« Designed in Italy. Assembled in Gaul »
À propos de la situle en bronze provenant de la Saône à Pouilly-sur-Saône et de ses analogies paneuropéennes
p. 179-201
Résumés
L’article porte sur une situle métallique, considérée comme un objet provenant de la période de Hallstatt, conservée à la Maison des ancêtres de Bossuet – Musée de la Saône et des gens de Saône à Seurre (dép. Côte-d’Or). L’endroit indiqué comme le lieu de la découverte de la situle est la Saône, au niveau de l’île Fourmi. L’objet trouve des analogies parmi les vaisselles métalliques du second âge du Fer. Leur forme rappelle la vaisselle italique, mais leur technologie est typique de l’artisanat propre aux traditions celtiques. Des situles semblables sont connues non seulement en Gaule, mais aussi dans les autres parties du monde celtique. On les a aussi enregistrées dans le milieu germanique (culture de Poieneşti-Lucăşeuca et celle de Przeworsk) et dans les ensembles de la culture sarmate au nord de la mer Noire. L’apparition des situles en question au sud-est de l’Europe peut être considérée comme un vestige des guerres de Mithridate.
This paper focus on a metal situla from the “Maison des Ancêtres de Bossuet – Musée de la Saône et des gens de Saône in Seurre” (Côte-d’Or), considered as a product of Hallstatt workshops. The situla was found in Saône at the “île Fourmi”. This kind of vessels has analogies among metal dishes from the Late Iron Age. Their shape resembles Italian vessels but technology is typical for crafts with Celtic traditions. Similar artifacts are typical not only from Gaul but also from other parts of the Celtic world. This kind of situlae is known for German cultures (Poieneşti-Lucăşeuca culture and Przeworsk culture) and Sarmatian culture north of the Black Sea. The appearance of such situlae in south-eastern Europe can be interpreted as a testimony of Mithridatic Wars.
Entrées d’index
Mots-clés : artisanat celtique, guerres de Mithridate, Pouilly-sur-Saône, Saône, situle en bronze
Index chronologique : guerres de Mithridate
Keywords : Celtic craft, Mithridatic Wars, Pouilly-sur-Saône, Saône, bronze situla
Index géographique : Pouilly-sur-Saône, Saône (rivière)
Texte intégral
1Les relations entre le monde celtique et les peuples de la péninsule Apennine restent l’un des principaux domaines de l’activité scientifique de Daniele Vitali : il les a étudiées sans relâche, aussi bien en travaillant à Bologne qu’en Bourgogne (Barral et al., 2014 ; Vitali, 2014a ; Vitali, 2014b). C’est pour cette raison que, dans ce volume, nous avons choisi de décrire un objet provenant d’un musée bourguignon ayant des liens avec le monde italique1.
2La Maison des ancêtres de Bossuet – actuel Musée de la Saône et des gens de Saône à Seurre (Côte d’Or) – conserve parmi ses collections, une série d’objets pré- et protohistoriques provenant de la Saône. Une situle métallique, considérée comme un objet hallstattien, présente un intérêt particulier (fig. 1a, 1b et 1c). Il s’agit d’un vase martelé dans une tôle de base en cuivre2 ayant 31,2 cm de hauteur. Le diamètre du fond est de 20 cm, celui de la partie maximale de la panse atteint 32 cm, celui du col 24,5 cm et celui du bord 27 cm. La lèvre est formée d’une tôle repliée à l’extérieur. L’épaisseur de cette dernière a été mesurée en cinq points différents, tous situés à 3 cm environ en dessous de la lèvre ; elle est respectivement de 1,24, 1,25, 1,26, 1,25 et 1,15 cm. Les parois du vase ne portent pas la moindre trace d’attaches ni de rivets. La situle est bien conservée, bien qu’à l’intérieur on puisse observer quelques traces de restauration – vraisemblablement on a comblé de petites pertes de métal.
3Cet objet est inédit, il en existe cependant une mention dans la maîtrise d’O. Nemeth sur les vases métalliques provenant de la Saône. Ce travail avait pour objectif de compléter le corpus déjà étudié au musée de Chalon-sur-Saône (Baratte et al., 1984 ; Nemeth, 1993).
