Chapitre 15. Entrer dans la Grande Guerre un siècle après
Dialogue avec Janaïne Golonka, le 7 octobre 2020
p. 233-243
Texte intégral
1Avec ce dialogue, nous nous penchons sur la question de la vulgarisation de l’histoire et notamment, sur l’apport du témoignage pour « entrer dans la guerre ».
Nous avons commémoré, il y a quelques années, le centenaire de la Grande Guerre et à cette occasion vous avez parcouru la France, et même un peu le monde, pour participer à nombre d’événements. Que pourriez-vous dire de cette manière de vulgariser l’histoire ? Est-ce que le centenaire a changé quelque chose, attiré de nouveaux publics, proposé de nouvelles manières de parler, d’écrire et de transmettre l’histoire ?
Effectivement, le centenaire a été l’occasion d’avancées dans la diffusion de l’histoire. En ce qui me concerne, comme j’étais à la retraite, j’avais du temps, ce qui m’a permis d’aller un peu dans toute la France. Pendant quatre ou cinq ans, j’ai fait environ 60 conférences ; je suis également allé à l’étranger : Madrid, Aberdeen, Oslo, jusqu’à Shanghai. C’était pratiquement un travail à temps plein. Les thèmes étaient à peu près les mêmes qu’avant le centenaire, simplement, les moyens étaient plus importants et le public plus motivé. La différence la plus marquante peut-être, selon moi, c’est que j’étais habitué en tant qu’enseignant à l’université à un public d’étudiants, qui avaient au moins déjà fait un pas dans l’histoire : pas tout à fait des professionnels, mais des gens qui avançaient dans cette voie. Et là, avec ces conférences, on avait affaire à un public beaucoup plus large. De nombreux retraités avaient entendu parler de la guerre par leurs ascendants, mais n’étaient pas allés plus loin. Il y avait à faire : apporter des informations, mais aussi un regard critique. J’ai aussi assisté à des conférences proposées par des gens incompétents qui s’étaient proclamés historiens : des discours pleins d’aberrations. Par exemple, un intervenant disait : « On dit qu’un canon a tiré de très loin sur Paris. » Or on ne peut pas s’exprimer ainsi. Si on n’est pas sûr de quelque chose, on se renseigne. En fait, l’événement a bien eu lieu, on peut le raconter en faisant le bilan des victimes et en montrant la surprise des Parisiens, qui croyaient qu’il s’agissait d’un bombardement aérien. J’ai entendu une autre personne dire que l’Allemagne a déclaré la guerre à la France le 3 août et que la France a déclaré la guerre à l’Allemagne le 11 août. Qu’est-ce que cela veut dire ? Je me suis aperçu qu’il y avait vraiment beaucoup à faire. J’ai aussi parfois été témoin de petites altercations au sein du public, lorsque les souvenirs apportés par les grands-pères étaient contradictoires : « Mon grand-père m’a dit que… »
Il peut exister des interprétations diverses de l’histoire, mais il faut respecter les faits. Bien sûr, aujourd’hui, de grands personnages mélangent allègrement le vrai et le faux, et ne donnent pas le bon exemple. Cela dit, la mémoire des grands-pères peut être très juste et apporter aussi un complément à la grande histoire nationale, en transmettant le vécu des individus. C’est aussi extrêmement intéressant et utile. Je me rappelle un montage de diaporama qui montrait le portrait du général Nivelle. Ce général est connu pour avoir déclenché en avril 1917 une offensive qui a été un désastre, parce qu’elle a suscité de nombreuses pertes. Dès qu’il a vu le portrait de Nivelle, un monsieur très respectable s’est écrié : « Le boucher ! » C’est révélateur de cette tradition familiale : le grand-père, qui avait fait la guerre de 1914, avait parlé en ces termes du général Nivelle, qui n’était pas économe de la vie des soldats et qui était, en effet, surnommé « le boucher ». Ce souvenir était vraiment intéressant.
