Chapitre 9
Une adaptation des acteurs politiques à un système qui encourage le bipartisme
p. 159-165
Texte intégral
1La réforme de 1994 a encouragé la naissance d’un parti d’opposition au centre. Les changements amorcés entre 1992 (apparition du premier parti conservateur contestataire) et 1996 (entrée en vigueur des réformes de 1994) trouvent leur point d’aboutissement durant la décennie suivante entre 2001 (arrivée au pouvoir de Koizumi) et 2009 (accession au pouvoir du PDJ). Durant cette période, le PDJ s’impose dans le paysage politique, les lobbies s’adaptent, le PLD se réinvente : une rénovation de la démocratie japonaise se produit et cette dernière s’affranchit partiellement des travers produits par la domination continue d’un parti entre 1955 et 1993.
2Cette phase de transition rapproche le système politique japonais du « modèle de Westminster » qui lui-même au demeurant n’est pas figé. À un système « à un parti et demi » a succédé un quasi-bipartisme opposant deux partis gestionnaires ayant vocation à alterner au pouvoir, voire un système à « deux partis et demi », le Kômeitô jouant un rôle similaire au Parti libéral anglais (sa légitimité démocratique est toutefois douteuse dans la mesure où ses électeurs et ses élus sont membres d’une secte) – du moins quand les circonstances poussent le personnel politique à se rassembler.
3Désormais, en effet, le système électoral oblige l’opposition à s’unir si elle veut gouverner, mais après sa défaite électorale de 2012 et face à Abe Shinzô (2012-2020), le Parti démocrate a mis plusieurs années à se recomposer. Son passage au pouvoir entre 2009 et 2012 n’a pas impressionné favorablement les électeurs, qui ont remis au pouvoir le PLD en 2012, et Abe a déployé par la suite un savoir-faire (malgré des scandales qui ont entaché sa popularité et le défi de la pandémie) qui ne facilite pas la tâche de l’opposition.
L’avènement d’une opposition centriste
4Dans les années 1990 est née une opposition centriste qui s’est renforcée dans les années 2000 et qui a complètement éclipsé le Parti socialiste, désormais marginal. À partir de la fin des années 1980, la baisse du taux de syndicalisation (consécutive à la privatisation de Japan Railways, mais sensible aussi chez les enseignants, par exemple) a en effet privé le Parti socialiste d’une partie de ses soutiens. L’alliance avec le PLD entre 1994 et 1998 a achevé de le perdre, face à une opposition centriste de plus en plus cohérente.
5La création d’une opposition centriste s’est faite par l’union des libéraux de gauche et des réformateurs de droite. Hosokawa Morihiro, gouverneur de Kumamoto et futur Premier ministre, a créé le Nihon shintô en mai 1992, avant les élections à la Chambre haute, où, bénéficiant de la proportionnelle, il a remporté 12 sièges. Il en a gagné 35 aux élections générales de 1993. Le Parti du renouveau (Shinseitô, juin 1993-décembre 1994)1, créé par Ozawa, est devenu deuxième parti d’opposition après les élections générales de 1993.
6Le Parti de la nouvelle frontière (Shinshintô, PNF)2 qui les a remplacés (une partie des élus du Shinseitô réintègre alors le PLD) a devancé les socialistes aux élections à la Chambre haute de 1995. Ces derniers n’ont plus été qu’une poignée à la Chambre basse après les élections générales de 1996 : le PNF et le Parti démocrate (Minshutô), créé par d’anciens membres du Parti pionnier (jeunes transfuges du PLD) et de parlementaires de la gauche libérale, sont respectivement devenus les premier et deuxième partis d’opposition.
7Le Parti démocrate s’est ensuite uni à des petits partis et s’est reformé sans changer de nom en 1998, puis il a fusionné avec le Parti libéral (Jiyûtô) d’Ozawa en 2003 (certains partisans d’Ozawa quittent ultérieurement le parti). En 2007, il a remporté 109 des 242 sièges de la Chambre des conseillers. Avec les sociaux-démocrates (ex-socialistes, 5 sièges) et le petit Parti du peuple (4 sièges), il approchait de la majorité absolue de la Chambre et, en 2009, il gagne 308 des 480 sièges.
8La bipolarisation semblait acquise après l’alternance de 2009, mais idéologiquement, l’opposition démocrate peine à oublier qu’elle comporte une aile gauche et une aile droite.
9Le PDJ a été fondé en 1996 par un avocat, Kan Naoto, et par l’héritier d’une grande famille politique, présente avant-guerre, Hatoyama Yukio, qui a apporté au parti sa fortune personnelle (Bridgestone). D’anciens membres (libéraux) du Parti socialiste (et le Minshatô, social-démocrate) s’étaient joints à eux. En avril 1998, d’autres petits partis veulent les rejoindre et pour les accueillir, le PDJ se dissout et se recrée avec le même nom.