4Selon les données communiquées par Mme L. Brebant3, la situle qui nous intéresse a été découverte dans la Saône au niveau de l’île Fourmi. Le musée de Seurre l’a achetée en 1988 à M. Václav Tomcák. Ce nom slave fait penser à une personne d’origine tchèque ou slovaque ; le prénom Václav étant très populaire parmi les Tchèques et pratiquement absent chez les Slovaques, on peut facilement supposer que M. V. Tomcák était d’origine tchèque4. Comme nous en a informés Mme L. Brebant, le vase « proviendrait de fouilles dans la Saône en aval de l’île Fourmi qui se situe devant le village de Pouilly-sur-Saône ». Nous avons consulté L. Bonnamour5 qui nous a communiqué l’information selon laquelle les travaux de dragage du lit de la Saône ont été interdits à partir de 1979-80 : il s’agirait donc sans doute d’une ancienne trouvaille de dragage, sans contexte précis. L. Bonnamour a pris contact avec l’un des anciens directeurs de la société de dragage de Pouilly, R. Jacquesson. Ce dernier n’a jamais employé aucun ouvrier répondant au nom de Václav Tomcák. L. Bonnamour suppose alors que ce monsieur a acheté le vase à un ouvrier de la drague avant de le revendre quelques années plus tard au musée de Seurre.
5L’endroit indiqué par V. Tomcák comme lieu de découverte de la situle, dans la Saône au niveau de l’île Fourmi, est aussi la localisation d’autres découvertes antiques. Celles-ci ont été répertoriées par L. Bonnamour. À une centaine de mètres en amont de l’île Fourmi quelques tessons du Bronze final III et de La Tène finale ont été mis au jour, ainsi qu’une épée à rognons retaillée, des vestiges gallo-romains et des pieux de bois non refendu (Bonnamour, 1978-1979, p. 49-51). Comme le rapporte L. Bonnamour, selon la tradition, quelques centaines de mètres plus en amont, vers le point kilométrique 189,700, se trouvait un éventuel « passage romain » où l’on a aussi découvert de la céramique gallo-romaine. D’après lui, ce mobilier, chronologiquement très hétérogène, témoigne à n’en pas douter de l’existence d’un passage à gué : une partie de ce qui y a été découvert peut être considérée comme des dépôts votifs. Le gué coupait la Saône en diagonale depuis l’île Fourmi, rive gauche, au point kilométrique 189,400 jusqu’au point kilométrique 189,700 sur la rive de Pouilly (fig. 2).
6Bien que la situle de Pouilly-surSaône soit considérée comme une découverte de l’époque hallstattienne, elle trouve des analogies parmi la vaisselle métallique de la Gaule Narbonnaise (fig. 3). La série la plus nombreuse des vases de ce type provient des « puits funéraires » de Vieille-Toulouse et de Toulouse Estarac (fig. 4, 5a et 5b). On y a découvert quatorze exemplaires de vases de ce type, ce qui constitue un tiers environ de tous les exemplaires connus du même type en Europe (Fouet, 1958 ; Labrousse, Vidal et Muller, 1976 ; Bolla, Boube et Guillaumet, 1991 ; Vidal, 1991 ; fig. 3). Bien que les situles de Toulouse soient proches de l’exemplaire de Pouilly-sur-Saône – par la forme, la technologie et l’absence d’attaches fixées à la panse (ou de traces, par exemple des trous de rivets) –, certaines possèdent cependant autour du col un cerclage de fer muni d’une anse. Il faut noter que ce cerclage est absent des vases ayant la même forme que la situle bourguignonne. Le système de cerclage permettait la fixation de l’anse ; étant donné la faible épaisseur de la tôle il était impossible de riveter les attaches qui auraient pu être facilement arrachées par le poids du récipient plein. Le système de cerclage permettait de répartir le poids tout autour du col. À notre avis, les situles portant un cerclage et celles qui en sont dépourvues (et qui ont des panses dépourvues d’attaches ou de traces de fixation) représentent le même type de vaisselle. Le cerclage n’était peut-être pas indispensable, on peut alors imaginer des situles munies d’anses en matériaux périssables. Une autre possibilité serait le démontage volontaire du cerclage avant déposition de la situle au fond des puits ou dans le fleuve, cependant cette hypothèse nous paraît peu vraisemblable. Les observations de G. Fouet attribuant la déformation du fond d’une situle au transport des liquides (Fouet, 1958, p. 123) semblent attester de l’usage domestique et ordinaire de ces récipients.
7Les « puits funéraires » de Toulouse ont de 2 à 17 m de profondeur et, selon L. Joulin et M. Vidal, ils n’ont jamais servi pour le captage de l’eau6. Dans leur comblement, il y avait surtout de la céramique et des amphores, de la vaisselle métallique ou en bois, parfois aussi de la parure et de l’armement. L. Joulin et M. Vidal étaient d’avis que ces puits avaient surtout une fonction funéraire, bien que seulement 30 % d’entre eux contenaient des restes d’incinération (sans préciser s’il s’agit bien de restes humains). Actuellement cette interprétation est abandonnée et l’on considère que ces structures avaient surtout une fonction utilitaire, même si parfois elles pouvaient être réutilisées avec des intentions cultuelles. Ainsi, les situles retrouvées dans les puits servaient surtout à puiser de l’eau (Vidal, 1991, p. 169 ; Verdin et al., 2004 ; Moret, 2008). La chronologie des puits toulousains s’étale entre la fin du IIe et le début du ier siècle av. n. è. jusqu’au changement d’ère (Vidal, 1991), période où Tolosa était déjà l’une des villes principales de la Gaule Narbonnaise. Les traditions celtiques y étaient encore vives (en 107 av. n. è. s’y déclenchait un soulèvement contre Rome, étouffé l’année suivante par Q. Servillius Caepio).
