Chapitre 2. La médiation numérique, l’art et la manière de faire chanter les sources
Dialogue avec Jessica de Bideran, le 1er septembre 2014
p. 49-59
Texte intégral
1Ce témoignage propose une réflexion générale sur la médiation numérique, tout en permettant de mieux saisir les enjeux des politiques culturelles de numérisation patrimoniale.
En tant qu’ancien chef du service des collections, de l’information et de la communication de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d’Aquitaine, quels usages documentaires vous semblaient caractéristiques de ce type de structure ? Comment définiriez-vous la notion de document et ses dérivés (données, archives, sources, matériaux de travail…) ?
Ma responsabilité de chef du service des collections, de l’information et de la communication à la DRAC Aquitaine1 m’a donné une responsabilité documentaire sur deux types de « fonds » : d’une part, les « fonds » de l’administration d’État, tous services confondus, création artistique ou patrimoine, gestion financière ou travaux sur les monuments historiques ; d’autre part, les « collections » des services culturels des collectivités, principalement des services d’archives, de bibliothèques, de musées, dont l’État norme le traitement scientifique et documentaire. Le traitement de chacun de ces fonds a une histoire, obéit à une logique de métier huilée depuis des décennies au moins, du vocabulaire d’indexation jusqu’à l’interrogation de la base de données.
Un bel exemple de cohérence scientifique et documentaire est celui de l’Inventaire général du patrimoine culturel et de la base Mérimée2, dans la rigueur des typologies et de l’orientation claire vers le public des chercheurs. L’irruption du numérique dans cet ensemble physique bien organisé est d’abord facteur de désordre, au sens d’un chaos potentiellement riche de nouvelles vies. En effet, l’avatar numérique coupe sa filiation avec l’appartenance à une institution, une logique de métier, un usage public, pour entrer dans un corpus pluridisciplinaire dont le seul dénominateur commun est d’être numérique. Dès lors, le travail de mes équipes sur les fonds de notre administration ou les prescriptions auprès des professionnels des collectivités devait aller simultanément dans deux directions : retrouver et respecter dans le traitement des fonds leur logique scientifique, administrative, typologique, et envisager des utilisations nouvelles transversales permises par l’appartenance à un corpus numérique. Par exemple, un document de protection patrimoniale, comme un dossier de ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager), est un ensemble de textes, de cartes et d’images, qui constitue un document scientifique d’analyse et de synthèse portant, après approbation, un règlement administratif qui s’impose à tous, sous contrôle de l’architecte des Bâtiments de France. Il est donc traité comme un document d’archive, communicable, consultable et versé aux archives départementales, à valeur administrative, porté à la connaissance du public, puisque « nul n’est censé ignorer la loi », et servant de point d’appui à des décisions contraignantes. Mais il est aussi traité conjointement en fonction de la typologie des éléments qui le composent (textes, images, graphiques) et de l’organisation intellectuelle de son contenu (analyses historiques, synthèses, périmètres, règlements), permettant ainsi d’autres utilisations en relation avec d’autres fonds ou documents : histoire de l’art, géographie, iconographie, lexicologie, par exemple. Au risque de simplifier, on pourrait dire que le traitement du document est réalisé simultanément dans le respect de sa nature et dans l’invention de nouvelles fonctions : sa filiation d’origine (un livre dans une bibliothèque, un tableau dans un musée) préside au système descriptif et au mode d’entrée dans un ensemble spécifique, mais son contenu (chaîne de caractères, sons et mots, concepts, images, datation, localisation, auteur(s), etc.) entre dans le champ des correspondances, interactions, résonances, l’ouvrant à de nouvelles fonctions. Ces « fonctions nouvelles » sont pour partie prédéterminées et pour partie indéterminées. Lorsque nous avons souhaité, en tant que DRAC, contribuer à la connaissance du patrimoine aquitain à partir de nos fonds, inconnus et d’ailleurs inaccessibles au public, nous avons délibérément traité les documents avec les « marqueurs » d’interopérabilité nécessaires à cette fonction : tous les patrimoines protégés ont ainsi été localisés géographiquement, avec une chronologie normée, etc. Nous avons aussi décidé de les mettre en ligne, en respectant les règles (description, exposition des métadonnées, entrepôt « moissonnable » par les moteurs de recherche) qui ouvrent le dialogue avec d’autres fonds utilisant les mêmes marqueurs.
