1Simone Balossino est médiéviste et maître de conférences à l’université d’Avignon. Ses recherches portent sur l’histoire politique et sociale des cités de la France méridionale au Moyen Âge. Parmi ses travaux, on rappelle I podestà sulle sponde del Rodano. Arles e Avignone nei secoli xii e xiii (Viella, 2015) et le livre publié en 2021 aux Éditions Universitaires d’Avignon, Le Pont d’Avignon : une société de bâtisseurs (xii^e-xv^e siècle). Il a été directeur d’équipe du programme ANR PAVAGE. Le pont d’Avignon : archéologie, histoire, géomorphologie, environnement, reconstruction 3D.

2Archéologue et historien, Guy Barruol est directeur de recherche honoraire au CNRS. On lui doit plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur l’histoire, l’archéologie et la géographie historique, antique et médiévale, du Midi de la France. Il a également codirigé la publication de livres destinés à un large public, tels que L’Encyclopédie de la Camargue (Buchet-Chastel, 2019), Les Monts du Vaucluse : encyclopédie d’un massif provençal (Équinoxe, 2017) et, aux éditions Les Alpes de Lumière, les encyclopédies des Alpilles (2009), du Mont Ventoux (2007) et de la montagne de Lure (2004).

3Germain Butaud est maître de conférences en histoire médiévale à l’Université Côte d’Azur depuis 2002 et travaille au sein du laboratoire CEPAM (UMR 7264, Cultures et Environnements, Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge). Sa thèse (non publiée) s’intitule Guerre et vie publique en Comtat Venaissin et à Avignon (vers 1350-1450). Il s’intéresse en particulier à l’histoire et à la généalogie des nobles provençaux et comtadins. En 2022, plusieurs travaux devraient être publiés sur ces thématiques, notamment une étude de la chapelle funéraire des Pontevès à Cotignac et un long article sur les peintures de la tour Ferrande à Pernes-les-Fontaines.

4Yann Codou est maître de conférences habilité à diriger des recherches en archéologie médiévale à l’université Côte d’Azur et membre du laboratoire CEPAM. Spécialiste du fait religieux et de sa traduction monumentale à la période médiévale, il fonde sa réflexion sur l’analyse des textes, l’étude du bâti et les fouilles archéologiques. Il a écrit et dirigé plusieurs ouvrages traitant de sujets variés, comme les cathédrales de Provence, les églises médiévales du Var et des Alpes-Maritimes, les abbayes Saint-Eusèbe de Saignon ou de Lérin.

5Ingénieure d’études en analyses des sources historiques au CEPAM depuis 2013, Gaëlle Le Dantec mène des recherches sur le crédit à Cavaillon au Moyen Âge dans le cadre d’une thèse de doctorat, débutée sous la direction de Monique Zerner, et reprise en 2020 sous le titre Crédit et endettement privé en Comtat Venaissin : pratiques économiques et dynamiques sociales à Cavaillon aux xiv^e et xv^e siècles, dirigée par Philippe Jansen, à l’Université Côte d’Azur.

6Rollins Guild a été chercheur au Laboratoire d’Archéologie Médiévale Méditerranéenne (LAMM) de l’université de Provence où il a étudié les groupes épiscopaux d’Aix-en-Provence et de Cavaillon (à la fin des années 1980, en lien avec le service régional de l’Inventaire) et le prieuré de Salagon, avant d’être nommé maître de conférences en archéologie médiévale à l’université Marc Bloch de Strasbourg, puis à l’université de Paris‑8 à Saint‑Denis.

7François Guyonnet est directeur du Patrimoine de L’Isle-sur-la-Sorgue. Archéologue médiéviste de formation, il est chercheur rattaché au CIHAM, UMR 5648 et chargé de cours à l’université d’Avignon. Ses recherches portent essentiellement sur le développement urbain et l’architecture médiévale religieuse, civile et militaire dans la région de l’ancien Comtat Venaissin. Entre 1995 et 2011, il a effectué plusieurs études archéologiques sur Cavaillon, notamment sur la cathédrale, pour le compte du Service d’Archéologie du Département de Vaucluse.

8Titulaire d’un DEA d’histoire contemporaine et d’un DESS d’archivistique, Hélène Maignan adopte Cavaillon lorsqu’elle en crée le service des Archives municipales en 1989. Donnant la priorité à la valorisation de sources riches et originales mais largement ignorées du grand public, elle développe les actions de médiation et les collaborations avec les secteurs tant culturel que social, touristique et économique. Les Archives municipales acquièrent ainsi le statut d’acteur investi et reconnu sur la scène locale. Elle a collaboré à plusieurs ouvrages sur l’histoire de Cavaillon et est, depuis bien longtemps, membre de l’association Kabellion.

9Véronique Olivier est sur le point de terminer une thèse de doctorat en cotutelle à l’université de Montréal au Québec et à l’université de Nice. Elle s’intéresse à la nature de l’hagiographie au Moyen Âge et à l’époque moderne qu’elle considère comme un discours sur le passé apparenté à l’historiographie. Elle travaille à partir du discours hagiographique sur les saints évêques provençaux conçu du x^e au xvii^e siècle. Elle montre comment ce récit stylisé et normatif veut parler du passé. Parallèlement, elle est analyste en géopolitique et en sécurité nationale à l’École de la fonction publique du Canada.

10Émilie Porcher est docteur en archéologie, céramologue et spécialiste du secteur bas-alpin et de la Durance à la période gallo-romaine. Attachée de conservation du patrimoine, elle a collaboré durant plusieurs années au service du Patrimoine et des Musées de Cavaillon avant d’intégrer depuis 2019 la Direction du Patrimoine de L’Isle-sur-la-Sorgue.

11Architecte et historienne de formation, Maëlle Ramage est chef de projet pour le ministère de la Justice. Elle a réalisé son doctorat au Lamop (Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris, UMR 8589) et sa thèse, non publiée, propose une histoire du gouvernement de la ville de Cavaillon entre le milieu du xiii^e siècle et le début du xv^e siècle. Elle s’intéresse particulièrement aux modalités d’appartenance sociale issues de la dynamique entre droit, écrit et construction de l’espace, comme l’illustrent de nombreuses communications et publications.

12Diplômé de l’université de Bordeaux-III, Bernard Thomas a effectué sa carrière à Avignon comme archiviste aux Archives départementales de Vaucluse. Ses travaux d’inventaires ont porté sur une quarantaine de fonds notariés, d’archives anciennes, modernes et privées, qui ont fait l’objet d’une publication imprimée ou qui ont été mis en ligne sur le site Internet des Archives de Vaucluse. Il a participé à l’élaboration de catalogues d’expositions des Archives départementales de Vaucluse, dont Protestants en Vaucluse, xvi^e-xix^e siècles (1998). Il a publié une vingtaine d’articles consacrés à l’histoire d’Avignon et du Comtat Venaissin.

13Archiviste paléographe, conservateur du patrimoine au service régional de l’Inventaire de Provence-Alpes-Côte d’Azur de 1969 à 2007, chargée de cours à l’université d’Aix-Marseille, membre des conseils scientifiques des parcs naturels du Luberon et du Verdon, Élisabeth Sauze a collaboré à de nombreuses études d’histoire et d’archéologie publiées dans les collections de l’Inventaire (Pays d’Aigues, Canton de Valréas, les synagogues du Comtat), dans des revues nationales (Congrès archéologique de France, 1985 et 2005) et régionales (Provence historique, Le Monde alpin et rhodanien, Alpes de Lumière, Études vauclusiennes).