8Les situles dépourvues d’attaches fixées à la panse sont aussi connues sur d’autres sites (fig. 3) : à Narbonne, sur le site dit de la Gendarmerie (Aude ; Bolla, Boube et Guillaumet, 1991, p. 13 ; Sanchez, 2006), à l’Ermitage près d’Agen (Lot-etGaronne ; Verdin et Bardot, 2007, p. 251, fig. 14 : H 22) et à Castelnaudary (Aude), sur le site du Parc Logistique Nicolas Appert. Des fragments de vaisselles identiques ont été mis au jour à Verna, dans une tombe datée entre 100 et 80 av. n. è. Il faut souligner que la situle de Verna (Isère) appartenait à l’ensemble des offrandes funéraires, mais n’était pas une urne cinéraire (Perrin et Schönfelder, 2003).
9Les situles sans attaches n’étant pas répandues en Gallia Comata, la trouvaille de la Saône à Pouilly serait la première découverte de ce type. Cette observation corrobore l’opinion de Q. Sueur qui dans sa monographie sur la vaisselle métallique n’a enregistré aucune situle en Gaule Belgique (Sueur, 2018). Elles sont, en revanche, présentes dans les ensembles au contexte romain. Nous pensons ici à une découverte du camp romain près de Numance (Espagne), datée de 153 av. n. è., et à celle de Villanueva de Córdoba en Espagne, où dans une situle comparable, on a caché un dépôt de 130 deniers dont le plus récent était daté de 104 av. n. è. (Wielowiejski, 1985 ; Wielowiejski, 1991). Selon K. Raddatz, cet ensemble monétaire appartient à un groupe de dépôts effectués entre l’an 105 et 90/80 av. n. è. (Raddatz, 1969). On ne peut pas exclure que le récipient d’Ayamonte puisse compléter la liste des découvertes espagnoles, mais vu son état de conservation, cette attribution demeure incertaine (Pozo, 2004). Une situle bien conservée, munie d’un cerclage en fer a été mise au jour dans la nécropole des Sénons à Montefortino di Arcevia, tombe 8 (Brizio, 1899-1901).
10La chronologie de cette nécropole a été largement discutée. V. Kruta attribuait une chronologie plus ancienne (Kruta, 1981 ; Kruta, 2004), tandis que pour M. Landolfi, une datation plus récente était plus vraisemblable (Landolfi, 1987 ; Landolfi, 1991 ; Landolfi, 2001). La tombe 8 est l’une des plus récentes de Montefortino di Arcevia. V. Kruta proposait de la dater du premier tiers du iiie siècle av. n. è., tandis que M. Landolfi proposait la fin du iiie et le début de iie siècle av. n. è. (Landolfi, 1978 ; Kruta, 1981, p. 32). Dans l’inventaire du mobilier de cette tombe, il y avait entre autres un miroir qui d’après de nouvelles données, serait plutôt daté de la seconde moitié du iiie siècle av. n. è.7. Par conséquent, la proposition de M. Landolfi semblerait la plus fiable.
11Il est possible qu’une autre situle à cerclage en fer ait été découverte en Italie. En effet, M. Brizio, en décrivant l’exemplaire de la tombe 8 de Montefortino di Arcevia, ajoute dans le commentaire que : « Un vaso identico per la forma e per la particolarità del cerchio di ferro che ne restringe il collo si rinvenne poscia nel 1897 in una tomba presso Cagli » (Brizio, 1899-1901, p. 670). Une note de A. Vernarecci à propos de cette même découverte diffère sensiblement : « Un’idria di bronzo col manico di ferro » (Vernarecci, 1897, p. 7). Nous n’avons pas de données à propos de la chronologie de cette tombe. L’information selon laquelle dans le mobilier figure une monnaie datée du consulat de Caius Vibius Pansa Caetronianus, c’est-à-dire en 43 av. n. è. (ibid.), donne cependant un indice. La situle la plus précoce du monde romain munie d’un cerclage en fer proviendrait de Cagli, hélas nous ignorons s’il s’agit bien d’un récipient comparable à celui découvert à Pouilly-sur-Saône ou d’une vaisselle réparée.
