Itinéraires d’hommes, trajectoires d’objets : à la croisée des chemins
Présentation des « Mélanges »
p. 19-25
Texte intégral
1Les notes qui suivent ont vocation à servir d’introduction à cet ouvrage pour tout lecteur qui ne s’intéressera qu’à une seule de ses parties ou à quelques-uns des articles ici réunis, qu’il ait croisé ou pas d’ailleurs le chemin de Daniele Vitali.
2Daniele Vitali a exercé une grande autorité scientifique sur les archéologies nationales – italienne et française – et européenne, avec ses recherches sur les Celtes en Italie et sur l’art celtique. Il a beaucoup contribué à approfondir nos questionnements sur la période des oppida, notamment avec ses participations aux fouilles et aux recherches à Bibracte (à la Pâture du Couvent d’abord, entre 1989 et 2000, puis au Parc aux Chevaux, PC14, entre 2002 et 2016). Ce fil rouge entre l’Italie et la Gaule a traversé ses travaux sur le commerce et les échanges entre l’Étrurie romaine et la cité des Éduens. Daniele Vitali est également un homme passionné par l’histoire de l’archéologie européenne.
3Ce volume lui est dédié, suivant des buts similaires, par des collègues et des élèves, des amis qui ont partagé avec lui des sujets d’étude et des débats scientifiques, qui lui ont emboîté le pas ou marché à ses côtés.
4Polyglotte, mentor généreux, Daniele Vitali a formé nombre de doctorants et de chercheurs. La trajectoire de sa carrière, en Italie et en France en particulier, a profondément marqué, pendant plus d’une quarantaine d’années, plusieurs générations d’étudiantes et d’étudiants.
5Tout au long de son parcours d’archéologue, Daniele Vitali a été motivé par la diversité thématique et la volonté de faire état des problématiques qui la traversent. Ceux qui le connaissent le savent, il n’est pas un homme de consensus. Passionné d’archéologie, il l’est aussi de la discussion : les échanges, souvent animés, mais toujours dans l’esprit du partage des savoirs que suscitent le dialogue et la confrontation entre collègues et entre générations, sont une des expressions de son attention aux autres, aux jeunes chercheurs notamment.
6Explorer, à travers ses écrits, les chemins qu’il a empruntés et les histoires qu’il a partagées ou encore les idées qu’il nous a transmises – ses nombreuses publications tout comme la variété des thématiques abordées en témoignent – est une façon de restituer sa volonté de lire le monde antique selon une approche profondément historique, ancrée dans l’analyse minutieuse des contextes. En suivant son parcours bibliographique1, c’est une trajectoire intellectuelle cohérente que l’on voit se dessiner : Daniele Vitali a toujours été prêt à se remettre en question, à reconsidérer les paradigmes, à soulever de nouvelles interrogations. Ses publications donnent toutes les clés pour appréhender son itinéraire d’homme et d’archéologue. On y découvre sa pensée en formation, et l’on voit s’esquisser ce qui l’incitera à embrasser les thèmes et les problématiques au cœur de ses recherches, les points saillants de ses études.
7En 1979, à 31 ans, Daniele Vitali a co-publié, dans un catalogue d’exposition, quelques tombes villanoviennes découvertes lors de la construction d’un hangar industriel à Ca’ dell’Orbo, près de Castenaso2. Le secteur fouillé n’est pas éloigné de la zone où, en 1853, le comte Giovanni Gozzadini avait découvert une autre nécropole à l’origine même du terme de « villanovien ». Quelques années plus tard, en 1984, Daniele Vitali rédige un article sur cet érudit, son legs et sa valorisation scientifique3. Voilà réunis dès ses premières publications, au début même de sa carrière, ses centres d’intérêt majeurs : Bologne et son territoire, les Étrusques, la volonté de partager les savoirs via une exposition mais aussi l’histoire de la discipline.
8La ville étrusque de Marzabotto, qu’il fouille à partir des années 1970, l’habitat et les nécropoles de Monterenzio et de Monte Bibele, objet de ses recherches depuis les années 1980, constituent alors de nouvelles étapes, de nouveaux « arrêts » et de nouveaux questionnements qui permettent de mieux comprendre la manière dont les données archéologiques sont exploitées dans une discipline en pleine mutation.
9Daniele Vitali côtoie ainsi au quotidien, dès les années 1980, les Étrusques mais surtout les Celtes en Italie, auxquels il consacre plusieurs ouvrages4, un colloque5 et de nombreux articles issus d’une enquête archéologique, épigraphique et linguistique. Il collabore à un événement exceptionnel, Les Celtes au Palazzo Grassi à Venise6, et organise ou co-organise nombre d’autres expositions. Il s’intéresse à la circulation des images7 et des objets, en particulier de la vaisselle8, aux influences celto-italiques, aux pratiques alimentaires9, à l’archéozoologie10 mais également à la production des amphores et au commerce du vin11.
