Table des matières
Introduction
- Sphère politique et sphère scientifique : regards croisés
- Articuler savoirs géographiques et politique
- Comparer et croiser trois sphères culturelles : France, Prusse et Grande-Bretagne
- Embrasser un temps long : de 1780 à 1860
- Problématique générale et hypothèses
- Méthodologie et approches
- Affirmer une géographicité
- L’entrée par l’approche externaliste
- L’entrée par l’histoire croisée
- Le texte comme terrain
- Lecture et circulation au sein de l’ouvrage
I. 1780-1815 : situation des savoirs géographiques
Chapitre I
Pluralité et variété des savoirs géographiques- L’emprise de l’esprit universaliste et humaniste dans la science européenne
- L’esprit encyclopédiste en Europe
- L’importance de la géographie universelle
- Qui produit des savoirs géographiques, où et comment ?
- Différentes figures de géographes
- Des géographes en réseau
- Les lieux de la géographie européenne
- Quelles formes prennent les savoirs géographiques ?
- Rassembler le monde : de la collection aux livres
- Cartographier le monde
- L’apparition de revues : l’aventure des Annales des voyages
Chapitre II
Affirmations nationales et premières institutionnalisations géographiques- 1790-1815 : le moment des affirmations nationales
- La nation française entre Révolution et Napoléon
- Le sursaut national prussien
- Le renforcement colonial : la voie britannique et française
- Le savoir au service de la nation
- En France, l’association entre savoir et pouvoir
- Le savoir au service du renouveau national prussien
- Valorisation des savoirs sur l’espace (national)
- En France, des statistiques nationales aux ambitions coloniales
- En Prusse, la fièvre statistique
- En Grande-Bretagne, la cartographie comme modalité de connaissance de l’Empire
- Une première institutionnalisation géographique
- Les savoirs géographiques dans la sphère scolaire
- L’apparition de la géographie dans les hauts lieux de la fabrique scientifique
II. 1815-1840 : la prise de pouvoir des géographes
Chapitre III
L’institutionnalisation des savoirs géographiques- La construction de lieux et de réseaux dédiés à l’activité géographique
- Les sociétés de géographie : les hauts lieux des savoirs géographiques
- Le stockage du monde : bibliothèques et cartothèques
- Circulations, mobilités et réseaux : recréer l’idéal de la République des Lettres ?
- Les nouveaux lieux de la géographie, des organes au service de la nation ?
- Une proximité géographique
- Une proximité sociale vis-à-vis du pouvoir
- Le politique, mécènes des sociétés
- Une proximité morale
Chapitre IV
Les gestes du métier de géographe- La professionnalisation de l’activité géographique
- Vers une exclusivité de la pratique géographique ?
- Une professionnalisation des gestes géographiques
- In terrain veritas ?
- Les sociétés de géographie, actrices de la promotion du terrain
- Les géographes sur le terrain des concurrences nationales
- Politisation et militarisation du géographe
- Encadrement militaire de l’activité géographique : du côté des sociétés
- Encadrement militaire de l’activité géographique : du côté du terrain
Chapitre V
Mettre géographiquement le monde en récit- À la recherche des fondements géographiques communs
- Écrire l’histoire de la discipline
- L’écriture géographique est aussi cartographique
- Affirmer la scientificité géographique
- Les périmètres et objets de recherche
- Actualiser la carte (des ressources) du monde
- La « nation », objet géographique ?
- Question de langue : comment dire les réalités géographiques ?
- Toponymie locale contre souveraineté nationale : traduire ou ne pas traduire ?
- De l’intraductibilité des concepts géographiques ?
III. 1840-1860, les savoirs géographiques dans l’ombre du politique
Chapitre VI
L’ambition coloniale comme horizon des savoirs géographiques ?- L’ambition coloniale ou la nouvelle idéologie nationale ?
- L’enthousiasme français et britannique
- Le décalage colonial prussien et allemand
- Les sociétés de géographie française et britannique, relais inégaux de l’engouement colonial
- Les colonies s’invitent dans les sociétés de géographie
- Des soutiens variés au processus colonial
- Écrire géographiquement l’espace colonial
- Mesurer, recenser et cartographier l’espace colonial
- Des périmètres nationaux de l’écriture des territoires coloniaux
- Quelle rhétorique géographique du fait colonial ?
Chapitre VII
Nations et savoirs géographiques : entre collusion et distanciation- Un engouement géographique général
- La géographie dans la sphère publique
- Le développement de la géographie institutionnelle
- Le développement de la cartographie
- Les géographes dans la sphère du pouvoir
- Les sociétés de géographies, organe du pouvoir ?
- L’apparition d’une nouvelle génération de géographes
- La nationalisation de la fabrique géographique
- Une circulation nationalisée des informations géographiques
- Des cartographies nationales
- Une écriture nationalisée du monde ?
- La nationalisation des périmètres d’objets
- Une préoccupation nationale montante pour la France et la Prusse
- La nationalisation de l’écriture du monde
- Une germanisation de la terminologie géographique
Annexes
- Les sociétés de géographie
- Liste des fondations de sociétés de géographie au xixe siècle
- Statuts des sociétés de géographie
- Société de Paris – 1821 : Lettre de Barbié du Bocage aux membres de la Société de géographie de Paris
- Société de Berlin – 1828 : les statuts de la Gesellschaft für Erdkunde zu Berlin
- Société de Londres – 1830 : les buts fixés par les statuts de la Royal Geographical Society
- Résumés biographiques des principaux géographes du corpus
- Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent (1778-1846), d’après H. Ferrière (2009) :
- Georg Forster (1754-1794), d’après M. Gilli (2005) :
- Alexander von Humboldt (1769-1859), d’après M. Gayet (2006) :
- Edme-François Jomard (1777-1862), d’après Y. Laissus (2004) :
- Conrad Malte-Brun (1775-1826), d’après N. Broc (1975) et A. Godlewska (1991) :
- Edme Mentelle (1730-1816), d’après M. Heffernan (2005) :
- Carl Ritter (1779-1859), d’après H. Beck (1979) et C. Lüdecke (2002) :