12Ces situles sont attestées dans plusieurs régions de la culture de La Tène et même dans d’autres européennes, c’est le cas à Siscia (aujourd’hui Sisak) et à SotinZmajevac, tombe I, en Croatie (Hoffiller, 1908 ; Majnarić-Pandžić, 1996) ou la situle jouait le rôle d’urne dans la tombe double datée du changement d’ère. À Mali Bilač, dans la tombe de la phase LT D1, on a mis au jour un cerclage en fer qui rappelle les cerclages mis autour du col des situles des puits de Toulouse (Dizdar et Potrebica, 2014 ; fig. 7-2). Nous connaissons également un autre exemple de situle à cerclage en fer mais il provient d’un site serbe dont le contexte est inconnu (fig. 6). Dans la nécropole de Belgrade-Karaburma, un cerclage en fer et une anse isolée ont été découverts (Todorović, 1971 ; fig. 7-3). Dans la nécropole de Pécsi-Hőerőmű (Hongrie), dans la tombe 8 de la phase LT D1, la partie supérieure d’une situle avec un cerclage en fer et une anse (Maráz, 2008) ont été également mises au jour. En général, en dehors de la Gaule, ces situles changent de fonction, elles constituent un élément des offrandes funéraires dans les mobiliers de tombes relativement riches qui contiennent parfois des épées. Il semble que ces récipients primitivement destinés au transport quotidien des liquides, se transforment en objets prestigieux hors de la Gaule, ils sont alors « dignes » de faire partie du mobilier funéraire et deviennent ainsi des marqueurs de statut social.
13Des cerclages isolés appartenant à l’origine à des situles ont été identifiés dans les oppida, par exemple à Manching en Allemagne (Jacobi, 1974 ; fig. 7-1a/1b) et également sur le site fortifié d’Amöneburg (Jacobi, 1974, p. 135). Les mêmes objets proviennent du site cultuel de Sanzeno (Nothdurfter, 1975). Pourtant, on ne peut pas affirmer qu’à chaque fois il s’agit de cerclages destinés aux situles sans attaches. En effet, ils sont aussi présents sur les cols des vases en céramique (Poleska, 2006). Dans ces cas-là, ils sont considérés comme des réparations (Meduna, 1980) ou comme les restes d’un système d’attaches pour le transport de ces récipients en céramique (Kappel, 1969).
14Cette image de répartition des situles sans attaches exige d’être complétée par les découvertes provenant d’Europe centrale et orientale. Deux récipients de ce type proviennent du sud-est de la Pologne, du territoire de la culture de Przeworsk. Une situle dotée d’un cerclage en fer jouait le rôle d’urne cinéraire dans la tombe à armement de Zubowice (fig. 8). Cet ensemble est daté de la phase A2 de la période préromaine, qui est grosso modo synchronisée avec la phase LT D1. La deuxième situle provient de Przemyśl-Kazanów : découverte fortuitement en 1939 cette pièce porte des traces d’au moins trois réparations successives réalisées dans des ateliers différents.
15Une série de ces situles provient d’ensembles nommés par M. B. Ščukin comme « étranges » (« strannye »/» odd complexes » : Ščukin, 1994). Il s’agit d’un groupe d’environ cinquante ensembles datés entre le iiie siècle et le ier siècle av. n. è. et provenant de la zone des Carpates Orientales, entre Dniepr et Don. Certains d’entre eux ont été découverts en position de dépôt secondaire dans des tumulus plus anciens (Dedyulkin, 2016 ; Glebov, 2016 ; Vdovčenkov, 2016). Dans ces dépôts, s’il y a parfois des casques italo-celtiques (type Montefortino) et de la vaisselle métallique, il y a aussi des harnachements typiques des nomades des steppes d’Europe de l’Est. Selon E. Redina et A. Simonenko, ce sont des dépôts cultuels liés à l’activité sarmate dans les Carpates Orientales (Redina et Simonenko, 2002). V. Bârcă y voyait plutôt des trésors, tandis que pour Yu. P. Zajcev, ils étaient cultuels ou rituels (Bârcă, 2006 ; Zaytsev, 2012). Dans les ensembles qualifiés « d’étranges » de Bădragii Noi (Moldavie ; fig. 9), Mar’evka et Veselaja Dolina/Veseloja Dolina (Ukraine), des situles à cerclage en fer furent également découvertes, ainsi que des casques en bronze (Simonenko, Marčenko et Limberis, 2008 ; Mordvinceva et Redina, 2014). Ajoutons à cet inventaire une situle sans attaches qui provient de Novočerkassk8 (Russie ; Bârcă, 2006, p. 168-169, 373, 400, fig. 4 : 4, 188 : 2 et 140 : 4 ; Bârcă et Simonenko, 2009) et l’exemplaire de Chisten’koe (Ukraine) qui selon I. Tentiuc, V. Bubulici et A. Simalcsik, doit être aussi compté dans ce groupe (Tentiuc, Bubulici et Simalcsik, 2015). La tombe sarmate de Severnyj en kraï de