De ce fait, nos ressources, celles des collectivités et des sociétés savantes, peuvent se répondre, s’additionner, se contredire parfois, dans un ensemble éditorial inédit. La fonction cognitive critique a guidé le système descriptif, l’aval conditionne l’amont. Mais les fonctions sont largement indéterminées : l’open data, les programmes big data nous montrent chaque jour de nouvelles explorations et exploitations potentielles. Nous ne pouvions les anticiper. Ce que nous pouvions faire, c’est les intégrer dans l’espace Internet du moissonnage, les décrire aussi minutieusement que possible, car chaque champ descriptif est un prisme de connaissance possible, et les « libérer » pour autoriser les utilisations. Bref, élargir autant que possible le spectre des interrogations, pour ne pas hypothéquer le futur.
On utilise beaucoup la notion de « médiation numérique ». Quelle définition en donneriez‑vous ?
Pour définir la médiation numérique, j’oserais la formule suivante : « L’art et la manière de faire chanter les sources. » Les sources numériques du projet de Banque numérique du savoir en Aquitaine (BNSA), qui a duré plus de douze ans à partir de l’an 2000 et qui s’est poursuivi jusqu’en 2015 à travers le projet Cultures connectées3, étaient toutes patrimoniales, et suivaient divers niveaux d’« éditorialisation ». Pour la majorité d’entre elles, c’étaient des documents numériques bruts : pièces d’archives, reproductions d’œuvres, manuscrits numérisés. Le paradoxe tenait à ce que plus les ressources étaient précieuses, moins elles étaient accessibles : le beau manuscrit en arabe d’al-Qazwīnī de la bibliothèque de Bordeaux, les cartulaires en latin ou en occitan, les plans anciens à la perspective difficile, etc. Lorsqu’elles étaient organisées en dossiers (la source devient ruisseau…), c’était un peu mieux. Pensons par exemple aux entrées « Henri IV » ou « langues régionales ». On avait alors accès à un ensemble de ressources, dans une démarche d’amélioration des connaissances, en étant accompagné, mais certainement pas « embarqué », dans une aventure intellectuelle et sensible. Enfin, grâce à cette Banque numérique du savoir, on les trouvait mises en perspective avec un riche arrière-plan historique, comme sur le site des Manuscrits médiévaux d’Aquitaine4, ou encore mieux avec le récit de voyage en « écriture augmentée » pour celui de M. Houbigant5 sur le site de Pireneas6. Là, l’internaute pouvait effectivement naviguer sur les flots de contenus, choisir les embranchements, revenir en arrière, s’arrêter presque, pour le plaisir.
Ces divers niveaux dans « l’état de l’art de la médiation », au sein de la Banque numérique du savoir en Aquitaine, correspondaient à un effort de médiation numérique. On partait en fait de la mise à disposition des ressources, étape première et essentielle, socle indispensable à la médiation, mais qui n’est pas pour autant médiation. La ressource ne porte pas sa propre médiation, elle l’appelle, comme la partition appelle le chant ou l’instrument. On passe ensuite à l’accès organisé aux ressources, ce qui est déjà un outil de médiation, interface d’interrogation portant une mise en forme première. Particulièrement utile et efficace pour la recherche, de même que la quête spécialisée, elle s’adressait principalement aux professionnels, ou répondait à une attitude professionnelle : je cherche un ensemble de documentation sur un sujet, pour un butinage dont je ferai mon miel, pour paraphraser Montaigne qui s’y connaît en médiation. On en arrive enfin (enfin ?) à la forme éditorialisée, contextualisée, enrichie, ouvrant plusieurs pistes d’informations complémentaires, valorisant l’esthétique du document premier, pour offrir aussi du plaisir en proposant des parcours dans des expositions virtuelles parfois virtuoses.