10Homme de terrain, Daniele Vitali est aussi un divulgatore enthousiaste : la sauvegarde et la valorisation du patrimoine animent son investissement, d’abord au sein du Museo Civico Archeologico di Bologna, puis et surtout au Museo Civico Archeologico Luigi Fantini di Monterenzio12, jusqu’au Musée de la civilisation celtique de Bibracte13.
11La co-organisation du XXXVIe colloque international de l’AFEAF (Association Française pour l’Étude de l’Âge du Fer) à Vérone, au printemps 201214, marque l’aboutissement de ce va-et-vient incessant entre l’Italie et la France, alors qu’il est désormais professeur d’archéologie classique à l’université de Bourgogne à Dijon depuis 2010. Ce colloque a été l’occasion de présenter aux spécialistes les dernières découvertes et les résultats récents des recherches archéologiques, linguistiques et numismatiques, non seulement sur les Celtes dans le nord de l’Italie, mais également sur les relations entre l’Italie septentrionale et la Gaule, entre communautés protohistoriques au nord et au sud des Alpes (viie-ier siècle av. J.-C.). Les sociétés qui ont cohabité dans ce vaste territoire ont souvent joué un rôle non négligeable dans l’histoire de la Péninsule, en particulier, mais pas exclusivement, du point de vue des trafics et des échanges.
12Tel qu’il est, ce volume est un peu à l’image de celui qui l’a inspiré : vingt-neuf chercheurs ont participé à la rédaction des vingt-deux articles qui composent cet ouvrage, organisé suivant trois axes majeurs, témoignant autant des principaux champs d’intérêt de Daniele Vitali que de la fécondité de son enseignement. Les études présentées ici traitent de sujets assez variés. Si ce n’est guère surprenant pour un volume d’hommages, cela l’est encore moins au regard de la diversité comme de l’ampleur des thèmes abordés par Daniele Vitali tout au long de sa carrière.
13Les auteurs, élèves, collègues et amis, viennent d’horizons disciplinaires variés, de pays différents, de traditions d’études hétéroclites. Le bilan est donc aussi hétérogène, comprenant par ailleurs des chercheurs confirmés, des jeunes post-doctorants, des doctorants et des « apprentis chercheurs », s’initiant à l’archéologie et à la recherche, dont il a apprécié les mémoires pour les approfondissements ultérieurs qu’ils promettent. Ce volume aurait d’ailleurs pu comporter beaucoup plus d’articles, tant ses nombreuses collaborations internationales ont élargi la communauté de celles et ceux qui ont pour lui amitié et respect.
14Daniele Vitali a été un des premiers à s’intéresser aux phénomènes de mobilité à diverses échelles, à la circulation des objets ainsi qu’à la coexistence et aux relations interculturelles entre des populations autochtones et des nouveaux arrivants, en s’attelant à des terrains longtemps considérés comme périphériques ou marginaux au sein de l’archéologie italienne. Il a ainsi instauré un dialogue fécond entre archéologues spécialistes des mondes classiques et protohistoriens15. C’est donc naturellement que les études consacrées aux phénomènes de mobilité et de contacts culturels, de brassages et d’emprunts respectifs figurent en première place dans ces « Mélanges », tant ces thèmes sont au cœur de ses propres travaux de recherche (I : « D’ici ou d’ailleurs : mobilités, contacts et objets »).
15S’inscrivant dans la continuité de la première section de l’ouvrage, la seconde partie est constituée d’un ensemble de contributions dont les problématiques sont liées à différents aspects de la « romanisation » (II : « Romanisations, au pluriel »). La nature plurielle de ce phénomène est délibérément soulignée d’emblée, résultat de processus historiques complexes que les données archéologiques permettent de mettre en exergue et de mieux cerner. La question de l’héritage celtique notamment est au cœur de plusieurs contributions. Au cours de ces dernières années, le débat relatif à cette question s’est approfondi, entre autres grâce aux travaux de recherche menés par Daniele Vitali avec ses élèves et collaborateurs à Bibracte.
16Sa démarche a toujours insisté sur l’interdisciplinarité et les dynamiques actuelles de l’archéologie, sans pour autant négliger l’histoire de la discipline et de sa réception. Plusieurs articles relèvent de ces aspects (III : « Histoire de l’archéologie et valorisation ») : ils sont réunis dans la troisième partie, mettant au cœur de l’analyse des collections encore peu étudiées ou inédites, explorant la conservation du patrimoine et sa restitution à travers les nouvelles techniques d’imagerie numérique, par exemple.