Il est clair qu’en France et dans tous les pays qui ont fait la guerre de 1914-1918, la mémoire n’est pas si éloignée : elle vient des grands-parents ou des arrière-grands-parents. Le centenaire a été l’occasion de faire ressortir tout cela. Il y a eu, parmi les événements commémorant le centenaire, ce qu’on a appelé la « grande collecte ». Elle a été lancée par les Archives nationales, qui ont diffusé un appel pour inciter les gens à sortir de leurs tiroirs et de leurs greniers les documents qu’ils possédaient sur cette guerre (comme des photos ou des lettres) et à les apporter dans les dépôts d’archives publiques. Les gens pouvaient soit les déposer définitivement, soit les faire numériser et les récupérer. Des milliers de personnes sont venues dans toute la France. Ce succès considérable montre que les gens avaient été préparés par le fait que la télé et les médias aient beaucoup parlé de la guerre ou diffusé des films sur la guerre, des émissions sur les manifestations du centenaire. Ce qu’il reste à faire maintenant, après cette grande collecte, parce qu’il ne suffit pas de ramasser des documents, c’est digérer tout ça. Le document d’histoire, il faut comprendre d’où il vient ; un témoignage brut, si on ne sait pas qui l’a écrit – un combattant ou un non-combattant, un officier ou un simple soldat –, si on ne connaît pas le contexte du document, cela ne sert pas à grand-chose de l’entreposer sur un rayonnage.
Cette grande collecte a permis de récolter de nombreux témoignages sous la forme de documents divers et variés. Vous avez vous-même beaucoup travaillé sur la question du témoignage, est-ce une manière d’« entrer dans la guerre » ?
Il y a plusieurs façons de s’intéresser à l’histoire de 1914-1918. Mon approche est passée essentiellement par les témoignages. Le premier témoignage que j’ai trouvé, c’était en 1977. Je l’ai publié, les gens l’ont su, ils m’ont envoyé d’autres documents et j’ai travaillé avec ça. J’ai compris que, si on voulait utiliser valablement ces documents, il fallait établir leur contexte. Par exemple, la guerre d’un artilleur n’est pas la même que celle d’un fantassin. Le fantassin est en première ligne, il a un fusil à la main, il reçoit des obus qui viennent de 5 ou 10 kilomètres, il ne peut pas se défendre. L’artilleur, lui, est plus tranquille, car sa position est plus en arrière : il est donc moins exposé. Il y a d’autres éléments à prendre en compte pour une bonne contextualisation : le grade, l’âge, les convictions politiques et religieuses, la dangerosité des secteurs. Par exemple, le secteur de Verdun était « pépère » en 1915 comme disaient les Poilus, mais infernal en 1916. J’ai publié beaucoup de témoignages, j’ai organisé des colloques universitaires sur la question, j’ai dirigé un dictionnaire collectif1 rapportant les paroles de 500 témoins, livre qui a été publié ici, près de Toulouse, aux Éditions Midi‑Pyrénéennes.
Ces témoignages, il faut les publier en respectant l’auteur. Il ne s’agit pas de dire : « Ici, il a fait une faute d’orthographe et je le signale en ajoutant un [sic]. » Certains le font, mais je m’y refuse parce que ce serait péjoratif, cela aurait l’air de dire : « Ce type-là écrivait mal, il n’a pas bien profité de l’école. » Je pense que ce qu’il faut faire, c’est annoncer dès le début que le témoignage est intact, publié tel quel, sauf correction des fautes d’orthographe. Il faut aussi respecter le lecteur, car un texte qui est bourré de fautes, c’est insupportable. Il faut respecter à la fois l’auteur et le lecteur. Certains témoignages sont parfaits. Le premier que j’ai publié, c’est celui d’un tonnelier, Louis Barthas2, un simple artisan de village, titulaire du certificat d’études primaires et qui n’était pas allé au-delà. Mais son texte est impeccable, sans fautes, bien écrit (avec les imparfaits du subjonctif). D’un autre côté, quelques-uns font de nombreuses fautes. Certains ont pu se faire aider pour rédiger. C’est bien connu en Italie mais, en France, c’était rare, puisque pratiquement tout le monde savait écrire en 1914, sauf peut-être les très vieux, mais ce n’était pas le cas de ceux qui étaient en âge d’être soldats à cette époque. Éventuellement, un Breton qui maniait mal le français pouvait demander à un camarade d’écrire des lettres à la famille. En Italie, où il y avait davantage d’illettrés, on connaît des cas où le soldat demandait à son sergent de rédiger pour lui. Dans une publication, il faut respecter le style du texte original et, pour l’orthographe, avertir : « Ce témoin écrit un français très correct avec de rares fautes qui ont été corrigées », ou bien : « Celui-ci a une mauvaise orthographe qui a été corrigée pour le confort du lecteur. » Il suffit de le dire une fois pour toutes, ce n’est pas considérer les témoins avec mépris.