Krasnodar (Russie) contient un récipient présentant plusieurs caractères qui le rattachent au groupe des situles dites « étranges » : il est muni d’une attache en fer, mais cette dernière est un peu différente des systèmes présentés ci-dessus (Skripkin, 1984 ; Marčenko, 1996 ; Bârcă, 2006, p. 168 et 400 ; Simonenko, Marčenko et Limberis, 2008 p. 278 et 342, pl. 42). Pour V. Bârcă et A. Simonenko, il faut associer les ensembles de Bădragii Noi (fig. 9), Mar’evka et Veseloja Dolina à la culture sarmate (Bârcă, 2006, p. 168-169, 373 et 400 ; Bârcă et Simonenko, 2009, p. 81-82). V. E. Eremenko les datait de la période qui peut être synchronisée grosso modo avec la phase LT C2, entre 200 et 120 av. n. è. (Eremenko, 1997). Cette hypothèse rejoint l’avis de V. Mordvinceva et E. Redina, qui proposaient de dater l’ensemble de Veseloja Dolina de la première moitié du iie siècle av. n. è. (Mordvinceva et Redina, 2014, p. 398). Selon A. Simonenko, le dépôt de Mar’evka date de la seconde moitié du iie siècle ou de la première moitié du ier siècle av. n. è., et celui de Veseloja Dolina de la première moitié du ier siècle av. n. è. (Bârcă et Simonenko, 2009, p. 81-82 ; Bârcă, 2014). Il est possible que dans le groupe des situles sans attaches, il faille aussi inclure l’exemplaire découvert en 1909 dans la nécropole de la culture de Zarubincy, tombe 1, à Subotov (Ukraine). Ce récipient, recouvert par une jarre, jouait le rôle d’urne (l’une des deux qui se trouvaient dans la sépulture). Bien que son dessin ne soit pas précis, E. V. Maksimov mentionne la situle de Mar’evka comme comparaison la plus proche et date la tombe 1 du ier siècle av. n. è. (Maksimov, 1972). Selon A. Simonenko l’horizon des premières importations romaines doit être associé à la période des guerres contre Mithridate (Simonenko, Marčenko et Limberis, 2008, p. 158-160). Étant donné l’importance de la zone prise en considération, on pourrait émettre un doute quant au lien des découvertes de situles sans attaches avec ces événements historiques, mais n’oublions pas que les ensembles les contenant sont sarmates, et qu’ils appartiennent donc à une culture nomade très mobile.
16Une autre série de situles sans attaches provient d’ensembles clos de la culture de Poieneşti-Lucăşeuca. Nous pensons ici aux découvertes des tombes isolées de Sipoteni (fig. 10a et 10b) et de Mana III en Moldavie et de Bădeni en Roumanie. Une des deux situles de Sipoteni était une urne cinéraire, tandis que la seconde, trouvée dans la même tombe, constituait une offrande funéraire (Tentiuc, Bubulici et Simalcsik, 2016). Selon M. Babeş, le récipient de Bădeni était martelé ; en comparaison, l’auteur mentionne une autre situle de ce type (martelée et sans attaches), provenant de Poieneşti (tombe 1094), mais nous ne disposons pas d’informations plus détaillées (Babeş, 1993).
17Comment expliquer l’apparition de ces situles en Europe de l’Est ? Comme nous l’avons écrit plus haut, plusieurs chercheurs y voient le témoignage du soutien militaire apporté par les Sarmates à Mithridate VI Eupator pendant ses campagnes contre Rome (Raev, Simonenko et Treister, 1991, p. 469-470 ; Tentiuc, Bubulici et Simalcsik, 2015, p. 231 ; Tentiuc, Bubulici et Simalcsik, 2016, p. 51-52, 64-65). Il s’agirait donc d’un butin pris à Rome qui se serait retrouvé dans les mains des alliés de Mithridate VI et des Sarmates. Le même mécanisme pourrait expliquer l’apparition des situles en métal dans les ensembles de la culture de Poieneşti-Lucăşeuca, dont la population est identifiée aux Bastarnes qui étaient – eux aussi – des alliés de Mithridate VI Eupator. Selon nous, c’est par la région de la mer Noire et par le milieu bastarne que les situles de Przemyśl-Kazanów et de Zubowice se sont retrouvées dans le bassin de la Vistule (Bochnak et Opielowska-Nowak, 2017). Cependant, il faut préciser que les situles sans attaches (ou celles à cerclage de fer) ne faisaient pas partie de l’équipement des légionnaires. À notre avis, ce type de vaisselle métallique atteste de la présence de troupes d’auxiliaires Voconces de Gaule Narbonnaise dans les forces romaines. Leur participation aux guerres contre Mithridate est attestée dans les sources écrites (Seel, 1985, XLIII, 5 : 11,12). Cette même explication permet d’interpréter les découvertes de ces situles dans la péninsule Ibérique, où les auxilia des Voconces participaient aux campagnes contre Sertorius (Bochnak et Opielowska-Nowak, 2017, p. 176-177).