17Réaliser une publication de « Mélanges » n’est pas un exercice simple : l’étendue des horizons géographiques, des thèmes et contextes envisagés rend la tâche ardue. Par son éclectisme, cet exercice relève ainsi de la gageure. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Nicolas Delferrière et Andrea Fochesato pour leur collaboration et leur investissement. Ils ont partagé cette prise de risque avec dévouement et énergie.
18Des collègues et amis de Daniele Vitali ont rédigé quelques pages en avant-propos pour situer son parcours biographique et intellectuel. Nicolas Delferrière, Andrea Fochesato et moi-même remercions chaleureusement Raffaele Carlo De Marinis, Vincent Guichard, Jean-Paul Guillaumet et Stefan Wirth pour leur contribution.
19Nos remerciements communs s’adressent également au Département d’Histoire de l’art et Archéologie et à l’UFR Sciences Humaines de l’Université de Bourgogne pour avoir soutenu ce projet financièrement, avec enthousiasme et bienveillance.
20L’image que l’on tirera de la lecture de cet ouvrage est celle d’une archéologie qui se doit de rester dans une approche globale, historique, anthropologique, interdisciplinaire, ancrée dans le présent, où des explications nouvelles peuvent faire éclore des domaines épistémologiques ainsi que des modes d’analyse et de confrontations inattendus. Une telle approche est précisément celle de Daniele Vitali. De cette manière ce volume lui rend, nous semble-t-il, un hommage au sens complet du terme.
Notes de bas de page
1 Pour l’ensemble de la production scientifique de Daniele Vitali, voir les pages 27-48. Les références mentionnées ici ne sont pas exhaustives : il s’agit d’une bibliographie sélective, illustrant les principaux thèmes de recherche évoqués dans le texte. Afin d’en faciliter la consultation, le choix a été fait de rassembler les notices complètes dans les notes.
2 Tovoli Silvana et Vitali Daniele (éd.), La necropoli villanoviana di Ca’ dell’Orbo a Villanova di Castenaso: problemi del popolamento dal IX al VI secolo a.C., Catalogo della mostra, Bologna, Museo civico archeologico, 1979, Bologne, 1979.
3 Vitali Daniele, « La scoperta di Villanova e il conte Giovanni Gozzadini », in Morigi Govi Cristiana et Sassatelli Giuseppe (éd.), Dalla Stanza delle antichità al Museo civico: storia della formazione del Museo archeologico di Bologna, Catalogo della mostra, Bologne, Museo archeologico, 1984, Bologne, 1984, p. 223-241.
4 Vitali Daniele (dir.), Celtes et Gaulois : l’archéologie face à l’Histoire, 2. La préhistoire des Celtes, Actes de la table ronde de Bologne-Monterenzio, 28-29 mai 2005 (Bibracte, 12-2), Centre archéologique européen, Bibracte, Glux-enGlenne, 2006 ; voir en particulier la contribution de D. Vitali : « Avant-propos », p. 9-11. Cf. également Vitali Daniele, I Celti. Storia e tesori di un’antica civiltà, Vercelli, 2007 (= The Celts. History and Treasures of an Ancient Civilization, Vercelli, 2007 ; Les Celtes. Trésors d’une civilisation ancienne, Paris, 2008).
5 Vitali Daniele (éd.), Celti ed Etruschi nell’Italia centro-settentrionale dal V sec. a.C. alla romanizzazione, Atti del Colloquio Internazionale, Bologna, 12-14 aprile 1985 (Fonti e studi per la storia di Bologna e delle provincie emiliane, 10), Bologne, 1987.
6 Moscati Sabatino, Frey Otto Hermann, Kruta Venceslas, Raftery Barry, Szabó Miklós, Arslan Ermanno et Vitali Daniele (dir.), Les Celtes, Catalogue d’exposition, Venezia, Palazzo Grassi, 1991, Milan, 1991.
7 Vitali Daniele, « Danza e banchetto sulle stele funerarie felsinee », Notizie Archeologiche Bergomensi, 21, 2013, p. 119-145.
8 Vitali Daniele (éd.), L’immagine tra mondo celtico e mondo etrusco-italico: aspetti della cultura figurativa nell’antichità (Studi e scavi, 20), Bologne, 2003 ; cf. dans cet ouvrage : « Presentazione », p. 3-8 ; « Vasellame ceramico danubiano e influenze celto-italiche », p. 233-239 ; « Produzione e circolazione di vasellame bronzeo tra Etruschi e Celti: alcune suggestioni », p. 241-253.
9 Vitali Daniele (dir.), Bere e mangiare tra Etruschi, Celti e Romani nella valle dell’Idice, Catalogo della mostra del museo civico archeologico « Luigi Fantini », Monterenzio, 2008 (Quaderni del Museo Archeologico « Luigi Fantini », 2), Monterenzio, 2008.