10Avant la victoire de 2009, le parti était ancré au centre gauche. À la Chambre des représentants, il se décomposait en une cinquantaine de membres autour d’Ozawa Ichirô (à l’origine de la défaite du PLD de 1993), une trentaine autour de Hatoyama Yukio (héritier de Bridgestone), une trentaine autour de Kan (ancien avocat, centre gauche). Plus à gauche, deux groupes d’anciens socialistes et de socio-démocrates étaient en infériorité numérique mais, sur le plan des idées, proches des précédents. Ils comportaient en outre davantage de séniors dans un pays où l’âge impose le respect, et apportait l’appui, infaillible, des votes syndicaux. Enfin, l’aile droite, autour de Maehara, 30 membres, et de Noda, une vingtaine, est minoritaire3. Avec la victoire électorale de 2009, le centre et la droite gagnent des élus, mais ce sont eux aussi qui pâtissent davantage de la défaite de 20124.
11Dans la perspective des élections à la Chambre des conseillers, à l’été 2013, le parti prend le nom de démocrate-progressiste (Minshintô) sous la présidence d’Okada Katsuya (héritier de l’empire AEON) et passe une alliance électorale avec les communistes. Ce rapprochement assure aux démocrates quelque 20 000 voix supplémentaires par circonscription, et aux communistes de meilleurs résultats à la proportionnelle. L’avantage mutuel, sur un plan électoral, est aussi sûr que celui que le PLD et le Kômeitô tirent de leur alliance depuis 1999. Il conforte aussi sa droite en intégrant une vingtaine de membres du Parti de la restauration, une droite qui bénéficie de l’ascension de « jeunes libéraux » (Hosono Gôshi, Nagashima Akihisa)5. Pourtant, il subit une grosse défaite : il n’a plus que 49 sièges à la Chambre haute.
12Abe Shinzô, le Premier ministre, prend de court l’opposition et organise des élections surprises en septembre 2017. À leur annonce, l’opposition se recompose dans l’urgence : Koike Yuriko, maire de Tokyo depuis octobre 2016, propulsée par son altercation avec l’assemblée municipale à majorité démocrate, crée, en septembre 2017, le Kibô no tô (Parti de l’espoir), que rallie la droite du Minshintô. L’aile gauche de ce dernier, dont Koike n’a pas voulu, forme le Rikken minshutô, Parti constitutionnel démocrate. Les élections donnent une cinquantaine de sièges à chacun. Le Kibô no tô est dissous et ses anciens démocrates forment en mai 2018 le Kokumin minshutô, Parti démocrate du peuple. Dans la perspective des élections de 2021, les deux partis démocrates (Rikken et Kokumin) se refondent en septembre 2020, sous l’appellation Rikken minshutô – Parti constitutionnel démocrate.
13Malgré les revers que peut connaître la bipolarisation (2012-2020), les incitations institutionnelles, et par conséquent la tendance de fond, sont confirmées, et la capacité d’un parti d’opposition fort à prendre le pouvoir est acquise depuis 2009 : l’opposition sait qu’elle peut l’emporter si elle est unie. Un système de 1955 bis n’a pas vu le jour avec le retour au pouvoir du PLD en décembre 2012. Comme l’opinion, les lobbies peuvent osciller et soutenir un autre parti que le PLD.
L’action des lobbies face à la possibilité de l’alternance
14Mancur Olson définit le groupe de pression comme un groupe composé d’« un certain nombre d’individus unis par un intérêt commun »6. Les groupes de pression sont abordés ici sous l’angle des relations qu’ils entretiennent avec les partis.
15Dans la deuxième moitié des années 2000, une « véritable » alternance7 s’avérant probable, les clientèles corporatistes ont perdu de leur cohésion8. En 2009, les soutiens traditionnels du PLD – associations de médecins, syndicats de constructeurs de bicyclettes ou de voitures... – se sont abstenus de donner des consignes de vote, ou se sont divisés régionalement, certaines branches soutenant le PLD, d’autres le PDJ9. En 2012, la victoire du PLD étant pressentie, ils l’ont de nouveau appuyé, mais ils avaient montré qu’ils pouvaient se désolidariser de lui.
16Les clientèles du PLD sont plus sensibles que les réseaux des élus (kôenkai) au rapport de forces entre partis et tentent de miser sur le gagnant, tandis que s’il peut s’appuyer sur un réseau fiable, un élu peut encore s’émanciper de toute dépendance du parti dans sa circonscription – les élections de 2005 l’ont montré.