18Les situles que nous allons mentionner maintenant forment un groupe un peu hétérogène. Certaines, comme celles de Montefortino di Arcevia, présentent des panses arrondies, tandis qu’une partie des récipients de Toulouse ainsi que celui de Villanueva de Córdoba, ont des panses tronconiques. F. Perrin et M. Schönfelder suggèrent discrètement que cette différenciation peut avoir une valeur chronologique (Perrin et Schönfelder, 2003, p. 45), mais à notre avis cela n’est pas fondé. Dans le puits XXIII de Vieille-Toulouse, on a mis au jour aussi bien des individus aux panses arrondies que tronconiques alors que la chronologie de remplissage est relativement homogène avec un terminus ante quem du début du deuxième quart du ier siècle av. n. è. (Vidal, 1991, p. 178-179, fig. 19 ; p. 297 et 314-317). Dans la plupart des cas, le diamètre maximal est situé dans la partie supérieure du récipient et on connaît également quelques exemplaires sphériques. Les extrémités des anses présentent – elles aussi – certaines différences. Parfois, comme à Pécs-Hőerőmű, tombe 8, elles sont assez massives, la forme des autres (Sotin-Zmajevac) rappelle – selon certains chercheurs – des têtes d’oiseaux (Majnarić-Pandžić, 1996, p. 27) : l’anse de la situle de Zubowice a des extrémités profilées. Nous connaissons quelques exemplaires qui portent des traces de réparations, surtout au niveau du fond. La situle du puits XXIII de Vieille-Toulouse a plusieurs perforations qui sont peut-être liées à des réparations et/ou à un changement du système d’attaches (Vidal, 1991, p. 179, fig. 316-317 ; fig. 5a et 5b). La situle de Przemyśl-Kazanów quant à elle, a été réparée au moins trois fois en raison de la variété des rivets et des pièces ajoutés.
19Cette présentation nous permet de constater que les situles en bronze qui ressemblent au vase de Pouilly-sur-Saône sont répandues non seulement en Gaule Narbonnaise, mais aussi sur de vastes zones de l’Europe. Leur chronologie s’étale grosso modo sur les deux derniers siècles avant notre ère. Les situles sans attaches sont surtout présentes sur les territoires où les influences romaines croissantes se superposent aux traditions anciennes de la culture de La Tène. Cette remarque s’applique à la situle de Montefortino di Arcevia, tombe 8, de la fin du iiie siècle av. n. è., mais aussi à des exemples de ce type provenant de Croatie, de Serbie, de Hongrie et surtout de France.
20Les situles sans attaches sont hybrides : leur forme rappelle la vaisselle italique, mais leur technologie – martelage et emploi de bronze et de fer – est typique de l’artisanat de traditions celtiques (Wielowiejski, 1985, p. 237 ; Wielowiejski, 1991, p. 151). La plus ancienne situle de ce type provient de la nécropole sénone de Montefortino di Arcevia. M. Bolla, C. Boube et J.-P. Guillaumet ont considéré que la forme d’origine de ce type de vaisselle provenait d’Italie centrale ; elle se serait répandue ensuite en Gaule Narbonnaise et dans le sud-est de la péninsule Ibérique. Les situles sans attaches (ou avec un cerclage en fer) rappellent les formes a corpo ovoide, c’est-à-dire les types 18-23 selon H. J. Eggers (Eggers, 1951 ; Bolla, Boube et Guillaumet, 1991, p. 12-18). La propagation de situles sans attaches en Gaule et en péninsule Ibérique n’est pas due à une diffusion de la production italique, mais plutôt à l’adaptation de ce type de vaisselle dans les ateliers locaux. Si l’on considère la quantité et le contexte des découvertes de Toulouse, on est en droit de penser que ces objets étaient relativement accessibles et produits dans des ateliers disposant du savoir-faire celtique et d’une technologie propre au milieu local. La variété de forme, de taille et de proportion des situles sans attaches, associée à une technologie de production standardisée, montre que plusieurs ateliers de production ayant un savoirfaire commun fonctionnaient ensemble.
