Géométrie, atomisme et vide dans l’école de Galilée
L’expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples. Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se voulaient galiléistes, c’est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons aujourd’hui des modèles mathématiques. C’est ...
Éditeur : ENS Éditions
Lieu d’édition : Lyon
Publication sur OpenEdition Books : 22 août 2022
ISBN numérique : 979-10-362-0366-4
DOI : 10.4000/books.enseditions.24843
Collection : Theoria
Année d’édition : 1999
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-902126-51-4
Nombre de pages : 343
Maurizio Torrini
Aspects de la tradition galiléenneFederica Favino
Deux dialogues retrouvés de Giovanni CiampoliVincent Jullien
Les indivisibles de Roberval, une « petite différence » de doctrine, une moisson de résultatsAldo Brigaglia
Algèbre et géométrie dans l’œuvre de Carlo RenaldiniClara Silvia Roero
Viviani rival de LeibnizMassimo Bucciantini
Valeriano Magni et la discussion sur le vide en ItalieGian Luigi Betti
Le « Vide » dans deux discours académiques de Carlo Antonio Manzini prononcés à l’Académie florentine des « Apatistes »Tarcisio Festa
Les premiers traités de physiologie du muscleEgidio Festa
Le galiléisme de GassendiStefano Caroti
Orazio Ricasoli Rucellai : un galiléen platonicienGiovanna Lazzi et Isabella Truci
Les papiers d’Orazio Ricasoli Rucellai acquis par la Bibliothèque Nationale de FlorenceDenise Aricò
Philosophie et nouvelle science dans la polémique entre Mario Bettini et Giovan Battista RiccioliSusana Gómez Lopez
Donato Rossetti et le Cercle Pisan
L’expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples. Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se voulaient galiléistes, c’est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons aujourd’hui des modèles mathématiques. C’est donc autour de ce principe fondateur que s’organisa l’activité des disciples. Le terme galiléiste fut parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de l’astronomie copernicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la nouvelle méthode scientifique ; à condition, bien sûr, de ne pas professer d’opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures.
Les travaux des disciples de la première génération ̶ ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli ou Torricelli, avaient connu le maître ̶ relancèrent le débat sur la composition du continu, sur l’atomisme et le vide, et plus généralement, sur l’application de la géométrie à l’étude des phénomènes naturels. Ils suscitèrent aussi des discussions avec des savants français - Pascal, Mersenne, Roberval entre autres ̶ et des querelles de priorité sur certaines découvertes.
Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di Galileo qui s’était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l’apport des disciples de la deuxième génération, active jusqu’à la fin du XVIIe siècle. L’expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples. Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se voulaient galiléistes, c’est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons aujourd’hui des modèles mathématiques. C’est donc autour de ce principe fondateur que s’organisa l’activité des disciples. Le terme galiléiste fut parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de l’astronomie copemicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la nouvelle méthode scientifique ; à condition, bien sûr, de ne pas professer d’opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures.
Les travaux des disciples de la première génération ̶ ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli ou Torricelli, avaient connu le maître ̶ relancèrent le débat sur la composition du continu, sur l’atomisme et le vide, et plus généralement, sur l’application de la géométrie à l’étude des phénomènes naturels. Ils suscitèrent aussi des discussions avec des savants français ̶ Pascal, Mersenne, Roberval entre autres ̶ et des querelles de priorité sur certaines découvertes.
Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di Galileo qui s’était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l’apport des disciples de la deuxième génération, active jusqu’à la fin du XVIIe siècle.
Centre A.-Koyré (EHESS-CNRS), chercheur.
ENS Fontenay/Saint Cloud, enseignant.
Université « Federico II », Naples, enseignant.
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