Il y a d’autres manières d’entrer dans la guerre, autres que le témoignage. Pendant très longtemps en France, on a connu ce qu’on appelait l’histoire-bataille. On ne s’intéressait qu’aux aspects militaires : comment le général X a réussi à percer l’armée ennemie, comment on a gagné la bataille de la Marne, etc. Personnellement, plutôt que parler des grands mouvements, des généraux et autres illustres personnages, je préfère écouter les gens ordinaires dire ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont ressenti. Quelquefois, la façon d’écrire est très significative. Pourquoi telle page du carnet de Victorin Bès3 contraste-t-elle avec les autres pages ? Pourquoi cette écriture de plus en plus heurtée, et ces adieux répétés à sa famille ? C’est parce que le combattant est dans la tranchée, et il sait qu’il va falloir en sortir pour passer à l’attaque. Quand on sort de la tranchée pour attaquer en terrain découvert, on est exposé. On sait alors que sur les 300 soldats qui vont en sortir, il y en a peut-être la moitié qui vont mourir. La différence d’écriture traduit l’angoisse. Victorin a survécu et les pages suivantes du carnet retrouvent une écriture posée. Cela me conduit à une remarque sur une faiblesse des reconstitutions. On peut ressusciter les images, les bruits, les odeurs (même si on n’y tient pas vraiment), mais on ne peut pas ressusciter l’angoisse. La personne éventuellement déguisée en soldat, qui est assise dans un espace « immersif », empli d’images et de bruits, est quand même tranquillement assise ; il n’y a pas les balles qui volent au-dessus de sa tête, il n’y a pas l’obus qui vient de déchiqueter les camarades, il n’y a pas l’angoisse. L’immersion sera toujours très limitée. Elle ne peut pas être la réalité. On peut inventer de nombreuses techniques audiovisuelles, mais pas la réalité, pas la vision du camarade qui vient d’être tué juste à côté, et l’idée que, dans trois minutes, ce sera moi.
Il y a des symboles de la guerre qui sont toujours bien présents aujourd’hui. Pouvez-vous évoquer ces objets médiateurs que sont devenues la tranchée et la baïonnette par exemple ? De quelle manière ont-ils circulé pour arriver jusqu’à nous ? Comment la tranchée est-elle reconstituée aujourd’hui dans les musées ou autres centres d’interprétation ? Comment la baïonnette s’est-elle imposée dans les images de la Grande Guerre ?