21Si la forme de ces situles est proche des modèles italiques, est-il possible de les classifier selon les systèmes typologiques utilisés pour l’étude des récipients en bronze ?
22Certains chercheurs étudiant les situles sans attaches (où à cerclage en fer) ont renoncé à l’application des typologies créées pour la vaisselle italique. J. Wielowiejski, l’auteur d’une monographie portant sur les importations de vaisselle romaine en Pologne, a remarqué que ce type de vase ne trouvait pas d’analogies dans le répertoire de H. J. Eggers (Wielowiejski, 1985, p. 157). Ceci ne doit pas nous surprendre car au milieu du xxe siècle, aucune situle de ce type n’était encore connue dans la zone du Barbaricum européen, analysée par H.-J. Eggers (Zaytsev, 2005). L’avis de J. Wielowiejski rejoint celui des auteurs d’études sur la vaisselle tardo-republicaine en bronze, dans lesquelles ces vases sont simplement nommés « situle con cerchiatura in ferro » (Bolla, Boube et Guillaumet, 1991). Cette opinion est partagée par certains spécialistes du sud-est de l’Europe (Bârcă et Simonenko, 2006, p. 81 ; Bârcă et al., 2011 ; Bârcă, 2014). N. Majnarić-Pandžić a remarqué que le niveau de performance technologique et le manque d’ornements de la situle de Sotin-Zmajevac, tombe I, constituaient des singularités en comparaison à la vaisselle italique. Elle a ainsi établi que cette situle ne trouvait pas d’analogie dans la typologie d’A. Radnóti (Radnóti, 1938 ; Majnarić-Pandžić, 1996, p. 27). Cependant, plusieurs scientifiques travaillant sur les situles sans attaches ont essayé d’appliquer le système typologique de H. J. Eggers. Par exemple, M. Vidal, F. Verdin et X. Bardot les ont rapprochées du type E.22, bien que le spécimen décrit par H. J. Eggers en type 22 se différencie des situles sans attaches (Vidal, 1991, p. 178-179 ; Verdin et Bardot, 2007, p. 246). F. Perrin et M. Schönfelder ont proposé que le type Eggers 21-23 soit l’appellation générique pour les situles en bronze pourvues d’attaches en fer (Eggers, 1951, p. 161, suppl. 11 ; Perrin et Schönfelder, 2003, p. 45). Cette proposition corrobore l’avis de M. Feugère qui plaçait, quant à lui, ces situles avec les types E.20-22. M. Py les a classées dans son type BB1471, équivalent aux types 20-22 de H. J. Eggers. Pour M. Treister, les situles à cerclage de fer trouvées dans le bassin de la mer Noire correspondent au type Bargfeld d’après H. Willers, c’est à dire le type 22 de H. J. Eggers (Willers, 1901 ; Treister, 1993). B. A. Raev a inclus ces trouvailles dans le type E.20-22, tandis que V. E. Eremenko dans le type E.20 (Raev, 1994 ; Eremenko, 1997, p. 177). Selon T. J. Brestel, une situle semblable trouvée dans un puits V-1982A à Manching représente les types E.20-22, vraisemblablement E.209 (Brestel, 2017, p. 201-208, pl. 4, fig. 151). V. Mordvinceva et E. Redina ont identifié la situle de Veseloja Dolina comme un exemplaire du type E.18-20, mais elles ont aussi précisé qu’un classement plus précis était impossible à cause de l’absence d’attaches (Mordvinceva et Redina, 2014). A. V. Simonenko considérait primitivement les situles privées d’attaches comme un type E.23, il les a ensuite inclus dans le type de Bargfeld (Simonenko, Marčenko et Limberis, 2008, p. 46-48).
23Cet inventaire détaillé de propositions de classement typologique des situles martelées et dépourvues d’attaches n’a pas pour unique objectif de présenter l’état des recherches sur le sujet. Il ne faut pas négliger que tous les essais d’analyse qualitative impliquent des résultats concrets. Par exemple, un site où l’on a trouvé une situle considérée comme un exemplaire de type E.20, sera ensuite porté sur les cartes de répartition de vaisselle et par conséquent, il sera associé et interprété comme un lieu de diffusion des vases italiques (Spânu, 2003 ; Tentiuc, Bubulici et Simalcsik, 2015, p. 231). M. Vidal, dans son article sur la vaisselle métallique de Toulouse, ne différencie pas les situles E.22 des exemplaires à cerclage métallique ou des récipients sans cerclage et sans traces de rivets sur la panse qui pourraient attester de la présence primitive des attaches. Ce sont seulement les dessins qui illustrent son travail et permettent de distinguer ces différents types de vases métalliques (Vidal, 1991, p. 178-179, fig. 19 et 24).