On avait bien affaire au « chant des sources », parce que des savants et des concepteurs, ensemble ou successivement, ont mis en œuvre leur savoir et leur savoir-faire pour ménager de vrais itinéraires de découverte. Comme un maître chanteur, le savant ou « sachant » « faisait dire » aux sources d’où elles venaient, ce qu’elles montraient et cachaient à la fois. Comme un chanteur, le concepteur donnait épaisseur, tonalité, couleur, résonance à cette partition première, dans une interprétation qui était aussi création. Mais l’effort devait se poursuivre, car si ceux qui ont réalisé « l’ouvrage de médiation » ont bien fait leur la source, ils l’ont donnée à boire avec leur goût. De chanteurs, il fallait qu’ils deviennent maîtres de chant.
La médiation est en effet plus exigeante : elle propose aussi, en plus, comme voie réelle de la compréhension, l’appropriation. Je comprends bien ce que je fais, je comprends le matériau de connaissance en le réutilisant. Je deviens l’éditeur de mon propre savoir, etc. : toutes formulations issues de l’enseignement de ce cher Célestin Freinet, ou, pour faire « plus moderne », de Pierre Soulages qui expliquait : « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche7. » C’est le travail que nous avons conduit à travers différents projets estampillés 100 % Éducation artistique et culturelle (EAC) entre 2015 et 2017 avec, par exemple, Cap Sciences8, en créant un outil numérique interactif, qui permettait à des apprentis de « jouer » avec l’architecture de la cathédrale, avec l’Agence livre cinéma & audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine (ALCA)9 pour un module numérique en ligne d’appropriation du patrimoine écrit, ou encore avec la ville d’Hendaye sur le château d’Abbadia. Pour le dire autrement, la médiation numérique serait alors un processus dynamique d’interprétation favorisant l’appropriation via notamment des actions de médiation en présentiel.
Vous avez largement travaillé sur les usages de ces ressources patrimoniales numériques. En termes de réception, à quel type de public pensiez-vous vous adresser en priorité ? Que signifie pour vous le « grand public » ?
Dans les orientations prioritaires de notre ministère figure depuis Malraux la « démocratisation culturelle », objectif permanent, jamais atteint bien sûr, toujours mis en chantier avec de belles initiatives et des méthodes nouvelles (culture partagée, culture pour chacun…). Pour ce qui est de l’usage des ressources patrimoniales numériques, nous avons repris cet objectif du « tout public », tous unis dans le même protocole : BNSA, DRAC, conseil régional, et toutes les collectivités concernées.
Qu’en est-il réellement, en termes de bilan ? Nous avons mis à disposition de tous les publics l’ensemble des ressources rendues disponibles. Voilà la réalité des faits. Ces centaines de milliers de ressources inaccessibles et inconnues sont désormais numérisées et accessibles, à partir de plusieurs moteurs de recherche. Mais « mettre à disposition » du public n’est pas « toucher », intéresser, fidéliser ce « tout public ». Plus exactement, nous pouvons mieux mesurer ce qui se passe du point de vue des publics et nous pourrons ajuster le tir. L’analyse des ressources mises en ligne nous a donné quelques indications : plus il y a de ressources brutes ou premières avec des outils de recherche de l’ordre de l’inventaire ou du catalogue, plus on est près des attentes d’un public averti. C’était notre situation en 2014 avec la BNSA. Ce public avait des habitudes de travail et des demandes précises : il voulait un moteur de recherche performant, une valeur ajoutée du portail par rapport aux outils de recherche déjà disponibles sur les sites d’archives ou de musées, une bibliothèque numérique riche, une fiabilité des liens, etc. Nous touchions plutôt un public spécialisé, et nous ne le fidélisions pas si nous ne nous mettions pas à la hauteur de sa requête.