En ce qui concerne les tranchées, la première chose à dire, c’est qu’elles n’étaient pas prévues. En 1914, on pensait que la guerre serait courte. Elle se faisait à découvert, face à face, comme à l’époque de Napoléon, avec de grands mouvements de troupes. La théorie militaire disait qu’on ne creusait des tranchées que pour s’abriter et passer la nuit avant de repartir le lendemain matin. Mais, à partir du mois d’octobre 1914, on s’aperçoit de deux choses : premièrement, la guerre va durer, le rythme va ralentir pendant l’hiver, mais elle va repartir au printemps ; deuxièmement, les armées sont épuisées. Elles sont épuisées dans tous les sens du terme, et surtout physiquement, puisqu’on se bat depuis le 15 août. Une armée épuisée, c’est d’abord à cause de ses pertes, des morts, des blessés, des prisonniers, et il faut donc trouver des renforts. C’est aussi le problème des munitions, dont les stocks sont également épuisés, en particulier les obus. On avait prévu une production qui devait suffire pour un mois et demi de guerre…
À ce moment-là, on commence à creuser de façon un peu sommaire une première ligne, puis on creuse des boyaux pour aller vers une seconde ligne, qui sera plus solide, probablement grâce à des outils plus perfectionnés pour l’établir. Et puis, petit à petit, se développe un vrai réseau. À partir du moment où ces réseaux sont constitués, ils sont tellement solides qu’ils sont pratiquement imprenables. À partir du mois de mars 1915, il y a eu des attaques. Les Français arrivaient à prendre la première ligne ennemie assez facilement, mais il restait ensuite la deuxième ligne, et la troisième, et on ne pouvait aller plus loin. Quinze jours plus tard, les Allemands attaquaient à leur tour, ramenaient les Français en arrière et ainsi de suite. Aucune offensive n’a réussi à percer, c’est-à-dire à passer à travers, jusqu’en 1918 où l’économie et l’armée allemandes se sont effondrées. Dans les tranchées, les conditions de vie étaient abominables. On vivait dans la terre, dans des abris que les combattants comparaient à des terriers. Les soldats, qui étaient agriculteurs ou éleveurs, écrivent dans leurs lettres ou carnets que les animaux de la ferme étaient mieux traités qu’eux : au moins, ils étaient protégés du froid, de la pluie, du mauvais temps. Peu à peu, on a essayé d’apporter un confort minimal, quelques planches, un brasero, etc. Mais, à tout moment, un obus peut arriver et tout détruire. On doit monter la garde en plein air, même la nuit, surveiller si l’ennemi n’attaque pas ; il pleut, il neige, il fait froid, ou il fait au contraire très chaud, il y a les mouches, les rats et toutes sortes de vermine. Et puis, il y a deux moments terribles, au point de vue du danger. Ce sont d’abord les bombardements. Un obus qui tombe sur une escouade de quinze soldats peut faire quinze morts. Et le fantassin, avec ses deux armes dérisoires contre un tel projectile – il est équipé d’un fusil et d’une baïonnette que l’on met au bout du fusil –, ne peut pas se défendre. Cela a contribué à faire émerger l’idée que c’est le hasard qui décide (ou la providence, disent certains), d’où l’expression de « chair à canon » qu’on employait en français, mais aussi dans les autres langues.
L’autre moment terrible, c’est celui où il faut sortir de la tranchée, attaquer en courant, dans la boue, dans les trous d’obus, dans les barbelés avec les mitrailleuses ennemies qui vous attendent en face. C’est le moment d’écrire à la famille et de faire ses adieux, comme l’a fait Victorin Bès, mentionné plus tôt. Ce sont les deux moments terribles : subir le bombardement et se préparer à sortir pour aller à l’attaque. La plupart des simples soldats français ont vécu dans les tranchées, dans les conditions inhumaines que j’ai sommairement décrites. C’est pourquoi les tranchées sont devenues un symbole particulièrement fort.
Un deuxième symbole de la Grande Guerre, c’est la baïonnette. Et là, c’est une falsification parce que la baïonnette a très peu servi. La guerre de 1914-1918 a été une guerre industrielle : des obus, des mitrailleuses surtout. Il suffit de regarder les statistiques des blessés réalisées à l’époque dans les hôpitaux. On a compté que les deux tiers des blessures étaient dues à l’artillerie, et un tiers aux balles des fusils et des mitrailleuses. Il reste donc peu de place pour la baïonnette. Mais cette arme est devenue un symbole. À ce sujet, je vous signale un très bon livre sur l’histoire vraie de la baïonnette, celui de Cédric Marty4, écrit à partir d’une thèse de doctorat soutenue à Toulouse. Il est évident que la photo de couverture choisie par l’éditeur ne représente pas un véritable assaut. Comme dit dans le livre, c’est une photo prise pendant les manœuvres.
Par contre, les falsifications existent, comme le montre la couverture d’un numéro du Nouvel Observateur, sur laquelle s’étend une photo dont on précise qu’elle a été prise sur le terrain. Elle a dû être capturée pendant la guerre, mais loin du front. Le photographe n’aurait pas pu se tenir là, si cela avait été une vraie bataille avec les mitrailleuses tirant depuis les positions allemandes.