10 Curci Antonio et Vitali Daniele (éd.), Animali tra uomini e dei. Archeozoologia del mondo preromano, Atti del convegno internazionale, 8-9 novembre 2002, Bologna (Studi e scavi, Nuova serie, 14), Bologne, 2006. Voir en particulier dans ce volume son article « Gli spiedi nelle tombe: visibilità/invisibilità della carne », p. 167-171.
11 Vitali Daniele (éd.), Le fornaci e le anfore di Albinia: primi dati su produzioni e scambi dalla costa tirrenica al mondo gallico, Atti del seminario internazionale, Ravenna, 6-7 maggio 2006 (Albinia, 1), Bologne, 2007 ; cf. dans cet ouvrage : « Le strutture archeologiche dalla foce dell’Albegna alle fornaci di Albinia: prime questioni di cronologia relativa », p. 25-46. Cf. à ce propos également : Vitali Daniele, Laubenheimer Fanette et Benquet Laurence, « La produzione e il commercio del vino nell’Etruria romana: le fornaci di Albinia (Orbetello, Grosseto) », in Ciacci Andrea, Rendini Paola et Ziffero Andrea (éd.), Archeologia della vite e del vino in Toscana e nel Lazio. Dalle tecniche dell’indagine archeologica alle prospettive della biologia molecolare, Florence, 2012, p. 427-436 ; VVitali Daniele, « Albinia », in Olcese Gloria, Atlante dei siti di produzione ceramica (Toscana, Lazio, Campania e Sicilia): con le tabelle dei principali relitti del Mediterraneo occidentale con carichi dall’Italia centro meridionale: IV secolo a.C.-I secolo d.C. (Immensa Aequora, 2), Rome, 2012, p. 48-54 ; Benquet Laurence, Vitali Daniele et Laubenheimer Fanette, « Nouvelles données sur l’atelier d’amphores d’Albinia (Orbetello, Italie) : campagnes de fouille 2003-2006 », in Olmer Fabienne (éd.), Itinéraires des vins romains en Gaule, IIIe-Ier siècles avant J.-C. Confrontation de faciès, Actes du colloque européen organisé par l’UMR 5140 du CNRS, Lattes, 30 janvier-2 février 2007 (Monographies d’Archéologie Méditerranéenne, Hors-Série, 5), Lattes, 2013, p. 513-529.
12 Vitali Daniele, « Tra le valli dell’Idice e dello Zena: un Museo, un Parco archeologico, un centro di studi per l’archeologia dell’Appennino », in Molinari Pradelli Alessandro (éd.), Monterenzio e la sua storia: un comune sulle colline bolognesi, tra civiltà e cultura, Monterenzio, 2005, p. 69-73.
13 Vitali Daniele, « Ricerche sui Celti e valorizzazioni territoriali: da Bibracte (Francia) a Monterenzio (Bologna) », in Saracino Massimo (dir.), Pianificazione territoriale, Urbanistica e Archeologia: una sintesi possibile, Atti della 1 Giornata di Studi di Verona, 9 maggio 2009, Vérone, 2010, p. 125-141.
14 Barral Philippe, Guillaumet Jean-Paul, Roulière-Lambert Marie-Jeanne, Saracino Massimo et Vitali Daniele (éd.), Les Celtes et le Nord de l’Italie, Premier et Second Âges du fer/I Celti et l’Italia del Nord, Prima e Seconda Età del ferro, Actes du XXXVIe colloque international de l’AFEAF, Vérone, 17-20 mai 2012 (Supplément à la Revue Archéologique de l’Est, 36), Dijon, 2014 ; voir dans cet ouvrage Vitali Daniele et Guillaumet Jean-Paul, « Introduction aux actes », p. 7-13.
15 Vitali Daniele (dir.), I Celti e il mondo greco/The Celts and the Greek World, 3rd Meeting of European Association of Archaeologists, Session 21, 24-28 Settembre 1997, Ravenna, Bologne, 2008 (2nde édition). Cf. en particulier dans cet ouvrage les deux contributions de D. Vitali : « Celti e Greci in Italia », p. 89-98 et « Addendum », p. 99-100. Voir également Vitali Daniele et Goudineau Christian (dir.), Il mondo celtico prima e dopo la conquista romana/Le monde celtique avant et après la conquête romaine, Studi in onore/Mélanges en l’honneur de Jean-Paul Guillaumet, Bologne-Monterenzio, 2016.
Auteur
Maître de conférences en archéologie et histoire de l’art du monde grec,
Université de Bourgogne UMR 6298 ARTEHIS
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