24À notre avis, l’approche de J. Wielowiejski, J.-P. Guillaumet, V. Bârcă et Yu. P. Zajcev est la plus pertinente. Les situles sans attache, y compris l’exemplaire du Musée de la Saône et des gens de Saône à Seurre, appartiennent à un groupe de vases proches des modèles italiques, mais exécuté avec une technologie différente. L’application du martelage et l’économie du métal pour l’obtention de parois fines sont caractéristiques de l’artisanat celtique. Les mêmes principes étaient respectés dans la production des chaudrons bimétalliques, spécialité de la chaudronnerie celtique (Bochnak, 2014). En effet, la faible épaisseur des parois impliquait l’application d’un système de fixation des anses diffèrent du modèle romain ; un cerclage en fer autour du col a remplacé la paire d’attaches fixées à la panse.
25Les situles de ce type réunissent les traditions romaines et celtiques ; elles étaient vraisemblablement fabriquées par des artisans ayant un savoir-faire caractéristique de la culture de La Tène, mais sur des territoires où les influences romaines étaient fortes et où la vaisselle italique restait populaire et recherchée. Nous pensons ici surtout aux nouvelles provinces romaines, bien qu’on ne puisse pas exclure que certaines situles étaient produites hors des zones contrôlées par Rome. La trouvaille de la Saône à Pouilly-sur-Saône provient certainement d’un atelier localisé en Gaule Narbonnaise, là où la vaisselle de ce type est la plus répandue. Dans ce cas-là, le Rhône et la Saône constituaient la route la plus évidente pour l’importation de produits méridionaux en Bourgogne. À l’image des équipements actuels d’Apple10, les situles antiques comme celle de la maison des ancêtres de Bossuet – Musée de la Saône et des gens de Saône à Seurre, témoignent d’un système de production et d’échanges qui dépasse largement les frontières politiques et culturelles.
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Notes de bas de page
1 Nous tenons à vivement remercier Mme Eloïse Vial (Bibracte, centre archéologique européen du MontBeuvray) pour son aide amicale dans la relecture du présent article.
2 Nous ne disposons pas de résultats d’analyse métallographique, mais le bronze était l’alliage le plus utilisé dans la chaudronnerie protohistorique.
3 Nous tenons à remercier Mme Laurence Brebant (vice-présidente en charge du Tourisme et de la Culture, Communauté de communes Rives de Saône) pour son accueil à Seurre et pour tous les renseignements.
4 Sur le site https://www.libramemoria.com/defunts/tomcak-vaclav/95107a82b2e943b199401b43224c7fac consulté le 6.6.2017) nous avons retrouvé l’avis de décès de Václav Tomcák. Il est décédé le 20 août 2011 et ses obsèques eurent lieu à Dijon-Mirande. Ce nom n’étant pas répandu en Bourgogne, il est fort possible qu’il s’agisse de la personne qui a vendu le vase au musée.
5 Nous remercions M. Louis Bonnamour pour son aide et pour toutes les informations partagées.
6 Joulin, 1912 ; Vidal, 1991. Cette interprétation ci-dessus a été remise en question par F. Verdin et ses collaborateurs : du mobilier similaire provenant de contextes identifiés comme des prises d’eau. Par conséquent, la provenance de « puits funéraires » n’a pas nécessairement de signification religieuse : Verdin et al., 2004 ; Verdin et Bardot, 2007.
7 Nous remercions pour cette information M. Thierry Lejars de l’École normale supérieure, membre d’une équipe engagée dans l’étude approfondie du mobilier découvert à Montefortino di Arcevia, sous la direction de Paola Piana-Agostinetti et Maurizio Landolfi.
8 L’objet est issu des collections du Musée de l’histoire des Cosaques de Don à Novočerkassk en Russie. B. Raev, A. Simonenko et M. Treister supposent que cette situle a été trouvée avec un casque de type Montefortino, également conservé dans la collection du Musée des Cosaques de Don (Raev, 1988 ; Raev, Simonenko et Treister, 1991 ; Simonenko, 2011).
9 Nous remercions M. Thimo Jacob Brestel pour les explications supplémentaires concernant cet objet.
10 Les productions d’Apple Inc. sont accompagnées de la mention « Designed by Apple in California. Assembled in China ». Cette dernière nous a inspiré le titre de cet article.
Auteurs
Professeur d’archéologie, Université de Rzeszów (Pologne)
Titulaire d’un master en archéologie à l’Université de Rzeszów (Pologne)
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