17Ainsi, la scission de 1993 et l’avènement d’une opposition plus compétitive ont affecté l’action de lobbying. Elle a également conduit le PLD à concevoir des stratégies de retour et de maintien au pouvoir.
La contre-attaque du PLD
18Dès 1994, le PLD élabore les stratégies qui le maintiendront au pouvoir entre 1994 et 2009, et l’y ramèneront en 2012. En premier lieu, il noue des alliances10. Le PLD revient ainsi au gouvernement dès juin 1994 en coalition avec ses anciens ennemis socialistes (qui changent bientôt de nom). Il fait aussi alliance avec de petits partis conservateurs (Sakigake, puis Parti libéral). Mais c’est avec le Kômeitô, parti d’obédience bouddhique, qu’il noue à partir d’octobre 1999 une coopération électorale durable : les deux partis sont complémentaires, le PLD remportant plus de sièges au scrutin uninominal et le Kômeitô à la proportionnelle. Dans certaines des circonscriptions qui lui sont acquises, le PLD s’efface ainsi au profit du Kômeitô, qui, réciproquement, invite ses électeurs à voter pour le candidat du PLD au scrutin uninominal.
19De plus, avec la fluidité accrue de la vie politique engendrée par la fin du système de 1955, le PLD veille, plus encore que par le passé, à ne pas refouler les repentants ou les convertis. Ainsi, vingt-quatre des personnalités qui avaient été élues sous l’étiquette d’un parti d’opposition en 1993 avaient rejoint le PLD en 1998. Quand Ozawa Ichirô, alors président du Parti libéral, quitte la coalition gouvernementale en 2000 parce qu’il n’obtient pas la coopération électorale qu’il réclame du PLD, seulement 19 des 39 élus de son parti le suivent11. Quand deux de ses membres veulent se présenter au scrutin uninominal dans la même circonscription, le PLD, pour n’en fâcher aucun, forme un binôme12 : le parti désigne les deux candidats, l’un pour le suffrage uninominal, l’autre pour le scrutin de liste, et les candidats se promettent d’intervertir à chaque élection. Le candidat placé sur la liste est assuré de recevoir le premier siège gagné à la proportionnelle par le parti, quel que soit son score au scrutin uninominal (indépendamment de son taux d’échec).
20Enfin, grâce à Koizumi Jun.ichirô, le parti rénove son image presque malgré lui. Koizumi se heurtait à l’opposition d’une partie de la Diète dans son projet de privatisation de la Poste. Les six projets de loi étaient passés à la Chambre basse en première lecture par 5 voix de majorité. À la Chambre haute, la réforme est rejetée par 19 voix. Koizumi dissout alors la Chambre basse (yûsei kaisan) dans une élection plébiscite. Certains adversaires de la réforme forment alors de nouveaux partis (Kokumin shintô, Shintô Nihon) ou se présentent sans l’investiture du parti. Plaidant pour sa réforme, Koizumi place un candidat inconnu dans la circonscription de chaque récalcitrant (shikaku kôho), fait compagne à ses côtés sur le thème de la réforme contre le conservatisme, et, grâce à ses 83 « poulains » (« Koizumi children »), redonne à son parti la majorité des trois cinquièmes de la Chambre basse. Beaucoup de nouveaux entrants intègrent aussi l’assemblée grâce à la proportionnelle. La Chambre haute s’incline ensuite et vote le projet de réforme – mais la direction du PLD sanctionne tous ceux qui, en première ou en seconde lecture, avaient rejeté son texte13. Les sanctions furent levées par le successeur de Koizumi, Abe Shinzô14, qui parviendra à incarner lui aussi la réforme en 2012, pour son deuxième mandat.
21Ces stratégies sont efficaces, mais c’est surtout la déception des électeurs qui facilite son retour au pouvoir en 2012, après trois années de gouvernement démocrate : le PDJ n’a qu’imparfaitement mis en œuvre ses promesses électorales, s’est décrédibilisé par sa gestion de la fermeture et du déplacement d’une base américaine située à Okinawa (Futenma), a inquiété durant la triple catastrophe de mars 2011 (tremblement de terre, tsunami, accident nucléaire), dont il était pourtant moins responsable que le PLD15, la commission indépendante mise en place par la Diète pour établir les causes de l’accident nucléaire ayant conclu à son origine « humaine »16.
22Abe Shinzô (élu président du PLD en 2012, 2015 et 2018, soit trois mandats de trois ans, fait exceptionnel, et élu Premier ministre en 2012, 2014 et 2017) a maintenu l’unité de son parti en pratiquant chaque année des remaniements ministériels.