Lorsque les ressources sont éditorialisées, enrichies, valorisées par des expositions virtuelles, on constate un élargissement du public intéressé et une fidélisation supérieure. Mais dans le cadre d’une segmentation des publics par spécialisation ou centre d’intérêt, Son d’aquí10, site ethnomusical bilingue occitan-français, faisait un tabac en France et à l’étranger, parce que cette requête occitane correspondait à une « niche » (amateurs éclairés, enseignants, universitaires) présente à l’échelle internationale. Mais son audience s’est peu étendue à un autre public, les amateurs de musique par exemple.
Pireneas, cité ci-dessus, est peut-être l’exemple le plus abouti de notre travail en Aquitaine : éditorialisé, riche en ressources primaires et particulièrement fiable pour ce qui est des instruments de recherche, il est aussi un portail d’agrégation de contenus et propose des animations interactives, en relation avec des applications à caractère directement touristique fonctionnant par codes QR. On ne peut fournir une analyse quantitative et qualitative parfaitement exacte des résultats, mais on sait que ce portail et ce site touchent plusieurs « publics », en fonction du traitement des ressources et des interfaces proposées : touristes via les codes QR, enseignants et public lettré pour le beau travail sur Francis Jammes11, etc. En d’autres termes, l’articulation entre le type de ressources, le type d’« éditorialisation », le type d’interface semble déterminer des publics navigateurs et correspondre pour chacun d’eux à des usages particuliers.
Est-ce à dire que la mission d’intéresser le « tout public » est impossible via le numérique, et que la « démocratisation culturelle » est un objectif inatteignable ? Ce n’est peut-être pas le principal enseignement de ces expériences12. Deux constats ouvrent des champs de réflexion toniques. L’un est qu’une cible « usage » bien déterminée élargit le champ des publics. Le paradoxe n’est qu’apparent : l’utilisation des codes QR sur le boulevard des Pyrénées à Pau13, pensée pour une lecture des Pyrénées enrichie d’iconographie et de textes, à l’attention de touristes dans une découverte piétonne, s’est avérée très efficace pour une approche pédagogique par les enseignants dans leurs parcours d’éducation à la lecture de paysage. Il y avait donc deux publics pour un même usage, parce qu’il était physiquement bien balisé. On pourrait bâtir à partir de là l’hypothèse que la réflexion doit partir de l’usage et remonter jusqu’à l’interface pour élargir les publics. Si on n’atteint pas le « tout public », du moins atteint-on tous les publics confrontés à cet usage. L’autre constat est qu’il est fructueux de viser le public des médiateurs pour approcher le mythique « tout public » : enseignants et animateurs du patrimoine ont exprimé une demande qualifiée sur les sources et les interfaces – sans doute parce qu’ils en maîtrisent les usages. L’ALCA a constaté cet engouement et cette précision dans la demande chez les bibliothécaires. On pourrait émettre l’hypothèse qu’une réflexion organisée avec les réseaux de médiation éducative, culturelle et touristique permettrait une meilleure adaptation à leurs besoins vis-à-vis de leurs publics. Ce n’est toujours pas le « tout public », mais cela représente des pourcentages de population significatifs. Il semble bien que le « tout public » n’existe pas dans notre domaine patrimonial, mais que des approches numériques méthodiques à partir des usages et par des réseaux de médiation pourraient élargir considérablement le public patrimonial, avec une offre d’un niveau nettement supérieur… Ce ne serait déjà pas si mal !
Notes de bas de page
1 Aujourd’hui, DRAC Nouvelle-Aquitaine (https://www.culture.gouv.fr/Regions/DRAC-Nouvelle-Aquitaine, consulté le 28 octobre 2022).
2 Accessible désormais via la plateforme ouverte du patrimoine (POP) (https://www.pop.culture.gouv.fr/, consulté le 8 juillet 2022).
3 Cf. J.-F. Sibers, « Banque numérique du savoir en Aquitaine. Dix ans pour la confluence des ressources patrimoniales en région », Bulletin des bibliothèques de France, 4, 2011, p. 50‑56 (https://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2011-04-0050-010, consulté le 2 novembre 2022). Lors de la fusion des régions et la création de la Nouvelle-Aquitaine, en 2016, la plateforme a été finalement fermée, les politiques numériques et patrimoniales ayant été repensées selon d’autres objectifs.
