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Vérifier, améliorer : l’impératif patristique
p. 37
Texte intégral
1Au Moyen Âge, nombreux étaient ceux qui considéraient comme un devoir le fait de veiller sur les textes de la Bible, non en dépit de son caractère sacré et absolu, mais justement pour cette raison. Augustin déjà écrit dans sa méthode théologique « De doctrina christiana » : Latini.. codices veteris testamenti, si necesse fuerit, graecorum auctoritate emendandi sunt et eorum potissimum, qui cum septuaginta essent, ore uno interpretati esse perhibentur (« Les manuscrits latins de l’Ancien Testament doivent être corrigés d’après le texte grec quand c’est nécessaire, et surtout d’après le texte de ceux qui, comme cela été relaté, bien qu’ils aient été soixante- dix, ont traduit comme d’une seule voix »). Se référant à cette phrase d’Augustin, Cassiodore s’est assuré que son académie spirituelle à Vivarium dispose d’une Bible complète en grec. À une époque ultérieure, lorsque la connaissance vivante du grec s’est atténuée de plus en plus, le travail philologique de critique des textes a consisté essentiellement en une comparaison des différentes tradu- ctions latines ; cela rend d’autant plus remarquables certaines exceptions à cet usage.
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