On peut remarquer le chef, qui fait le geste traditionnel qu’on lui a demandé de faire, face à l’appareil photo. On a demandé aussi à deux ou trois soldats de jouer le rôle des morts. Enfin, un des assaillants regarde l’appareil photo en rigolant. C’est une reconstitution. Le problème n’est pas que ce soit une reconstitution, mais c’est de dire qu’il s’agit d’une photo prise durant le combat. Il s’agit d’une photo de propagande qui s’inspire de la grande peinture militaire. Les autorités françaises, comme allemandes d’ailleurs, faisaient beaucoup de propagande pour convaincre les soldats et les civils du bien-fondé de la guerre, de la force de l’armée nationale. Dans la même idée, on peut penser à cette illustration tirée d’un journal allemand. Elle représente le brave soldat allemand qui se bat contre un animal, une sorte d’araignée qui représente l’Anglais. Ce soldat tient son fusil comme une massue, prêt à assommer l’animal qui menace le monde entier. En France, on trouverait exactement l’inverse : le brave soldat français en train de lutter contre un animal dangereux, qui représente cette fois l’Allemand. Exactement le même thème, mais inversé.
Aujourd’hui, grâce aux progrès de la construction européenne, on a créé des mémoriaux franco-allemands, comme celui d’Hartmannswillerkopf5. Il a été inauguré par le président français et la chancelière allemande. Le discours a évoqué les témoins, les soldats ordinaires : pas les grandes batailles, pas les grands États, pas la gloire, mais la vraie vie quotidienne. Autrefois, c’étaient plutôt les classes dirigeantes qui produisaient le discours historique, d’où cette mise en avant de la diplomatie, des chefs d’État, des ministres, des généraux. Puis le temps a passé, et les historiens ont découvert que ce n’était pas suffisant. Une tendance très forte, depuis déjà peut-être cinquante ans, conduit les historiens de 1914-1918 vers la guerre des gens ordinaires. Les hommes sur le front, les femmes à l’arrière… : comment ils ont vécu, ce qu’ils ont fait, leurs souffrances, etc. On s’intéresse beaucoup à ces questions-là. Cela tient à une certaine démocratisation, à la fois de la culture et de la vie politique. Il n’y en a plus que pour les grands personnages, on s’intéresse de plus en plus aux citoyens lambda. Le fait que les témoins aient disparu en laissant leur témoignage derrière eux a peut-être contribué à créer une sorte de culte de l’ancêtre. Les gens se disent : « Mon grand-père a fait cela, il a écrit des lettres, un carnet, est-ce qu’on pourrait le publier ? » Au lendemain de la guerre et pendant longtemps encore, ces témoignages d’origine populaire n’ont pas été publiés. Il était impensable pour un paysan ou pour un tonnelier comme Barthas de se rendre chez un éditeur, car on croyait que la publication était exclusivement le domaine des écrivains professionnels.
Notes de bas de page
1 R. Cazals (dir.), 500 témoins de la Grande Guerre, Portet-sur-Garonne, Éditions Midi-Pyrénéennes, 2013.
2 https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Barthas (consulté le 31 mai 2022).
3 V. Bès, Journal de route 1914-1918, Castres, Société culturelle du pays castrais, 2010 (http://www.scpccastres.fr/index.php?q=publications&id=livres-victorin-bes-journal-de-route-1914-1918, consulté le 8 novembre 2022).
4 C. Marty, À l’assaut ! La baïonnette dans la Première Guerre mondiale, Paris, Vendémiaire, 2018.
5 https://www.memorial-hwk.eu/ (consulté le 31 mai 2022).
Auteur
Rémy Cazals est professeur émérite à l’université Toulouse-Jean-Jaurès (UT2J). Il a consacré une partie de ses travaux à l’histoire de la Première Guerre mondiale. Après la publication des Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier. 1914-1918, chez Maspero en 1978, il a découvert et publié de nombreux autres témoignages. En 2013, il a dirigé l’ouvrage collectif 500 témoins de la Grande Guerre (Éditions Midi-Pyrénéennes). Il est le fondateur du CRID 14-18 (Collectif de recherche international et de débat sur la guerre de 1914-1918) et membre du conseil scientifique de la Mission du centenaire. Il a également participé à plusieurs colloques internationaux.
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