4 http://www.manuscrits-medievaux.fr/ (consulté le 8 novembre 2022). Pour une présentation critique de ce site Web : J. de Bideran, « Édition numérique des manuscrits médiévaux d’Aquitaine », Com’en Histoire, 4 juillet 2014 (https://cehistoire.hypotheses.org/98, consulté le 8 juillet 2022).
5 http://houbigant-journal-voyage.pireneas.fr/ (consulté le 8 juillet 2022).
6 On notera à cet égard l’évolution en dix ans de cette bibliothèque numérique patrimoniale coordonnée et financée par la communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées et proposant des ressources pyrénéennes (https://www.pireneas.fr/, consulté le 8 novembre 2022). Après des difficultés avec le prestataire ayant développé le premier outil, elle est aujourd’hui proposée en partenariat avec la BnF à travers le protocole Gallica marque blanche. Pour plus de détails sur ce programme, on pourra consulter la page dédiée sur le site de la BnF (https://www.bnf.fr/fr/gallica-marque-blanche, consulté le 8 novembre 2022), et pour une analyse scientifique : C. Rondot, « Bibliothèques numériques et industrialisation des formes, enjeux sémiotiques. Histoire des formes, modèles de médiations et figures de publics », Communication & Langages, 211, 2022, p. 155‑170 (https://0-www-cairn-info.catalogue.libraries.london.ac.uk/revue-communication-et-langages-2022-1-page-155.htm, consulté le 8 novembre 2022).
7 D. Demartini, « Entretien avec Pierre Soulages », Aisthesis, février 2003 (https://dfxdemartini.wordpress.com/entretiens-avec-des-artistes/entretien-avec-pierre-soulages/, consulté le 2 novembre 2022).
8 À travers le site Web Enquête sur le patrimoine médiéval, destiné aux élèves et à leurs enseignants et qui a pour objectif de les accompagner dans un projet de découverte du patrimoine médiéval de proximité (http://cathedrale-numerique.cap-sciences.net/, consulté le 8 novembre 2022).
9 Anciennement nommée Écrit cinéma livre audiovisuel en Aquitaine (ECLA), l’agence culturelle de la région Nouvelle-Aquitaine ALCA poursuit ces programmes de médiation autour du patrimoine écrit à travers différentes actions menées sur des fonds numérisés d’écrivains et d’écrivaines du territoire (https://alca-nouvelle-aquitaine.fr/fr/livre/patrimoine-ecrit, consulté le 8 novembre 2022).
10 https://www.sondaqui.com/ (consulté le 8 juillet 2022).
11 https://francis-jammes.pireneas.fr/ (consulté le 2 novembre 2022).
12 Sur la poursuite de ces réflexions et expériences, on pourra consulter le rapport de recherche suivant, qui fait suite à deux années de recherche-action sur les patrimoines d’auteurs numérisés en Nouvelle-Aquitaine : J. de Bideran, Patrimoine d’auteurs en Nouvelle-Aquitaine : pour une politique concertée de valorisation et d’usage numériques. Diagnostic et prospectives pour une plateforme publique d’intermédiation et de coopération, université Bordeaux III, université Bordeaux inter-culture, 2022 (https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03561530, consulté le 2 novembre 2022).
13 https://boulevard-des-pyrenees.pireneas.fr/fr/a-propos.html (consulté le 2 novembre 2022).
Auteur
Jean-François Sibers est conservateur des bibliothèques. Il a été chef de service de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Bordeaux jusqu’en 2017, et est responsable de l’expérimentation numérique sur plusieurs plans : gestion des ressources scientifiques et administratives de l’État, mutualisation avec celles des collectivités (programme BNSA), et médiation patrimoniale numérique avec l’Action Culturelle du Rectorat et l’Université (programme Patrinum).
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