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23L’alternance n’est plus chimérique depuis 2009. La reconfiguration amorcée en 1993, encouragée par la double réforme de 1994, a abouti à la naissance d’une opposition susceptible de remporter le pouvoir grâce à un positionnement au centre gauche suffisamment crédible aux yeux de l’opinion et des lobbies. Face à la montée en puissance d’une opposition plus solide, le PLD a déployé des stratégies qui lui ont permis de conserver sa cohésion tandis que l’opposition, contestée pour sa gestion de la crise de Fukushima notamment, et désavouée par la population, éclatait.
24Depuis 2009, les relations entre majorité et opposition ont évolué dans un sens favorable au fait majoritaire et au Premier ministre, surtout avec Abe Shinzô.
Notes de bas de page
1 Créé notamment par Ozawa et par Hata, il est composé d’anciens membres du PLD et du Kômeitô.
2 Créé par les fondateurs du précédent, il composé de membres du Shinseitô, du Nouveau parti du Japon (Hosokawa Morihiro) et du Kômeitô.
3 « Minshutô no omona gurûpu to shozoku giin » [Principaux groupes et membres du Parti], Yomiuri shimbun, 16 avril 2009.
4 Ôhata Akihiro et Akamatsu Hirotaka, l’un et l’autre issus de l’ancien Parti socialiste (Shakaitô), avaient chacun un groupe de 40 membres environ, et Takaki Yoshiaki, de l’ancien Parti démocrate et social (Minshatô), une dizaine.
5 « Kyû ishin giin ga saisai gurûpu ni ? Tônairyokugaku ni henka mo » [Le groupe de l’ancien Parti de la restauration en passe de devenir le plus puissant ? Un changement dans le rapport de forces interne au parti], Mainichi shimbun, 8 avril 2016.
6 Mancur Olson, The Logic of Collective Action. Public Goods and the Theory of Groups, Cambridge, Harvard University Press, 2002 [1965], p. 8. Nous traduisons.
7 En 1993, l’alternance résulte de la mise en minorité du PLD par une coalition de partis d’opposition (dont certains formés par des défecteurs du PLD) : elle ne découle pas tant d’un désaveu des urnes que d’une redistribution politique des cartes.
8 Voir les tableaux 6 à 9 en annexe.
9 « Gyôkai godantai no todôfukenbetsu shiji dôkô » [Évolution du soutien électoral [du PLD] émanant de cinq grands secteurs économiques par régions], Yomiuri shimbun, 2 août 2009.
10 Saitô Jun, Jimintô chôki seiken no seiji keizai gaku [Économie politique de la longévité au pouvoir du PLD], Tôkyô, Keisô shobô, 2010, p. 190.
11 Saitô Jun, « Pork-barrel politics and partisan realignment in Japan », Political Change in Japan. Electoral Behavior, Party Realignment, and the Koizumi Reforms, Steven Reed, Kenneth Mori McElwain et Kay Shimizu dir., Stanford, Walter H. Shorenstein Asia-Pacific Research Center, 2009, p. 67-86, p. 70.
12 Steven Reed et Kay Shimizu, « Avoiding the two-party system: The Liberal Democratic Party versus Duverger’s Law », ibid., p. 29-46, p. 34-35.
13 Des sanctions – expulsion du parti (1 représentant), demande de démission (26 représentants et 1 conseiller), suspension des fonctions occupées au parti (17 représentants et 17 conseillers), blâme (3 représentants), suspension de la qualité de membre du parti pour une année (2 conseillers) – furent prononcées contre les membres du parti (réélus ou non) qui avaient voté contre le projet de loi lors de son premier ou de son second passage.
14 La Cour d’appel de Tôkyô, saisie par un conseiller municipal de la ville d’Utsunomiya (Nishi Fusami), jugea le 15 décembre 2005 qu’en vertu de l’article 59 de la Constitution, une dissolution ne pouvait avoir lieu après le rejet d’un texte par la Chambre haute : une commission mixte paritaire devait être réunie, ou la Chambre basse, adopter le texte à la majorité des deux tiers – un jugement confirmé en appel par la Cour suprême le 28 mars 2006.
15 Les défaillances systémiques de la supervision des centrales lui étaient en effet imputables : Guibourg Delamotte, « Fukushima, crise d’un modèle de gouvernance », Critique internationale, no 59, avril-mai 2013, p. 107-117.
16 Rapport de la Tôkyô denryoku fukushima genshiryoku hatsudensho jiko chôsa iinkai [Commission d’enquête sur l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima et son opérateur TEPCO], du 25 octobre 2012. En ligne : [http://warp.da.ndl.go.jp/info:ndljp/pid/3856371/naiic.go.jp/index.html].
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