertes des marges d’interprétation et d’autonomie pour le travail social. Mais encore faut-il que certaines conditions soient remplies pour qu’il puisse s’en saisir.
Penser le travail social à l’échelle du champ professionnel : la condition d’un positionnement autonome
19A un moment où, sur leur lieu de travail, les salariés subissent des pressions nombreuses et renforcées, l’enjeu devient de penser l’autonomie du travail social à l’échelle du champ professionnel, dans son rapport aux politiques, aux élus, aux financeurs, voire aux usagers.
20De ce point de vue, les obstacles sont importants et les chantiers nombreux : parmi eux, la bataille des formations. La concurrence qui se développe entre les écoles de travailleurs sociaux et les universités me semble toutefois masquer le véritable enjeu, qui est celui du référentiel des formations et de sa définition, ainsi que le financement de ces formations et les exigences des financeurs, publics ou privés. Concernant l’entrée dans la profession, l’éclatement récent entre « professions traditionnelles » et « nouveaux métiers » rappelle que le travail social n’est un champ unifié ni dans son action, ni dans ses objectifs et que la question de l’identité professionnelle ne va pas de soi.
21A l’opposé, la référence aux « valeurs historiques » du champ professionnel du travail social (la solidarité, en particulier) constitue une base solide pour construire un positionnement autonome du travail social, permettant une contribution originale à la sortie de crise. Compte tenu du contexte de la crise financière et économique depuis 2008, la légitimité du social est également un atout pour prétendre vouloir appliquer des réformes conformément à ces valeurs, voire désirer peser sur les orientations globales des politiques sociales.
Conclusion
22La question de l’autonomie du travail social nous semble devoir être posée aujourd’hui à l’échelle du champ professionnel. Compte tenu de l’hétéronomie historique de ce champ et du contenu des réformes en cours, cela implique de clarifier le rapport du groupe professionnel aux autres acteurs, notamment à la puissance publique. A partir de là, les « bonnes questions » à poser semblent les suivantes :
quel est le périmètre du champ professionnel (à définir par rapport à ses valeurs historiques) ?
vis-à-vis de qui veut-il d’abord être autonome ? De la puissance publique, des réformateurs, des financeurs ? De la réponse à cette question découle la nécessité de repenser des partenariats ;
autonome pour proposer quoi ? Quelles sont les ambitions du travail social ? Progresser en autonomie comme une profession, au sens de l’approche de la sociologie fonctionnaliste américaine ? En ce cas, quelle est la maîtrise qu’il revendique sur ses formations, sur la définition de son activité ? Et/ou, quel rapport au politique le travail social est-il prêt à assumer, prestataire de services, partenaire ?
au-delà de la résistance à sa propre marchandisation, s’agit-il, pour le travail social, de proposer un modèle pour la protection sociale et même de contribuer à l’élaboration d’un modèle de société ?
Bibliographie
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Astier, I. (2007). Les nouvelles règles du social. Paris : Presses universitaires de France.
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Notes de bas de page
1 Les Centres sociaux en France sont historiquement regroupés en réseau au sein d’un système fédéral coordonné par une association nationale créée en 1922 et agréée au titre de l’éducation populaire : la Fédération des Centres sociaux et socioculturels de France (FCSF). La Fédération des Centres sociaux du Nord ou FCSN est une branche départementale de la FCSF.
2 Une analyse plus complète du contenu des discours des acteurs sur ce plan et des enjeux a été présentée lors du 3e congrès de l’Association française de sociologie Violences et sociétés, en avril 2009. Elle est publiée sur le site www.rt6-afs.org.
Auteur
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Laboratoire Printemps – Professeure de sociologie, mbresson@nordnet.fr
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